Arnold Böcklin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 11 décembre 2014 à 19:04 et modifiée en dernier par Chris a liege (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Arnold Böcklin
Autoportrait à la Mort violoniste
Naissance
Décès
Sépulture
Pseudonyme
Bocklin, ArnoldVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Lieux de travail
Mouvement
Fratrie
Böcklins Bruder (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Angela Pascucci (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Arnold Böcklin the Younger (d)
Hans Böcklin (d)
Carlo Böcklin (d)
Maria Böcklin (d)
Chiara Böcklin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Archives conservées par
Archives littéraires suisses (CH-000015-0: SLA-Böcklin)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Arnold Böcklin, né le à Bâle et mort le à San Domenico di Fiesole en Italie, est un peintre, dessinateur, graphiste et sculpteur suisse.

Avec Ferdinand Hodler, Max Klinger et Lovis Corinth, c'est l'un des principaux représentants du symbolisme allemand, courant artistique rompant avec la peinture académique et le naturalisme de la deuxième moitié du XIXe siècle. Des surréalistes comme Chirico, Salvador Dalí et Max Ernst ont vu en lui un de leurs prédécesseurs et l'ont salué comme un « artiste génial et ironique ».

Biographie

Signature de Böcklin.
Son tombeau au cimetière des Allori à Florence.

Fils du marchand Christian Friedrich Böcklin et d'Ursula Lipp, il part s'installer en Allemagne pour étudier de 1845 à 1847, à l'Académie des Beaux-Arts de Düsseldorf. Il y est disciple du peintre romantique Johann Wilhelm Schirmer et il y rencontre Anselm Feuerbach.

De retour en Suisse, il fait la connaissance de l'historien de l'art Jacob Burckhardt, et il prépare avec lui un voyage en Italie.

Il s'établit à Rome où il épouse Angela Pascucci. Il travaille de 1850 à 1857 dans cette Olympe de l'art classique, poétique et pictural.

En 1859, il part pour Munich et de 1860 à 1862 enseigne comme professeur à l'École des beaux-arts de Weimar.

Il quitte l'enseignement en 1862 et retourne à Rome. Il visite Naples et Pompéi, et approfondit ses inspirations artistiques.

En 1866, rentré dans sa ville natale, il peint plusieurs fresques à sujets mythologiques pour le salon du Kunstmuseum qui expose également plusieurs de ses tableaux.

En 1870, naît son fils Carlo, qui sera également peintre. Il part pour Florence de nouveau attiré par l'Italie. Il y rencontre Hans von Marées et, la même année, sa fille Béatrice meurt peu de temps après sa naissance.

Il peint en 1879 la première de ses cinq versions de « L'Île des morts », son tableau le plus célèbre.

Il retourne en Suisse à Zurich. Atteint de ce qu'on appelle à l'époque une « maladie apoplectique » (un accident vasculaire cérébral), il part se reposer près de la mer en Italie : à la Spezia, à Lerici, à San Terenzo (en), puis finalement à Florence en 1893. La Galerie des Offices lui commande un autoportrait pour sa collection particulière du Corridor de Vasari.

En 1895, il acquiert une villa dans le quartier San Domenico de Fiesole et il y meurt en 1901. Il est enterré au cimetière des Allori de Florence.

Œuvres

L'Île des morts (Die Toteninsel) - Version 1886.
Vénus anadyomène (1872).

Modèle:Message galerie

Anecdote

Notes et références

  1. « https://www.helveticarchives.ch/detail.aspx?ID=168190 » (consulté le )

Sources

Voir aussi

Bibliographie

  • R. Andree, A. Böcklin, Die Gemälde, 1977 (2 1998)
  • H. Holenweg, F. Zelger, A. Böcklin, Die Zeichnungen, 1998
  • H. Kohle: Les hallucinations d'Arnold Böcklin. L'art à l'époque de la psychologie scientifique, Claire Barbillon/ Catherine Chevillot/ François René Martin (Hgg.): Histoire de l'art du 19e siècle (1848-1914). Bilans et perspectives, Paris 2012, S. 679-690
  • K. Schmidt et al., Arnold Böcklin, 2001

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :