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=== Trouble bipolaire ===
=== Trouble bipolaire ===
{{article connexe|Trouble bipolaire}}
[[Trouble bipolaire|Le trouble bipolaire]] ou maniaco-dépressif, est un diagnostic controversé chez l'enfant<ref>{{Article|auteur=Luby J, Navsaria N|titre=Pediatric bipolar disorder: evidence for prodromal states and early markers|journal=J Child Psychol Psychiatry.|date=1 octobre 2011|volume=51|numéro=4|pages=459.471|pmc=3184298|doi=10.1111/j.1469-7610.2010.02210.x|pmid=20085607}}.</ref> et est lui-même souvent décrit comorbide d'un certain nombre de conditions, y compris l'autisme<ref>{{Article|auteur=McElroy SL|titre=Diagnosing and treating comorbid (complicated) bipolar disorder|journal=The Journal of Clinical Psychiatry|volume=65 Suppl 15|pages=35–44|année=2004|pmid=15554795}}.</ref>. L'autisme comprend certains {{lesquels|des symptômes}} communément trouvés dans les troubles de l'humeur et les troubles anxieux<ref>{{Article|auteur=Towbin KE, Pradella A, Gorrindo T, Pine DS, Leibenluft E|titre=Autism spectrum traits in children with mood and anxiety disorders|journal=Journal of child and adolescent psychopharmacology|volume=15|numéro=3|pages=452–64|année=2005|pmid=16092910|doi=10.1089/cap.2005.15.452}}.</ref>{{Interprétation abusive}}.
Il existe un chevauchement entre certains gènes responsables de l'autisme et des gènes responsables du [[trouble bipolaire]], laissant à penser une origine commune<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Liam S.|nom1=Carroll|prénom2=Michael J.|nom2=Owen|titre=Genetic overlap between autism, schizophrenia and bipolar disorder|périodique=Genome Medicine|volume=1|numéro=10|pages=102|date=2009-10-30|issn=1756-994X|pmid=19886976|pmcid=PMC2784305|doi=10.1186/gm102|lire en ligne=https://doi.org/10.1186/gm102|consulté le=2024-03-26}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Naila Al|nom1=Mahmuda|prénom2=Shigeru|nom2=Yokoyama|prénom3=Toshio|nom3=Munesue|prénom4=Kenshi|nom4=Hayashi|titre=One Single Nucleotide Polymorphism of the TRPM2 Channel Gene Identified as a Risk Factor in Bipolar Disorder Associates With Autism Spectrum Disorder in a Japanese Population|périodique=Diseases|volume=8|numéro=1|pages=4|date=2020-03|issn=2079-9721|doi=10.3390/diseases8010004|lire en ligne=https://www.mdpi.com/2079-9721/8/1/4|consulté le=2024-03-26}}</ref>. Les troubles bipolaires sont plus fréquents chez les personnes autistes adultes, par comparaison à la population générale<ref name="Varcin">{{Article|lang=en|prénom1=Kandice J.|nom1=Varcin|prénom2=Sarah E.|nom2=Herniman|prénom3=Ashleigh|nom3=Lin|prénom4=Yanyu|nom4=Chen|titre=Occurrence of psychosis and bipolar disorder in adults with autism: A systematic review and meta-analysis|périodique=Neuroscience &amp; Biobehavioral Reviews|volume=134|pages=104543|date=2022-03|issn=0149-7634|doi=10.1016/j.neubiorev.2022.104543|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.neubiorev.2022.104543|consulté le=2024-03-26}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|lang=en|prénom1=Mohammad|nom1=Ghaziuddin|prénom2=Neera|nom2=Ghaziuddin|titre=Bipolar Disorder and Psychosis in Autism|périodique=The Psychiatric Clinics of North America|volume=44|numéro=1|pages=1–9|date=2021-03|issn=1558-3147|pmid=33526231|doi=10.1016/j.psc.2020.11.001|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33526231/|consulté le=2024-03-26}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|lang=en|prénom1=T.|nom1=Munesue|prénom2=Y.|nom2=Ono|prénom3=K.|nom3=Mutoh|prénom4=K.|nom4=Shimoda|titre=High prevalence of bipolar disorder comorbidity in adolescents and young adults with high-functioning autism spectrum disorder: A preliminary study of 44 outpatients|périodique=Journal of Affective Disorders|volume=111|numéro=2-3|pages=170–175|date=2008-12|issn=0165-0327|doi=10.1016/j.jad.2008.02.015|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.jad.2008.02.015|consulté le=2024-03-26}}</ref>. Une étude de 2015 conclut qu'environ 7 % des personnes autistes ont des troubles bipolaires<ref>{{Article|lang=en|prénom1=Norbert|nom1=Skokauskas|prénom2=Thomas|nom2=Frodl|titre=Overlap between Autism Spectrum Disorder and Bipolar Affective Disorder|périodique=Psychopathology|volume=48|numéro=4|pages=209–216|date=2015-08-08|issn=0254-4962|doi=10.1159/000435787|lire en ligne=https://doi.org/10.1159/000435787|consulté le=2024-03-26}}.</ref> ; une très vaste étude de 2021, sur {{unité|700000|personnes}}, conclut qu'il existe six fois plus de troubles bipolaires parmi la population autiste par comparaison à la population générale<ref>{{Article|lang=en|prénom1=Anna|nom1=Dunalska|prénom2=Marcin|nom2=Rzeszutek|prénom3=Zuzanna|nom3=Dębowska|prénom4=Anita|nom4=Bryńska|titre=Comorbidity of bipolar disorder and autism spectrum disorder - review paper|périodique=Psychiatria polska|volume=55|numéro=6|pages=1421–1431|date=2021-12-01|issn=2391-5854|pmid=35472236|doi=10.12740/pp/onlinefirst/122350|lire en ligne=https://doi.org/10.12740/PP/OnlineFirst/122350|consulté le=2024-03-26}}.</ref>. Cependant, d'après une recension de 2022, cette co-occurence plus élevée n'est retrouvée que chez les femmes autistes<ref name="Varcin"/>.

Des traits associés à l'autisme on aussi été retrouvés de manière beaucoup plus fréquente que la moyenne (47,2 %) parmi 143 personnes déjà diagnostiquées d'un trouble bipolaire ; plus le diagnostic de bipolarité était précoce et plus ces traits autistiques sont marqués<ref>{{Article|lang=en|prénom1=Liliana|nom1=Dell'Osso|prénom2=Barbara|nom2=Carpita|prénom3=Carlo Antonio|nom3=Bertelloni|prénom4=Elisa|nom4=Diadema|titre=Subthreshold autism spectrum in bipolar disorder: Prevalence and clinical correlates|périodique=Psychiatry Research|volume=281|pages=112605|date=2019-11|issn=0165-1781|doi=10.1016/j.psychres.2019.112605|lire en ligne=https://doi.org/10.1016/j.psychres.2019.112605|consulté le=2024-03-26}}.</ref>.

La médication des personnes à la fois autistes et bipolaires est complexifiée par un risque important d'[[Interaction médicamenteuse|interactions médicamenteuses]] ; Salvatore Amadori et al. conseillent une médication limitée dans le temps<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Salvatore|nom1=Amadori|prénom2=Margherita|nom2=Barbuti|prénom3=Giulio|nom3=Perugi|titre=Pharmacotherapy for bipolar disorder in adults with high-functioning autism|périodique=Expert Opinion on Pharmacotherapy|volume=23|numéro=15|pages=1753–1760|date=2022-10-13|issn=1465-6566|issn2=1744-7666|doi=10.1080/14656566.2022.2138332|lire en ligne=https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/14656566.2022.2138332|consulté le=2024-03-26}}.</ref>. Il y a également une vigilance à avoir au regard du [[Suicide|risque suicidaire]] chez cette population<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Gabriele|nom1=Masi|prénom2=Silvia|nom2=Scullin|prénom3=Antonio|nom3=Narzisi|prénom4=Pietro|nom4=Muratori|titre=Suicidal Ideation and Suicidal Attempts in Referred Adolescents with High Functioning Autism Spectrum Disorder and Comorbid Bipolar Disorder: A Pilot Study|périodique=Brain Sciences|volume=10|numéro=10|pages=750|date=2020-10|issn=2076-3425|doi=10.3390/brainsci10100750|lire en ligne=https://www.mdpi.com/2076-3425/10/10/750|consulté le=2024-03-26}}.</ref>.


=== Apragmatisme ===
=== Apragmatisme ===

Version du 26 mars 2024 à 17:36

Les troubles associés à l'autisme sont des troubles survenant fréquemment avec le trouble du développement qu'est l'autisme. Touchant trois domaines cruciaux du développement, la communication, l'interaction sociale et les modes de comportement, l'autisme persiste tout au long de la vie[1].

En médecine et en psychiatrie, la comorbidité est la présence d'une ou de plusieurs conditions médicales supplémentaires avec la principale, ou l'effet de tels troubles. Environ 10 % à 15 % des cas d'autisme ont une identification mendélienne (un seul gène), une anomalie chromosomique, ou d'autres syndromes génétiques[2]. Les troubles du spectre autistique (TSA) sont associés à plusieurs troubles génétiques[3], peut-être en raison d'un chevauchement des causes génétiques[4]. Parmi les troubles les plus fréquemment associés à l'autisme figurent le syndrome de l'X fragile et l'épilepsie.

Diagramme d'Euler montrant un chevauchement des phénotypes cliniques des gènes associés aux formes monogéniques des trouble du spectre de l'autisme (TSA), de la dystonie, de l'épilepsie et de la schizophrénie :
  • Gènes associés à l'épilepsie
  • Gènes associés with schizophrenia
  • Gènes associés au trouble du spectre de l'autisme
  • Gènes associés à la dystonie
  • La distinction entre les TSA et d'autres diagnostics peut être difficile, car les traits des TSA se chevauchent souvent avec des symptômes d'autres troubles, compliquant les procédures de diagnostic[5],[6].

    Conditions de comorbidité

    Dysfonctions/Maladies mitochondriales

    Les maladies mitochondriales résultent de défaillances des mitochondries, des compartiments spécialisés présents dans chaque cellule du corps (à l'exception des globules rouges). Les mitochondries sont responsables de la création de plus de 90% de l'énergie nécessaire à l'organisme pour maintenir la vie et soutenir la fonction des organes. Quand ils échouent, de moins en moins d'énergie est produite à l'intérieur de la cellule. Des blessures cellulaires et même la mort cellulaire peuvent y faire suite. Si ce processus est répété dans tout le corps, les systèmes d'organes entiers commencent à échouer.

    Les parties du corps, comme le cœur, le cerveau, les muscles et les poumons, qui nécessitent les plus grandes quantités d'énergie sont les plus touchés.

    La maladie mitochondriale est difficile à diagnostiquer, car elle affecte chaque personne différemment. Les symptômes peuvent inclure des accidents vasculaires cérébraux, des crises épileptiques, des retards de développement graves, une incapacité à marcher, parler, voir[7].

    Les estimations de la prévalence de la maladie et des dysfonctions mitochondriales varient selon les études (allant d'environ 5 à 80 %). Cela pourrait être dû en partie à la distinction floue entre maladie et dysfonction mitochondriale [8]. Les dysfonctions et maladies mitochondriales sont de mieux en mieux comprises et détectées et les études indiquant les taux les plus élevés sont généralement les plus récentes. Parfois, les dysfonctions mitochondriales sont également appelées "maladie mitochondriale", avec un degré de gravité, allant de léger à sévère.

    Certains médicaments sont toxiques pour les mitochondries. Ceux-ci peuvent déclencher ou aggraver des dysfonctions ou maladies mitochondriales.

    Des antiépileptiques :

    • L'acide valproïque (utilisé également dans diverses autres indications) et la phénytoïne seraient les plus toxiques. Le phénobarbital, la carbamazépine, l'oxcarbazépine, l'éthosuximide, le zonisamide, le topiramate, la gabapentine et le vigabatrin le sont également [9],[10].

    D'autres types de médicaments :

    • Les corticoïdes (la cortisone), le roaccutane (isotrétinoïne) et les autres dérivés de la vitamine A, les barbituriques, certains antibiotiques, le propofol, les anesthésiques volatils, les relaxants musculaires non dépolarisants, quelques anesthésiques locaux, les statines, les fibrates, les glitazones, les bétas bloquants, les biguanides, l'amiodarone, quelques chimiothérapies, quelques neuroleptiques, les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse et divers autres médicaments [11],[12]

    Anxiété

    Les troubles anxieux sont fréquemment associés aux TSA, mais les raisons en restent à identifier[13]. L'analyse de 24 études publiées sur le sujet avant 2018 confirme cette co-association, avec une moyenne de 50 % de diagnostics conjoints TSA et d'anxiété sociale selon Spain et al.[13] ; 40 % selon Zaboski et Storch[14]. Une méta-analyse de 83 articles portant sur l'anxiété des enfants autistes confirme également que cette association est plus fréquente chez des enfants dits « à haut niveau de fonctionnement »[15].

    L'anxiété chez les enfants autistes se repère par un plus grand nombre de gestes moteurs répétitifs[16]. Elle se manifeste aussi par des troubles du sommeil, des surcharges sensorielles, de la défiance et des comportements agressifs[17]. Le ressenti d'anxiété peut empirer à l'adolescence[18]. Une hypothèse causale serait le stress minoritaire[19].

    Trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité

    Auparavant, le manuel diagnostique DSM-IV n'a pas permis le co-diagnostic des TSA et du trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité (TDAH). Cependant, après des années de recherche clinique, la publication la plus récente (DSM-5) en 2013 a supprimé cette interdiction de co-morbidité. Ainsi, les personnes atteintes de troubles du spectre autistique peuvent également avoir un diagnostic de TDAH, avec des modificateurs de l'attention et de l'hyperactivité. Cliniquement significatifs, les symptômes de ces deux affections peuvent couramment co-exister. Les enfants avec ces deux ensembles de symptômes peuvent mal réagir aux traitements courants des TDAH. Les personnes avec un trouble du spectre autistique peuvent bénéficier d'autres types de médicaments ou d'autres thérapies, telles que l'analyse appliquée du comportement et le neuro-feedback[20],[21].

    Trouble bipolaire

    Il existe un chevauchement entre certains gènes responsables de l'autisme et des gènes responsables du trouble bipolaire, laissant à penser une origine commune[22],[23]. Les troubles bipolaires sont plus fréquents chez les personnes autistes adultes, par comparaison à la population générale[24],[25],[26]. Une étude de 2015 conclut qu'environ 7 % des personnes autistes ont des troubles bipolaires[27] ; une très vaste étude de 2021, sur 700 000 personnes, conclut qu'il existe six fois plus de troubles bipolaires parmi la population autiste par comparaison à la population générale[28]. Cependant, d'après une recension de 2022, cette co-occurence plus élevée n'est retrouvée que chez les femmes autistes[24].

    Des traits associés à l'autisme on aussi été retrouvés de manière beaucoup plus fréquente que la moyenne (47,2 %) parmi 143 personnes déjà diagnostiquées d'un trouble bipolaire ; plus le diagnostic de bipolarité était précoce et plus ces traits autistiques sont marqués[29].

    La médication des personnes à la fois autistes et bipolaires est complexifiée par un risque important d'interactions médicamenteuses ; Salvatore Amadori et al. conseillent une médication limitée dans le temps[30]. Il y a également une vigilance à avoir au regard du risque suicidaire chez cette population[31].

    Apragmatisme

    Beaucoup moins popularisé et fréquemment assimilé à tort par automatisme à un facteur distinctif à lui seul de la schizophrénie en dehors des troubles de l'humeur, l'apragmatisme est également présent chez de nombreuses et nombreux autistes[32],[33],[34].

    Neuropathies

    La prévalence des neuropathies périphériques serait significativement augmentée dans les TSA[35]. Les neuropathies périphériques peuvent être asymptomatiques. La neuropathie périphérique est une manifestation commune des maladies mitochondriales [36] et les polyneuropathies seraient relativement courante[37].

    Les neuropathies pourraient également avoir pour cause d'autres particularités présentes dans les TSA.

    Maladies digestives

    Certaines personnes autistes ont également des problèmes gastro-intestinaux (GI), mais il y a un manque de publication de données rigoureuses à l'appui de la théorie qui veut que les enfants autistes aient plus de symptômes gastro-intestinaux que d'habitude[38]. Il a été affirmé que jusqu'à 50 % d'enfants avec autisme expérimentent des problèmes gastro-intestinaux allant de degrés d'inflammation légers à modérés dans la partie supérieure et inférieure de l'intestin. Ce qui a été décrit comme un syndrome d'entérocolite autistique par le Dr Andrew Wakefield a été invalidé par des experts médicaux. La constipation, souvent avec un trop-plein ou encoprésie, est souvent associée à des troubles du développement chez les enfants. Elle est souvent difficile à résoudre, surtout parmi les personnes ayant des problèmes de comportement et de communication[39].

    Troubles de coordination

    La première description du syndrome d'Asperger[40] et d'autres diagnostics[41] incluent des descriptions de dyspraxie, ou trouble de la coordination des mouvements. Les enfants atteints de TSA peuvent être retardés dans l'acquisition d'habiletés motrices qui nécessitent de la dextérité, tels que le vélo ou l'ouverture d'un bocal. Ils peuvent sembler maladroits ou « mal à l'aise dans leur propre peau ». Ils peuvent être mal coordonnés, avoir un impair entrain dans la marche ou la posture, une mauvaise écriture ou des problèmes avec l'intégration visuo-motrice, la perception visuelle, et la perception des compétences et de l'apprentissage conceptuel[40],[42]. Ils peuvent montrer les problèmes avec la proprioception (perception de la position du corps) sur les mesures de dyspraxie, d'équilibre, de démarche et d'apposition pouce-index[40].

    Épilepsie

    Les TSA sont également associés à l'épilepsie, avec des variations de risque d'épilepsie en fonction de l'âge, du niveau cognitif, et du type de trouble du langage[43]. Un enfant autiste sur quatre développe des crises, souvent à partir de la petite enfance ou de l'adolescence[44]. Ces crises, provoquées par une activité électrique anormale dans le cerveau, peuvent produire une perte de conscience temporaire (un black-out), des convulsions, des mouvements inhabituels. Parfois, un facteur de risque est le manque de sommeil ou une forte fièvre. Un EEG peut aider à confirmer la présence d'épilepsie. En général, l'apparition de l'épilepsie survient avant l'âge de cinq ans ou au cours de la puberté[45]. Elle est plus fréquente chez les femmes et les personnes qui ont aussi une comorbidité de déficience intellectuelle.

    Syndrome de l'X Fragile

    Le syndrome de l'X Fragile est la forme héréditaire la plus fréquente de déficience intellectuelle. Il a été ainsi nommé parce qu'une partie du chromosome X a une pièce défectueuse qui apparaît pincée et fragile sous un microscope. Le syndrome de l'X Fragile affecte environ 2 % à 5 % des personnes atteintes de TSA[46]. Il est important de vérifier l'X Fragile chez les personnes autistes, surtout si les parents envisagent d'avoir un autre enfant. Si un enfant a l'X Fragile, il y a 50 % de chances que les garçons nés du même couple aient également l'X fragile (voir génétique mendélienne). D'autres membres de la famille, qui envisagent peut-être d'avoir un enfant, peuvent aussi vouloir vérifier la présence de ce syndrome.

    Dysphorie de genre

    La dysphorie de genre est un diagnostic donné à certaines personnes trans qui éprouvent de l'inconfort lié à leur identité de genre[47]. Les personnes autistes pourraient être plus susceptibles de faire l'expérience de la dysphorie de genre[48],[49]. L'association entre TSA et dysphorie de genre est plus fréquente que la moyenne[50].

    Déficience intellectuelle

    La fraction de personnes autistes qui répondent également aux critères utilisés pour la déficience intellectuelle a été signalé comme allant de 25 % à 70 %, une grande variation illustrant la difficulté de l'évaluation de l'intelligence autiste[51]. Par exemple, en 2001, une étude britannique sur 26 enfants autistes a donné le résultat d'environ 30 % avec intelligence dans la norme (QI supérieur à 70), 50 % avec une déficience intellectuelle légère à modérée, et environ 20 %, avec un sévère à profond déficit intellectuel (QI inférieur à 35). Pour les TSA, autres que l'autisme, l'association est beaucoup plus faible[pas clair]. La même étude a montré une intelligence normale chez environ 94 % des 53 enfants avec TED-ns[52]. Selon les estimations, 40 % à 69 % des personnes atteintes de TSA ont un certain degré de déficience intellectuelle[53], les femmes étant plus susceptibles d'être porteuses d'une grave déficience intellectuelle. Les troubles d'apprentissage sont également très fréquents chez les personnes présentant un TSA. Environ 25 % à 75 % des personnes ayant un TSA ont également un certain degré de trouble d'apprentissage[54], bien que les types de trouble d'apprentissage varient selon les forces et les faiblesses de l'individu.

    En 2006, une autre étude a remis en question l'hypothèse commune selon laquelle la plupart des enfants autistes ont une déficience intellectuelle[55]. Il est possible que l'association entre une déficience intellectuelle et l'autisme ne provienne pas du fait qu'ils ont généralement des causes communes, mais du fait que la présence de deux rend plus probable le diagnostic des deux[56].

    Le CDC estime que, sur la base des informations à partir de 11 études, 46 % des personnes autistes ont un QI au-dessus de 85[57].

    Neuro-inflammation et troubles du système immunitaire

    Le rôle du système immunitaire et de la neuroinflammation dans le développement de l'autisme est controversé. Jusqu'à récemment, il y avait peu de preuves à l'appui des hypothèses immunitaires, mais les recherches sur le rôle de la réponse immunitaire et de la neuroinflammation peut avoir d'importantes implications cliniques et thérapeutiques. Le rôle exact du renforcement de la réponse immunitaire dans le système nerveux central (SNC) des patients avec autisme est incertaine, mais peut être un facteur primordial dans le déclenchement et le maintien de nombreuses comorbidités associées à l'autisme. Des études récentes indiquent la présence accrue de neuro-activité dans les tissus du cerveau et le liquide céphalo-rachidien des patients autistes, soutenant qu'une certaine réponse immunitaire pourrait être un facteur essentiel dans l'apparition des symptômes autistiques[58]. En 2013, un examen a également trouvé des preuves d'activation de la microglie et d'augmentation des cytokines post-mortem dans des échantillons provenant de cerveaux de personnes avec autisme[59].

    Métabolisme redox anormal

    Un déséquilibre dans le métabolisme redox dépendant du glutathion s'est avéré associé aux troubles du spectre autistique (TSA). La synthèse du glutathion et l’équilibre rédox intracellulaire sont liés au métabolisme des folates et de la méthylation, des voies métaboliques qui se sont également révélées anormales dans les TSA. Ensemble, ces anomalies métaboliques définissent un endophénotype de TSA distinct étroitement associé aux anomalies génétiques, épigénétiques et mitochondriales, ainsi qu'aux facteurs environnementaux liés aux TSA. Le glutathion est impliqué dans la neuroprotection contre le stress oxydatif et la neuro-inflammation en améliorant le système de stress anti-oxydant.

    Chez les enfants autistes, des études ont montré que le métabolisme du glutathion peut être améliorée. - Par voie sous-cutanée par injection de méthylcobalamine. - De l’acide folinique par voie orale. - Un supplément de vitamines et de minéraux qui comprend des antioxydants, des co-enzyme Q10 et des vitamines B. - La tétrahydrobioptérine. Fait intéressant, des études DBPC récentes ont démontré que la N-acétyl-l-cystéine, un supplément qui fournit un précurseur du glutathion, était efficace pour améliorer les symptômes et les comportements associés aux TSA. Cependant, le glutathion n'a pas été mesuré dans ces études.

    Des essais DPBC de petites taille, moyennes et grandes et des essais cliniques ouverts de petites et moyennes taille démontrent que de nouveaux traitements pour enfants atteints de TSA contre le stress oxydatif sont associés à des améliorations des symptômes de base des TSA, du sommeil, des symptômes gastro-intestinaux, de l'hyperactivité, des crises et de l'impression parentale, des symptômes sensoriels et moteurs. Ces nouveaux traitements incluent la N-acétyl-l-cystéine, la méthylcobalamine avec et sans acide folinique oral, la vitamine C et un supplément de vitamines et minéraux comprenant des antioxydants, enzyme Q10 et vitamines B.

    Plusieurs autres traitements qui ont des propriétés antioxydantes, dont la carnosine, ont également été signalés pour améliorer significativement les comportements TSA, ce qui suggère que le traitement du stress oxydatif pourrait être bénéfique pour les enfants atteints de TSA. De nombreux antioxydants peuvent également aider à améliorer la fonction mitochondriale, suggérant que des améliorations cliniques avec des antioxydants pourraient se produire par une réduction du stress oxydatif et / ou une amélioration de la fonction mitochondriale.

    Certains de ces traitements peuvent avoir de fréquents effets secondaires graves (bronchospasme, etc.)[60],[8],[61].

    Métabolisme des folates anormal

    Plusieurs éléments de preuve indiquent des anomalies du métabolisme du folate dans les TSA. Ces anomalies peuvent entraîner une diminution de la production de 5-méthyltétrahydrofolate, altérer la production de métabolites du cycle folate et réduire le transport du folate à travers la barrière hémato-encéphalique et dans les neurones. Les anomalies les plus significatives du métabolisme des folates associées aux TSA sont peut-être les autoanticorps dirigés contre le récepteur des folates alpha (FRα). Ces autoanticorps ont été associés à une carence en folate cérébral. Les autoanticorps peuvent se lier au FRα et nuire grandement à sa fonction.

    En 2013, une étude a rapporté que 60 % et 44 % des 93 enfants atteints de TSA étaient positifs pour l'autoanticorps bloquant et liant FRα, respectivement. Ce taux élevé de positivité des autoanticorps anti-FRα a été confirmé par Ramaekers et al qui ont comparé 75 enfants atteints de TSA à 30 témoins non autistes avec retard de développement. L'autoanticorps bloquant FRα était positif chez 47 % des enfants atteints de TSA, mais seulement chez 3 % des enfants témoins.

    De nombreux enfants atteints de TSA et de carence en folate cérébral ont des améliorations marquées de leur état clinique lorsqu'ils prennent de l'acide folinique.

    Une série de cinq enfants avec carence en folate cérébral et autisme de faible fonctionnement avec des déficits neurologiques a retrouvé une récupération complète des symptômes de TSA avec l'utilisation d'acide folinique chez un enfant et des améliorations substantielles de la communication chez deux autres enfants[8].

    Anomalies des neurotransmetteurs

    Carences vitaminiques

    Les carences en vitamines sont plus fréquentes dans les troubles du spectre autistique que dans la population générale.

    • Vitamine D : La carence en vitamine D a concerné dans une étude allemande 78% d'une population autiste hospitalisée. 52 % de l'ensemble du groupe TSA de l'étude était sévèrement carencée, ce qui est beaucoup plus élevé que dans la population générale[62]. D'autres études montrent également un plus fort taux de carence en vitamine D dans les TSA[63]. La vitamine D améliore significativement certains symptômes de l'autisme[64].
    • Vitamine B12 : les chercheurs ont constaté que, dans l'ensemble, les taux de B12 dans les tissus cérébraux des enfants autistes étaient trois fois inférieurs à ceux des tissus cérébraux des enfants non affectés par les TSA. Ce profil de taux de B12 inférieurs à la normale a persisté tout au long de la vie dans les tissus cérébraux de patients affectés par l'autisme. Ces carences ne sont pas visibles par prise de sang classique[65],[66]. Quant à la carence classique en vitamine B12, elle affecterait jusqu'à 40 % de la population [67], sa prévalence n'a pas encore été étudié dans les troubles du spectre autistique. La carence en vitamine B12 est une des plus graves.
    • Vitamine B9 (acide folique) : des études ont eu lieu concernant la supplémentation en acide folique dans l'autisme chez des enfants. « Les résultats ont montré que la supplémentation en acide folique améliorait significativement certains symptômes de l'autisme comme la sociabilité, le langage cognitif verbal / préverbal, le langage réceptif et l'expression et la communication affectives. En outre, ce traitement améliorait les concentrations d'acide folique, d'homocystéine et de métabolisme redox du glutathion normalisé[68],[69]. »
    • Vitamine A : la vitamine A peut induire un dysfonctionnement mitochondrial. D'après une étude non spécifique aux TSA : "La vitamine A et ses dérivés, les rétinoïdes, sont des micronutriments nécessaires au régime alimentaire humain afin de maintenir plusieurs fonctions cellulaires du développement humain à l’âge adulte ainsi qu’au cours du vieillissement. (...) Bien que ce soit un micronutriment essentiel, utilisé dans des applications cliniques, la vitamine A exerce plusieurs effets toxiques sur l’environnement rédox et la fonction mitochondriale. Une baisse de la qualité de vie et une augmentation du taux de mortalité chez les utilisateurs de suppléments de vitamine A ont été rapportées. Cependant, le mécanisme exact par lequel la vitamine A provoque ses effets délétères n’est pas encore clair. (...) La vitamine A et ses dérivés, les rétinoïdes, perturbent la fonction mitochondriale par un mécanisme qui n’est pas complètement compris."[12].
    • Zinc : les taux d’incidence de carence en zinc chez les enfants âgés de 0 à 3 ans, de 4 à 9 ans et de 10 à 15 ans étaient estimés à 43,5 %, 28,1 % et 3,3 % chez les hommes et à 52,5 %, 28,7 % et 3,5 % chez les femmes[70].
    • Magnésium : les taux d'incidence de la carence en magnésium chez les enfants âgés de 0 à 3 ans, de 4 à 9 ans et de 10 à 15 ans étaient estimés à 27 %, 17,1 % et 4,2 % chez les hommes et à 22,9 %, 12,7 % et 4,3 % chez les femmes.
    • Calcium : les taux d'incidence de la carence en calcium chez les enfants âgés de 0 à 3 ans, de 4 à 9 ans et de 10 à 15 ans étaient estimés à 10,4 %, 6,1 % et 0,4 % chez les hommes et à 3,4 %, 1,7 % et 0,9 % chez les femmes.

    Aux États-Unis, il a été constaté que des régimes spéciaux inadaptés pour les enfants atteints de TSA entraînaient généralement des quantités excessives de certains nutriments d'une part et des carences vitaminiques persistantes d'autre part[71],[72].

    Anomalies de la mélatonine et du rythme circadien

    Des études ont permis de constater des anomalies dans la physiologie de la mélatonine et du rythme circadien chez les personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA). Ces anomalies physiologiques comprennent des concentrations plus faibles de métabolites de mélatonine ou de mélatonine dans les TSA par rapport aux témoins[73].

    Trouble d'apprentissage non verbal

    Trouble obsessionnel-compulsif

    Le trouble obsessionnel-compulsif est caractérisée par des pensées obsédantes ou des actes compulsifs. Environ 30 % des personnes atteintes de troubles du spectre autistique ont aussi un trouble obsessionnel-compulsif[74].

    Psychose et schizophrénie

    Dans près de la moitié des cas, la schizophrénie infantile est précédée de troubles du spectre autistique infantile, et l'on découvre de plus en plus de similitudes entre ces deux troubles[75].

    Des études ont également montré que la présence de psychoses à l'âge adulte est significativement plus élevée chez les personnes atteintes de troubles du spectre autistique, en particulier celles atteintes de trouble envahissant du développement non spécifié, que dans la population générale[76]. Cette psychose se manifeste généralement de manière inhabituelle, la plupart des personnes atteintes de TSA présentant un ensemble de symptômes très atypiques. Des études récentes ont également montré que les principaux symptômes des TSA se manifestent généralement d'une manière légèrement différente pendant l'enfance des personnes qui deviendront plus tard psychotiques, bien avant que la psychose proprement dite ne se développe[77].

    Trouble de la personnalité schizoïde

    Le trouble de la personnalité schizoïde est un trouble de la personnalité caractérisé par un manque d'intérêt pour les relations sociales, une tendance à un mode de vie solitaire ou protégé, le secret, la froideur émotionnelle, le détachement et l'apathie. Parmi les autres caractéristiques associées, citons un discours guindé, un manque de plaisir dans la plupart des activités, voire dans toutes, le sentiment d'être un "observateur" plutôt qu'un participant à la vie, une incapacité à tolérer les attentes émotionnelles des autres, une indifférence apparente face aux louanges ou aux critiques, un certain degré d'asexualité et des croyances morales ou politiques idiosyncrasiques[78]. Les symptômes apparaissent généralement à la fin de l'enfance ou à l'adolescence[79].

    Plusieurs études ont fait état d'un chevauchement, d'une confusion ou d'une comorbidité avec le syndrome d'Asperger, un trouble du spectre autistique[80],[81],[82]. Le syndrome d'Asperger était autrefois appelé "trouble schizoïde infantile". Eugen Bleuler a inventé le terme "autisme" pour décrire le repli sur une fantaisie interne, contre laquelle toute influence extérieure devient une perturbation intolérable[83].

    Une étude réalisée en 2012 sur un échantillon de 54 jeunes adultes avec syndrome d'Asperger a révélé que 26 % d'entre eux répondaient également aux critères du trouble de la personnalité schizoïde, soit la comorbidité la plus élevée de tous les troubles de la personnalité de l'échantillon (les autres comorbidités étaient de 19 % pour le trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive, de 13 % pour le trouble de la personnalité évitante et d'une femme pour le trouble de la personnalité schizotypique). En outre, deux fois plus d'hommes avec syndrome d'Asperger que de femmes répondaient aux critères du trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive. Alors que 41 % de l'ensemble de l'échantillon était au chômage sans profession, ce chiffre atteignait 62 % dans le groupe comorbide Asperger et trouble de la personnalité schizoïde[82].

    Bien que la cause de cette comorbidité ne soit pas encore certaine, des preuves génétiques d'un spectre entre les troubles de la personnalité du groupe A/la schizophrénie et les troubles du spectre autistique ont été trouvées[84],[85],[86]. Tantam a suggéré que le syndrome d'Asperger pourrait conférer un risque accru de développer un trouble du spectre autistique[80].

    Dans cette même étude de 2012, il a été noté que le DSM pourrait compliquer le diagnostic de trouble de la personnalité schizoïde en exigeant l'exclusion d'un trouble envahissant du développement avant d'établir un diagnostic de trouble de la personnalité schizoïde. L'étude a révélé que l'interaction sociale, les comportements stéréotypés et les intérêts spécifiques étaient plus marqués chez les personnes avec syndrome d'Asperger qui remplissaient également les critères du trouble envahissant du développement, ce qui va à l'encontre de l'idée selon laquelle les compétences en matière d'interaction sociale ne sont pas altérées dans le cas du trouble envahissant du développement. Les auteurs estiment qu'un sous-groupe important de personnes avec troubles du spectre autistique ou de trouble envahissant du développement présentent des "traits schizoïdes" évidents et correspondent largement aux "solitaires" de la classification de Lorna Wing The autism spectrum (Lancet 1997), décrite par Sula Wolff[82].

    Syndrome de la Tourette

    La prévalence du syndrome de La Tourette chez les personnes avec autisme est estimée à 6,5 %, plus élevé de 2 à 3 points que la prévalence de la population générale. Plusieurs hypothèses ont été avancées pour cette association, y compris des facteurs génétiques et des anomalies de la dopamine, du glutamate ou de la sérotonine[3].

    Problèmes sensoriels

    Des réponses insolites à des stimuli sensoriels sont plus communes et importantes chez les personnes avec autisme, bien qu'il n'y ait pas de preuves que les symptômes sensoriels différencient l'autisme d'autres troubles du développement[87]. Le trouble du traitement sensoriel est comorbide des TSA, avec une prévalence de 42 % à 88 %[88].

    Plusieurs études ont rapporté des problèmes moteur associés qui incluent un manque de tonus musculaire, une mauvaise planification motrice, et l'équinisme. Les TSA ne sont pas associés à de graves troubles moteurs[89].

    Acouphènes

    D'après une étude, 35% des autistes "Asperger" seraient concernés par les acouphènes, ce qui est beaucoup plus élevé que dans la population générale[90].

    Fonction réduite du récepteur NMDA

    La fonction réduite du récepteur NMDA a été liée à des interactions sociales réduites, une hyperactivité locomotrice, l'automutilation, des déficits en inhibition pré-impulsion (IPP) et une hypersensibilité sensorielle, entre autres. Des résultats suggèrent que la dérégulation NMDA pourrait contribuer aux principaux symptômes des TSA[91].

    Sclérose tubéreuse de Bourneville

    La sclérose tubéreuse de Bourneville est une maladie génétique rare qui provoque la croissance de tumeurs bénignes dans le cerveau ainsi que dans d'autres organes vitaux. Il y a toujours eu une forte association avec le spectre de l'autisme. 1 % à 4 % des personnes autistes ont également la sclérose tubéreuse de bourneville[92]. Les études ont rapporté qu'entre 25 % et 61 % des personnes atteintes de la sclérose tubéreuse répondent aux critères diagnostiques de l'autisme, avec une proportion encore plus élevée montrant les caractéristiques d'un plus large trouble envahissant du développement[93].

    Troubles du sommeil

    Des troubles du sommeil sont fréquemment rapportés par les parents de personnes atteintes de TSA, y compris le réveil matinal précoce, et le manque de sommeil[45]. Les troubles du sommeil sont présents chez 53 % à 78 % des personnes atteintes de TSA[94]. À la différence de l'insomnie, qui a ses racines dans le comportement, les troubles du sommeil chez les personnes atteintes de TSA sont une comorbidité d'autres conditions d'origine neurobiologique, médicale ou psychiatrique[94].

    Si non traités, de graves troubles du sommeil peuvent exacerber les comportements propres aux TSA tels que l'automutilation[95]. Cependant, il n'existe pas de médicament approuvé par la Food and Drug Administration pour les enfants TSA avec insomnie[96]. Certaines données suggèrent qu'un complément de mélatonine améliore les habitudes de sommeil chez les enfants avec autisme, mais les études de qualité sont globalement insuffisantes[97],[98].

    Troubles mentaux

    Les phobies, la dépression et d'autres psychopathologies ont souvent été décrits avec les TSA, mais cela n'a pas été systématiquement évalué[99].

    La présentation de la dépression dans les TSA peut dépendre du niveau de fonctionnement cognitif, avec une réduction du fonctionnement des enfants ayant plus de problèmes de comportement[5]. La dépression se développe plus chez les personnes à haut niveau de fonctionnement au cours de l'adolescence, quand ils développent une plus grande conscience de leurs différences avec les autres[53]

    Troubles sexuels

    Les personnes avec TSA présenteraient plus souvent des paraphilies ou de l'hypersexualité que le reste de la population[100],[101].

    Articles connexes

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