Antoine Carteret
Antoine Carteret | |
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Fonctions | |
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Conseiller d'État du canton de Genève | |
– (18 ans, 2 mois et 10 jours) |
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Successeur | Charles Boissonnas |
– (1 an, 11 mois et 27 jours) |
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Successeur | Charles Boissonnas |
Conseiller national | |
– (7 ans, 1 mois et 23 jours) |
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Législature | 12e (1881-1884) 13e (1884-1887) 14e (1887-1890) |
– (8 ans, 11 mois et 25 jours) |
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Législature | 8e (1869-1872) 9e (1872-1875) 10e (1875-1878) |
Conseiller aux États | |
– (11 mois et 26 jours) |
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Législature | 1re (1848-1851) |
Maire de Genève | |
– | |
Prédécesseur | Gaspard André Louis Breittmayer |
Successeur | Gaspard Marchinville |
– (11 mois et 30 jours) |
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Prédécesseur | Gaspard André Louis Breittmayer |
Successeur | Gaspard André Louis Breittmayer |
– (11 mois et 30 jours) |
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Prédécesseur | Elie-Ami Bétant |
Successeur | Gaspard André Louis Breittmayer |
Conseiller administratif de Genève | |
– (5 ans, 3 mois et 25 jours) |
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Successeur | Jean-Jacques Castoldi |
Député au Grand Conseil du canton de Genève | |
– (2 ans et 2 mois) |
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Législature | 21e (1886-1888) 22e (1888-1890) |
– (18 ans) |
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Législature | 10e (1864-1866) 11e (1866-1868) 12e (1868-1870) 13e (1870-1872) 14e (1872-1874) 15e (1874-1876) 16e (1876-1878) 17e (1878-1880) 18e (1880-1882) |
– (10 ans et 1 mois) |
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Législature | 1re (1846-1848) 2e (1848-1850) 3e (1850-1852) 4e (1852-1854) 5e (1854-1856) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Genève (Suisse) |
Date de décès | (à 75 ans) |
Lieu de décès | Petit-Saconnex (Suisse) |
Sépulture | Cimetière des Rois |
Nationalité | ![]() |
Parti politique | Parti radical-démocratique |
Diplômé de | Université de Genève |
Profession | Homme politique |
Résidence | Genève |
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Antoine Alfred Désiré Carteret, né le ( à Genève et mort au Petit-Saconnex est un homme politique suisse membre du Parti radical genevois.
Biographie
Il est le fils de Daniel Carteret, agent de change, et d'Adrienne Vettiner. Après des études de sciences et lettres à l’Académie de Genève, il mène parallèlement une carrière littéraire et une carrière politique. Radical dès sa jeunesse, il milite dans divers groupes (dont l'Association du Trois-Mars, qui préparera le soulèvement populaire avec James Fazy pour obtenir une Constitution instituant le suffrage universel en 1841) et participe à la Constituante de cette même année, avant d’être élu conseiller d’État et conseiller municipal de Genève (1842-1846).
Partisan de la Révolution radicale d'octobre 1846, il se tient toutefois à l'écart de l'insurrection. Il préside la Constituante (1846-1847) et devient membre du Conseil administratif de la ville de Genève (1846-1851) et député au Grand Conseil (1846-1856, 1864-1882, 1886-1889), conseiller d'État (1851-1853) dont il dirige le département des Contributions publiques.
En 1865 il succède à James Fazy à la tête du Parti radical genevois auquel il donne une orientation violemment anticatholique[1]. On se trouve en plein Kulturkampf, et l'anticatolicisme de Carteret fait écho au durcissement politique de Rome, où le Pape s'apprête à décréter son infaillibilité. Les jeunes démocraties libérales européennes redoutent que l'Église catholique conduise à une restauration des anciens régimes, comme ce fut le cas déjà après la chute de Napoléon Ier en 1814.
En 1870, Carteret est à nouveau élu au Conseil d’État, au département de l’instruction publique. On lui doit la transformation de l’Académie de Genève en Université, avec la fondation des facultés de médecine, de chimie et de médecine dentaire. Il développe l’enseignement primaire et le rend gratuit et obligatoire (1874), crée des écoles secondaires rurales, réforme l’école enfantine. En humaniste, il lutte vainement contre la réforme qui tend à donner à l’école un caractère surtout utilitaire et pratique. Cette dissension avec son parti l’amène à annoncer sa démission du département de l'instruction publique. Lorsqu'il se ravise ensuite, il est finalement muté au département de l’Intérieur et des Cultes qu’il présidera jusqu’à sa mort. C'est à la tête de ce département qu'il fera adopter la loi sur les cimetières du , qui décrète les cimetières genevois laïques, publics et gratuits.
Il fut également conseiller aux États (1848-1850) et conseiller national (1869-1878, 1881-1889). Il s'opposa à la révision constitutionnelle de 1872.
Par ailleurs, il est l'auteur de fables (1862) et d'un roman (1872). Il est également l'oncle de John Grand-Carteret.
Hommages
Une rue de Genève porte son nom dans le quartier de La Servette (Petit-Saconnex), elle relie la rue Liotard à la rue du Grand-Pré, perpendiculaire à la rue de la Servette.
Une sculpture a été placée en 1891 dans le parc des Bastions, au centre de la cour entre la Bibliothèque de Genève et l'autre aile du bâtiment de l’université qui était alors le Musée d’histoire naturelle. Il s'agit d’un buste à son effigie sculpté par Georges Chamot (1866-1899)[2].
Galerie
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Buste aux Bastions
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Tombe d’Antoine et Louise Carteret au cimetière des Rois
Notes et références
- Antoine Carteret, dans le Dictionnaire historique de la Suisse.
- Catherine Courtiau, Bibliothèque publique et universitaire. Promenade des Bastions, Genève, parcelle 6159 : Rapport de recherche historique et architecturale, Genève, Département municipal de l'aménagement, des constructions et de la voirie. Conservation du patrimoine architectural de la Ville de Genève, , 73 + 47 planches d’illustrations (lire en ligne).
Voir aussi
Articles connexes
- Histoire de Genève
- Politique dans le canton de Genève
- Liste des conseillers d'État du canton de Genève
Liens externes
- Marc Vuilleumier, « Antoine Carteret » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Conseiller d'État genevois
- Conseiller aux États suisse
- Personnalité de l'histoire suisse
- Éducation dans le canton de Genève
- Étudiant de l'université de Genève
- Université de Genève
- Naissance en avril 1813
- Naissance dans le département du Léman
- Naissance à Genève
- Décès en janvier 1889
- Maire de Genève
- Personnalité inhumée au cimetière des Rois
- Décès à 75 ans
- Député d'une assemblée constituante suisse