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Yves Mairot

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Yves Mairot
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Yves Mairot, né le 23 mars 1924 aux Ollières et mort le 3 septembre 2022 à Saint-Martin-Bellevue (Commune de Fillière), est un résistant, écrivain et artiste peintre français qui a milité pour une culture et une éducation populaire.

Biographie[modifier | modifier le code]

Yves Mairot est né le 23-03-1924 dans le village Les Ollières près d’Annecy. Ses parents Robert et Marcelle, tous deux instituteurs, y occupaient un double poste ; son père faisait aussi fonction de secrétaire de mairie selon la tradition de la 3e République. Ses grands-parents étaient eux-mêmes instituteurs. Du côté maternel, son grand père Arthur Thurin est issu d’une famille de St Ferréol (Haute-Savoie) et sa grand-mère Marie Suize, de la vallée de Thônes, est la nièce de « Marie Pantalon » que célèbre Blaise Cendrars dans « L’Or ». Le grand-père maternel, de forte personnalité, a laissé un souvenir vivace et le groupe scolaire de Thônes porte son nom.

En 1927, les parents d’Yves Mairot sont nommés, sur leur demande, à l’orphelinat départemental de Mélan qui vient d’être créé dans les locaux de l’ancienne Chartreuse à Taninges. C’est dans ces lieux chargés d’histoire que Mairot va passer son enfance fréquentant l’univers de l’art roman sans le savoir et jouant dans les prés et les bois qui jouxtent le Giffre, et partageant la vie des orphelins. Ses parents sont profondément liés à M. Mme Bouvet, directeurs de l’établissement, personnes de conviction et de grande rigueur morale à qui Yves Mairot restera très attaché (Ulysse Bouvet résistant notoire).

En 1930, Robert Mairot meurt des suites d’une maladie contractée durant la guerre de 14-18. La mère de Y. Mairot reste veuve avec 3 enfants : Yves l’ainé (6 ans), Gil (5 ans) et Suzette (2 ans). Cette dernière mourra en 1942 pendant l’occupation, de la typhoïde.

En 1938, quand ses enfants débutent leurs études secondaires, Marcelle obtient un poste à Annecy, à l’école des Fins, où elle enseignera jusqu’à sa retraite.

La Résistance[modifier | modifier le code]

Peu de temps après c’est la guerre puis l’occupation. La famille est immédiatement opposée au régime de Vichy. Très tôt Marcelle Mairot milite dans la Résistance et Yves et Gil suivent l’exemple maternel transportant – à bicyclette - presse clandestine et armes démontées pour les maquis qui commencent à s’organiser, hébergeant des responsables de la Résistance, malgré la présence d'Allemands qui occupent l’école et l’appartement familial. En février 1944 - appelé aux Chantiers de Jeunesse et à coup sûr au STO - Yves Mairot rejoint la clandestinité dans les rangs des FTP (Chef de Groupe 3°bataillon). Il prendra part à la Libération d’Annecy le 19 août 1944.

L'écrivain et l'éducation populaire[modifier | modifier le code]

Durant l'année qui suit la Libération, Yves Mairot, appelé par Ulysse Bouvet (devenu le 1er Préfet de Haute-Savoie après la Libération) pour travailler avec lui en attendant sa démobilisation, est membre de la Commission Jeunesse du Comité de Libération. Dans ce cadre, il participe à la création de la revue Jeune Savoie, revue qui s'adresse à tous les jeunes de Haute-Savoie, quelle que soit leur orientation de pensée, pour participer activement à la Reconstruction.

Il fait également partie de l’équipe initiale de Peuple et Culture de Haute-Savoie (Commission Arts plastiques), association créée par Joffre Dumazedier. Il se lie d’amitié avec Jean Le Veugle, Julien Helfgott, Paul Thisse… et autres militants de la culture et de l'éducation populaire.

Au début de l’année 1945-46, grâce à l’obtention d’une bourse d’ancien combattant (il a le grade de sergent des Forces Françaises de l'Intérieur), Yves Mairot s’inscrit à La Sorbonne où il entreprend des études de Lettres et de Philosophie. Il suit l’enseignement de Henri Wallon et René Zazzo à l’Institut national de Psychologie et suit les séminaires de la Société de Psychanalyse. Dans les rares instants de liberté, il assiste aux cours à l’École des Arts Décoratifs où sont inscrits plusieurs de ses amis.

C’est une période de grande effervescence intellectuelle et de rencontres décisives. Mairot assiste aux cours de Gaston Bachelard, de Merleau-Ponty, de Souriau (esthétique) ; il fait la connaissance de Meyerson, créateur de la Psychologie historique et maitre de Jean-Pierre Vernant et Michel Gauthier-Darley qui seront ses amis fidèles. À la Sorbonne il rencontre Ivan Denys (spécialiste de la Rome ancienne), Kemal Bastuji[1] poète et peintre d’origine turque ami de Nazim Hikmet et du grand plasticien Abidine.

Mairot fréquente assidument les milieux artistiques : ainsi la Galerie Simone Heller rue de Seine et ses peintres (Julien Dinou (1895-1983), Sasz…) qui lui offrirent quelques-uns de leurs tableaux. Il a rejoint à Paris Catherine Sauvage qu’il a connue à Annecy ; il la soutient dans ses débuts à la scène et se mêle aux comédiens (Daniel Gélin), musiciens (André Popp, mais aussi Boris Vian qu'il connaitra d'abord en tant que musicien), écrivains (Jean-Pierre Chabrol) et peintres qui font partie de sa « tribu ». Avec ses amis, il est un fidèle des manifestations de la Maison de la Pensée Française et y côtoie Aragon – fugitivement -, Tristan Tzara qui l’accueillera chez lui et les peintres de l’École de Paris.

À l’été 1949 Yves Mairot a terminé ses études et il est nommé Professeur à l’École Normale d’Albertville où il enseignera les Lettres, la Philosophie, la Psycho-pédagogie, jusqu’à sa nomination à Annecy au Lycée Sommeiller d’abord puis en 1960 à l’École Normale d’institutrices qui vient d’être construite avenue de la Plaine.

S’ouvre dès lors une période d’intense activité créatrice. En 1961, Mairot expose ses œuvres à la Galerie Perrière à Annecy. Durant cette époque avec son ami le peintre Georges Hermann, il parcourt le département de la Haute-Savoie (Annemasse, Thonon, St Jean d’Aulps, La Roche-sur-Foron…) pour donner une série de conférences sur la peinture, la poésie et la musique contemporaines. Il fait partie des ALA (Amis des Lettres et des Arts) à Annemasse et de la Société des Beaux-Arts de Thonon-les-Bains. Avec Walter, Carra, Ventrone, Ducastel… Il crée le Groupe de Loisin pour infléchir la politique culturelle des ALA dans le sens de la modernité. Il se lie avec les peintres de l’École Lyonnaise (Mouvant, Benrath, Janoir…)

Simultanément commence la collaboration avec les poètes et principalement avec Paul Vincensini et Jean-Vincent Verdonnet, plus tard avec Jean-Pierre Geay et Guy Chambelland et Michel Gauthier-Darley. De surcroit Mairot qui s’est lié d'amitié avec Gabriel Monnet depuis 1945, l’assiste dans la création et le développement du Théâtre de Yaniléo à Annecy. Mairot écrira plusieurs «montages poétiques», entre autres Jacques Prévert qui êtes-vous ? qui connaitra un vif succès et sera joué à Turin au Centre Culturel Français. De même Mairot est présent aux Nuits Théâtrales d’Annecy au Château, aux côtés de Gabriel Monnet pour les représentations de Hamlet, Dom Juan, Sainte-Jeanne de Bernard Shaw (avec Catherine Sauvage) et Ubu Roi de 1954 à 56.

Le peintre[modifier | modifier le code]

À partir de 1965 la peinture va occuper l’essentiel de l’énergie de Mairot

L’exposition à La Galerie L’œil Écoute à Lyon marque le début d’une amitié sans faille avec Janine Bressy exceptionnel découvreur de talents, avec les critiques lyonnais Jean-Jacques Lerrant et René Déroudille, avec les peintres attachés à la galerie. De même l’accueil que reçoit Mairot à Paris à la Galerie Le Soleil dans la Tête et le soutien fervent de Mme Levêque de Fos le conforte dans sa création picturale. Il noue des relations importantes en particulier avec le poète de « Dunes » et l'immense historien d’art Jean Laude qui lui demande d’illustrer ses œuvres poétiques.

Après une exposition retentissante en 1967 à la Maison de la Culture de Thonon avec la participation de poètes comme Jean Laude, Paul Vincensini, Jean-Vincent Verdonnet, Guy Chambelland, Yves Mairot est sélectionné pour l’exposition internationale des Peintres Rhodaniens à Sierre (Suisse). Les hasards de l’accrochage permettent à Mairot de faire la rencontre d’André Masson qui lui apporte encouragements, conseils et amitié.

En 1969 toujours, à l’occasion de l’exposition « Le poème-objet des surréalistes à nos jours » à Mâcon au Musée des Ursulines, le Musée de Céret fait l’acquisition de plusieurs œuvres qui seront exposées au Musée d’Art Moderne l’année suivante.

Dans les années 1970 avec Alain Priem et Daniel Sonzini, Mairot milite au sein de AAC (Annecy Action Culturelle), préfiguration du centre Bonlieu. Il organisera plusieurs expositions marquantes soit à la Galerie « Duparc », soit à l’ancien Casino, soit enfin à la MJC de Novel (expo 5 et 5, expo A. Priem, expo Yves Mairot - Robert Piccamiglio…)

À cette époque Yves Mairot s’engage aux côtés de Julien Helfgott et d’autres Résistants (André Fumex) pour faire admettre la sculpture de Gilioli sur le Plateau des Glières. En septembre 1973 a lieu l’inauguration du monument en présence du ministre de la Culture André Malraux. Gabriel Monnet, Julien Helfgott et Yves Mairot ont écrit le texte du spectacle commémoratif « Aujourd’hui une pierre » que Gabriel Monnet a mis en scène assisté d’Y. Mairot.

En 1976 a lieu une première rétrospective de l’œuvre peint de Mairot sous l’égide du Musée d'Annecy (Jean-Pierre Couren en était le conservateur) et de AAC. Cette manifestation qui retient l’attention de Yan Zoritchak sera un prélude à une amitié durable entre les deux artistes.

En 1978 Mairot expose à Paris sur la suggestion de son ami Jacques Le Roux – peintre et calligraphe - aux Cimaises Ventadour puis la même année au Centre Pompidou.

Les années se succèdent. Mairot, qui depuis 1976 est, en plus de son travail en Haute Savoie, chargé de Cours au Département des Sciences et Techniques de la Communication à l’Université Paris III Sorbonne Nouvelle, obtient en 1982 sa nomination à Paris, conjointement à L’École Normale d’Auteuil et à l’Université. Son cours s’intitule « Sémiologie de l’image d’art ». Une publication du Conseil scientifique de la Sorbonne en porte la trace sous le titre « Contributions à une sémiologie des arts plastiques »

Avec universitaires, écrivains et peintres, Mairot organise une exposition et un hommage à son ami Jean Laude, décédé en 1982, au Centre Pompidou (1983). Il sera aussi à l’origine de l’Association des Amis de Jean Laude avec Mady Menier, Alfred Manessier, Pierre Soulages, Zao Wou Ki…et un grand nombre d’écrivains, peintres…et admirateurs de l’œuvre de Jean Laude.

En 1987 Mairot expose à la Galerie Henri Bénézit « Paysages féminins ». Nait une vive amitié avec Jean-Pierre Bénézit. Une autre exposition se déroulera en 1992 dans cette même galerie rue de Miromesnil à Paris.

En 1990 Mairot est sollicité d’exposer à Rome au Centre Culturel Français et en 1991 il participe à un hommage à Jean Laude au Musée d’Art Moderne de St Étienne puis à la Chapelle de la Sorbonne à Paris.

En 1995 ses œuvres ayant été remarquées lors d’une exposition à Paris, la ville de Tolède en Espagne accueille une soixantaine de tableaux d’Yves Mairot à La Posada de la Hermandad. Responsables culturels, poètes, chanteurs et peintres célèbrent cette rencontre mémorable avec l’Espagne. Cette exposition sera ensuite présentée à Avila et simultanément une exposition aura lieu à Madrid à la Galeria Detursa.

Au cours de la période 1990-2000 Mairot a eu la satisfaction d’exposer ses peintures dans des lieux prestigieux : tout d’abord dans ce qui reste des bâtiments de Mélan suite à l’incendie qui a détruit le corps d’habitation : La Chapelle et le Cloître ; le magnifique Prieuré du Bourget du Lac a accueilli ses œuvres durant l’été 1999 ; enfin au printemps 2000 ce fut le tour de la Chapelle de la Visitation de Thonon-les-Bains et au printemps 2001 le Château de Ripaille.

En 2002 Claude Baillon, maître verrier lui demande sa collaboration pour la réalisation des vitraux à la Chapelle de la Chartreuse de Mélan, et Yves Mairot présente un projet avec maquettes au 1/10 au département de la Haute-Savoie, qui sera accepté.

En 2001, puis en 2006 et en 2015, Yves Mairot consent une donation au Conseil Départemental de Haute-Savoie ; ce sont alors plus d'une centaine d’œuvres dont dispose l'institution qui sont régulièrement exposées.

En 2011, la Préfecture de la Région Rhône Alpes (Préfet de Région Jean-François Carenco) accueille, salle Jean Moulin, sa donation d’un polyptyque de 12 toiles, intitulé « L’œil écoute »

Distinctions[modifier | modifier le code]

1965 : Médaille d'Honneur de la Jeunesse et des Sports

1973 : Chevalier dans l'ordre des Palmes académiques

1986 : Officier dans l'ordre des Palmes académiques

1986 : Médaille d'argent de la Ville de Paris

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Textes d'Yves Mairot[modifier | modifier le code]

Préface du catalogue du 6e salon S.H. Moreau, Thorens-Glières, 1965

"Nouvelles à la main", no 2, Bruxelles, 1977

"Alain Priem ou le nouvel espace graphique", préface de l'exposition "Graphisme dans la Cité", Annecy, 1977

"Écritures", catalogue du Centre Pablo Neruda, Corbeil-Essonnes, 1984

"Contribution à une sémiologie des Arts Plastiques", Conseil scientifique de la Sorbonne, 1989

"État de peindre", S21 Kurkjan Éditeur, 1989

"Territoires à peindre", Valpress Éditions, Annecy 1997

Revue "Coup de soleil", no 45, Annecy 1999

"Enrico Vegetti : l'homme et le peintre", préface du catalogue de l'exposition Vegetti, Conservatoire d'Art et d'Histoire, Annecy, 2000

À paraitre (septembre 2024) : "La saison de l'Aurore éveillée", éditions Jean-Pierre Huguet, recueil de poèmes inédits écrits entre 1945 et 1948.

Livres d'Artiste, textes et illustrations Yves Mairot[modifier | modifier le code]

"Constat" paru le 21/03/2012 ; 24 exemplaires + 1 Bnf ; Typographie Laurent Né

"Entretemps Aphorismes et Mairographes", paru le 19/01/2013 : 24 exemplaires + 1 Bnf ;Typographie Laurent Né

"L'air du temps, Poèmes et Aquarelles" , paru le 23/07/2013 ; 30 exemplaires + 1 Bnf ; 9 poèmes, aquarelles et collages ; Typographie Laurent Né

"Entretemps 2 Aphorismes et Dessins", paru le 17/06/2015 ; 30 exemplaires + 1 Bnf ; Typographie Laurent Né

"Aux quatre vents de ton visage", paru le 27/04/2016 : 13 exemplaires ; poème original et 3 gravures sur cuivre.

"Feu et cendres", série l'Apocalypse Collection Livre pauvre, Daniel Leuwers ; texte et illustration Yves Mairot

"L'infini Turbulent", Collection Livre pauvre, Daniel Leuwers ; texte et illustration Yves Mairot

"On ne sait ni pourquoi, ni comment" Édition Jean-Pierre Huguet, collection Rareté ; texte d'Yves Mairot, enrichi d'une aquarelle originale de l'auteur. Format 5cmx11cm, présenté dans un emboitage de l'éditeur. 10 exemplaires numérotés.

Sur le travail de Yves Mairot[modifier | modifier le code]

"La peinture du silence", Robert Piccamiglio, Écritures, Jacques Brémond Éditeur, 1976

"A la croisée des regards", Jean-Pierre Geay, La Balance Éditions, 1987

"Mairot le peintre", Michel Gauthier-Darley (Préface de Gabriel Monnet), Éditions S21 Kurkjan Éditeur, 1989

"Mairot ou la mesure du monde", André Depraz, Éditions Rossaz Mignot, 2001

"Yves Mairot, du visible à l'invisible", Jean-Pierre Geay, Éditions Jean-Pierre Huguet, 2006

"Perspectives" Alain Livache, ODAC Conseil général de Haute-Savoie, 2010

Illustration d'ouvrages[modifier | modifier le code]

"D'herbe noire", Paul Vencensini, Guy Chambelland Éditeur, 1965

"Sur le chemin du retour", Jean Laude, Éditions Club du poème, 1967

"Lanterne sourde", Jean-Vincent Verdonnet, Éditions Formes et Langages, 1971

"Courtoisie de la fatigue" Guy Chambelland, Éditions Saint-Germain-des-Prés, 1971

"Fontaine vagabonde", "S'émerveiller encore", "La main demeure au gré des sources" Jean-Pierre Geay, 1999

"Roi sans arpent" Michel Dunand, 1999

"Ici et n'importe où" Jean-Pierre Geay, Atelier du Mot, Eygalières, 2002

"Ailleurs, toujours est au soleil", Michel Dunand, L'Harmattan, 2003

"Entre nous l'amour" Jacques Gaucheron, 2007, La malle d'Aurore, Tarbes

Expositions[modifier | modifier le code]

Parmi les très nombreuses expositions (au moins une par an entre 1961 et 2021)

1961 : Galerie Perrière, Annecy

1964: Foyer des Jeunes et d’Éducation populaire, Annemasse

Galerie L'œil écoute, Lyon en 1965, 1972, 1974, 1976

1966 : Galerie Le soleil dans la tête, Paris

Peuple et Culture, Annecy en 1966, 1970

Peuple et Culture, Paris en 1986 "Hommage à Yves Mairot"

1966 : Galerie Parti pris (Christian Galli), Grenoble

1967 : Galerie Arts et Culture, Genève

"10 ans de peinture" en 1978 à la MJC Novel, Annecy ; en 1976 au Musée du Château Annecy ; en 1977 à la MJC de Cluses

1968 : Galerie ACB, Genève

1970 : Foyer International, Paris

1976 : "Variations sur un paysage alpestre", Maison de la Savoie, Paris

Galerie Cimaises Ventadour, Paris, en 1978, 1982, 1993, 1996

1987 : Galerie Henri Bénézit, Paris

1990 : "Paysages intérieurs", Centre Culturel Français, Rome (Italie)

1992 : "Paysages féminins" Galerie Henri Bénézit, Paris

1995 : Posada de la Hermandad, Tolède (Espagne) ; Sala de la Arte, Avila (Espagne) ; Galerie Detursa Madrid (Espagne)

1996 : Espace culturel André Malraux, Tarare

1997 : Centre culturel de Passy, Le Plateau d'Assy

1998: "Racines", Galerie d'Arts Shakan, Lausanne

1999 : Le Prieuré, Le Bourget-du-Lac

2000 : Chapelle de la Visitation, Thonon-les-Bains

2001 : "30 années de peinture" Château de Ripaille, Thonon-les-Bains ; "Rétrospective" Conservatoire d'Arts et d'Histoire, Annecy

2002 : Exposition à la Chartreuse de Mélan et inauguration des vitraux de la Chartreuse de Mélan, Taninges

2003 : Galerie NovArte, Avignon

2004 : Galerie Chantal Mélanson, Annecy ; Circulo de Arte Tolède, Espagne

2005 : Château des Ducs de Savoie, Chambéry

2006 : "Espace temps du Paysage", Forum expo Centre Bonlieu, Annecy

[...]

2010 : "Miroirs du temps" Circulo de arte Tolède (Espagne) ;"Images de passages" Hôtel de ville de Seynod

2011 : "Eaux innombrables" Salle Volane Vals les Bains

2013 : "Interférences" un peintre, un photographe, avec Jean-Claude Allard Galerie Chappaz, Trévignin ;

"Perspectives" Centre André Malraux et Médiathèque, Tarare

2014 Hommage au peintre Gréco, Circulo de arte, Tolède (Espagne)

2015 : Partitions croisées, peinture, musique, poésie, avec le poète et musicologue Philippe Rosset Jardins d'hiver, Mairie de Seynod

2016 : "Faits et gestes de la Résistance", Morette (Thônes)

2017 : Partitions croisées, peinture, musique, poésie, avec le poète et musicologue Philippe Rosset Canopé Grenoble

2018 : "Mairot, entre les lignes" Forum Expo Centre Bonlieu Annecy

2019 : "Théâtre du Vivant", Phil'Arts Fillière ;

"Racines" Arcades, Taninges

Filmographie[modifier | modifier le code]

·        Réalisation Jean-Claude Demey L’œuvre peinte d’Yves Mairot 1973, ORTF, producteur Jean-Jacques Lerrant (journaliste et critique au Progrès de Lyon, et tient une chronique, rubrique Culture, au Monde)

·        Réalisation de Gérald Allain L’espace à portée de main, 1978 (présenté au Festival de Cannes 1978, dans film documentaire)

·        Collection « Artistes de Haute-Savoie » : Yves Mairot Peintre 26’ (produit par le Conseil Général de Haute-Savoie) réalisé par R. Martino en 2002.

. Yves MAIROT "Traces et espace" film réalisé par Ingrid Zeller ALPCAT 2018

Musées et collections publiques[modifier | modifier le code]

Des œuvres d'Yves Mairot sont visibles dans les Musées suivants :

Fondation MAEGHT, Saint-Paul-de-Vence

Musée d'Art moderne, Céret

Maison de la Culture, Le Havre

Collection d'Art moderne, Tolède (Espagne)

Collection d'Art moderne, Avila (Espagne)

Collection départementale, Haute-Savoie

Artothèque, Annecy

Collections des villes de Tarare, de Thonon-les-Bains, de Chambéry, d'Annecy, de Vals-les-Bains

Préfecture régionale Rhône-Alpes

Chartreuse de Mélan, vitraux et stèles peintes, Taninges

Dans des collections particulières en France, en Suisse, en Italie, en Espagne, au Canada, aux États-Unis...

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Site officiel