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Bien que l'on ne sache pas avec précision quand la saison nuptiale commence, le plus tôt qu'un Bruant à calotte fauve ait été observé transportant du matériel pour son nid était un 2 mars, en Californie du sud<ref name="Thorngate"/>. L'oiseau femelle construit un nid cupulaire volumineux et aux parois épaisses, généralement au sol, ou quelquefois dans le bas d'un buisson, jusqu'à 50 cm du sol. Ce nid est constitué d'herbes sèches et des radicelles, parfois de morceaux d'écorce, de petites brindilles, et de brins d'herbes<ref name="ADW"/>{{,}}<ref name="Thorngate"/>.
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La femelle [[Incubation (oiseau)|couve]] seule ses œufs durant 11 à 13 jours.
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Version du 16 août 2009 à 16:07

Le Bruant à calotte fauve (Aimophila ruficeps), aussi appelé Bruant à couronne fauve ou Bruant à couronne rousse[2] est une espèce de passereaux de la Modèle:B famille des Emberizidae. On trouve principalement cet oiseau dans le sud-ouest des États-Unis, ainsi que dans une grande partie du Mexique, au sud jusqu'à la cordillère néovolcanique et à la côte Pacifique au sud ouest de la cordillère. La répartition de l'espèce est inégale, avec des populations souvent isolées les unes des autres. Douze sous-espèces sont généralement reconnues, mais il en a été nommé jusqu'à 18. Ce bruant a le dos marron, avec des bandes plus sombres, et les parties inférieures grises. La calotte est rousse, la tête et le sourcil sont gris, avec une bande brune ou rousse s'étendant depuis chaque œil, et une épaisse bande noire sur chaque joue.

Ces oiseaux se nourrissent principalement de graines pendant l'hiver et d'insectes au printemps et en été. Ils sont souvent territoriaux, les mâles marquant leur territoire par leurs chants et leurs parades. Le vol est maladroit chez cette espèce, qui préfère sautiller à terre pour se déplacer. Ce bruant est monogame, et se reproduit au printemps. Deux à cinq œufs sont pondus dans le nid cupulaire et bien caché. Les adultes peuvent être la proie des chats domestiques et de petits rapaces, alors que les jeunes peuvent même être pris par certains mammifères ou par des reptiles. Le record de longévité de l'espèce est de trois ans et deux mois. Bien que l'espèce ait été classée par l'IUCN en LC (Préoccupation mineure), certaines sous-espèces sont menacées par la destruction de leur habitat, et une d'entre elles est peut-être déjà éteinte.

Description

Le Bruant à calotte fauve est un oiseau plutôt petit mesurant 13 cm de long, les mâles étant en moyenne plus grand que les femelles[3],[4]. Il pèse de 15 à 23 g, pour un poids moyen de 19 g[4]. Les dos est brun, avec des stries plus foncées et les parties inférieures grises. Ses ailes sont courtes, arrondies, and brown and lack wingbars???, ou bien une ligne de plumes contraste au milieu de l'aile de l'oiseau. La queue de ce bruant est longue, brune et arrondie. La face et le sourcil sont gris avec une bande brune ou rousse s'étendant depuis chaque œil, et une épaisse bande noire sur chaque joue[5]. La calotte varie du roux (fauve) au châtain, ce qui lui a valu son nom vernaculaire, et certaines sous-espèces ont en plus une strie grise parcourant cette calotte[6],[3]. Le bec est jaune et en forme de cône[5]. La gorge de cet oiseau est blanche, avec une raie foncée. Ses jambes et ses pattes sont gris-rose[3]. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel apparent, mais le juvénile a une couronne brune et de nombreuses stries sur sa poitrine et ses flancs au printemps et en automne[5].

Chant

Le chant est un court et rapide gazouillis, constitué de tchip qui peuvent accélérer sur la fin, et l'appel est un chur nasal, et un tsi ténu[3]. Quand il est menacé ou séparé de son partenaire, le Bruant à calotte fauve produit un son en dear-dear-dear[7].

Répartition et habitat

Distribution géographique

Répartition géographique du Bruant à calotte fauve.

Cet oiseau vit aux États-Unis et au Mexique, jusqu'à près de 3 000 m d'altitude, bien qu'on le trouve davantage entre 900 m et 1 800 m[3],[8]. Il est présent en Californie, au sud de l'Arizona, au sud du Nouveau Mexique, au Texas, et au centre de l'Oklahoma, au sud jusqu'au long de la Basse-Californie et au Mexique occidental, dans les états du Puebla et au sud de l'Oaxaca. Dans le Middle West, ce bruant est trouvé dans une petite partie à l'extrême ouest de l'Arkansas, ainsi que dans une petite région au nord-est du Kansas. La distribution de cette espèce est discontinue, et est compose de nombreuses petites populations isolées[8]. Le Bruant à calotte fauve est une espèce non migratoire, bien que l'on sache que les sous-espèces de montagne descendent à des altitudes plus basses lors des hivers les plus rudes[8]. Les mâles maintiennent leur territoire tout le long de l'année en le défendant[8].

Habitat

Le chaparral, lieu de nidification, ici en Californie.

Le passereau est trouvé en dans les régions boisées de chênes, et sur les reliefs au climat sec à la végétation herbeuse et buissonnante. On le trouve souvent près des affleurements rocheux. L'espèce est également familière des maquis côtiers, et des secteurs de chaparral[3]. Elle prospère également dans les terrains dévastés par les incendies[8].

Écologie et comportement

La taille moyenne de son territoire dans le chaparral de Californie est comprise entre 1 et 2 hectares[8]. La densité des territoires varie selon l'habitat, avec 2,5 à 5,8 territoires pour 40 hectares de chaparral brûlé depuis trois ou cinq ans et 3,9 à 6,9 territoires pour la même surface de maquis côtier[8]. On dénombre un couple par territoire, bien que certains individus sans partenaire aient été vus partageant le territoire d'un couple uni[8].

Le Bruant à calotte fauve vole maladroitement, il se déplace donc principalement en sautillant à terre[4]. Ces passereaux partent se nourrir en couple à la saison nuptiale, et par famille entre la fin de l'été et le début de l'automne. Durant l'hiver, ils se nourrissent parfois en compagnie d'individus appartenant à d'autres espèces[8].

Les adultes peuvent être la proie des chats domestiques et de petits rapaces comme l'Épervier de Cooper, l'Épervier brun, le Crécerelle d'Amérique ou l'Élanion à queue blanche[9]. Les nids peuvent être dévastés par des certains mammifères et reptiles tels que les serpents, bien que l'on n'ait pas encore directement observé la prédation des nids, et que certains adultes nicheurs aient été observé distrayant les prédateurs, à l'aide de trois comportements particuliers, que l'on pourrait appeler la course de rongeur, l’aile cassée et la chute du buisson[8]. La course de rongeur : La tête, le cou et la queue sont abaissés, les ailes dépliées, et les plumes fluffed as the bird runs rapidly≈duvet comme si l'oiseau courait rapidement ??? tout en lancant un cri d'alerte[10],[11]. Pour la diversion de l'aile cassée, l'oiseau laisse traîner une de ses ailes à terre et saute à cloche-pied depuis le nid, et entraîne ainsi au loin le prédateur, avant de lui échapper[12]. Le troisième moyen qu'utilise l'oiseau pour s'attirer l'attention du prédateur est celui de se laisser chuter du buisson[13]. Le prédateur délaisse alors le nid pour s'intéresser à l'oiseau.

La plus longue longévité enregistrée chez l'espèce est de 3 ans et deux mois[14]. Deux espèces de tiques, Amblyomma americanum et Ixodes pacificus peuvent parasiter l'oiseau[4].

Régime alimentaire

Ces passereaux se nourrissent principalement des graines de plantes à fleurs herbacées, de petites herbes, de tiges d'herbe fraîche, et de pousses de plantes tendres en automne et en hiver[8]. Durant ces deux saisons, les araignées et les insectes tels que les fourmis, les sauterelles, les carabes ou les cochenilles composent une petite partie de leur alimentation. Au printemps et en été, le régime de l'oiseau inclut de plus grandes quantités et variétés d'insectes[7].

Le Bruant à calotte fauve chasse lentement en volant ou à terre en marchant, ou en sautillant, sous des arbustes ou des herbes denses[8]. Bien qu'il aille de temps en temps chercher sa nourriture dans des secteurs boisés, il ne chasse presque jamais en terrain découvert. Il a été occasionnellement observé chassant dans les branches ou les bas arbustes[7]. Durant la saison nuptiale, il tire sa nourriture des herbes et des bas arbustes[8]. Cependant, cette espèce obtient généralement sa nourriture en picorant, ou moins souvent en grattant, la litière forestière. Cet oiseau a tendance à chasser en petits groupes familiaux, et dans une zone bien définie[7].

On ne sait pas si ces oiseaux puisent toute l'eau dont ils ont besoin de leur alimentation, ou s'ils doivent également boire ; cependant, on a observé ces bruants se baigner dans les flaques d'eau après les orages[8].

Reproduction

Un couple en Californie.

Le Bruant à calotte fauve niche dans les maquis à la végétation éparse. Les mâles attirent une femelle en chantant et par des attitudes bien précises, au bord de leurs territoires et tout au long de la saison nuptiale. Ces oiseaux sont monogames, et les couples restent souvent unis plusieurs années durant[8]. Si deux mâles chanteurs se trouvent en contact l'un de l'autre, ils commencent par exposer fièrement leurs couronnes rousses en faisant face au sol ; si cela ne suffit pas à faire partir l'autre oiseau, ils raidissent leur corps, laissent tomber leurs ailes, soulèvent leurs queues, et tendent le cou, dressant leur tête[8]. Les mâles gardent leurs territoires pendant toute l'année[8].

Bien que l'on ne sache pas avec précision quand la saison nuptiale commence, le plus tôt qu'un Bruant à calotte fauve ait été observé transportant du matériel pour son nid était un 2 mars, en Californie du sud[8]. L'oiseau femelle construit un nid cupulaire volumineux et aux parois épaisses, généralement au sol, ou quelquefois dans le bas d'un buisson, jusqu'à 50 cm du sol. Ce nid est constitué d'herbes sèches et des radicelles, parfois de morceaux d'écorce, de petites brindilles, et de brins d'herbes[4],[8]. Les nids sont bien cachés, puisqu'ils sont établis près de buissons, de hautes herbes ou sur dans la végétation de hauts promontoires rocheux[8]. Une fois son site de reproduction choisi, l'oiseau y reviendra pendant plusieurs années[8]. Il y a entre deux et cinq œufs par nichée, et en général seulement une couvée par an, bien que certains couples en Californie aient été observés élevant deux ou même trois couvées en une seule année[8],[5]. En cas de perte de la couvée, une nouvelle peut être pondue[8]. Les œufs sont pâles et unis, de couleur bleuâtre[7]. Les nids de cet oiseau peuvent être parasités par le Vacher à tête brune, bien que cela fut rarement observé[8],[15].

La femelle couve seule ses œufs durant 11 à 13 jours.

Taxinomie

Étymologie

Le nom du genre, Aimophila, vient du grec ancien aimos (ἀιμος) signifiant "bosquet" et de -philos (-φιλος) signifiant "épine"[16]. Le nom spécifique est simplement dérivé du nom vernaculaire, à partir du latin rufus signifiant "roux", ou "fauve", et de -ceps, venant de caput, signifiant "tête"[17]. En anglais, l'oiseau peut également être familièrement désigné sous le nom de Rock Sparrow, signifiant "Bruant des roches", en raison de sa préférence pour les pentes rocheuses[8].

Historique

Le Bruant à calotte fauve a été décrit en 1852 par l'ornithologiste américain John Cassin comme Ammodramus ruficeps[3]. Il a été également décrit comme appartenant au Modèle:B genre Peucaea, qui regroupait plusieurs espèces du genre Aimophila partageant certaines caractéristiques : un gros bec, une touche de jaune sous la courbure de l'aile, que les autres espèces du genre n'ont pas[18]. Cependant, la séparation des bruants du genre Peucaea dans un genre séparé n'est généralement pas reconnue[3],[19]. Une analyse phylogénétique de 2008 du genre Aimophila l'a divisé en quatre genres, avec le Bruant à calotte fauve et ses deux parents les plus proches, le Bruant d'Oaxaca (A. notosticta) et le Bruant roussâtre (A. rufescens), étant maintenus dans le genre Aimophila[20]. De plus, cette étude a suggéré que le Bruant à calotte fauve puisse être plus étroitement lié aux tohis bruns du genre Pipilo qu'aux autres membres du genre historique Aimophila[20].

Synonymes

Ce taxon admet les deux synonymes latins suivants :

  • Ammodramus ruficeps[3]
  • Peucaea ruficeps[18]

Sous-espèces

Douze sous-espèces sont généralement reconnues[3], mais certains auteurs en nomment jusqu'à 18[19].

Caractéristiques générales du Bruant à calotte fauve.
  • A. r. ruficeps, la sous-espèce type, a été décrite par Cassin en 1852[5]. On la trouve dans les chaînes de montagnes des côtes californiennes et sur les pentes ouest de la Sierra Nevada[21]. Cette sous-espèce est plus foncée et sensiblement plus petite que A. r. eremoeca et a une strie distinctive brun-roux sur ses parties supérieures[3].
  • A. r. canescens, décrite par l'ornithologiste américain W.E. Clyde Tod en 1922[5], se trouve au sud-ouest de la Californie, ainsi qu'au nord-est de la Basse-Californie, à l'est jusqu'à la Sierra San Pedro Mártir[21]. Bien que l'espèce elle-même soit classée en Préoccupation mineure par l'IUCN, cette sous-espèce est listée comme "special concern" par le Département de la pêche et du gibier de Californie (CDFG). Cela signifie qu'elle est menacée d'extinction[8]. Elle semble en tout point semblable à A. r. ruficeps, mais est plus foncée[3].
  • A. r. obscura, décrite par Donald R. Dickey et Adriaan van Rossem en 1923[5]. On trouve cette sous-espèce dans les plusieurs îles des Channel Islands : l'Île Santa Cruz, l'Île Anacapa, et autrefois sur l'Île Santa Catalina[21],[8]. Alors que la population de Santa Catalina n'a pas été observée depuis 1863, la sous-espèce semble avoir colonisé l'île d'Anacapa[8]. Il n'existe pas d'observations de cette sous-espèce avant 1940[22]. Elle est d'apparence similaire à A. r. canescens mais est plus foncée[3].
  • A. r. sanctorum, décrite par van Rossem en 1947[5]. Elle fut trouvée sur l'Île de Todos Santos, au large des côtes du nord-ouest de la Basse-Californie[21],[23]. Cette sous-espèce est susceptible d'être éteinte[24],[8]. Elle est la plus foncée des sous-espèces côtières, particulièrement sur son bas ventre[3].
  • A. r. sororia, décrite par Robert Ridgway en 1898[5], et trouvée dans les montagnes au sud de la Basse-Californie, notamment dans la Sierra de la Laguna[21]. Elle est la plus pâle des sous-espèces côtières[3].
  • A. r. scottii, décrite par George Sennett en 1888[5], habite du nord de l'Arizona au Nouveau-Mexique, et au sud depuis le nord-est du Sonora jusqu'au nord-ouest du Coahuila[21]. Elle est d'un gris plus foncé que A. r. eremoeca et a des bandes rousses plus étroites et plus foncées sur sa poitrine[3].
  • A. r. rupicola, décrite par van Rossem en 1946[5]. On la trouve dans les montagnes au sud-ouest de l'Arizona[21]. Elle est d'apparence similaire à A. r. scottii mais son dos est plus foncé et plus gris[3].
  • A. r. simulans, décrite par van Rossem en 1934[5], et se trouve au nord-ouest du Mexique, du sud-est du Sonora et du sud-ouest du Chihuahua jusqu'au Nayarit et au nord du Jalisco[21]. Elle a une coloration plus rousse sur son dos, et son bas ventre est plus pâle que A. r. scottii[3].
  • A. r. eremoeca, décrite par Nathan Brown en 1882[5]. On la trouve du sud-est du Colorado jusqu'au Nouveau Mexique, au Texas, au nord du Chihuahua, et au centre du Coahuila[21]. Ses parties supérieures sont grisâtres et son poitrail foncé[3].
  • A. r. fusca, décrite par Edward William Nelson en 1897[5], est trouvée à l'est du Mexique, du sud du Nayarit au sud-ouest du Jalisco, au nord du Colima, et au Michoacan[21]. Cette sous-espèce est plus foncée et plus rousse sur ses parties supérieures que A. r. australis. Elle possède également une couronne rousse plus foncée et sans raie grise en bas du milieu[3].
  • A. r. boucardi, décrite par Philip Sclater en 1867[5], et trouvée à l'est du Mexique, du sud du Coahuila au San Luis Potosi, au nord du Puebla, et au sud de l'Oaxaca[21]. Cette sous-espèce est plus foncée que l'A. r. eremoeca et a la poitrine striée de brun mat, et non pas de roux[3].
  • A. r. australis, décrite par Edward William Nelson en 1897[5], se trouve au sud du Mexique, du Guerrero jusqu'au au sud du Puebla et de l'Oaxaca[21]. Elle est d'apparence similaire à A. r. scottii mais est plus petite, avec un bec plus court[3].

Les six sous-espèces occasionnellement reconnues sont A. r. extima et A. r. pallidissima, décrites par A. R. Phillips en 1966, A. r. phillipsi, décrite par J.P. Hubbard & Crossin en 1974, et A. r. duponti, A. r. laybournae et A. r. suttoni, décrites par J.P. Hubbard en 1975[19].

Menaces et conservation

Aimophila ruficeps est classée par l'IUCN en LC (Préoccupation mineure) et non menacée d'extinction par BirdLife International, en raison de sa grande répartition géographique d'environ 1 200 000 km2, une population estimée à 2,4 millions d'individus, et un déclin de cette population inférieur à 30% de baisse au cours de ces dix dernières années[25]. Dans les années où les pluies ne sont pas suffisantes, de nombreux oiseaux ne se reproduisent pas, et ceux qui le font ont de plus petites nichées[26],[27]. Certaines des populations locales de cette espèce sont menacées et sont en déclin[8].

Les sous-espèces et les populations insulaires ont diminué dans certains cas : On pense par exemple que A. r. sanctorum, de l'île de Todos Santos est déjà éteinte[24], et on n'a pas observé les populations de l'île de San Martin et de l'île Santa Catalinade en Basse-Californie depuis le début ds années 1900[8]. Les populations des espèces de Californie du sud sont également en déclin, en raison de l'urbanisation et du développement agricole de la région.

Cet oiseau est aussi connu pour avoir été empoisonné par le coumaphène, un rodenticide, bien que des recherches plus poussées soient nécessaires pour déterminer les effets des pesticides sur le Bruant à calotte fauve[8].

Voir aussi

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Source

Références taxinomiques

Notes et références

  1. (en) Référence UICN : espèce Aimophila ruficeps (Cassin, 1852)
  2. (fr) Liste des espèces de la sous-famille des Emberizinae, avec noms scientifiques et vernaculaires
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u et v Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Byers
  4. a b c d et e (en) Référence Animal Diversity Web : Aimophila ruficeps
  5. a b c d e f g h i j k l m n o et p (en) Gregory Gough, « Rufous-crowned sparrow Aimophila ruficeps », USGS Patuxent Wildlife Research Center,
  6. (en) Steve N.G. Howell et Sophie Webb, A Guide to the Birds of Mexico and Northern Central America, New York, Oxford University Press, (ISBN 0-19-854012-4)
  7. a b c d et e (en) Kenn Kaufman, Lives of North American Birds, Boston, Houghton Mifflin, , 583 p. (ISBN 0-618-15988-6)
  8. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae et af (en) Nellie Thorngate, Monika Parsons, « California partners in flight coastal scrub and chaparral bird conservation plan Rufous-crowned Sparrow (Aimophila ruficeps) », California Partners in Flight, (consulté le )
  9. (en) Scott A. Morrison, « Annual survivorship of the sedentary rufous-crowned sparrow (Aimophila ruficeps) : no detectable effects of edge or rainfall in southern California », The Auk, vol. 121, no 3,‎ , p. 904–916
  10. (en) Ian Rowley, « 'Rodent-run' distraction display by a passerine, the Superb Blue Wren Malurus cyaneus (L.) », Behaviour, vol. 19,‎ , p. 170–76 (DOI 10.1163/156853961X00240)
  11. (en) Edward M. Barrows, Animal behavior desk reference, CRC press, (ISBN 0849320054), p. 177
  12. (en) Marc D. Hauser, The evolution of communication, Cambridge, MA, MIT Press, , 588 p. (ISBN 0262581558, lire en ligne)
  13. (en) Paul W. Collins, Rufous-crowned Sparrow (Aimophila ruficeps), Ithaca, NY, Cornell Lab of Ornithology, coll. « The Birds of North America Online », (DOI 10.2173/bna.472, lire en ligne)
  14. (en) M.K. Klimkiewicz et A.G. Futcher, « Longevity records of North American birds : Coerbinae through Estrildidae », Journal of Field Ornithology, no 58,‎ , p. 318-333
  15. Scott A. Morrison et Bolger, Douglas T., « Variation in a sparrow's reproductive success with rainfall : food and predator-mediated processes », Oecologia, vol. 133, no 3,‎ , p. 315–324 (DOI 10.1007/s00442-002-1040-3)
  16. (en) Holloway JE, Dictionary of Birds of the United States : Scientific and Common Names, Portland, Oregon, Timber Press, (ISBN 0881926000), p. 17
  17. (en) D.P. Simpson, Cassell's Latin Dictionary, London, Cassell Ltd., (ISBN 0-304-52257-0), p. 883
  18. a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Storer
  19. a b et c (fr + en) Référence ITIS : Aimophila ruficeps (Cassin, 1852)
  20. a et b (en) Jeffrey M. DaCosta, Garth M. Spellman, Patricia Escalante et John Klicka, « A molecular systematic review of two historically problematic songbird clades: Aimophila and Pipilo », Journal of Avian Biology, Copenhagen, Munksgaard International, vol. 40, no 2,‎ , p. 206-216 (DOI 10.1111/j.1600-048X.2009.04514.x)
  21. a b c d e f g h i j k et l (en) James F Clements, The Clements Checklist of Birds of the World Sixth Edition, Comstock Publishing Associates, (ISBN 978-0-8014-4501-9), p. 681–682
  22. (en) Ned K. Johnson, « Origin and differentiation of the avifauna of the Channel Islands, California. », Condor, vol. 74,‎ , p. 295–315 (DOI 10.2307/1366591, lire en ligne [PDF], consulté le )
  23. (en) Alfred Brazier Howell, « Birds of the islands off the coast of southern California », Pacific Coast Avifauna, vol. 12,‎ , p. 80 (lire en ligne)
  24. a et b (en) CJ Donlan, Tershy, B. R.; Keitt, B. S.; Wood, B.; Sanchez, J. A.; Weinstein, A.; Croll, D. A. and Alguilar, J. L., « Island conservation action in northwest Mexico. In Browne, D. H.; Chaney, H. and Mitchell, K. (eds.). Proceedings of the Fifth California Islands Symposium » [PDF], Santa Barbara Museum of Natural History, Santa Barbara, California, USA., , p. 330–338
  25. (en) « Species factsheet : Aimophila ruficeps », BirdLife International, (consulté le )
  26. (en) Douglas T. Bolger, « Avian reproductive failure in response to an extreme climatic event. », Oecologia, vol. 142,‎ , p. 398–406 (DOI 10.1007/s00442-004-1734-9, lire en ligne [PDF], consulté le )
  27. (en) « Annual survivorship of the sedentary rufous-crowned sparrow (Aimophila ruficeps) : No detectable effects of edge or rainfall in southern California. », The Auk, vol. 121, no 3,‎ , p. 904–916 (DOI 10.1642/0004-8038(2004)121[0904:ASOTSR]2.0.CO;2, lire en ligne [PDF], consulté le )

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