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Todor Jivkov
Toдор Живков
Illustration.
Jivkov le 15 janvier 1963.
Fonctions
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Président du Conseil d'État de la République Populaire de Bulgarie
Président du Conseil des Ministres de la République Populaire de Bulgarie
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Drapeau de la Bulgarie Pravetz, Royaume de Bulgarie
Date de décès (86) (à 86 ans)
Lieu de décès Drapeau de la Bulgarie Sofia, Bulgarie
Parti politique Parti Communiste Bulgare

Todor Khristov Jivkov (en Cyrillique: Toдор Xpиcтoв Живков) (Pravetz, 7 septembre 1911Sofía, 5 août 1998) il fut le Secrétaire Général du Comité Central du Parti Communiste de Bulgarie de 1954 à 1989, dirigeant le pays de 1962 à 1989, d'abord comme chef du gouvernement (jusque 1971) et ensuite en tant que Président du Conseil d'État. Il occupa le deuxième mandat le plus long d'un état socialiste européen : 35 ans, après l'albanais Enver Hoxha.

Jivkov naît à Pravetz d'une famille paysanne. Dans sa jeunesse, il émigre à Sofia pour travailler comme ouvrier typographe, c'est alors qu'il adhère au marxisme-léninisme. En 1932 il entre au Komsomol du Parti Communiste Bulgare (PCB), durant la Seconde Guerre mondiale il rejoint la résistance contre les troupes nazis (Armée de Libération Populaire) et de vient commandant en chef de la police pour la région de Sofia à la fin du conflit. De là, commence son ascension au sein du parti, éliminant tous ses adversaires dans sa conquête du pouvoir. En 1945 il devient membre du Comité Central et en 1951 il entre au Politburo.

Le 4 mars 1954 il est élu Secrétaire Général du PCB, devenant le plus jeune dirigeant des pays d'Europe de l'Est. En 1962 il est nommé Président du Gouvernement et en 1971 il devient chef d'État. En 1965 il échappe à une tentative de coupe d'État de membres de l'armée qui avaient des affinités avec le communisme chinois.[1] Durant sont mandat il entreprend l'industrialisation de la Bulgarie. En tant que dirigeant politique, il détient tous les pouvoirs,[1] il n'hésite pas à expulser tous les opposants (intérieurs et extérieurs) pour maintenir sa position et il consolide son rôle grâce au soutien des soviétiques Nikita Khrouchtchev et Léonid Brejnev. Son régime essaya d'être le plus proche possible de Moscou idéologiquement, ce qui lui valut de recevoir la décoration de "Héros de l'Union Soviétique" en 1977.

À la fin des années 1980 il se voit affaibli par le manque de continuité et d'efficacité dans ses réformes politiques et économiques, ainsi que par la crise des états socialistes due à la chute du Mur de Berlin. Le 10 novembre 1989 il est forcé de démissionner par l'administration communiste bulgare, peu après il est expulsé du PCB.[2] En janvier 1990 il est incarcéré pour malversation, [3] et bien que des années plus tard il fut libéré de cette accusation, il resta assigné à domicile pour crimes contre les droits de l'homme. Il meurt d'une pneumonie en 1998.

Après sa chute, la Bulgarie débuta sa transition vers un état démocratique et multipartite, consolidé par les élections de juin 1990.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Il est issu d'une famille de paysans pauvres Pravetz et il émigre à Sofia durant sa jeunesse pour y trouver du travaille ayant été admis dans un collège d'arts graphiques et de typographie.[4] Il épouse les thèses maristes quand il se joint à la Ligue de la Jeunesse Communiste Bulgare en 1930. Deux années plus tard il s'unit au Komsomol, l'organisation de la jeunesse du Parti Communiste Bulgare (PCB). Quand la Bulgarie s'allia aux forces Alliées durant la Seconde Guerre mondiale, Jivkov était dans a résistance et participa aux attaques contre les troupes allemandes lors de la révolution du 9 septembre 1944.[5] La monarchie fut remplacée par un régime socialiste [4], la République Populaire de Bulgarie et le PCB de Georgi Dimitrov devient la seule force du pays.[4]

On considère qu'il a joué un rôle notable dans l'élimination de l'opposition politique grâce à la "Milice Populaire", organe de la police de Sofia qu'il dirigeait.[4] Six mois plus tard, en 1945, il entre au Comité Central du PCB. À cette époque, il soutient un gouvernement pro-soviétique et il est un fervent défenseur du stalinisme, ce qui lui permet de grimper les échelons de la hiérarchie. Ainsi, il participa à l'interrogatoire de Traicho Kostov, membre historique du parti, appartenant à la branche nationaliste, lors de son procès pour trahison en 1949.[4]

En 1951 il entre au Politburo, dirigé par Vulko Chervenkov, lui aussi staliniste.[4]

Vers le pouvoir[modifier | modifier le code]

La mort de Joseph Staline provoqua des changements dans le communisme bulgare. En 1954 Tudor Jivkov prend la tête du Secrétariat Général du PCB, tandis que Chervenkov est relégué mais conserve le poste de premier ministre. À l'époque on interprète cette situation comme une manœuvre de Chervenkov pour se maintenir au pouvoir, Jivkov n'était pas très connu au sein du parti. Sept semaines après le "discours secret" de Nikita Jruschov en 1965 qui dénonçait les crimes de Staline, le Comité Central Bulgare décida d'une nouvelle ligne pour le gouvernement influencée par ce discours.[5] Ainsi, Anton Yugov, membre du service de sécurité bulgare ("Darjavna Sigurnost") fut nommé premier ministre à la place de Chervenkov

Il fut fidèle au idées de Mosou, d'abord avec Jrushchov puis sous Léonid Brejnev,[6], il en fut réompensé par la médaille de Héros de l'Union Soviétique le 31 mai 1977. La dissidence fut durement réprimée et des centaines d'opposants finirent en prison, d'autres (comme le dramaturge Georgi Markov) s'exilèrent, non sans difficulté.[4]

Après avoir prit le pouvoir de toutes les institutions bulgares, il fusionne le Secrétariat Général avec la direction du Gouvernement le 19 novembre 1962, ayant précédemment expulsé Anton Yugov pour trahison. Il prit ainsi le pouvoir politique et gouvernemental du pays. Cette série de mesures incita des militaires de hauts rangs et des dirigeants de partis comme le général Ivan Todorov-Gorunia, opposé aux politiques révisionnistes à organiser un coup d'État afin d'instaurer un régime socialiste pro-chinois.[1][7] Les services secret le démantelèrent avec l'aide du KGB et identifièrent les conspirateurs. Le procès eut lieu le 12 avril 1965, la majorité des accusés furent condamnés.[7] Si il avait réussi, cela aurait été le premier coup d'état dans un pays communiste.[7]

La nouvelle constitution de 1971 renforça le pouvoir de Jivkov lui donnant la Présidence du Conseil d'État, fonction nouvellement créée visant à contrôler le chef de gouvernement, charge dévolue à Stanko Todorov. Bien qu'il resta fidèle au idées de Moscou, il développa des positions plus libérales en ce qui concerne l'économie et permit de timides réformes du marché.[5] Le pays entreprit dans les années 1960 de passer d'une économie agricole à une économie industrielle. Ceci motiva un plan massif d'urbanisation et dans les années 1980 on décida de nouvelles mesures pour améliorer l'économie, avec des résultats disparates.[5]

À l'instar d'autres dirigeants de pays socialistes, Jivkov transforma sa ville de naissance, Pravetz en une ville modèle.[4] Il la fit relier à la capital par une autoroute à 4 voies, convertit la maison où il était né en musée et établit la première entreprise de fabrication d'ordinateurs, appelés "Pravetz", qui devint le premier ordinateur personnel du pays.[8]

La Chute[modifier | modifier le code]

[[Archivo:012.La invitatia lui Todor Jivkov, prim-secretar al C.C. al P.C.Bulgar, presedintele Consiliului de Stat(cleaned).jpg|thumb|250px|right|Nicolae Ceaușescu, président de Roumanie depuis 1967 jusqu'en 1989, avec Todor Jivkov.]] Durant ses dernières années au pouvoir, il mène une campagne d'assimilation de la minorité turque par la force.[9] Les manifestations de cette communauté contre ces mesures furent durement réprimées, causant même des morts et on estime que 300.000 turques furent expulsés du pays, fait condamné par la communauté internationale.[9] D'autre part, aussi bien les pays occidentaux que son allié traditionnel, l'URSS critiquèrent le manque de continuité de Jivkov dans ses réformes économiques et politiques. Pour tenter de les apaiser, Jivkov fit un appel en faveur de la perestroïka.[10] Cependant le mandataire soviétiqe Mickaël Gorbachov ne le tenait pas en sympathie, ceci ajouté à l'affaiblissement des régimes socialistes à la fin des années 1980, sonna le glas de sa carrière politique.[5]

Les disputes qui surgirent au sein du PCB firent déborder le vase. Jivkov assura deux fois sa réélection à la présidence et il n'hésita pas à faire cesser, en tant que membre du comité, toute proposition d'alternative politique ou générationnelle.[11] Le responsable des Affaires Étrangères Petar Mladenov (un prohe de Gorbachov) organisa une rencontre de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe et y invita des membres de l'organisation écologiste Ecoglasnost, considérés comme dissidents par le régime. Quelques jours plus tard, la forte répression que subirent ses membres provoqua que le premier ministre Georgi Atanasov et Mladenov convinrent le ministre de la Défense et un proche du président, Dobri Djurov de l'inviter à démissionner.[2]

Le 9 novembre 1989, un jour avant la réunion du Politburo, Djurov lui demanda en privé d'abandonner la présidence et l'informa que la majorité du comité exécutif voterait son départ. Et, bien que Jivkov tenta de l'empêcher, il n'eut pas le temps de réunir des soutiens et démissionna à 78 ans, officiellement à cause de sa santé et de son âge.[2] Ainsi le PCB le remercia "des services privés" pour ses 35 années à diriger la formation.[12] Il fut remplacé par Petar Mladenov, qui le 11 décembre annonça la tenue d'élections libres avant juin de l'année suivante.[12]

Bien que sa chute ne signifia pas la fin du communisme en Bulgarie, ce fut le moment qui permit d'induire la transition vers un État démocratique, en harmonie avec le reste de l'Europe de l'Est après la chute du mur de Berlin.[13] Deux jours après l'annonce des élections, Jivkov et son fils furent expulsés du Parti Communiste Bulgare et on leur retira toutes les reconnaissances passés.[12]

Dernières Années[modifier | modifier le code]

En juin 1990 il fut arrêté pour corruption et népotisme, [3] et deux ans plus tard il fut condamnés à sept ans de prison pour détournement de fonds publics.[4] Il n'alla pas en prison à cause de son état de santé et son âge avancé, il purgea sa peine à domicile.[4] En février 1996 le Tribunal Suprême de Bulgarie l'absout des charges qui portaient contre lui pour malversation, mais il resta sous le coup de l'accusation pour violation des droits de l'homme.[4]

Sa figure fut bannie durant les premières années de la nouvelle démocratie, mais la dégradation de l'économie fit que certains nostalgiques de l'époque communiste et même sa propre formation politique recommencèrent à s'y référer. Ainsi, en 1998 le Parti Socialiste Bulgare (héritier démocratique du PCB) le réadmit dans ses rangs.[4]

Todor Jivkov mourut le 5 août 1998, à 86 ans d'une pneumonie.[4][5]

Politiques[modifier | modifier le code]

Durant ses 35 années à la tête du Secrétariat Général du PCB, Jivkov se caractérisa par une concentration maximale des pouvoirs, aussi économique que politique, à tel point qu'il était difficile de séparer le parti du Gouvernement. Il endossa le rôle de président du Conseil des Ministres (fonction équivalente à celle de premier ministre) en 1962 et devint ensuite chef d'État, fonction renforcée par la création en 1971 du poste de Président du Conseil d'État Bulgare (équivalent à président).

Économie[modifier | modifier le code]

La République Populaire de Bulgarie suivit une économie planifiée par un plans quinquennaux. Les moyens de production étaient soit des propriétés de l'État soit des coopératives gérées par l'État et aidées par l'Union Soviétique sur le plan financier. Quand Jivkov accéda au pouvoir, les indicateurs montraient qu'on avait atteint le niveau de vie prévu au sortir de la Seconde Guerre mondiale[14] Les salaires réels augmentèrent de 75%, la consommation de fruits, légumes et viande augmenta; un système de santé accessible fut mis en place et en 1957 les employés des fermes collectives bénéficièrent du premier fond de retraite agricole en Europe de l'Est.[14] [[File:Vitosha Computer.JPG|250px|thumb|left|L'ordinateur Vitosha (1961), de fabrication bulgare. La Bulgarie devint la première puissance technologique du bloque communiste.[15] En 1959 le PCB s'inspira du concept chinois du Grand Saut en Avant pour l'appliquer au troisième plan quinquennal (1958-1962), dont la conception initiale était plus conservatrice. Le nouvel objectif était de multiplier par deux la production industrielle et par trois la production agricole dans les délais indiqué. Il y eut alors une nouvelle collectivisation des terres, des investissements conséquents dans l'industrie légère et un développement du commerce extérieur, dans lequel on impliqua toute la population par la propagande et des objectifs à remplir.[14] Pratiquement, les objectifs ne furent pas atteints, mais la transformation d'une économie agricole à une économie industrielle s'était opéré; on estime que plus de 678.000 paysans, 20% de la force de travail alla travailler dans le secteur industriel.[16]

Le "Nouveau Système d'Administration" fut une autre mesure phare du nouveau plan, développé entre 1964 et [[1968] il donnait davantage de liberté au centres de production dans les prises de décisions et autorisait des accords avec l'extérieur. Sa portée fut cependant limitée par le fait que l'État et la bureaucratie continuait de jouer un rôle primordial. Selon les données du Gouvernement de l'époque, le revenu national en 1972 fut multiplié par sept comparé à celui de 1939, 70% de ce revenu était destiné à la consommation et il était majoritairement généré par l'industrie (51%) et l'agriculture (22,2%)..[17] De plus on commença à investir dans le tourisme, la recherche scientifique et technologique. Bien que l'économie bulgare se montra très stable à cette période, elle avait les mêmes défauts que les autres pays du bloc oriental : la majorité des ses accords commerciaux étaient avec l'Union Soviétiques et il y eut surproduction dans certains secteurs.

Les plans quinquennaux restèrent en vigueur jusqu'aux années 1970. La dette externe augmenta à cause de l'industrialisation forcée, et le choix d'exporter une grande partie de la production agricole et industrielle pour la compenser provoque une économie de pénurie. De plus, de nombreux secteurs n'avaient pas accès aux avancées technologiques de l'Europe Occidentale par manque d'argent. Le Gouvernement Jivkov approuva en 1981 le "Nouveau Modèle Économique", une liste de mesures afin d'améliorer la distribution des biens de consommation dans le pays.[18] Cependant, ce fut insuffisant : le produit national brut augmenta de seulement 2,9% entre 1981 et 1982, un des niveau les plus bas depuis la fin de la guerre.[19] Les problèmes s'aggravèrent à partir de 1984 avec des coupures de courant dus à la sécheresse qui réduisit la capacité des centrales hydroélectriques (construites sous Chervenkov) et la centrale nucléaire de Kozloduy se montra peu fiable.

La Bulgarie connut des avancées importantes dans le domaine de la recherche sientifique. Le 10 avril 1979 elle envoya son premier astronaute dans l'espace, Georgi Ivanov, grâce au programme soviétique Intercosmos. Au niveau technologiques, elle fournissait 70% des produit électroniques dans le bloc communiste comme des calculatrices électroniques ("ELKA"), des montres à quartz ("Elektronika") et des ordinateurs personnels ("Pravetz").[15] D'autre part le tourisme se développait : les plages de la Côte bulgare de la mer noire devinrent une attraction nationale.

En 1985, Mickaël Gorbachov demanda lors d'une visite officielle, de nouvelles réformes pour améliorer la compétitivité de la Bulgarie, si bien que Jivkov mit en place sa propre version de la perestroïka plus conservatrice que l'originale. En janvier 1989 le parti publia le Décret Numéro 56, par lequel était autorisé la création de quatre types d'entreprises, entre autres mesures de tendance libérales.ref name="pere89">Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. [1]</ref> De plus, les personnes étrangères à l'état pouvaient embaucher dix employés en contrat indéfini et un nombre illimité de contrats temporaires. Les chiffres officiels indiquent une croissance durant cette période mais les réformes ne provoquèrent pas un changement réel des conditions économiques, et le mécontentement de la population s'accrut.[19]

Social[modifier | modifier le code]

Bâtiment d'habitation préfabriqué à Sofía.

Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la Bulgarie met en place des mesures visant à améliorer les conditions de vie. L'espérance de vie atteint alors 68 ans pour les hommes et 74 ans pour les femmes. La réussite majeure fut de réduire le taux de mortalité infantile qui passa de 139‰ en 1939 à 14‰ en 1990, le taux le plus bas d'Europe de l'Est.[20] Le niveau de vie était bien meilleur dans les villes que dans les villages et les régions rurales.[20] Les revenus réels de l'agriculture et de l'industrie augmentèrent durant l'ère Jivkov et l'indice d'inégalité baissa pour atteindre les moyennes européennes dans les années 1970, bien qu'il crut à nouveau quand l'économie se paralysa.[21]

Jivkov mena un processus d'urbanisation accéléré avec le développement industriel puisque les ruraux émigraient dans les villes. Le logement était garanti par l'État, et le foyer moyen mesurait 65 m² avec deux ou trois pièces. La plupart du temps on construisait des bâtiments préfabriqués (Khroutchovka) et des barres d'appartements pour aller plus vite. Cependant, les plan quinquennaux ne purent satisfaire les nécessités et il y avait des listes d'attentes pour accéder à un logement.[22]

La population de Sofia doubla entre la fin de la guerre et les années 1970 et dépassa le million d'habitants en 1975, c'était donc la ville qui affrontait e plus de demande; jusqu'à dix ans d'attente pour un logement.[21] L'affluence de travailleurs des autres régions du pays était telle qu'une politique restrictive fut mise en place et résider dans la capitale était uniquement possible après avoir obtenu un certificat de citoyenneté.[23]

En ce qui concerne l'éducation, elle resta sans beaucoup de changements par rapport au début de l'ère communiste, suivant l'idéologie marxiste. En 1979 une réforme de l'éducation supérieure fut mise en place. On créa les "Écoles Polytechniques Secondaires Unifiées" (ESPU, sigle bulgare), où les élèves suivaient un programme technique commun à la place des anciens programmes spécialisés. Le plan ne put pas se mettre en application correctement parce que la totalité des programmes scolaires devaient être adaptés, si bien qu'en 1985 on revint à l'ancien système.[24]

En ce qui concerne la santé, en 1988 il y avait 27.750 médecins dans tout le pays et 257 hôpitaux généraux. Les principales causes de mortalité étaient les maladies cardiovasculaires, respiratoires et les cancer.[20]

À la fin des années 1980, Jivkov mit en place des mesures pour assimiler les minorités nationales par la force, plus particulièrement la communauté turque. Beaucoup d'entre eux furent obliger d'adopter des noms bulgares et il leur était interdit d'utiliser leur langue. On estime que 300.000 turque quittèrent le pays par la force, fait condamné par la communauté internationale.[9]

Relations Internationales[modifier | modifier le code]

Réunion des principaux dirigeants communistes d'Europe de l'Est à Berlin en 1987. De gauche à droite Gustáv Husák, Todor Zhivkov, Erich Honecker, Mijaíl Gorbachov, Nicolae Ceausescu, Wojciech Jaruzelski y János Kádár.

Jivkov fut un allié fidèle de l'Union Soviétique et soutint ses mandataires. Au début de sa carrière il était stalinien, il fut ensuite favorable à Nikita Khrouthev et à ses politiques de déstalinisation et entretint plus tard une relation étroite avec Léonid Brejnev, et l'appuya dans l'invasion de la Tchécoslovaquie de 1968. Il suivit les différents changement des soviétiques jusqu'à l'arrivée de Mickhaïl Gorbatchev, qui le força à partir en 1989 en soutenant Petar Mladenov.[25]

La Bulgarie maintint des relations diplomatiques avec les autres états socialistes, mais aussi avec les autres nations des Balkans. En 1964 il signa un accord avec la Grèce qui mit fin au désaccord produit par l'entrée des Grecques dans l'OTAN et normalisa les relations entre les deux pays.[26] L'entente avec le bloc occidental s'améliora à partir des années 1970 et aida à attirer des investisseurs européens, bien que ces relations se détériorèrent quelques années plus tard lorsque Jivkov appuya l'invasion soviétique en Afghanistan.[26] Les principales tension eurent lieu avec ses voisins : La [[Turquie]], surtout après la répression contre la minorité turque qui finit avec plus de 300.000 réfugiés, et la Yougoslavie à cause du conflit avec la Macédoine.[26]

Un autre aspect notable fut les relations établies avec des états du Tiers Monde, suivant l'exemple de l'URSS, qui le présentèrent comme un geste de fraternité avec les "victimes de l'impérialisme occidental".[26] Des plans d'échange avec des pays amis permirent à beaucoup d'étudiants, techniciens et personnels médical de voyager en Afrique, en Asie et en Amérique Latine à partir des années 1960. De fait, c'était une des rares opportunités de sortir du pays pour les citoyens bulgares, leur voyages étant limités au bloc communiste. De plus, la Bulgarie offrit un appui militaire à des groupes de guérilla par la vente d'armes et du soutien logistique, allant jusqu'à des incidents diplomatiques avec le Soudan et l'Égypte.[26]

Famille et vie privée[modifier | modifier le code]

Tudor Jivkov a été marié à Mara Maleeva-Jivkova (1911-1971), licenciée en médecine. Ils eurent deux enfants, les deux à la charge du parti :

Controverse[modifier | modifier le code]

Memorial de Tudor Jivkov à Pravetz, sa ville natale.

La figure de Jivkov est controversée, étant un des dirigeants le plus notable de la République Populaire de Bulgarie. En 1990 il fut démis de toutes ses fonctions, il fut exclus et ensuite condamné à sept ans de prison pour malversation, bien qu'il fut pus tard absout de ce délit en 1996.[4]

Durant son mandat il punit les dissidents et exigeait une loyauté inconditionnelle, comme sous une dictature. Les services secrets ("Darjavna Sigurnost") étaient chargés de surveiller et étouffer toute opposition au régime, si bien que les dissidents restèrent dans l'ombre jusqu'à la fin des années 1980. Malgré les difficultés pour voyager, beaucoup d'intellectuels censurés durent s'exiler en Occident, ils y furent également persécuter. En 1978, le dramaturge [[Georgi Markov] fut assassiné à Londres par un agent qui lui piqua le mollet avec la pointe d'un parapluie enduite de poison.[27] Il fut particulièrement intolérant envers la dissidence interne au PCB, il s'arrangea pour se faire toujours réélire par une majorité écrasante et quand il prit la tête du Secrétariat Général il expulsa toutes les voix discordantes.[4]

Il fut également accusé de népotisme pour avoir voulu favoriser les carrières politiques de membres de sa famille. Sa fille Lyudmila Zhivkova fut celle qui arriva le plus loin; elle entra au Comité d'Art et Culture en 1972 et en devint directrice (fonction équivalent à un ministère) de 1975 jusqu'à sa mort en 1981 d'une tumeur cérébrale.[28] Son fils, Vladimir Jivkov, fut un membre imortant du PCB. Son gendre Ivan Slavkov fut le premier directeur de a Télévision Nationale Bulgare, et fut ensuite président du Comité Olympique de Bulgarie, fonction qu'il occupa jusqu'à son expulsion en 2005 pour une affaire de corruption.[29] Les membres de la "nomenklatura" jouissaient de privilèges par rapport au reste de la population, comme voyager à l'étranger librement et acheter avec des devises fortes dans les magasins de la chaîne Corecom.

Décorations[modifier | modifier le code]

En Bulgarie[modifier | modifier le code]

D'autres États et organisations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

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Catégorie:Politiques de la Guerre Froide Catégorie:Athées d'Europe Catégorie:Héros de l'Union Soviétique Catégorie:Ordre José Martí Catégorie:Ordre Playa Girón Catégorie:Polítiques de Bulgarie du XXe siècle Catégorie:Dirigeants de Bulgarie Catégorie:Présidents de Bulgarie Catégorie:Premiers ministres de Bulgarie Catégorie:Secrétaires généraux des partis communistes Catégorie:Ordre de Georgi Dimitrov Catégorie:Prix Dimitrov Catégorie:Ordre de l'Étoile Yougoslave Catégorie:Ordre du Lion Blanc

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  33. « In Sofia : Golden Olympic Order and ENOC Meeting »