Asmaa Rhlalou

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Asmaa Rhlalou
Fonctions
Maire
Rabat
-
Mohamed Sadiki (d)
Fatiha El Moudni (d)
Membre de la Chambre des représentants du Maroc
Dixième législature de la Chambre des Représentants (d)
Liste nationale des femmes (d)
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Saâd Benmbarek
Autres informations
A travaillé pour
Partis politiques
Directeur de thèse
François-Paul Blanc (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Asmaa Rhlalou (en arabe : اسماء غلالو), née en 1969, est une journaliste, et femme politique marocaine membre du RNI. Elle est maire de Rabat de septembre 2021 jusqu'à sa démission en février 2024.

Biographie[modifier | modifier le code]

Asmaa Rhlalou est titulaire d'un doctorat en économie et en droit privé obtenu au sein de l'université de Perpignan en 2006[1],[2],[3]. Sa thèse s'intitule « L'investissement dans les économies émergentes : l’expérience des guichets uniques cas du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie » [4]. Elle est réalisée sous la direction de François Paul Blanc.

Journaliste de profession, elle est rédactrice au sein du service économique du journal L'Opinion[5]. Elle est aussi pendant deux ans correspondante de la chaîne de télévision MBC [3].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Parlement[modifier | modifier le code]

Elle est élue députée dans la liste nationale, lors des élections législatives marocaines de 2016, pour le Rassemblement national des indépendants[6]. Au sein du parlement, elle est élue secrétaire du bureau de la Chambre des représentants et elle est membre de la Commission des finances et du développement économique[7].

Mairie de Rabat[modifier | modifier le code]

En septembre 2021, elle est élue maire de Rabat face au candidat Hassan Lachgar, le fils du secrétaire général de l’USFP Driss Lachgar[2]. A peine élue, elle créé un cas de népotisme en nommant son mari Saâd Benmbarek, avocat du conseil de la ville[8].

En 2023, elle et ses adjoints s'offrent quatorze voitures de luxe en dépit de la circulaire adressée par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit aux walis et gouverneurs, leur rappelant que l'année 2023 intervient dans un contexte économique très difficile, ce qui place les collectivités territoriales devant des défis de rationalisation des dépenses de gestion et d’équipement[9].

Le 28 février 2024, notamment critiquée pour sa gestion du budget de la ville et lâchée par sa majorité, elle démissionne de son poste[10],[11].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Qui est la nouvelle maire de la ville de Rabat ? », sur Aujourdhui.ma,
  2. a et b « Maroc : Tout savoir sur Asmaa Rhlalou, première femme élue maire de Rabat », sur www.cnews.fr,
  3. a et b Imane Benichou, « Qui est Asma Rhlalou, la nouvelle maire de Rabat? », sur snrtnews.com,
  4. Asmaa Rhlalou, « L'investissement dans les économies émergentes : l'expérience des guichets uniques cas du Maroc, de l'Algérie et de la Tunisie », sur Theses.fr,
  5. « Biographie: qui est Asmaa Rhlalou, première maire femme de la ville de Rabat? », sur fr.le360.ma,
  6. « La liste officielle des 395 députés élus le 7 octobre 2016 », sur Medias24 (consulté le )
  7. « Annuaire des parlementaires », Chambre des représentants (consulté le )
  8. « Conflit d’intérêts : la maire de Rabat et son époux tentent d’éteindre l’incendie », sur Le Desk, (consulté le )
  9. « En pleine crise, la maire de Rabat et ses adjoints s’offrent 14 voitures de luxe », sur Le 360 Français (consulté le )
  10. « Mairie de Rabat : Asmaa Rhlalou a fini par démissionner (document) », sur Médias 24,
  11. « Au Maroc, critiquée pour sa gestion, la maire de Rabat démissionne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]