Chenevrey-et-Morogne

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Chenevrey-et-Morogne
Chenevrey-et-Morogne
L'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité CC du Val Marnaysien
Maire
Mandat
Noël Ballot
2023-2026
Code postal 70150
Code commune 70150
Démographie
Population
municipale
330 hab. (2021 en augmentation de 10 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 17′ 01″ nord, 5° 44′ 39″ est
Altitude Min. 197 m
Max. 290 m
Superficie 8,86 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marnay
Législatives 1re circonscription de la Haute-Saône
Localisation
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Chenevrey-et-Morogne
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Chenevrey-et-Morogne

Chenevrey-et-Morogne est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Vue générale.

Ce petit village de la vallée de l'Ognon en Haute-Saône, limitrophe du Doubs, se trouve à 1,5 km de Marnay, à 20 minutes de Gray et à 20 minutes de Besançon.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Cult, Burgille, Courchapon, Jallerange, Bay, Marnay et Sornay.

Rose des vents Cult Rose des vents
Bay, Sornay N Marnay
O    Chenevrey-et-Morogne    E
S
Jallerange (Doubs) Courchapon (Doubs) Burgille (Doubs)

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le sud du territoire communal est limité par l'Ognon, un sous-affluent du fleuve le Rhône (fleuve) par la Saône.

Plusieurs ruisseaux drainent également la commune.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Jura »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 983 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cugney », sur la commune de Cugney à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 958,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Typologie[modifier | modifier le code]

Chenevrey-et-Morogne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,1 %), terres arables (38,1 %), forêts (10,1 %), zones urbanisées (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Entrée de Morogne.

La commune dispose d'un hameau, Morogne.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 151, alors qu'il était de 144 en 2015 et de 130 en 2010[I 1].

Parmi ces logements, 81,9 % étaient des résidences principales, 7,4 % des résidences secondaires et 10,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18,8 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chenevrey-et-Morogne en 2020 en comparaison avec celle de la Haute-Saône et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,4 %) supérieure à celle du département (6,2 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,4 % en 2015), contre 68,8 % pour la Haute-Saône et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Chenevrey-et-Morogne en 2020.
Typologie Chenevrey-et-Morogne[I 1] Haute-Saône[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 81,9 83 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 7,4 6,2 9,7
Logements vacants (en %) 10,7 10,7 8,2

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune de Chenevrey, créée lors de la Révolution française, absorbe en 1808 celle de Morogne. Celle-ci recouvre son autonomie fugacement, de 1823 à une date comprise entre 1824 et 1831. La commune prend alors sa dénomination actuelle de Chenevrey-et-Morogne[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône.

Elle faisait partie depuis 1826 du canton de Marnay[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Marnay, porté de 18 à 50 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Haute-Saône.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Chenevrey-et-Morogne était membre de la communauté de communes de la vallée de l'Ognon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du val marnaysien, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1995 Louis Ballot    
1995 2007 Joël Beauquey   Démissionnaire
2007 2008 Bernard Glorieux    
2008 2018[15],[16] Michel Lacaille[17]   Démissionnaire
2018[15] juillet 2023[16] Bernard Josselin   Démissionnaire
octobre 2023[18] En cours
(au 30 novembre 2023)
Noël Ballot   Retraité

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2021, la commune comptait 330 habitants[Note 4], en augmentation de 10 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
383406427399520401406409405
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
370379383392376401405406358
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
340318276251252239233247189
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
173167154170168183240256294
2018 2021 - - - - - - -
312330-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église paroissiale Saint-Férréol et Saint-Ferjeux[22] inscrite dans la base Mérimée.
  • La chapelle Dieu-de-Pitié[23] inscrite dans la base Mérimée.
  • La fontaine-lavoir-abreuvoir de Morogne.
  • Monument aux morts[24]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Jacques Terrier, général et baron d'Empire, est né à Moroge en 1770.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Chenevrey-et-Morogne Blason
Cinq point d’argent équipolés à quatre gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfonfir[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Chenevrey-et-Morogne » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Chenevrey-et-Morogne - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Chenevrey-et-Morogne - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans le Haute-Saône » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Chenevrey-et-Morogne et Cugney », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Cugney », sur la commune de Cugney - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Cugney », sur la commune de Cugney - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. a et b « Bernard Josselin, nouveau maire », La Presse de Gray,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu depuis 2008, le maire Michel Lacaille, a préféré démissionner, motivé par des désaccords au sein même de son conseil ».
  16. a et b « Démission d'un maire », La Presse de Vesoul,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu maire le 18 mai 2020, Bernard Josselin a démissionné de son mandat de maire de Chenevrey-et- Morogne. Il avait succédé à Michel Lacaille, lui aussi démissionnaire en 2018 ».
  17. Pol Laurent, « Michel Lacaille, maire de Chenevrey et Morogne », France Bleu Bourgogne, bonjour Monsieur le Maire,‎ (lire en ligne [audio], consulté le ).
  18. « Noël Ballot élu maire », L'Est républicain,‎ .
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. « Église paroissiale Saint-Férréol et Saint-Ferjeux », notice no IA00015992, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. « Oratoire », notice no IA00015993, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  24. Monument aux Morts et parcours militaires de défunts inscrits.