Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze

Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze
Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Muriel Brédy
2020-2026
Code postal 26170
Code commune 26303
Démographie
Gentilé Saint-Euphémiens, Saint-Euphémiennes
Population
municipale
73 hab. (2021 en augmentation de 1,39 % par rapport à 2015)
Densité 6,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 18′ 00″ nord, 5° 23′ 00″ est
Altitude Min. 528 m
Max. 1 218 m
Superficie 11,28 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription

Buis-les-Baronnies (avant mars 2015)

Localisation
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Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze

Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[edit | edit source]

Localisation[edit | edit source]

Relief et géologie[edit | edit source]

Sites particuliers :

  • le défilé de Saint-Colomban[1].
  • le col de Peyruergue[1].

Hydrographie[edit | edit source]

La commune est située dans la vallée de l'Ouvèze.

L'ancien lavoir du village est alimenté par une source potable[réf. nécessaire].

Sites particuliers :

  • la cascade de Roudille[1].

Climat[edit | edit source]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 942 mm, avec 7,1 jours de précipitations en janvier et 4,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St-Auban », sur la commune de Saint-Auban-sur-l'Ouvèze à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 790,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[edit | edit source]

La commune est traversée par la route reliant Buis-les-Baronnies à Séderon.

Urbanisme[edit | edit source]

Typologie[edit | edit source]

Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[edit | edit source]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (51,5 %), forêts (29,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), prairies (2,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %), cultures permanentes (0,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[edit | edit source]

La commune possède de nombreuses résidences secondaires. La population en est démultipliée pendant la saison estivale[réf. nécessaire].

Hameaux et lieux-dits[edit | edit source]

Logement[edit | edit source]

Projets d'aménagement[edit | edit source]

Risques naturels et technologiques[edit | edit source]

Toponymie[edit | edit source]

Attestations[edit | edit source]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :

  • 1277 : castrum Sancte Heufemie et Sancta Eufemia Vapincensis diocesis (inventaire des dauphins, 200 et 226).
  • 1278 : Sancta Eufema (inventaire des dauphins, 235).
  • 1284 : castrum de Sancta Eufemia (inventaire des dauphins, 234).
  • 1284 : castrum de Sancta Aufuemia (Valbonnais, II, 118).
  • 1294 : castrum Sancte Eufemie (inventaire des dauphins, 226).
  • 1340 : castrum Sancte Eufeimie (docum. inéd., 66).
  • 1516 : mention du prieuré : prioratus cura Sancte Euphemie (pouillé de Gap).
  • 1579 : Sainct Euphiesme (archives de la Drôme, E 3121).
  • 1598 : Sainct Ephemye (correspondance de Lesdiguières, I, 33).
  • 1626 : Sainct Euphemy (archives de la Drôme, E 3256).
  • 1633 : Sainct Eupheme (archives de la Drôme, E 3405).
  • 1793 : Euphémie [appellation révolutionnaire].
  • 1891 : Sainte-Euphémie, commune du canton de Buis-les-Baronnies.

(non daté)[réf. nécessaire] : Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze.

Étymologie[edit | edit source]

La commune est nommée en l'honneur d'Euphémie de Chalcédoine[réf. nécessaire].

Histoire[edit | edit source]

Protohistoire[edit | edit source]

La légende raconte qu'Hannibal serait passé par le village[réf. nécessaire].

Antiquité : les Gallo-romains[edit | edit source]

Du Moyen Âge à la Révolution[edit | edit source]

La communauté est d'origine templière[1].

La seigneurie[14] :

  • Au point de vue féodal, Sainte-Euphémie était une terre de la baronnie de Montauban.
  • 1277 : possession des Rambaud et des Gaufridi.
  • Vers 1334 : elle est partagée entre les dauphins et plusieurs co-seigneurs : les Barrière, les Durfort, les Mauvoisin, les Ollivier, les Rambaud et les Rémuzat.
  • 1341 : les dauphins donnent une charte de libertés municipales aux habitants.
  • 1349 : une part de la terre est possédée par les Du Puy.
  • 1407 : une part est possédée par les Villette, héritiers des Rambaud.
  • 1414 : une part est possédée par les Lestrange.
  • 1424 : la part des dauphins est engagée aux Montauban jusqu'en 1430.
  • (non daté) : une part est possédée par les Draguignan. Ces derniers semblent avoir acquis la moitié de la seigneurie.
  • 1543 : la part des Montauban est acquise par les Quenin.
  • 1557 : les Quenin vendent leur part aux habitants. Elle est recouvrée peu après par le domaine royal.
  • 1598 : la part des Draguignan est vendue aux (des) Massues.
  • 1604 : la part des Massues passe (par mariage) aux Pape.
  • 1643 : la part du domaine royal est donnée par le roi Louis XIII aux princes de Monaco (pour contrebalancer la perte du royaume de Naples, le roi céda le village aux Grimaldi[réf. nécessaire]).
  • Milieu XVIIIe siècle : la part des Pape passe (par mariage) aux Bimard.
  • (non daté) : la part des Bimard passe (par héritage) aux Sade.
  • 1789 : les princes de Monaco et madame de Sade sont les derniers seigneurs.

Avant 1790, Sainte-Euphémie était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage de Buis-les-Baronnies.
Elle formait une paroisse du diocèse de Gap, dont les dîmes appartenaient au prieur de Rioms qui présentait à la cure[14].

De la Révolution à nos jours[edit | edit source]

En 1790, Sainte-Euphémie forme, conjointement avec Rioms, une municipalité du canton de Montauban. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une commune distincte du canton de Buis-les-Baronnies[14].

Politique et administration[edit | edit source]

Tendance politique et résultats[edit | edit source]

Administration municipale[edit | edit source]

Liste des maires[edit | edit source]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1871   ?    
1874   ?    
1878   ?    
1884   ?    
1888   ?    
1892   ?    
1896   ?    
1900   ?    
1904   ?    
1908   ?    
1912   ?    
1919   ?    
1925   ?    
1929   ?    
1935   ?    
1945   ?    
1947   ?    
1953   ?    
1959   ?    
1965   ?    
1971   ?    
1977   ?    
1983   ?    
1989   ?    
1995   ?    
2001 2008 Pierre Borel (sans étiquette) retraité
2008 2014 Pierre Borel   maire sortant
2014 2020 Pierre Borel   maire sortant
2020 En cours Muriel Bredy (mme)[15][source insuffisante]    

Rattachements administratifs et électoraux[edit | edit source]

Politique environnementale[edit | edit source]

Finances locales[edit | edit source]

Jumelages[edit | edit source]

Population et société[edit | edit source]

Démographie[edit | edit source]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

En 2021, la commune comptait 73 habitants[Note 2], en augmentation de 1,39 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
370350356396378350360338351
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
353351318325344313297292254
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
25724523716813111711310797
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
906565786171979886
2015 2020 2021 - - - - - -
727473------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[edit | edit source]

Enseignement[edit | edit source]

Santé[edit | edit source]

Manifestations culturelles et festivités[edit | edit source]

  • Fête patronale : à la Pentecôte[1].

Loisirs[edit | edit source]

Sports[edit | edit source]

Médias[edit | edit source]

Cultes[edit | edit source]

Économie[edit | edit source]

Agriculture[edit | edit source]

En 1992 : lavande, ovins[1].

Plantations d'abricotiers[réf. nécessaire].

Tourisme[edit | edit source]

La commune propose des gîtes ruraux[1].

Revenus de la population et fiscalité[edit | edit source]

Emploi[edit | edit source]

Culture locale et patrimoine[edit | edit source]

Lieux et monuments[edit | edit source]

Maison patricienne avec soustet.

Patrimoine culturel[edit | edit source]

  • Artisanat d'art : poterie[1].

Le film Le chaud lapin de Pascal Thomas (1974), avec Bernard Menez dans le rôle principal, a été tourné en grande partie dans cette commune[20].

Patrimoine naturel[edit | edit source]

Personnalités liées à la commune[edit | edit source]

Héraldique, logotype et devise[edit | edit source]

Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[edit | edit source]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[edit | edit source]

Articles connexes[edit | edit source]

Liens externes[edit | edit source]

Notes et références[edit | edit source]

Notes et cartes[edit | edit source]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[edit | edit source]

  1. a b c d e f g h i j k et l Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze et Saint-Auban-sur-l'Ouvèze », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « St-Auban », sur la commune de Saint-Auban-sur-l'Ouvèze - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « St-Auban », sur la commune de Saint-Auban-sur-l'Ouvèze - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 338.
  15. http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. « Fondation Jérôme Seydoux-Pathé - Le Chaud lapin », sur filmographie.fondation-jeromeseydoux-pathe.com (consulté le ).