Utilisateur:SyB~Anicium/Brouillon

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Utilisateur:SyB~Anicium/Brouillon2

Haute-Loire[modifier | modifier le code]

https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/5209684/ar_ind_6_Haute-Loire.pdf https://www.insee.fr/fr/statistiques/fichier/1291990/lettre94.pdf

Solignac-sur-Loire[modifier | modifier le code]

https://dgav43.files.wordpress.com/2014/08/ns_dgav_1.pdf

https://www.leveil.fr/solignac-sur-loire-43370/actualites/lextension-de-la-carriere-de-solignac-sur-loire-relancee_13958701/

À consulter pour améliorations de la partie Préhistoire[modifier | modifier le code]

Citer plutôt Des volcans et des hommes de Robert Séguy, à relire. https://www.persee.fr/doc/racf_0220-6617_1977_num_16_1_2075 https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00004497/document

À consulter ou citer pour la partie Antiquité[modifier | modifier le code]

https://www.persee.fr/doc/sracf_1159-7151_2004_act_25_1_1215

Une autre hypothèse donnerait aux Vellaves un chef-lieu « bicéphale », partagé entre les sites actuels de Saint-Paulien et du Puy-en-Velay au cours des premiers siècles de notre ère.

NECTOUX (E.) – Le sanctuaire du Puy-en-Velay (Haute-Loire), état de la question et contexte politique, in : CEBEILLAC (M.), LAMOINE (L.), TREMENT (F.) – Autocélébration des élites locales dans le monde romain. Contexte, texte, image (IIe s. av. J.-C. – IIIe s. ap. J.-C.), Clermont-Ferrand: Presses Universitaires Blaise-Pascal, 2004, p. 479-497 (Collection Erga ; 7)

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc70703s

À partir du Xe siècle : l'essor d'une cité liée aux pèlerinages[modifier | modifier le code]

Dans la seconde moitié du Xe siècle, la réputation du sanctuaire du Puy commence à dépasser les frontières du diocèse, et ses mentions se font plus nombreuses et précises[1]. La renommée de la cathédrale est favorisée par sa position de carrefour au cœur du Massif central, les récits de miracles liés à la Vierge Marie, enfin les initiatives de son clergé à la veille de l'an mille[b 1]. Le toponyme de la capitale du Velay semble suivre cette évolution entre le milieu du Xe et le début du XIe siècle : Anicium réapparaît sous le nom de Sancta Maria de Anicio (961), qui évolue bientôt en Podium sanctæ Mariæ (« la montagne de Sainte-Marie ») au cours du Xe siècle[2] (voir section Toponymie).

L'évêque Godescalc († 962) en particulier semble avoir joué un rôle important dans le développement de son sanctuaire et du pèlerinage marial, et son nom est également associé à l'essor du pèlerinage vers Saint-Jacques de Compostelle. Bien qu'aucune source ne précise son parcours exact, Godescalc est souvent désigné comme le précurseur de la via Podiensis : partant du Puy vers Saint-Jacques-de-Compostelle en l'an 950[b 1], il est cité comme le précurseur de ce lien entre les deux sanctuaires, en tant que premier pèlerin non espagnol mentionné par un texte contemporain. Cependant, au-delà d'un vœu personnel de se rendre auprès du tombeau — encore peu connu — attribué à l'apôtre, son objectif premier semble être d'appuyer le culte marial au sein même de la cathédrale du Puy, et par extension le pèlerinage qui lui est déjà associé. En effet, il fait réaliser en chemin une copie du De Virginitate d'Ildefonse de Tolède, lors de son passage au monastère San Martín d'Albelda (es). En 961 enfin, il approuve la fondation de l'église Saint-Michel d'Aiguilhe[b 2]. Cette chapelle spectaculaire est bâtie à peu de distance du centre-ville du Puy, au sommet d'un neck culminant à 85 mètres ; entreprise par le doyen du chapitre cathédral, elle accroît encore l'attrait religieux de la cité, et accompagne le développement de sa cathédrale toute proche.

  • La Paix de Dieu

Une cité épiscopale et son comté[modifier | modifier le code]

  • flou politique avant le XIIe siècle
  • la montée en autonomie des évêques

Crises et évolutions au XIVe siècle[modifier | modifier le code]

  • paréage
  • routiers

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au IXe siècle, le culte de la Vierge est suffisamment important pour que la ville change son nom d'Anicium en le Puy Notre-Dame.

En 876, on connaît la vicairie Notre-Dame ou Sainte-Marie qui comprend en plus de la ville du Puy, Lantriac, Monnet, Malafosse et Crouziols[3].

En 924, après que Guillaume II, duc d'Aquitaine, comte d'Auvergne et du Velay ait reconnu la suzeraineté du roi Raoul, ce dernier accorde le à l'évêque Adalard, avec l'accord de Guillaume II, le bourg contigu à l'église Notre-Dame du Puy avec tout ce qui était du domaine du comte : droits de marché, droit de monnaie... L'évêque devint alors le seigneur du bourg du Puy Notre-Dame.

Le , l'évêque Godescalc s'étant rendu à Laon, il obtient du roi Lothaire la confirmation du don fait par le roi Raoul en 924.

Le , l'évêque Godescalc consacre la chapelle Saint-Michel d'Aiguilhe.

À partir du Xe siècle, le Velay devient comté évêché, au profit de l'évêque du Puy. La ville devient la capitale du Velay, siège du comté et de l'évêché. Ainsi Le Puy devint la capitale des Vellaves.

Déjà célèbre en raison des guérisons opérées par la « Pierre aux fièvres », qui y conduit même quelques musulmans venus d'Espagne, la ville le devint davantage lorsque saint Louis lui fit don de la Vierge noire. Dès lors, Le Puy connut une très grande prospérité, due à la venue de milliers de pèlerins. Ce pèlerinage du Puy resta, durant tout le Moyen Âge, le plus renommé de France, d'autant que l'une des quatre grandes voies conduisant à Saint-Jacques-de-Compostelle passait par-là. L'évêque Godescalc est cité comme le premier pèlerin de Compostelle en 951.

En 1095, le pape Urbain II désigne l'évêque du Puy, Adhémar de Monteil comme légat pour la première croisade.

En 1138, le roi Louis VII le Jeune est avec sa cour au Puy où il célèbre la fête de l'Annonciation de la Vierge. Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, écrit à saint Bernard qu'il l'y a rencontré pour lui demander la confirmation d'un de ses religieux choisi comme évêque de Langres.

En 1142, Raymond II, comte de Tripoli (1137-1142), fils de Pons de Saint-Gilles, donne à l'évêque du Puy, Humbert d'Albon (1128-1144), tout ce qu'il possède dans le « comté des Vellaves ». C'est la première mention d'un comté du Velay. Jusque-là on utilisait la formule « Pagus Vellaicus ». Le Velay était une partie de l'Auvergne. Ce document est transmis à Robert III qui est comte d'Auvergne et du Velay.

En 1183 est né au Puy le mouvement des Capuchonnés, des partisans de la Paix de Dieu ; une organisation de guerriers dévoués au maintien de la paix et de l'ordre dans la France de la fin du XIIe siècle. Ce mouvement parti du Puy, se répandit dans une grande partie de la France et finit par remettre en cause l'ordre social, avant d'être exterminé[4].

En 1207 Bertrand de Chalencon, évêque du Puy, accompagne Pierre de Castelnau dans ses déplacements auprès des cathares[5][source insuffisante]. En 1209 il participe à la croisade des Albigeois à la tête d'un corps expéditionnaire formé en Velay.[réf. nécessaire]

Au moment de la féodalité, le Velay avait été donné en apanage au duc de Guyenne, Guillaume d'Auvergne. En 1162, un différend s'éleva entre celui-ci et l'évêque du Puy. Ce dernier, ayant été molesté, porta l'affaire devant le roi de France Louis VII le Jeune, qui donna raison au prélat et retira son comté à Guillaume pour l'offrir à l'évêque. En , le roi Philippe II Auguste se rend au Puy et permet à l'évêque de prélever un péage de treize deniers podienses pour chaque charge entrant dans la ville : cinq pour l'évêque, trois pour l'Église et cinq pour le vicomte de Polignac[6]. Dès lors, celui-ci ne releva plus, pour le temporel, que du souverain qui, en 1307, intégra définitivement le Velay au domaine royal par un paréage[7] signé avec l'évêque Jean de Comines, Philippe le Bel partageant désormais sa seigneurie avec le pontife. Ceci, afin de faire pièce aux Polignac, véritable dynastie, la plus illustre de la région, qui rançonnaient les riches pèlerins et les marchands attirés nombreux par la perspective de fructueuses affaires.

Si le roi de France se décida à intervenir, c'est qu'avant lui un pauvre charpentier, Durand, avait déclaré la guerre sainte à ces « Cotereaux ». Ayant reçu mission de la Vierge de réunir les hommes valides, il donna la chasse à ces aventuriers, dont il pendit jusqu'à 500 à la fois. Le goût du sang entraîna ces nouveaux croisés à de tels excès que le roi dut y mettre bon ordre. D'où le traité de partage de 1307. L'évêque, qui s'était appuyé sur les commerçants pour résister aux Polignac, dut consentir des concessions et Le Puy devint une commune élisant ses consuls.

Tour Pannessac, du XIIIe siècle.

La ville s'entoure de remparts entre 1220 et 1240 qui vont lui servir de limite jusqu'au XVIIIe siècle. La tour Pannessac est l'un de ses vestiges. Elle a été classée Monument Historique en mars 1897[8].

Le Puy, au Moyen Âge, est une ville religieuse mais aussi une ville littéraire prestigieuse. L'académie de Saint-Mayol accueille des étudiants venus de toute l'Occitanie. La ville est également renommée pour ses cours poétiques en langue d'oc.

Vers 1365, le capitaine des "routiers" Seguin de Badefol pille la région.

Maison typique.

Le Velay dépend du gouvernement royal de la généralité du Languedoc créée en 1377 ayant pour chef-lieu Montpellier, une sénéchaussée indépendante demeure au Puy jusqu'en 1789. La ville du Puy n'est pas éloignée de la chemin de Régordane qui reliait Paris à Saint-Gilles.

Archive météo pour le Puy[modifier | modifier le code]

Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[9]. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune de Chadrac et mise en service en 1928 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records LE PUY-CHADRAC (43) - alt : 714 m 45° 03′ 12″ N, 3° 53′ 36″ E
Records établis sur la période du 01-10-1928 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,9 −1,6 0,7 3 6,8 9,9 12,1 11,5 8,5 6,2 1,7 −0,9 4,7
Température moyenne (°C) 1,9 2,9 5,9 8,3 12,6 16,2 19 18,5 14,7 11 5,6 2,6 10
Température maximale moyenne (°C) 5,7 7,4 11 13,7 18,4 22,5 25,9 25,4 20,9 15,8 9,5 6,1 15,2
Record de froid (°C)
date du record
−22,7
05.01.1971
−23,3
15.02.1956
−19,5
01.03.05
−7,7
08.04.03
−5,4
01.05.1938
−0,5
10.06.1987
2,2
07.07.1962
1,4
30.08.1986
−3,1
27.09.1972
−8
31.10.1997
−12,7
28.11.1985
−19,7
22.12.1963
−23,3
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
19,2
27.01.16
23,8
28.02.1960
25,2
17.03.04
28
15.04.1949
34
30.05.2022
39,5
27.06.19
38,3
29.07.1947
38,8
05.08.03
35,6
14.09.1987
27,9
01.10.11
22,8
08.11.15
17,8
05.12.06
39,5
2019
Précipitations (mm) 33,4 25 28,5 59,3 83,3 64,6 51,7 66 71,6 68,3 52,7 37,1 641,5
Source : « Fiche 43046001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/07/2022 dans l'état de la base


Météo Le Puy, version actualisée au 1er janvier 2023[modifier | modifier le code]

Statistiques 1991-2020 et records LE PUY-CHADRAC (43) - alt : 714 m 45° 03′ 12″ N, 3° 53′ 36″ E
Records établis sur la période du 01-10-1928 au 04-12-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,3 −1,4 1 3,5 7,2 10,6 12,4 12 8,7 6,5 2,3 −0,4 5,1
Température moyenne (°C) 2,4 3,2 6,4 9,1 13,1 16,9 19,3 19,1 14,9 11,3 6,2 3,1 10,4
Température maximale moyenne (°C) 6 7,7 11,8 14,7 19 23,3 26,2 26,1 21,1 16,1 10 6,6 15,7
Record de froid (°C)
date du record
−22,7
05.01.1971
−23,3
15.02.1956
−19,5
01.03.2005
−7,7
08.04.2003
−5,4
01.05.1938
−0,5
10.06.1987
2,2
07.07.1962
1,4
30.08.1986
−3,1
27.09.1972
−8
31.10.1997
−12,7
28.11.1985
−19,7
22.12.1963
−23,3
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
19,2
27.01.2016
23,8
28.02.1960
25,2
17.03.2004
28
15.04.1949
34
30.05.2022
39,5
27.06.2019
38,3
29.07.1947
38,8
05.08.2003
35,6
14.09.1987
27,9
01.10.2011
22,8
08.11.2015
17,8
05.12.2006
39,5
2019
Précipitations (mm) 34,1 22,3 27,3 53,6 75,5 71,3 57,3 64,2 65,9 66,1 62,7 31,7 632
Source : « Fiche 43046001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/12/2022 dans l'état de la base


Bibliographie en cours[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : documents utilisés comme source pour la rédaction de cet article

  • Xavier Barral i Altet (dir.), La cathédrale du Puy-en-Velay, Paris, Éditions du patrimoine - Skira/Seuil, , 435 p. (ISBN 88-8118-555-5). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Pierre Cubizolles, Le Diocèse du Puy-en-Velay : Des origines à nos jours, Nonette, éditions Créer, , 525 p. (ISBN 2-84819-030-2 et 9782848190303, lire en ligne), p. 380-382. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

  • Xavier Barral i Altet (dir.), La cathédrale du Puy-en-Velay, Paris, Éditions du patrimoine - Skira/Seuil, , 435 p. (ISBN 88-8118-555-5) :
  1. a et b p. 69.
  2. p. 71 (encadré, Christian Lauranson-Rosaz).

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre-Roger Gaussin, « La ville du Puy-en-Velay et les pélerinages », Revue de géographie de Lyon, vol. 26, no 3,‎ , p. 246-247 (lire en ligne).
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Dictionnaire topographique
  3. Cubizolles 2005, p. 72.
  4. Jean Perrel, « Une révolution populaire au Moyen-Âge : le mouvement des Capuchonnés du Puy (1182-1184) », Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay,‎ (lire en ligne).
  5. Adrien Lascombe, "Mémoires et procès-verbaux de la société agricole et scientifique de la Haute-Loire", p. 317.
  6. Hector du Lac de la Tour d'Aurec, Histoire du département de la Haute-Loire, (Vélai), Canton du Puy, Le Puy, Imprimerie J.B. de la Combe, .
  7. Meissonnier 2021.
  8. « Tour Pannessac », notice no PA00092813, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  10. « Fiche du Poste 43046001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )