« Oecophylla smaragdina » : différence entre les versions

Classification
Règne	Animalia
Embranchement	Arthropoda
Sous-embr.	Hexapoda
Classe	Insecta
Sous-classe	Pterygota
Infra-classe	Neoptera
Ordre	Hymenoptera
Sous-ordre	Apocrita
Super-famille	Vespoidea
Famille	Formicidae
Sous-famille	Formicinae
Tribu	Oecophyllini
Genre	Oecophylla

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La Fourmi tisserande (Oecophylla smaragdina) est une espèce d'insectes de la famille des Formicidae, sous-famille des Formicinae, de la tribu des Oecophyllini et du genre Oecophylla. C'est l'espèce type pour le genre.

Description

La reine, de couleur vert clair, mesure de 13 à 16 mm. Le mâle, de couleur noire, est beaucoup plus grêle et mesure de 6 à 6,5 mm. Les ouvrières sont d'une couleur variant du rouge à l'orangé et mesurent entre 3,5 et 9,5 mm^[1].

Ouvrières
Ouvrières préparant un nid
Mâle
Mâles se préparant
au vol nuptial
Fourmis rouges transportant un Gekkota mort, sur une poutre, au Laos. Octobre 2017.
Nid de fourmis tisserandes fait de feuilles vertes soudées ensemble. Avril 2018.

Biologie

Elle a la particularité de coudre les feuilles des arbres où elle habite avec le fil de soie que ses larves produisent^[2]. Une colonie adulte (généralement âgée de trois ans ou plus^[3]) contient environ 500 000 individus^[4]. Les colonies (dispersées en plusieurs nids) peuvent être formées d'une ou de plusieurs reines (cas plus rares)^[4]^,^[2].

Dans de nombreux pays on la mange pour son gastre riche en vitamine C et pour son goût acidulé. Sous cette forme alimentaire, cette fourmi est appelée « kroto ». Mais ce mets est surtout destiné aux oiseaux en captivité.

Le rôle d'Oecophylla smaragdina dans la lutte contre les insectes ravageurs (tels que les Alcidodes (en), les Helopeltis (en) et Selenothrips rubrocinctus) a été établi de nombreuses fois^[5]^,^[6]^,^[7]^,^[8]^,^[9]. O. smaragdina protège par exemple le cocotier du coréidé Amblypelta cocophaga^[10]. Elle serait efficace contre au moins 40 espèces d'insectes ravageurs^[11]. Leur emploi à ce poste remonterait au moins au IV^e siècle apr. J.-C., en Chine^[12]. Cependant, leur utilisation dans les vergers pourrait entraîner des effets négatifs à l'exemple d'une diminution de l'activité des pollinisateurs (notamment des méliponides du genre TrigonaTrigona) sur les arbres^[13].

Ces fourmis sont associées aux bactéries acétiques et aux bactéries de la famille des Lactobacillaceae^[6]. En outre, elles sont victimes d'endoparasitisme d'hyménoptères de la famille des Chalcididae^[14]. Les larves d'Oecophylla smaragdina sont victimes des larves de Liphyra brassolis (un papillon de la famille des Lycaenidae). Parmi les autres fourmis, O. smaragdina est en compétition avec les Iridomyrmex, les Podomyrma (en) et Pheidole megacephala^[15].

Distribution

L'aire de répartition de cette espèce comprend l'Inde, la République populaire de Chine, l'Australie (où ce serait la seule espèce du genre Oecophylla) et les Philippines^[1]. D'autres sources indiquent également la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande. Elles existent aussi en Afrique de l'Est^[16].

Systématique

L'espèce Oecophylla smaragdina a été décrite par l’entomologiste danois Johan Christian Fabricius en 1775, sous le nom initial de Formica smaragdina^[17].
La localité type est l'Inde.

Synonymie

Formica smaragdina Protonyme

Camponotus smaragdinus (Fabricius)
Echophylla virescens (Fabricius)
Formica Smaragdina Fabricius
Formica macra Guérin-Méneville
Formica virescens Fabricius
Formica viridis Kirby
Formica zonata Guérin-Méneville
Lasius virescens (Fabricius)
Oecophylla macra (Guérin-Méneville) [Senior synonym of macra Roger, 1863b: 10; Dalla Torre, 1893: 176]
Oecophylla virescens (Fabricius) [Senior synonym of virescens: Mayr, 1872: 143; Taylor & Brown, D.R. 1985: 127]
Oecophylla viridis (Kirby) [Senior synonym of viridis: Smith, F. 1857a: 53; Taylor & Brown, D.R. 1985: 127]
Oecophylla zonata (Guérin-Méneville) [Senior synonym of zonata Roger, 1863b: 10; Dalla Torre, 1893: 176]

Noms vernaculaires

Fourmi tisserande en français. Asian Weaver Ant en anglais.

Taxinomie

Liste des sous-espèces

Oecophylla smaragdina smaragdina
Oecophylla smaragdina fuscoides
Oecophylla smaragdina gracilior
Oecophylla smaragdina gracillima
Oecophylla smaragdina selebensis
Oecophylla smaragdina subnitida

Élevage

Oecophylla smaragdina, comme la plupart des espèces de fourmis, peut être maintenue en captivité.

On peut maintenir Oecophylla smaragdina dans un arbre à tube.
Mais la meilleure méthode d'élevage d'Oecophylla smaragdina consiste à lui fournir un arbuste en pot trempant dans une cuvette d'eau qui évitera que certaines fourmis s'évadent.

Notes et références

↑ ^{a et b} (en) « Species: Oecophylla smaragdina (Fabricius, 1775) », AntWeb (consulté le 9 septembre 2014).
↑ ^{a et b} Sudd, John H., The Behavioural Ecology of Ants, Springer Netherlands, 1987 (ISBN 9789400931237 et 9400931239, OCLC 858944068, lire en ligne)
↑ Dorthe Birkmose, Joachim Offenberg, Mogens Gissel Nielsen et Renkang Peng, « Potential of using multiple founding queens and pupae transplantation to boost early colony growth of the weaver ant, Oecophylla smaragdina », Asian Myrmecology, vol. 5, n^o 1,‎ 1^er mars 2013, p. 177–184 (DOI 10.20362/am.005018, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)
↑ ^{a et b} (en) E. A. Schlüns, B. J. Wegener, H. Schlüns et N. Azuma, « Breeding system, colony and population structure in the weaver ant Oecophylla smaragdina », Molecular Ecology, vol. 18, n^o 1,‎ 2009, p. 156–167 (ISSN 1365-294X, DOI 10.1111/j.1365-294X.2008.04020.x, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)
↑ (en) Keith Christian, La Pham Lan et Renkang Peng, « Weaver Ant Role in Cashew Orchards in Vietnam », Journal of Economic Entomology, vol. 107, n^o 4,‎ 1^er août 2014, p. 1330–1338 (ISSN 0022-0493, DOI 10.1603/EC14039, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)
↑ ^{a et b} (en) Kok-Gan Chan, Wai-Fong Yin, Wah-Seng See-Too et Hoi-Sen Yong, « Microbial Community Composition Reveals Spatial Variation and Distinctive Core Microbiome of the Weaver Ant Oecophylla smaragdina in Malaysia », Scientific Reports, vol. 8, n^o 1,‎ 17 juillet 2018, p. 10777 (ISSN 2045-2322, PMID 30018403, PMCID PMC6050294, DOI 10.1038/s41598-018-29159-2, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)
↑ RK Peng et K Christian, « The weaver ant,Oecophylla smaragdina(Hymenoptera: Formicidae), an effective biological control agent of the red-banded thrips,Selenothrips rubrocinctus(Thysanoptera: Thripidae) in mango crops in the Northern Territory of Australia », International Journal of Pest Management, vol. 50, n^o 2,‎ 2004, p. 107–114 (ISSN 0967-0874, DOI 10.1080/09670870410001658125)
↑ (en) Jose Mathew et G. K. Mahapatro, « Role of Red-Ant, Oecophylla smaragdina Fabricius (Formicidae: Hymenoptera) in Managing Tea Mosquito Bug, Helopeltis species (Miridae: Hemiptera) in Cashew », Proceedings of the National Academy of Sciences, India Section B: Biological Sciences, vol. 86, n^o 2,‎ 1^er juin 2016, p. 497–504 (ISSN 2250-1746 et 0369-8211, DOI 10.1007/s40011-014-0474-9, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)
↑ Decha Wiwatwitaya, Nguyen Thi Thu Cuc et Joachim Offenberg, « The effectiveness of weaver ant (Oecophylla smaragdina) biocontrol in Southeast Asian citrus and mango », Asian Myrmecology, vol. 5, n^o 1,‎ 1^er mars 2013, p. 139–149 (DOI 10.20362/am.005015, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)
↑ Greenslade, P. J. M., A guide to ants of South Australia., South Australian Museum, 1979 (ISBN 0724353704 et 9780724353705, OCLC 7810128, lire en ligne)
↑ M. Way, « Role Of Ants In Pest-Management », Annual Review of Entomology, vol. 37, n^o 1,‎ 1^er janvier 1992, p. 479–503 (ISSN 0066-4170, DOI 10.1146/annurev.ento.37.1.479, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)
↑ (en) Pei Yang et H. T. Huang, « The Ancient Cultured Citrus Ant », BioScience, vol. 37, n^o 9,‎ 1^er octobre 1987, p. 665–671 (ISSN 0006-3568, DOI 10.2307/1310713, lire en ligne, consulté le 26 décembre 2018)
↑ (en) Koji Nakamura, Harlion, Ahsol Hasyim et Kazuki Tsuji, « Asian weaver ants, Oecophylla smaragdina, and their repelling of pollinators », Ecological Research, vol. 19, n^o 6,‎ 1^er novembre 2004, p. 669–673 (ISSN 1440-1703 et 0912-3814, DOI 10.1111/j.1440-1703.2004.00682.x, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)
↑ (en) Chris Darling, « A new species of Smicromorpha (Hymenoptera, Chalcididae) from Vietnam, with notes on the host association of the genus », ZooKeys, vol. 20,‎ 14 septembre 2009, p. 155–163 (ISSN 1313-2970, DOI 10.3897/zookeys.20.195, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)
↑ Hölldobler, Bert., The ants, Springer-Verlag, 1990 (ISBN 3540520929, 9783540520924 et 0674040759, OCLC 59905118, lire en ligne)
↑ (en) A. C. Cole, Jr. et J. W. Jones, Jr., « A Study of the Weaver Ant, Oecophylla smaragdina (Fab.) », American Midland Naturalist, vol. 39, n^o 3,‎ mai 1948, p. 641-651 (lire en ligne).
↑ Fabricius, 1775: Systema entomologiae, sistens insectorum classes, ordines, genera, species, adiectis synonymis, locis, descriptionibus, observationibus. Libraria Kortii, Flensburgi et Lipsiae. 832 pp.

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Oecophylla smaragdina, sur Wikispecies

Liens externes

(fr + en) Référence ITIS : Oecophylla smaragdina (Fabricius, 1775)
(en) Référence Animal Diversity Web : Oecophylla smaragdina
(en) Référence NCBI : Oecophylla smaragdina (taxons inclus)
AntWeb Oecophylla smaragdina
Vidéo sur youtube
Vidéo sur youtube

[AntWeb-1] {a et b} (en) « Species: Oecophylla smaragdina (Fabricius, 1775) », AntWeb (consulté le 9 septembre 2014).

[:2-2] {a et b} Sudd, John H., The Behavioural Ecology of Ants, Springer Netherlands, 1987 (ISBN 9789400931237 et 9400931239, OCLC 858944068, lire en ligne)

[3] Dorthe Birkmose, Joachim Offenberg, Mogens Gissel Nielsen et Renkang Peng, « Potential of using multiple founding queens and pupae transplantation to boost early colony growth of the weaver ant, Oecophylla smaragdina », Asian Myrmecology, vol. 5, n^o 1,‎ 1^er mars 2013, p. 177–184 (DOI 10.20362/am.005018, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)

[:0-4] {a et b} (en) E. A. Schlüns, B. J. Wegener, H. Schlüns et N. Azuma, « Breeding system, colony and population structure in the weaver ant Oecophylla smaragdina », Molecular Ecology, vol. 18, n^o 1,‎ 2009, p. 156–167 (ISSN 1365-294X, DOI 10.1111/j.1365-294X.2008.04020.x, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)

[5] (en) Keith Christian, La Pham Lan et Renkang Peng, « Weaver Ant Role in Cashew Orchards in Vietnam », Journal of Economic Entomology, vol. 107, n^o 4,‎ 1^er août 2014, p. 1330–1338 (ISSN 0022-0493, DOI 10.1603/EC14039, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)

[:1-6] {a et b} (en) Kok-Gan Chan, Wai-Fong Yin, Wah-Seng See-Too et Hoi-Sen Yong, « Microbial Community Composition Reveals Spatial Variation and Distinctive Core Microbiome of the Weaver Ant Oecophylla smaragdina in Malaysia », Scientific Reports, vol. 8, n^o 1,‎ 17 juillet 2018, p. 10777 (ISSN 2045-2322, PMID 30018403, PMCID PMC6050294, DOI 10.1038/s41598-018-29159-2, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)

[PengChristian2004-7] RK Peng et K Christian, « The weaver ant,Oecophylla smaragdina(Hymenoptera: Formicidae), an effective biological control agent of the red-banded thrips,Selenothrips rubrocinctus(Thysanoptera: Thripidae) in mango crops in the Northern Territory of Australia », International Journal of Pest Management, vol. 50, n^o 2,‎ 2004, p. 107–114 (ISSN 0967-0874, DOI 10.1080/09670870410001658125)

[8] (en) Jose Mathew et G. K. Mahapatro, « Role of Red-Ant, Oecophylla smaragdina Fabricius (Formicidae: Hymenoptera) in Managing Tea Mosquito Bug, Helopeltis species (Miridae: Hemiptera) in Cashew », Proceedings of the National Academy of Sciences, India Section B: Biological Sciences, vol. 86, n^o 2,‎ 1^er juin 2016, p. 497–504 (ISSN 2250-1746 et 0369-8211, DOI 10.1007/s40011-014-0474-9, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)

[9] Decha Wiwatwitaya, Nguyen Thi Thu Cuc et Joachim Offenberg, « The effectiveness of weaver ant (Oecophylla smaragdina) biocontrol in Southeast Asian citrus and mango », Asian Myrmecology, vol. 5, n^o 1,‎ 1^er mars 2013, p. 139–149 (DOI 10.20362/am.005015, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)

[10] Greenslade, P. J. M., A guide to ants of South Australia., South Australian Museum, 1979 (ISBN 0724353704 et 9780724353705, OCLC 7810128, lire en ligne)

[11] M. Way, « Role Of Ants In Pest-Management », Annual Review of Entomology, vol. 37, n^o 1,‎ 1^er janvier 1992, p. 479–503 (ISSN 0066-4170, DOI 10.1146/annurev.ento.37.1.479, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)

[12] (en) Pei Yang et H. T. Huang, « The Ancient Cultured Citrus Ant », BioScience, vol. 37, n^o 9,‎ 1^er octobre 1987, p. 665–671 (ISSN 0006-3568, DOI 10.2307/1310713, lire en ligne, consulté le 26 décembre 2018)

[13] (en) Koji Nakamura, Harlion, Ahsol Hasyim et Kazuki Tsuji, « Asian weaver ants, Oecophylla smaragdina, and their repelling of pollinators », Ecological Research, vol. 19, n^o 6,‎ 1^er novembre 2004, p. 669–673 (ISSN 1440-1703 et 0912-3814, DOI 10.1111/j.1440-1703.2004.00682.x, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)

[14] (en) Chris Darling, « A new species of Smicromorpha (Hymenoptera, Chalcididae) from Vietnam, with notes on the host association of the genus », ZooKeys, vol. 20,‎ 14 septembre 2009, p. 155–163 (ISSN 1313-2970, DOI 10.3897/zookeys.20.195, lire en ligne, consulté le 25 décembre 2018)

[15] Hölldobler, Bert., The ants, Springer-Verlag, 1990 (ISBN 3540520929, 9783540520924 et 0674040759, OCLC 59905118, lire en ligne)

[16] (en) A. C. Cole, Jr. et J. W. Jones, Jr., « A Study of the Weaver Ant, Oecophylla smaragdina (Fab.) », American Midland Naturalist, vol. 39, n^o 3,‎ mai 1948, p. 641-651 (lire en ligne).

[17] Fabricius, 1775: Systema entomologiae, sistens insectorum classes, ordines, genera, species, adiectis synonymis, locis, descriptionibus, observationibus. Libraria Kortii, Flensburgi et Lipsiae. 832 pp.

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+Elle a la particularité de coudre les feuilles des arbres où elle habite avec le fil de soie que ses larves produisent<ref name=":2">{{Ouvrage|prénom1=Sudd, John|nom1=H.|titre=The Behavioural Ecology of Ants|éditeur=Springer Netherlands|date=1987|isbn=9789400931237|isbn2=9400931239|oclc=858944068|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/858944068|consulté le=2018-12-26}}</ref>. Une colonie adulte (généralement âgée de trois ans ou plus<ref>{{Article|prénom1=Dorthe|nom1=Birkmose|prénom2=Joachim|nom2=Offenberg|prénom3=Mogens Gissel|nom3=Nielsen|prénom4=Renkang|nom4=Peng|titre=Potential of using multiple founding queens and pupae transplantation to boost early colony growth of the weaver ant, Oecophylla smaragdina|périodique=Asian Myrmecology|volume=5|numéro=1|date=2013-03-01|doi=10.20362/am.005018|lire en ligne=http://www.asian-myrmecology.org/doi/10.20362/am.005018.html|consulté le=2018-12-25|pages=177–184}}</ref>) contient environ 500 000 individus<ref name=":0">{{Article|langue=en|prénom1=E. A.|nom1=Schlüns|prénom2=B. J.|nom2=Wegener|prénom3=H.|nom3=Schlüns|prénom4=N.|nom4=Azuma|titre=Breeding system, colony and population structure in the weaver ant Oecophylla smaragdina|périodique=Molecular Ecology|volume=18|numéro=1|date=2009|issn=1365-294X|doi=10.1111/j.1365-294X.2008.04020.x|lire en ligne=https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.1365-294X.2008.04020.x|consulté le=2018-12-25|pages=156–167}}</ref>. Les colonies (dispersées en plusieurs nids)  peuvent être formées d'une ou de plusieurs reines (cas plus rares)<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":2" />.
 Dans de nombreux pays on la [[entomophagie|mange]] pour son [[gastre]] riche en [[vitamine C]] et pour son goût acidulé. Sous cette forme alimentaire, cette fourmi est appelée « ''kroto'' ». Mais ce mets est surtout destiné aux oiseaux en captivité.

v · m Organismes auxiliaires
Les organismes sont organisées selon la classification Famille/Genre/Espèce La présence des niveaux « Genre » et « Espèce » ainsi que des liens est fonction de la présence ou non d'informations en rapport avec la thématique
Bactéries auxiliaires	Famille des Bacillaceae (Bacillus mycoides Bacillus subtilis Bacillus thuringiensis)
Champignons auxiliaires	Famille des Clavicipitaceae (genre Metarhizium / Metarhizium acridum Metarhizium anisopliae) Famille des Cordycipitaceae (genre Cordyceps / Cordyceps militaris) Famille des Entomophthoraceae (genre Entomophaga) Famille des Nectriaceae (Aphanocladium album) Famille des Ophiocordycipitaceae (genre Beauveria / Beauveria bassiana) Famille des Phaeosphaeriaceae (Ampelomyces quisqualis) Famille des Pleosporaceae (Ulocladium atrum)
Vers auxiliaires	Lombric Nématode entomopathogène
Insectes auxiliaires	Famille des Aphelinidae (Aphelinus mali Encarsia formosa) Famille des Braconidae (Psyttalia concolor Psyttalia lounsbury) Famille des Carabidae Famille des Cecidomyiidae (Prolasioptera berlesiana) Famille des Chrysopidae (genre Chrysopa / Chrysopa perla ; (genre Chrysoperla / Chrysoperla carnea Chrysoperla rufilabris) Famille des Coccinellidae (Adalia bipunctata Coccinella septempunctata Exochomus quadripustulatus) Famille des Cynipidae (Andricus dentimitratus) Famille des Eulophidae (Pnigalio mediterraneus) Famille des Eupelmidae (Eupelmus urozonus) Famille des Formicidae (Oecophylla smaragdina) Famille des Hemerobiidae (genre Hemerobius) Famille des Lygaeidae (genre Geocoris) Famille des Muscidae (Ophyra aenescens) Famille des Pteromalidae (Tachyporus hypnorum Tachyporus obtusus) Famille des Staphylinidae Famille des Syrphidae (Syrphe ceinturé) Famille des Torymidae (Torymus sinensis) Famille des Trichogrammatidae (genre Trichogramma / Trichogramma mandelai)
Plantes auxiliaires	Famille des Asteraceae (Inule visqueuse) Famille des Fabaceae (genre Desmodium) Famille des Hydrophyllaceae (genre Phacelia / Phacélie à feuilles de tanaisie) Famille des Poaceae (Pennisetum purpureum)
Agriculture Parasitoïde