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Autoportraits de Rembrandt

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Autoportrait aux deux cercles, 1660.

Les autoportraits de Rembrandt sont un ensemble de tableaux, de gravures et de dessins représentant l'artiste néerlandais pendant une période couvrant quarante ans de sa vie, de 1628[1] à sa mort (1669). Rembrandt a réalisé près de cinquante tableaux, trente et une eaux-fortes et six dessins[réf. nécessaire].

« Les portraits peints par Rembrandt... c'est plus que la nature, ça tient de la révélation. »

— Vincent van Gogh[2]

Rembrandt et l'autoportrait

La Lapidation de saint Étienne, 1625, Musée des beaux-arts de Lyon.

Depuis ses débuts à Leyde en 1629 à sa mort en 1669 à Amsterdam, Rembrandt s'est représenté sur près de cent œuvres, peintes, gravées ou dessinées[3]. Bonafoux inclut même sa propre représentation dans La Lapidation de saint Étienne, peint en 1625, où il se représente dans la foule[4]. Ce grand nombre était très rare, à son époque, ses contemporains se contentant d'une poignée d'autoportraits[3].

Rembrandt aimait aussi à se déguiser, avec divers chapeaux et accessoires, des habits d'une époque révolue, se travestissant en divers personnages (un apôtre, un soldat, un pauvre, un riche...)[3]. Mais il s'agit aussi d'une sorte de journal intime : on le voit vieillir, exprimer diverses humeurs du moment ; on le voit évoluer, aussi : du jeune aux cheveux rebelles, on le voit gagner en assurance et se présenter comme un sage ou comme un vieux décrépit, usé par les avatars de sa vie (deuils, ruine) ; sa technique évolue aussi au fil du temps, avec cette recherche incessante de la lumière et du clair-obscur[N 1],[3].

On ignore pourquoi Rembrandt a autant produit de portraits : l'artiste ne s'en est jamais expliqué, et les spécialistes ne peuvent que supputer. Mais il se représente dans ses œuvres avant même ses autoportraits, en se situant dans des scènes de ses tableaux, comme dans sa plus ancienne peinture connue, La Lapidation de Saint Étienne (1625), ou parmi les tronies[N 2] de ses eaux-fortes. Ses différentes expressions semblent aussi être des études à proprement parler : il était son propre modèle[3].

La diversité de ses représentations (en soldat, en moine, en bourgeois, etc.) semble indiquer qu'il cherche à faire passer un message particulier ou qu'il s'adapte à son commanditaire ; par ailleurs, il était très au fait du marché de l'art et savait faire sa propre promotion : il savait que ses portraits étaient très prisés[3]. Bonafoux explique la diversité de sa production par le fait que Rembrandt est seul, seul face à lui-même, que tous ces déguisements indiquent que « Rembrandt ne cesse pas d'être peintre, et modèle soumis à ce peintre[5]. » En s'essayant à plusieurs styles de portrait, Rembrandt montre qu'il les maîtrise et qu'il s'approprie les œuvres originales : il indique sa grande connaissance de l'histoire de l'art, ses maîtres, ses règles[5].

Chronologie de ses autoportraits

Inclusion dans des scènes

Détail de La Lapidation de saint Etienne où Rembrandt s'est représenté pour la première fois.

Dès 1625, alors qu'il n'a que vingt ans et étudie depuis peu à Amsterdam dans l'atelier de Pieter Lastman, Rembrandt se représente dans le tableau La Lapidation de saint Étienne. Dans la foule, encadré par des bras levés, il regarde le spectateur, tandis que son ami Jan Lievens, qui étudie dans le même atelier, est lui aussi représenté, au même niveau, de l'autre côté du bourreau[4]. Bonafoux se demande si en se plaçant parmi la foule qui tue saint Etienne, il ne prend pas position contre l'Église[4]. L'année suivante, il peint Scène d'après l'histoire antique ou l'Ancient Testament[N 3], dans lequel il prend un air grave, derrière le juge, dans une scène dont l'iconographie demeure inconnue[6]. La même année, dans Un concert[N 4], Rembrandt montre déjà son affection pour le déguisement et se représente dans un portrait semble-t-il familial, dont tout le monde porte des « turqueries » : il cherche, en s'éloignant d'une représentation de la réalité, à étonner le spectateur, malgré la mode des scènes de genre orientales. Cependant, Bonafoux exclue toute tentative de métaphore de la part de Rembrandt et penche plus pour sa volonté de se faire une place sur le marché de l'art. Ses apparitions dans des scènes historiques ou de genre s'inscrivent dans une tradition ancienne qui perdure encore au XVIIe siècle : Pierre Paul Rubens dans Autoportrait avec Justus Lipsius, Jan Woverius et son frère, Philippe Rubens ou Les Quatre Philosophes[N 5] (ca. 1611-162 — activité de l'esprit) ; Diego Vélasquez dans La Reddition de Breda (1634-1635) et Frans Hals dans Miliciens de Saint-Georges[N 6] (1639 — assiste à un jugement) ; Charles Le Brun dans Descente du Saint Esprit[N 7] (1656-1657 — assiste au martyre de saint Etienne)[7].

Premiers autoportraits

En 1630, Rembrandt s'inspire des Gueux de Jacques Callot pour se représenter assis en haillons et grimaçant[N 8]: il montre ainsi son talent pour exprimer « des passions, son éventuel détachement vis-à-vis du monde de l'argent et du marché, mais aussi de se démarquer des codes de l'autoportrait qui font que, depuis la Renaissance, les peintres montrent généralement une image valorisée d'eux-mêmes[8]. »

Analyse

Selon Ernst van de Wetering, l'autoportrait a une double fonction essentielle chez les artistes[N 9], qui ont produit un nombre important de ce type d'œuvre : à la fois fournir un portrait de famoso (personnalité célèbre, en italien) et un échantillon de la qualité de l'artiste qui justifie sa renommée, à destination donc de l'amateur[10].

Liste des autoportraits

Peintures

Liste des autoportraits peints par Rembrandt
Titre Date Dimensions Conservation Commentaire Image
Autoportrait avec les cheveux débraillés 1628-1629 22,6 × 18,7 cm Rijksmuseum Amsterdam Rembrandt avait 22 ans ; en partie un exercice de clair-obscur
Rembrandt riant ca. 1628 22,2 × 17,1 cm Getty Center, Los Angeles
Autoportrait en jeune homme 1629 15,5 × 12,7 cm Alte Pinakothek, Munich
Autoportrait au béret avec plume 1629 89,7 × 73,5 cm Musée Isabella Stewart Gardner, Boston
Autoportrait avec hausse-col ca. 1629 38,2 × 31 cm Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg
Autoportrait de Clowes c. 1629 17,5 × 13,5 cm Musée d'art d'Indianapolis, The Clowes Fund Collection Cette peinture existe en six version ; celle qui est conservée à Indianapolis est probablement l'originale de Rembrandt. Les autres seraient des copies faites par ses étudiants[11]
Autoportrait 1630 15,5 × 12 cm Nationalmuseum, Stockholm
Autoportrait en jeune homme 1630-1631 69,7 × 57 cm Walker Art Gallery, Liverpool
Autoportrait en oriental avec caniche de 1631 à 1633 66,5 × 52 cm Ville de Paris, prêté au Petit Palais
Autoportrait au chapeau 1632 64,4 × 47,6 cm Kelvingrove Art Gallery and Museum, Glasgow En 1632, Rembrandt avait du succès comme portraitiste de mode dans ce style
Autoportrait au chapeau 1632 21,8 × 16,3 cm coll. privée : Noortman Master Paintings (marchand d’art), Maastricht
Portrait de l'artiste à la toque et à la chaîne d'or 1633 70,4 × 54 cm Musée du Louvre
Autoportrait à la chaîne en or 1633 61 × 48,1 cm Musée du Louvre
Autoportrait 1633-1634 56 × 47,1 cm Gemäldegalerie, Berlin Paternité débattue : anciennement attribuée à Govert Flinck, cette peinture peut-être de Rembrandt ou de son atelier
Autoportrait avec les yeux assombris 1634 ? coll. privée
Autoportrait au chapeau de velours 1634 58,3 × 47,4 cm Gemäldegalerie, Berlin
Portrait d'un jeune homme 1634 62,5 × 54 cm Galerie des Offices, Florence Le sujet du tableau est remis en question par les critiques modernes : il ne s'agirait peut-être pas d'un autoportrait, mais du portrait d'un jeune homme non identifié[12]
Autoportrait avec un casque 1634 80,5 × 66 cm Gemäldegalerie Alte Meister (Cassel)
Rembrandt et Saksia dans la parabole de l'enfant prodigue ca. 1635 161 × 131 cm Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde
Autoportrait avec chapeau et chaîne en or 1635 57 × 44 cm Musée d'art de São Paulo
Autoportrait portant un bonnet à plumes blanches 1635 90,5 × 71,8 cm Buckland Abbey, Devon (Angleterre)
Autoportrait ca. 1637 63 × 50,7 cm Wallace Collection, Londres Paternité incertaine : Rembrandt ou atelier
Autoportrait sur fond d’architecture ca. 1639 80 × 62 cm Musée du Louvre
Autoportrait avec un butor 1639 120,7 × 88,3 cm Gemäldegalerie, Dresde
Autoportrait à l'âge de 34 ans 1640 102 × 80 cm National Gallery, Londres Rembrandt porte un costume qui était à la mode un siècle plus tôt
Autoportrait ca. 1640 62,5 × 50 cm Norton Simon Museum, Pasadena, États-Unis
Autoportrait avec béret, chaîne en or et croix après 1640 94,4 × 74,3 cm Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa
Autoportrait avec béret, chaîne en or et médaille après 1640 92,3 × 76,4 cm Coll. privée Pendant du précédent
Autoportrait 1642 ? Royal Collection
Autoportrait avec un chapeau et deux chaînes ca. 1642 72 × 54,8 cm Musée Thyssen-Bornemisza
Autoportrait avec béret et manteau rouge ca. 1645 68,5 × 56,5 cm Staatliche Kunsthalle Karlsruhe
Autoportrait 1652 11,2 × 8,1 cm Musée d'histoire de l'art de Vienne
Autoportrait avec béret noir et chaîne en or 1654 72 × 58,5 cm Gemäldegalerie Alte Meister (Cassel) Attribué à Rembrandt
Autoportrait ca. 1655 48 × 40,6 cm Musée d'histoire de l'art de Vienne
Autoportrait dessinant 1656 74,5 × 61 cm San Francisco De Young Museum
Autoportrait à 51 ans 1657 ? × ?cm Galerie nationale d'Écosse, Édimbourg
Autoportrait 1658 133,7 × 103,8 cm The Frick Collection, New York
Autoportrait avec béret et col droit 1659 84,5 × 66 cm National Gallery of Art, Washington
Autoportrait au béret 1659 30,7 × 24,3 cm Musée Granet Inachevé[13]
Autoportrait (en) 1660 80,3 × 67,3 cm Metropolitan Museum of Art, New York
Autoportrait aux deux cercles 1660 114,3 × 94 cm Kenwood House, Londres
Portrait de l'artiste au chevalet 1660 111 × 85 cm Musée du Louvre
Autoportrait en apôtre Paul 1661 91 × 77 cm Rijksmuseum Amsterdam
Autoportrait en Zeuxis ca. 1662 82,5 × 65 cm Wallraf-Richartz Museum
Autoportrait 1668-1669 71 × 54 cm Galerie des Offices, Florence
Autoportrait 1669 65,4 × 60,2 cm Mauritshuis
Autoportrait à l'âge de 63 ans 1669 86 × 70,5 cm National Gallery, Londres Daté de l'année de la mort de Rembrandt, bien qu'il paraisse plus vieux sur d'autres portraits

Gravures

Liste des autoportraits gravés par Rembrandt
Titre Date Dimensions États Conservation Notation Bartsch Image Commons
Autoportrait incliné en avant 1626-1630 43 × 40 mm 3 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 5
Autoportrait au grand nez 1626-1630 71 × 58 mm 1 (eau-forte, dessin à la plume et encre marron) Rijksmuseum Amsterdam B. 4
Autoportrait incliné en avant, écoutant 1626-1630 65 × 52 mm 1 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 9
Rembrandt aux cheveux bouclés et au col blanc ca. 1628-1630 90 × 72 mm 1 (eau-forte) Lieu de conservation inconnu B. 27
Jeune homme en buste (Rembrandt) 1629 174 × 154 mm 1 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 338
Portrait de Rembrandt en ovale ca. 1629 62 × 50 mm 1 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 12
Rembrandt fronçant les sourcils 1630 70 × 59 mm 3 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 10
Rembrandt à la bouche ouverte 1630 83 × 72 mm 3 (eau-forte et dessin à la plume et encre marron) Rijksmuseum Amsterdam B. 13
Autoportrait avec un béret de velours 1630 59 × 50 mm 4 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 24
Tête de face riant (Rembrandt) 1630 51 × 44 mm 6 (eau-forte) British Museum B. 316
Rembrandt aux yeux hagards 1630 50 × 45 mm 1 (eau-forte et burin) Nationalmuseum (Stockholm) et Bibliothèque nationale de France[14] B. 320
Rembrandt aux cheveux crépus ca. 1630 56 × 49 mm 2 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 1
Rembrandt au manteau brodé 1631 148 × 131 mm 11 (eau-forte et pointe-sèche et dessin à la plume et encre marron) Rijksmuseum Amsterdam B. 7
Rembrandt avec bonnet et le collet pendant 1631 61 × 53 mm 5 (eau-forte et pointe-sèche) Rijksmuseum Amsterdam B. 15
Rembrandt au bonnet rond 1631 63 × 57 mm 1 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 16
Rembrandt aux cheveux hérissés 1631 64 × 60 mm 6 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 8
Rembrandt au bonnet fourré ca. 1631 50 × 42 mm 6 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 319
Rembrandt une écharpe autour du cou 1633 133 × 104 mm 2 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 107
Rembrandt avec l'écharpe autour du cou[15] 1633 133 × 104 mm 1 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 17
Rembrandt tenant un sabre 1634 124 × 102 mm 2 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 18
Rembrandt au sabre et à l'aigrette 1634 197 × 163 mm 3 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 23
Rembrandt « aux trois moustaches » ca. 1634-1635 50 × 44 mm 1 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam et Bibliothèque nationale de France[16] B. 2
Rembrandt et Saskia 1636 104 × 94 mm 3 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 19
Rembrandt au béret orné d'une plume 1638 134 × 103 mm 1 (eau-forte, pointe-sèche) Rijksmuseum Amsterdam B. 20
Rembrandt appuyé 1639 206 × 164 mm 2 (eau-forte, pointe-sèche et craie noire) Rijksmuseum Amsterdam B. 21
Rembrandt aux cheveux courts et frisés 1642 93 × 62 mm 1 (eau-forte) Rijksmuseum Amsterdam B. 26
Rembrandt dessinant à la fenêtre 1648 160 × 130 mm 5 (eau-forte et pointe-sèche) Rijksmuseum Amsterdam B. 22
Rembrandt portant un oiseau de proie[15] ? ? × ?mm ? ? B. 3
Rembrandt au bonnet fourré et à habit noir[15] ? ? × ?mm ? ? B. 6
Rembrandt à bonnet et robe fourrée[15] ? ? × ?mm ? ? B. 14
Rembrandt aux cheveux crépus[15] ? ? × ?mm ? ? B. 25

Dessins

Liste des dessins de Rembrandt
Image Titre Année Technique Dimensions Lieu de conservation Commentaire
Rembrandt à la bouche ouverte ca. 1628-1629 Plume et encre brune avec délavage gris ; lignes de composition quadrillées avec la même encre brune 12,7 × 9,5 cm British Museum, Londres Dessin lié à la gravure B. 13, Rembrandt à la bouche ouverte
Jeune homme en buste (Rembrandt) ca. 1629 Plume 12,7 × 9,4 cm Rijksmuseum Amsterdam Dessin lié à la gravure B. 338, Jeune homme en buste (Rembrandt)
Autoportrait ca. 1633 ? ? Musée des beaux-arts de Marseille Dessin lié à la gravure B. 17, Rembrandt avec l'écharpe autour du cou
Autoportrait ca. 1636 ? ? Kupferstichkabinett Berlin Dessin lié à la gravure B. 19, Rembrandt et Saskia
Autoportrait ca. 1637 Sanguine 12,9 × 11,9 cm National Gallery of Art, Washington Dessin lié à la gravure B. 2, Rembrandt « aux trois moustaches »
Autoportrait с. 1660 Plume et encre noire-brune, flou gris, flou blanc sur papier sépia 8,2 × 7,1 cm Albertina, Vienna Dessin lié à la peinture W281, Portrait de l'artiste au chevalet

Notes et références

Notes
  1. Qui deviendra, pour les portraits, une technique de photographie appelée d'après lui : l'éclairage Rembrandt.
  2. Nom néerlandais tiré de l'ancien français « troigne » (trogne) : ce sont des études de têtes.
  3. Voir Scène d'après l'histoire antique ou l'Ancient Testament dans Wikimedia Commons.
  4. Voir Un concert sur Wikimedia Commons.
  5. Voir Les Quatre Philosophes sur Wikimedia Commons.
  6. Voir Miliciens de Saint-Georges sur Wikimedia Commons.
  7. Voir Descente du Saint Esprit sur Wikimedia Commons.
  8. Voir Gueux assis sur une motte de terre sur Wikimedia Commons.
  9. Tels que Gerrit Dou (1613-1675) et Frans Mieris l'Ancien (1635-1681) ou Sofonisba Anguissola (1532-1625) — dans son cas, elle offrait une œuvre créée par une femme et une image de celle-ci, ce qui était rare[9].
Références
  1. Judith Portier-Theisz, Le premier autoportrait de Rembrandt (1628) : étude sur la formation du jeune Rembrandt, Berne, New York, P. Lang, , 138 p. (ISBN 978-3-906763-42-2, OCLC 45963324).
  2. Vincent van Gogh, Lettre à Théo, juillet 1883 (299N).
  3. a b c d e et f « Rembrandt Le mystère des autoportraits », sur L'Express, (consulté le ).
  4. a b et c Bonafoux 1985, p. 10.
  5. a et b Bonafoux 1985, p. 8-9.
  6. Bonafoux 1985, p. 11.
  7. Bonafoux 1985, p. 14.
  8. Blanc 2006, p. 12.
  9. Ernst van de Wetering dans White et Buvelot 1999, p. 30-32.
  10. Ernst van de Wetering dans White et Buvelot 1999, p. 31, s'appuyant sur Carel Van Mander ((nl) Den grondt der edel vry schilder-const, Haarlem, 1604, folio 48 recto, vers 20).
  11. White et Buvelot 1999, p. 100.
  12. « Fiche du Portrait d'un jeune homme », sur Galerie des Offices (consulté le ).
  13. (en) « Fiche de Autoportrait au béret », sur rembrandtpainting.net (consulté le ).
  14. « Fiche de Rembrandt aux yeux hagards », sur bnf.fr (consulté le ).
  15. a b c d et e André-Charles Coppier, Les eaux-fortes authentiques de Rembrandt, Firmin-Didot (2 vol.), , 114 p., p. 111.
  16. « Fiche de Rembrandt « aux trois moustaches » », sur bnf.fr (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Portant directement sur les autoportraits de Rembrandt
  • [Bonafoux 1985] Pascal Bonafoux, Rembrandt, autoportrait, Genève, Skira, (ISBN 978-2-605-00067-8). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) H. Perry Chapman, Rembrandt's self-portraits : a study in seventeenth-century identity, Princeton, N.J., Princeton university press, (BNF 35470877).
  • Annick Colonna-Césari, « Rembrandt Le mystère des autoportraits », L'Express,‎ (lire en ligne).
  • Robert Genaille, Rembrandt : autoportraits, Paris, Hazan, 1963 ((OCLC 79655846)).
  • Michel Guérin, La peinture effarée : Rembrandt et l'autoportrait, Chatou, les Éd. de la Transparence, 2011 (ISBN 9782350510613) (BNF 42655879).
  • Louis Hannaert, Propos sur les autoportraits de Rembrandt, Bruxelles, Impr. de la Banque nationale de Belgique, 1957 (OCLC 460586134) (BNF 33038084).
  • Daniel Kay, Michel Remaud, Rembrandt en ses autoportraits, Plomelin, M. Renaud, 2010 (OCLC 828234442) (BNF 42800208).
  • Judith Portier-Theisz, Le premier autoportrait de Rembrandt, 1628 : étude sur la formation du jeune Rembrandt, Bern, Berlin, Bruxelles, P. Lang, (BNF 37702550).
  • Simon Schama, Les yeux de Rembrandt, Paris, Seuil, 2003 (BNF 39159574).
  • (en) Ernst van de Wetering, A corpus of Rembrandt paintings, vol. 4: The self-portraits, Springer, Dordrecht, 2005.
  • (en) Christopher White et Quentin Buvelot, Rembrandt by himself, Londres, La Haye, National Gallery Publications, Royal Cabinet of Paintings Mauritshuis, , 272 p. (ISBN 978-0-300-07789-6, BNF 37099201).
  • Christopher White (coord.), Quentin Buvelot (coord.), Ernst van de Wetering, Volker Manuth, Marieke de Winkel, Edwin Buijsen, Peter Schatbron, Ben Broos et Ariane van Suchtelen (trad. Jean Raoul Mengarduque), Rembrandt par lui-même, Paris, Flammarion, (ISBN 978-90-400-9330-2 et 9782080104083, BNF 37047607). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Christopher Wright, Rembrandt : Self-Portraits, Londres, .
Autres
  • [Blanc 2006] Jan Blanc, Dans l'atelier de Rembrandt : Le maître et ses élèves, Paris, Éditions de la Martinière, , 143 p. (ISBN 978-2-7324-3431-5). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Sylvie Lecoq-Ramond, Stéphane Paccoud, Dorit Schäfer, Autoportraits : de Rembrandt au selfie : projet réalisé en collaboration par la Staatliche Kunsthalle Karlsruhe, le Musée des Beaux-Arts de Lyon et les National Galleries of Scotland d'Edimbourg, Cologne, Snoeck, 2016 (ISBN 9783864421402).
  • Stéphane Guégan, Laurence Madeline, Thomas Schlesser, L'autoportrait dans l'histoire de l'art : de Rembrandt à Warhol, l'intimité révélée de 50 artistes, Paris, Beaux arts éd., 2009 (ISBN 9782842786892).
  • Jacqueline Guillaud, Gisèle Lambert, Maurice Guillaud (photographe), Rembrandt : la figuration humaine, Paris, New York, Guillaud, 1986, 682 p. (OCLC 461852266).

Filmographie

  • En 1956, Bert Haanstra réalise un court-métrage montrant une séquence chronologique de peintures, fixant les yeux dans une même position tandis que différentes images se succèdent en fondus enchaînés (White et Buvelot 1999, p. 11).
  • Alain Jaubert, Jean-Pierre Cuzin, Marie de Mercey, et al., Le miroir des paradoxes : autoportraits, Rembrandt van Rijn (1606-1669), Paris, La Sept, FR3 Océaniques, Ed. Montparnasse, 1991 (OCLC 715268411)

Liens externes

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