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David Lafore
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David Lafore - "J'ai l'amour" sortie le 4 septembre 2015
Informations générales
Naissance (52 ans)
Nevers
Activité principale auteur-compositeur-interprète
Genre musical pop francophone
Instruments guitare, piano
Labels Editions Crépuscule France / La Triperie / VSCOM
Site officiel www.davidlafore.fr/

David Lafore[modifier | modifier le code]

David Lafore, né le 26 mars 1972 à Nevers, est un auteur-compositeur-interprète français.

Son approche décalée de la chanson française l'amène à se rapprocher du milieu du cinéma Français. Il est ainsi soutenu par les Editions crépuscule France (Why Not Production) et collabore régulièrement avec le réalisateur Bruno Podalydès pour lequel il signe avec Ezechiel Pailhes la bande originale du film “Bancs Publics” en 2009.

Biographie[modifier | modifier le code]

David Lafore grandit à Marseille et commence à composer dès l'adolescence et se forme par lui-même au piano et à la guitare.

Parmi ses inspirations :

  • A l’image de Bob Marley, le reggae l’inspire également, mais c’est le rock new wave, popularisé dans les années 80, qui le mène à créer son premier groupe : Trompes d’Eustache (conduit d’oreille), “un mélange de « chansons débiles et sensibles»”

Après voir fait la manche, il intègre le théâtre pour enfant Badaboom à Marseille où il travaille pendant 7 ans en tant que comédien. Il joue notamment le personnage de Gargantua dont il signe la musique de la pièce.

Plus tard, David Lafore fait la rencontre des futurs membres de son nouveau groupe Cinq Têtes : Thibault Frisoni (guitare), Mathias Barison (contrebasse), Djamel Taouacht (batterie et percussions) et Quentin Leroux (piano, claviers, flûte traversière et bugle). C’est avec eux qu’il enregistre ses deux premiers albums, “Cinq têtes” en 2004 puis “II” en 2007.

En 2015, David Lafore revient avec un disque davantage inspiré des années 80, plus pop, vintage : “J’ai l’amour”.

Il se produit sur scène en slip et dévoile une posture nonchalante.

Une tronche de communiant, une allure d'étudiant en commerce, un look de rocker anglais des années 90, il arrive, ne dit rien, déambule, quelle présence ! On sait que ça va être quelque chose...” Christian Lassale[1]

Cependant, c’est ce décalage que le monde du cinéma soutient et plus particulièrement les Editions Crépuscule France / Why Not production depuis 2004. David Lafore co-écrit d’ailleurs en 2009 la bande originale de “Bancs publics”, film de Bruno Podalydès, avec Ezechiel Pailhes, membre du duo électro Nôze.

Le réalisateur du film Comme un avion, Bruno Podalydès, signe à son tour en 2015, les clips de deux de ses nouvelles chansons, «Choses» et «Minou».

Sur la scène...[modifier | modifier le code]

Presque toujours en slip, David Lafore a joué :

Et en première partie de Brigitte Fontaine, Alain Bashung, Arthur Honegger, Thomas Fersen, Sanséverino, Têtes Raides, La Tordue

Discographie[modifier | modifier le code]

Automne 2004: Album « Cinq têtes » - Editions Crépuscule France / PIAS

Mars 2007: Album « II » - Opéra Music  / L’Autre Distribution

Avril 2008: Co-écriture de la chanson « Danse avec moi » pour Nôze « Songs on the rocks » - Get Physical / La Baleine

8 Juillet 2009: Co-écriture avec Ezechiel Pailhes de la bande originale du film “Bancs publics” de Bruno Podalydès

Fichier:Album "J'ai l'amour", sortie le 4 septembre 2015.jpg
Album "J'ai l'amour", sortie le 4 septembre 2015Photo:Alexandra Yonnet - Illustration:Valentine Reinhardt

4 Septembre 2015: Album « J’ai l’amour » - Crépuscule France (Why Not Productions) / La Triperie / VSCOM

Filmographie[modifier | modifier le code]

1990 : Eracles V de Heiner Muller, mis en scène Maurice Tasjman.

1992-2000 : Comédien au Badaboum Théâtre, spectacle jeune public.

1999 : Téléfilm / Arte « Jeu de Massacre », second rôle

2000 à 2002 : Réalise le court métrage « Swimming Pool », autoproduction

La Presse en parle et la Radio diffuse...[modifier | modifier le code]

  • Libération "Causticité. Dans des arrangements et une production à l'élégance pas ramenarde, le bohème David Lafore est une des plus belles surprises qu'il nous ait été donné d'entendre depuis longtemps. Entre tendre causticité à la Gainsbourg première période et détachement glabre mélancolique à la Vian, il serait plus proche de Katerine que de Dominique A ou Miossec, quand il effectue ses premières parties en caleçon, chaussures et chaussettes sur une chanson grivoise"[2]; "Et puis on peut s'attendre à tout quand on connaît le talent de David Lafore pour raconter une histoire avec trois fois rien, deux rimes et quatre onomatopées"[3] "Partisan d’un humour distancié survolant divers registres (surréaliste, poétique, cru…), Lafore chante (et joue à la guitare) des airs pas toujours aboutis - il le déplore lui-même - qui se nourrissent d’une débâcle intérieure qu’on imagine faussement désinvolte."[4]
  • Télérama "Ces chansons-là, hors mode et hors norme, montrent à quel point David Lafore peut être un garçon juste et marquant."[5]
  • Le Parisien "David Lafore, Marseillais de 32 ans, débarque ainsi avec son premier album épatant, sorti il y a quelques jours, l'une des grandes révélations de l'année."[6]
  • Midi Libre ""Cette répétition ressemble à celles que l'on peut faire avec des musiciens indisciplinés... mais il suffit de donner le tempo" pour qu'ils s'y laissent entraîner."[7] "Zip le blouson, hop le pull, zou la chemise et le ventre à l'air. Dans la salle, on le sait s'il faut se moquer de son bide ou s'inquiéter du flirt qu'il pousse avec celui-ci..."[8] "David Lafore est un rare cas de chanteur desprogien et “born to be Oscar Wilde”"[9]
  • La Terrasse "Homme de scène, Lafore se débarrasse des clichés du chanteur pour révéler ses ambitions d’un stand-up trans-genre, où rock, théâtre et absurdités se fondent en un seul homme."[10]
  • FIP Radio "Tendre et brutal, pudique et désinhibé..."[11]

Références[modifier | modifier le code]

  1. La Triperie : https://www.facebook.com/pages/La-Triperie-Tourneur-Label-Musiques-actuelles/234569176628145
  2. Ludovic Perrin, « Les voix blanches », Libération,‎ (ISSN 1298-0463, lire en ligne)
  3. Ludovic Perrin, « David Lafore en gueule. », Libération,‎ (ISSN 1298-0463, lire en ligne)
  4. Gilles Renault, « Chanson : David Lafore cultive sa différence », Libération,‎ (ISSN 1298-0463, lire en ligne)
  5. Valérie Lehoux, « Cinq Têtes II », Télérama Sortir,‎ (ISSN 0040-2699, lire en ligne)
  6. Emmanuel Marolle, « David Lafore, olibrius de talent », Le Parisien,‎ (ISSN 0767-3558, lire en ligne)
  7. C.-S Fol, « Montpellier : David Lafore et son choeur de collégiens », Midi Libre,‎ (ISSN 0397-2550, lire en ligne)
  8. Jérémy Bernède, « Montpellier : Fantazio et Lafore, de l’estomac dans ces talents ! », Midi Libre,‎ (ISSN 0397-2550, lire en ligne)
  9. Midi Loisirs, « Où sortir à Montpellier : découvrez nos bons plans de mercredi et jeudi », Midi Libre,‎ (ISSN 0397-2550, lire en ligne)
  10. Vanessa Fara, « David Lafore - Entretien », La Terrasse,‎ (ISSN 1241-5715, lire en ligne)
  11. « David lafore cinq têtes "II" », FIP (Découvrir),‎ (lire en ligne)