Utilisateur:Raphael99/The Monster Ball Tour
Album promu | The Fame Monster |
---|---|
Date de début | |
Date de fin | |
Nb. de concerts |
63 en Europe 119 en Amérique 15 en Océanie 4 en Asie 201 au total |
Tournées par Lady Gaga
The Monster Ball Tour est la première tournée de l’artiste américaine Lady Gaga. Il s’agit également de la première série de concerts qui la aidé à promouvoir son second album, The Fame Monster. Parcourant les stades de 2009 à 2011, la tournée incorpore différentes chansons de The Fame ainsi que de son second album. Décrite par Gaga comme « un opéra pop-électro », la tournée est annoncée en octobre 2009 et doit intiaiellement être en collaboration avec Kanye West, mais, celui-ci annule ultérieurement sa participation. The Monster Ball Tour s’entame quatre jours avant la sortie de The Fame Monster, en novembre 2009.
Dû au manque de temps accordé à la conception de la version initiale de la tournée, une version révisée est mise en place uniquement quelques mois après sa création. La scène originale de la tournée est bâtie sur une base carrée, étant ainsi comparable à un plateau de tournage de série télévisée. Étant donné que The Fame Monster traite de différentes paranoïas, Gaga construit la thématique principale de la tournée autour de ceci, en représentant les obsessions par une évolution humaine, bien que d’autres éléments devant être utilisés dans la tournée annulée avec West soient exploités dans certaines parties. À partir de 2010, la nouvelle version du spectacle met en scène Gaga à New York vivant une péripétie dans laquelle elle et ses amis se perdent en tentant de trouver le chemin pour se rendre au Monster Ball. Les deux versions de la tournée sont divisées en cinq segments, en plus de posséder un retour. Toutes deux affichent Gaga dans différents costumes, chantant des chansons et relatant le concept de chacun des segments, qui sont séparés par des vidéos d’interlude.
Les critiques musicaux contemporains soulignent positivement les habiletés vocales et le sens de la mode de Gaga. Ils sont aussi impressionnés par la théâtralité dont fait part la tournée, comparant celle-ci à d’autres spectacles tels que ceux d’artistes comme Madonna. Le Monster Ball Tour permet de récolter un total de 227,4 millions de dollars, engendrés par plus de 200 spectacles qui attirent moyenne une audience de 2,5 millions de personnes. Il par le même fait devient la tournée la plus lucrative pour un nouvel artiste, et une des tournées ayant amené le plus de bénéfices de tous les temps. Lors des Billboard Touring Awards 2010, Gaga remporte le prix de la Meilleur tournée pour un nouvel artiste et celui de la Meilleure promotion pour un concert, qui salue son partenariat avec le commanditaire Virgin Mobile.
En février 2011, au Madison Square Garden, la chaîne HBO enregistre le Monster Ball Tour. Le programme, intitulée Lady Gaga Presents the Monster Ball Tour at Madision Square Garden, est diffusé sur HBO et Sky1 respectivement aux États-Unis et au Royaume-Uni. Il montre la totalité du concert ainsi que certains moments issus des coulisses, et reçoit des avis partagés de la part des critiques, qui notent une ressemblance avec In Bed with Madonna, le documentaire diffusé en 1990 relatant l’histoire de la tournée de Madonna.
Genèse[modifier | modifier le code]
Tout commence lorsque le chanteur de hip-hop Kanye West et Lady Gaga élaborent ensemble un plan pour se lancer dans une tournée commune, s’intitulant Fame Kills: Starring Lady Gaga and Kanye West, dès octobre 2009[2]. À la suite des MTV Video Music Awards 2009, où West interrompt le discours de Taylor Swift alors qu’elle remercie le public pour avoir remporté le prix de la Meilleure vidéo d’une artiste féminine, Kanye prend la décision de se retirer temporairement de la scène musicale vu l’attention médiatique négative qui lui est portée. Néanmoins, une liste complète des dates des représentations du Fame Kills est peu après affichée sur le site web de Gaga. La tournée doit initialement débuter le 10 novembre 2009 à Phoenix, en Arizona[3]. Toutefois, quelque temps après le dévoilement, la liste est retirée et la tournée annulée définitivement sans aucune explication[4]. Gaga mentionne tout de même la situation lors du déjeuner Billboard Women in Music, où elle déclare que des différends artistiques sont la raison de l’abolition de la tournée. Dans une interview, elle ajoute que « Kanye prend une sabbatique musicale, mais la bonne nouvelle est que ce n’est pas mon cas »[5].
Après avoir annoncé au public qu’elle se lancera dans sa propre tournée, les dates du The Monster Ball Tour sont officiellement annoncées le 15 octobre 2010. Celui-ci devait à l’origine s’entamer à Londres au début de 2010, mais son commencement est finalement devancé au 27 novembre 2009, à Montréal[6],[7]. Le rappeur Kid Cudi confirme sa présence au Monster Ball Tour en tant que première partie, mais est rapidement remplacé, le 28 décembre 2009, par le chanteur Jason Derülo[6],[8]. L’affiche promotionnelle de la tournée montre Gaga habillée de Versace, portant des lunettes numéro 676 de la même marqe et entourée d’un gyroscope géant, nommé « L’Orbite », qu’elle a inaugurée le 3 octobre 2009 dans le cadre d’un épisode de Saturday Night Live. L’accessoire est conçu par Nasir Mazhar et l’équipe artistique personnelle de Gaga, la Haus of Gaga[5],[9]. La chanteuse signe un partenariat pour la manche américaine de la tournée avec Virgin Mobile, qui a introduit le programme Free I.P., un système offrant gratuitement des billets de la tournée aux gens qui offrent de leur temps à des organisations luttant pour l’institutionnalisation de jeunes sans-abri[10].
Développement[modifier | modifier le code]
Concept original[modifier | modifier le code]
Dans une interview avec Rolling Stone, Gaga explique qu’elle désire jumeler un style vestimentaire extravagant et un magnifique spectacle pour de ce fait satisfaire ses fans. Vu la théâtralité et les éléments scénaristiques de la tournée, qui sont joués de la même façon que dans des drames lyriques, Gaga décrit le spectacle comme étant un « opéra pop-électro ». Selon elle, le style visuel du concert est avant-gardiste et novateur en terme de créativité. Suite au désir de Gaga de changer le positionnement du Monster Ball Tour, celle-ci et la Haus of Gaga créent une plateforme « carrée, avec une perspective complète, pouvant être mise au milieu d’une salle ». Au centre, la plateforme conçue par l’équipe de Gaga est agrémentée d’un triangle, imitant donc un diamant, et ses dimensions sont mise sur pied de façon à ce qu’elle puisse concorder avec toute salle. Gaga justifie ce choix en déclarant qu’« ainsi, peu importe où je me trouve, chacun de mes fans vit une expérience identique. Même si je vais dans des salles où l’éclairage n’est pas ajusté, où le public est mal réparti et où la scène est inégale - parfois trop longue, parfois trop large -, je garde le contrôle sur les effets et différents éléments du spectacle grâce à cette plateforme ».
La thématique du spectacle, en plus de traiter des monstres, qui sont tous mentionnés dans The Fame Monster, aborde l’évolution de l’humain et le pêcher originel. Gaga explique cela en disant « Moi et mes amis parlions de la croissance puis la discussion s’est dirigée vers la science, et finalement, cela nous peu à peu guider vers une conversation concernant l’évolution de l’humanité et de comment nous, tout être humain, naissons en une personne et en devenons une autre ». Ces deux thèmes, les monstres et l’évolution influent sur la mode vestimentaire de Gaga dans la tournée, qui selon Gaga est « à un niveau supérieur de celui du Fame Ball […] Ce sera une expérience véritablement artistique qui vous amènera dans la meilleure fête post-apocalyptique vous aurez visité ». Bien que Gaga affirme qu’elle s’est inspirée des éléments qu’elle et West ont conçus pour le Fame Kills, elle atteste qu’elle n’a utilisé aucun de ceux-ci dans le Monster Ball. Plus tard, elle déclare que le Fame Kills est « la meilleure tournée annulée », tout en se révisant et confirmant que finalement, certains éléments de cette dernière tournée sont incorporés dans le Monster Ball. Pour l’interprétation de Paparazzi, Gaga collabore avec Matthew « Matty Dada » Williams, un membre de la Haus of Gaga.
Initialement, elle imagine un déroulement différent pour la performance. Toutefois, Dada suggère que Gaga coiffe ses cheveux de manière tressée, ce qu’elle n’avait jamais fait à l’époque. Dada justifie son idée en affirmant qu’elle est inspirée par l’apparence de Raiponce, le héros de contes de fées. Il élabore en disant que, malgré son inspiration, Gaga et le décor ne ressembleront pas au personnage, affirmant que les contes de fées sont « quelque chose que les gens comprennent parfaitement. Ainsi, lorsque j’ai dit à Gaga qu’elle porterait des lunettes de soleil et serait accompagnée par un monstre géant dansant à ses côtés, je lui ai promis qu’elle ne ressemblera pas à Raiponce ».
Concept révisé[modifier | modifier le code]
En décembre 2009, Gaga révèle qu’elle prévoit annuler les dates initiales du Monster Ball dans le but de se lancer dans une nouvelle version de la tournée. Elle a l’impression que le concert original doit être remplacé comme il a été construit et imaginé dans un très court laps de temps. Gaga déclare qu’après avoir annulé sa tournée avec West, Fame Kills, elle n’était plus certaine de pouvoir créer un concert en respectant l’échéancier fixé par son label, mais désirait absolument promouvoir The Fame Monster. C’est pourquoi elle bâtit un spectacle qu’« honnêtement, je n’aurais jamais fait si j’avais eu plus de temps ». Ainsi, après avoir complété les dates américaines, Gaga prévoit jouer la nouvelle version à partir des dates britanniques, en février 2010. Elle clarifie en disant que « mon équipe croit que je suis complètement folle. Mais je ne me soucie pas du tout de ce qu’ils pensent. [...] Simplement pour vous donner une idée, la nouvelle scène est environ quatre fois plus grande que la précédente et, conceptuellement, est entièrement différente. Une chose qui a été perdue dans la musique pop ces 10-15 dernières années et l’idéologie du showbiz. Et, dans ma tournée, elle sera définitivement de retour ». Les oeuvres qui ont principalement inspiré la conception du spectacle sont les films musicaux tels que Le Magicien d'Oz (1939) et West Side Story (1961), le film de science-fiction Metropolis (1927) ainsi que la mini-série télévisée Angels in America (2003).
Lors d’une interview avec 98.5 Capital FM, une station de radio londonienne, Gaga explique de façon plus approfondie les changements de la tournée. Elle déclare que le concert est construit sous forme d’une pièce de comédie musicale et spécifie qu’il incorpore un numéro de pièces musicales de tout genre, certaines d’entres elle ayant été pré-enregistrées spécifiquement pour le spectacle. De plus, Emma, un keytar, est construit spécialement pour le Monster Ball. L’instrument est créé par la Haus of Gaga, la chanteuse ajoute à son propos que « moi et la Haus avons ce nouvel instrument que j’ai apporté aux Brits, Emma. Elle est un hybride de tous les autres instruments existants ». Dans le cadre d’une interview avec Ryan Seacrest ayant lieu dans son émission, On Air with Ryan Seacrest, et étant diffusée sur KISS-FM, Gaga explique que le spectacle se nomme toujours le Monster Ball, mais qu’il est maintenant plus une pièce musicale qu’un concert. Celui-ci est érigé autour de son thème principal, New York; Gaga et ses amis se rendent au Monster Ball, mais se perdent en route dans la ville.
En juillet 2010, dans une interview pour le magazine Rolling Stone, Gaga souligne certaines de ses inspirations pour les interprétations de la version révisée du spectacle. L’une d’elles concerne le placement d’un clavier dans le capot d’une voiture lors de la performance de Just Dance. Gaga explique ceci en disant que, lorsqu’elle était jeune, elle est tombée en amour avec un homme qui conduisait une Chevrolet El Camino verte-lime nommée Nadine. C’est alors qu’au moment où la conception de la tournée devait être faite, Gaga et son équipe ont pris la décision de créer une imitation fantaisiste de l’automobile. La chanteuse décide ensuite de transformer la voiture en piano. Selon l’histoire fictive du Monster Ball, lorsque Nadine tombe en panne d’essence, Gaga ouvre son capot, joue Just Dance puis la voiture fonctionne à nouveau. Une autre partie de la tournée, nommée Subway, est inspirée par la vision que Gaga possède de New York et son fantasme ayant lieu dans un compartiment de métro. Au cours de ce segment, Gaga est vêtue d’un habit de sœur religieuse, qui selon elle la personnifie en tant qu’« une étudiante catholique se découvrant elle-même, et, dans cette découverte, qui est guidée vers le Monster Ball ».
Synopsis du concert[modifier | modifier le code]
Scénario original[modifier | modifier le code]
Apparaissant sur scène dernière un géant écran vidéo vert projetant certaines images, Gaga est vêtue d’un justaucorps futuriste, accessoirisé de pierres précieuses, s’harmonisant avec ses lunettes. Elle commence à chanter Dance in the Dark tandis que ses danseurs, habillés d’un masque blanc ainsi que d’une combinaison de la même couleur, exécutent une chorégraphie autour d’elle. Alors que la performance se continue, l’écran vidéo, affichant une grille mathématique bleue, disparait. Après avoir terminé l’interprétation, Gaga accroche un clavier à sa taille puis chante Just Dance tout en étant enfermée dans un cube de verre géant suspendu au plafond. La performance terminée, une brève vidéo d’interlude est affichée, puis Gaga revient sur scène portant un costume blanc imitant un squelette d’extraterrestre alors que ses danseurs revêtent des coiffes, elles aussi reproduisant des dos d’extraterrestre. Gaga entame ensuite la chanson LoveGame, qui se termine rapidement pour laisser place à des flammes surgissant de l’écran vidéo, camouflant ainsi Gaga qui retire son costume squelettique. Enfilant un justaucorps argenté, Gaga effectue l’interprétation d’Alejandro, dans laquelle elle simule différentes positions sexuelles avec ses danseurs.
La performance achevée, une vidéo montrant des chiens bruyants et des corbeaux est jouée. Monster est par la suite chantée par Gaga, qui apparait à nouveau sur scène, cette fois-ci dans une jaquette plumée noire. En guise de chorégraphie, elle imite certains mouvements emblématiques de Michael Jackson pendant que la toile de fond affiche des ailes d’oiseaux noirs. Elle continue le spectacle avec deux chansons issues de The Fame Monster intitulées So Happy I Could Die et Teeth, après avoir retiré sa robe de plumes. Gaga joue ensuite la ballade Speechless au Piano, et poursuit avec une version acoustique de Poker Face. Le rappeur Kid Cudi rejoint ultérieurement la chanteuse pour interpréter Make Her Say, qui contient des extraits de Poker Face. Ce segment est suivi par les performances de Fashion et de The Fame, durant lesquelles Gaga est vêtue d’un justaucorps et d’une coiffe, tous deux dorés, inspirés du style vestimentaire égyptien antique et de la mode viking. Gaga joue ensuite Money Honey puis se retire de la scène pour se vêtir d’un bikini et d’un chapeau conçus de cuir rouge et y retourne pour interpréter Boys Boys Boys. Elle est accompagnée par ses danseurs, qui ne portent pas de chandail, dansant autour d’elle. Une légère pause a alors lieue, après laquelle Gaga, habillée d’un chandail fabriqué avec des bandelettes de cuir et d’un masque conçu de muselières, chante Poker Face en plus d’exécuter une chorégraphie. Paper Gangsta, une pièce issue de The Fame, est alors jouée. Pendant la performance de celle-ci, Gaga est assise sur une chaise de dentiste et écarte ses jambes. Une autre vidéo, montrant Gaga, qui est vêtue de manière gothique, dans différentes poses, est par la suite diffusée.
Pour débuter le dernier segment, Gaga est attache de longues extensions à ses cheveux dans le cadre de la performance de Paparazzi. Ses cheveux contenant deux anneaux accrochés à une barre métallique, elle se retrouve perchée sur cette dernière barer qui est soutenue par deux danseurs. En guise de fond, des étoiles sont montrées. L’interprétation se termine avec une séquence pendant laquelle Gaga, toujours accrochée à la barre, prend l’altitude puis, finalement, simule sa mort. Le rappel venu, Gaga surgit du plafond — ce qui représente sa renaissance — puis interprète Eh, Eh (Nothing Else I Can Say) dans la brume et les éclairages blancs. Tout au long de l’interprétation, elle est entourée par un gyroscope géant fabriqué par la Haus of Gaga nommé « The Orbit ». Au cours de la dernière performance du spectacle, celle de Bad Romance, Gaga porte un ensemble inspiré des années 80 contenant d’immenses épaulettes et des pantalons lousses. La représentation se conclut avec une vidéo affichant Gaga se faisant tatouer un coeur sur l’épaule, où est inscrit le mot « Papa ».
Scénario révisé[modifier | modifier le code]
Accueil critique[modifier | modifier le code]
Version originale[modifier | modifier le code]
Version révisée[modifier | modifier le code]
Réception commerciale[modifier | modifier le code]
Diffusion et enregistrement[modifier | modifier le code]
Première partie[modifier | modifier le code]
- Semi Precious Weapons (toutes les représentations exceptées celles de février et mars 2011)[11]
- Kid Cudi (Amérique du Nord : première manche)[8]
- Jason Derülo (Amérique du Nord : première manche)[8]
- Alphabeat (Europe : première manche)[12]
- Lady Starlight (Amérique du Nord : deuxième manche)[13]
- Far East Movement (Asie)[14]
- Scissor Sisters (Amérique du Nord : troisième manche)[15]
Programmation[modifier | modifier le code]
27 novembre 2009 – 26 janvier 2010
- Dance in the Dark
- Just Dance
- LoveGame (contient des couplets issus de LoveGame Chew Fu Ghettohouse Fix)
- Alejandro
- Monster
- So Happy I Could Die
- Teeth
- Speechless
- Poker Face (version acoustique)
- Make Her Say (interprétée avec Kid Cudi)
- Fashion
- The Fame
- Money Honey
- Beautiful, Dirty, Rich
- Boys Boys Boys
- Paper Gangsta
- Poker Face
- Paparazzi
- Encore
18 février 2010 – 6 mai 2011
Partie 1: City
- Dance in the Dark
- Glitter and Grease
- Just Dance
- Beautiful, Dirty, Rich
- Vanity
- The Fame
Partie 2: Subway
- LoveGame
- Boys Boys Boys
- Money Honey
- Telephone
- Ballade au piano (habituellement deux d'entres elles sont interprétées)
- Brown Eyes
- Speechless
- Stand by Me [18]
- Living on the Radio [19]
- Yoü and I
- Born This Way (version acoustique) [20]
- Americano (version acoustique) [21]
- So Happy I Could Die
Partie 3: Forest
- Monster
- Teeth
- Alejandro
- Poker Face
Partie 4: Monster Ball
- Paparazzi
- Bad Romance
Encore
- Born This Way
- Judas
Dates des représentations[modifier | modifier le code]
Box office[modifier | modifier le code]
Salle | Ville | Billets vendus / disponibles | Bénéfice |
---|---|---|---|
Centre Bell | Montréal | 40,285 / 44,466 (90%) | 10,016,362$[24],[25],[26] |
Air Canada Centre | Toronto | 28,753 / 28,753 (100%) | 2,506,582$[27],[28] |
Scotiabank Place | Ottawa | 21,895 / 21,895 (100%) | 1,891,532$[27],[28] |
Wang Theatre | Boston | 7,056 / 7,056 (100%) | 4,385,924$[29] |
Susquehanna Bank Center | Camden | 7,143 / 7,143 (100%) | 4,891,295$[29] |
Queen Elizabeth Theatre | Vancouver | 8,220 / 8,220 (100%) | 479,149$[30] |
Bill Graham Civic Auditorium | San Francisco | 17,000 / 17,000 (100%) | 9,840,960$[31] |
Nokia Theatre | Los Angeles | 20,559 / 20,559 (100%) | 944,680$[32] |
Fox Theatre | Atlanta | 8,897 / 8,897 (100%) | 489,849$[32] |
James L. Knight Center | Miami | 9,365 / 9,365 (100%) | 445,933$[33] |
UCF Arena | Orlando | 6,753 / 6,785 (99%) | 283,886$[34] |
Rosemont Theatre | Rosemont | 12,712 / 13,032 (97%) | 610,177$[35] |
Joe Louis Arena | Détroit | 16,084 / 16,648 (97%) | 750,090$[36] |
Radio City Music Hall | New York City | 23,684 / 23,684 (100%) | 1,360,515$[37] |
Edward C. Elliott Hall of Music | West Lafayette | 5,765 / 5,765 (100%) | 198,893$[38] |
Manchester Evening News Arena | Manchester | 40,327 / 40,472 (~100%) | 3,007,033$[39] |
The O2 | Dublin | 62,985 / 62,985 (100%) | 1,225,970$[40] |
Odyssey Arena | Belfast | 10,038 / 10,038 (100%) | 426,986$[40] |
The O2 Arena | London | 67,795 / 67,812 (99%) | 4,618,330$[41],[42] |
Vector Arena | Auckland | 23,084 / 23,936 (96%) | 1,056,840$[39] |
Sydney Entertainment Centre | Sydney | 35,460 / 35,460 (100%) | 2,533,140$[43] |
Newcastle Entertainment Centre | Newcastle | 7,182 / 7,225 (99%) | 527,770$[36] |
Rod Laver Arena | Melbourne | 39,299 / 39,299 (100%) | 2,679,010$[44] |
AIS Arena | Canberra | 4,990 / 5,058 (99%) | 328,569$[39] |
Burswood Dome | Perth | 18,383 / 22,891 (80%) | 1,746,560$[39] |
Adelaide Entertainment Centre | Adelaide | 9,186 / 9,791 (94%) | 629,515$[39] |
WIN Entertainment Centre | Wollongong | 5,183 / 5,746 (90%) | 349,420$[39] |
Brisbane Entertainment Centre | Brisbane | 25,222 / 25,476 (99%) | 2,065,210$[43] |
O2 World Hamburg | Hamburg | 7,010 / 10,500 (67%) | 600,688$[42] |
Sportpaleis | Antwerp | 63,759 / 63,759 (100%) | 5,255,380$[45],[46] |
Palais Omnisports de Paris-Bercy | Paris | 31,474 / 31,552 (~100%) | 2,763,340$[47] |
Boardwalk Hall | Atlantic City | 26,827 / 26,837 (100%) | 3,434,715$[48],[49] |
Madison Square Garden | New York City | 74,410 / 74,410 (100%) | 8,295,034$[39],[49] |
American Airlines Center | Dallas | 39,501 / 41,619 (95%) | 4,334,491$[50],[51] |
Staples Center | Los Angeles | 44,094 / 44,476 (99%) | 5,091,571$[52],[53] |
Rose Garden | Portland | 13,149 / 13,149 (100%) | 1,386,255$[39] |
Rexall Place | Edmonton | 28,282 / 28,282 (100%) | 2,794,870$[54] |
Verizon Center | Washington, D.C. | 29,608 / 29,608 (100%) | 3,235,156$[45],[49] |
Consol Energy Center | Pittsburgh | 14,713 / 14,713 (100%) | 1,554,415$[49] |
United Center | Chicago | 15,845 / 15,845 (100%) | 1,801,457$[49] |
Van Andel Arena | Grand Rapids | 11,992 / 11,992 (100%) | 1,227,096$[28] |
HSBC Arena | Buffalo | 15,512 / 15,512 (100%) | 1,580,602$[28] |
TD Garden | Boston | 14,361 / 14,361 (100%) | 1,525,663$[28] |
Jerome Schottenstein Center | Columbus | 13,229 / 13,229 (100%) | 1,369,378$[28] |
KFC Yum! Center | Louisville | 17,270 / 17,270 (100%) | 1,678,962$[51] |
AT&T Center | San Antonio | 14,257 / 14,257 (100%) | 1,462,75$4[51] |
Qwest Center Arena | Omaha | 15,313 / 15,313 (100%) | 1,606,232$[51] |
EnergySolutions Arena | Salt Lake City | 14,385 / 14,385 (100%) | 1,313,005$[51] |
Oracle Arena | Oakland | 15,913 / 15,913 (100%) | 1,563,797$[53] |
Power Balance Pavilion | Sacramento | 14,285 / 14,285 (100%) | 1,302,951$[53] |
MGM Grand Garden Arena | Las Vegas | 14,119 / 14,119 (100%) | 1,712,826$[53] |
US Airways Center | Phoenix | 14,166 / 14,166 (100%) | 1,386,115$[53] |
Viejas Arena | San Diego | 9,655 / 9,655 (100%) | 1,147,055$[53] |
Honda Center | Anaheim | 13,026 / 13,026 (100%) | 1,380,353$[53] |
BOK Center | Tulsa | 13,710 / 13,710 (100%) | 1,322,897$[55] |
Frank Erwin Center | Austin | 12,904 / 12,904 (100%) | 1,295,938$[55] |
Toyota Center | Houston | 13,412 / 13,412 (100%) | 1,401,330$[55] |
New Orleans Arena | New Orleans | 13,513 / 13,513 (100%) | 1,392,998$[55] |
BankAtlantic Center | Sunrise | 13,398 / 13,398 (100%) | 1,442,679$[26] |
American Airlines Arena | Miami | 14,695 / 14,695 (100%) | 1,573,090$[26] |
Amway Center | Orlando | 13,451 / 13,451 (100%) | 1,460,286$[26] |
St. Pete Times Forum | Tampa | 15,134 / 15,134 (100%) | 1,506,017$[26] |
Arena at Gwinnett Center | Duluth | 10,864 / 10,864 (100%) | 1,173,392$[56] |
Bridgestone Arena | Nashville | 14,925 / 14,925 (100%) | 1,485,607$[56] |
Prudential Center | Newark | 14,809 / 14,809 (100%) | 1,500,885$[56] |
Nassau Veterans Memorial Coliseum | Uniondale | 13,195 / 13,195 (100%) | 1,393,404$[56] |
Quicken Loans Arena | Cleveland | 14,857 / 14,857 (100%) | 1,499,897$[26] |
Estadio Tres de Marzo | Guadalajara | 29,047 / 29,047 (100%) | 2,559,232$[26] |
Foro Sol | Mexico City | 111,060 / 111,060 (100%) | 6,699,708$[26] |
Total | 1,454,824 / 1,469,682 (99%) | $125,201,731 |
Crédits[modifier | modifier le code]
Les données sont issues des livrets respectifs du Monster Ball Tour (version originale et révisée)[57].
|
|
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « The Monster Ball Tour » (voir la liste des auteurs).
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Camille Banzon, « Lady Gaga to perform exclusive show for Australian fans on July 13th », International Business Times, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Daniel Kreps, « “Fame Kills Starring Kanye West and Lady Gaga” Tour: First Dates », Rolling Stone, Jann Wenner, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Daniel Kreps, « Kanye West, Lady Gaga Announce Full Slate of “Fame Kills” Dates », Rolling Stone, Jann Wenner, (lire en ligne, consulté le )
- (en) James Montogomery, « Kanye West/ Lady Gaga's Fame Kills Tour Canceled », MTV Networks, MTV, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Jocelyn Vena, « Lady Gaga Says Kanye West Is 'A Good Person' », MTV Networks, MTV, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Monica Herrera, « Lady Gaga Announces 'The Monster Ball' », Billboard, Nielsen Business Media, Inc, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Brian Hiatt, « Inside The Monster Ball: Lady Gaga Reveals Plans for Ambitious New Tour », Rolling Stone, Jann Wenner, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Jocelyn Vena, « Exclusive: Jason DeRulo To Tour With Lady Gaga », MTV Networks, MTV, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Daniel Kreps, « Lady Gaga Fights Madonna, Debuts “Bad Romance” on “Saturday Night Live” », Rolling Stone, Jann Wenner, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Virgin Mobile USA to Present 2009/2010 Monster Ball Starring Lady Gaga », Lady Gaga's Official Website, Interscope Records, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Mariel Concepcion, « Lady Gaga's 'Monster Ball' To Gross Nearly $200 Million Worldwide », Billboard, Nielsen Business Media, Inc, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Richard Smirke, « Alphabeat Signs Universal Publishing Deal », Billboard, Nielsen Business Media, Inc, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Anna Hyclak, « Terrific Twitter Trio of the Week », Spin, Spin Media LLC, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Christina De Nicola, « Far East Movement party ‘Like a G6′ », The Miami Hurricane, University of Miami, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Nick Levine, « Scissor Sisters To Support Gaga On Tour », Digital Spy, (lire en ligne, consulté le )
- Erreur de référence : Balise
<ref>
incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméestoronto
- (en) Vaughn Schoonmaker, « Lady Gaga Has Her 'Way' With Atlantic City », MTV, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « The Monster Ball leaves it's mark on the UK + Win a Little Monster T-Shirt », LadyGaga.com, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « New Music : Lady Gaga – Living on the Radio », The Guardian, Guardian News and Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Gary Kaufman, « Lady Gaga Surprises Drag Queens At Louisville Bar », MTV, MTV Networks, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Gil Kaufman, « Lady Gaga Unveils Bilingual 'Americano' In Mexico », MTV, MTV Networks, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Dates du The Monster Ball Tour:
- « Lady Gaga Announces 'The Monster Ball' », Lady Gaga's Official Website, (lire en ligne, consulté le )
- « The Monster Ball On-Sales Continue », Universal Music Group, (lire en ligne, consulté le )
- « Event Archives », Lady Gaga's Official Website, Universal Music Group, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Associated Press, « Lady GaGa announces Australian tour », The Sydney Morning Herald, Fairfax Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, 2010- (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « Billboard Boxscore: Current Scores », Billboard, Prometheus Global Media, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Lady Gaga The Monster Ball Tour (Liner Notes) Interscope Records (2009-10). Consulté le 3 août 2011