Utilisateur:Jcqrcd44/Brouillon

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Signification du mot nakaz[modifier | modifier le code]

Il se rattache à une racine « kaz- » très importante en russe : skazat' (« dire ») ; okazat' (« faire preuve de » [courage, confiance,...]), nakazat' (« punir »)[1]..

Ce mot nakaz lui-même semble aujourd'hui peu courant : il n'est pas donné dans le dictionnaire russe-français élémentaire (Larousse, collection « Apollo »[2]).

Les exemples d'utilisation[3] lui donnent les sens d'« ordre (donné par un supérieur à des subordonnés) », de « mandat » (notamment électoral) et dans le cas particulier des cahiers de doléances français, il traduit (au pluriel : nakazy/наказы) la formule « cahiers de doléances ».

Valborgne[modifier | modifier le code]

https://www.shpf.fr/wp-content/uploads/2007/10/CGP-100.pdf

http://www.valborgne.org/images/00bandes.pdf

https://cevenols.fr/wp-content/uploads/2020/12/hs41-jusqu_au-164.pdf

http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/pdf/sm/PV7ind2.pdf

La folie de Jeanne[modifier | modifier le code]

C'est un point de détail, tout à fait anodin par rapport à l'état médiocre de l'ensemble de ce passage.

Mais en l'occurrence la phrase ne disait pas que Jeanne de Castille a une déficience intellectuelle, elle dit que aucune de ses filles n'en a.

Je ne vois pas pourquoi vous tenez à défendre Jeanne de Castille d'une accusation qui n'est pas portée contre elle, ni contre personne du reste.

En ce qui concerne cette partie "Sa folie", elle est tout à fait confuse, pour une raison très simple, c'est qu'elle essaie d'argumenter à partir de "faits" qui ne sont pas en général très clair, et qu'elle essaie aussi de mettre en accusation les trois hommes qui "entourent" Jeanne : son père, son mari et son fils aîné.

Wikipédia n'a pas pour objet de "défendre" ni d'"accuser" qui que ce soit.

Si on veut correctement traiter ce thème de "Sa folie" il faut :

1) citer les textes contemporains qui évoquent cette folie, ou des comportements qu'on peut considérer comme curieux ; citer, cela veut dire : faire une citation, avec le nom de l'auteur, la date, la source ;

2) analyser, éventuellement avec des citations, ce qui a pu être dit par des historiens anciens, sur cette "folie" ;

3) idem, pour des historiens (universitaires de préférence) actuels.

Les "faits" ne doivent pas être fournis par un contributeur de Wikipédia, mais par des auteurs, actuels ou anciens.

Je reprends l'exemple que j'ai donné : qu'est-ce que c'est que ces "voies de fait sur les maîtresses de Philippe le Beau" ? Qui en a parlé ? En quoi ça consiste ? Quand ça a eu lieu ? Sur qui ?




Débuts de la régence de Marguerite de Parme (1559-1561)[modifier | modifier le code]

Ayant nommé à la régence des Pays-Bas sa demi-sœur Marguerite de Parme (1522-1586), quand il part en Espagne, Philippe II emmène avec lui le fils de Marguerite, Alexandre Farnèse, et lui impose trois conseillers en qui il a toute confiance : Charles de Berlaymont (président du Conseil des finances), Antoine Perrenot de Granvelle (homme d'Église et diplomate au service de Charles Quint, puis de Philippe) et Viglius van Aytta (précédemment conseiller d'Emmanuel-Philibert de Savoie). Tous trois, membres du Conseil d'État, prennent entre eux les décisions les plus importantes, concernant notamment la fiscalité, l'ordre, l'administration et la religion, et de ce fait transforment le conseil en simple chambre d'enregistrement[4].

Trois contentieux sont rapidement soulevés : la présence de troupes espagnoles dans les Dix-Sept Provinces, l'érection des nouveaux diocèses aux Pays-Bas espagnols, et la lutte contre le protestantisme[5]. Des troupes espagnoles restant des guerres d'Italie et fortes d'environ 3 000 hommes ne sont en effet pas payées et pillent le pays[5]. Après de nombreuses tergiversations de Philippe II, et sous la menace de la démission simultanée d'Orange et d'Egmont, les troupes partent finalement en [6]. La création des nouveaux évêchés, si elle était réclamée depuis longtemps et d'une utilité incontestable, se fait, à travers la bulle Super Universas, sans consulter les instances temporelles ou spirituelles des Dix-Sept Provinces[7]. Le Conseil d'État marque son inquiétude par rapport à cette réforme, alors que la noblesse craint de ne plus pouvoir nommer aux postes importants du clergé ses cadets, et que le reste de la population s'inquiète d'une montée de l'intolérance et de l'arrivée de l'Inquisition[8]. Celle-ci, officiellement mise en place en 1524[9] par Charles Quint, n'était en réalité que peu appliquée[10]. Philippe II, lui, est bien plus attaché au respect de la foi catholique. Dès avant 1560, il insiste sur le besoin d'une répression contre les protestants[10], et introduit la compagnie de Jésus dans les Pays-Bas[11].





Pdd Royaume de Bourgogne[modifier | modifier le code]

En consultant l'historique de la page, je constate

  • une intervention le 16 juin 2022 ;
  • deux interventions le 15 décembre (d'un autre contributeur) ;
  • ma première intervention le 25 décembre à 13 h 04 ;
  • une intervention de Loupdesbois le 25 décembre à 19 h 49 ;
  • ma deuxième interventions le 28 décembre à 13 h 08 ;
  • une intervention de Loupdesbois le 28 décembre à 13 h 26 ;
  • quatre intervention de moi le même jour ;
  • trois interventions de Loupdesbois sur mes précédentes interventions, dont une avec le commentaire qui m'est adressé : "Merci d'éviter d'alourdir la page avec de trop nombreuses et petites sous-parties ainsi que des paragraphes d'une ligne". Dans Wikipédia, un paragraphe d'une ligne est appelé à grossir et d'autre part, il n'y a pas lieu de rassembler des informations sans relations entre elles.

Pourquoi Loupdesbois n'est-il pas intervenu du 16 juin au 25 décembre (plus de 6 mois, et encore je ne remonte pas plus haut) et pourquoi se remet-il à intervenir à partir du moment où j'interviens ?

En partie pour me "corriger", comme le montre son commentaire si courtois. Sur ce point, je renvoie au sujet précédent de discussion. Je trouve d'ailleurs étrange qu'aucune discussion n'ait eu lieu jusqu'à présent.



La Palice[modifier | modifier le code]

Le nouveau roi, qui a un impérieux besoin de trésorerie, décide de lever dans le Lyonnais une augmentation de taille d'environ 600 000 livres, destinée à payer les soldes des gens de guerre. Cette nouvelle imposition est confirmée le par une ordonnance[12] signée par le roi lui-même, ainsi que par le connétable de Bourbon, le seigneur de Lautrec, le seigneur de Boisy et le maréchal de La Palice.

Au début du XVIe siècle, l'ordre de l'Annonciation de la Vierge Marie, fondé par Jeanne de France et par le père Gabriel-Maria Nicolas, commence à avoir une grande expansion dans le royaume de France, ainsi que dans les Pays-Bas des Habsbourg[13], où des fondations ont lieu à Louvain, Bruges, Arras, etc... Revenus en Artois au printemps de l'année 1515, La Palice et sa femme vont à Béthune rendre visite à Isabelle de Luxembourg[14], mère de la nouvelle épouse du maréchal. La Palice et son épouse se font représenter sur l'un des vitraux[15] de l'église du monastère (lui, avec un riche tabar sur son armure). Sur l'un des vitraux de ce monastère où figurait un écu ovale « parti de Chabannes et de Melun, de gueules au lion d'argent », se voyait l'inscription suivante : " JACQUES de CHABANNES, CHEVALIER, Sgr de La Palice, MARESCHAL de FRANCE et dame MARIE de MELEUN ont donné cette verrière "[16] .





F X BRANICKI[modifier | modifier le code]

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une illustration sous licence libre serait bienvenue

Franciszek Ksawery Branicki, en français : François Xavier Branicki (armoiries Korczak[17]), né en 1730 et mort en 1819, est un aristocrate polonais de la République des Deux Nations, qui a eu de hautes responsabilités militaires, notamment celle de grand hetman de la Couronne (1774-1793).

Il joue un rôle important durant le règne de Stanislas II Auguste, dernier roi de Pologne, d'abord comme proche du roi, puis dans l'opposition la plus conservatrice. En 1792, il est un des leaders de la confédération de Targowica, favorable à l'intervention russe contre la constitution du 3 mai 1791. Pendant l'insurrection de Kościuszko (1794), considéré comme un traître à la nation, il est condamné à mort par contumace, peu avant le troisième partage de la Pologne qui met fin à l'existence de la République des Deux Nations (1795). Après cette date, nommé général dans l'armée russe, il vit retiré dans son domaine d'Ukraine où il meurt en 1819.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Fils de Piotr Franciszek Branicki (mort en 1762), porte-enseigne de Halycz, puis castellan de Bratslav, il est issu d'une famille de la noblesse polonaise, les Branicki armoiries Korczak. Sa mère est Waleria Szembek.

Son père lui laisse une grande fortune qu'il dilapide rapidement[réf. nécessaire]. Il fait ensuite son Grand Tour.

En 1754, il devient chambellan d'Auguste III.

Lorsque éclate la guerre de Sept Ans (1756-1763), il s'engage comme officier dans l'armée française contre la Prusse et combat aussi dans l'armée russe? alors alliée à la France, se distinguant à la bataille de Zorndorf en 1758.

Il passe ensuite au service de Charles-Christian de Saxe, fils de l'électeur de Saxe et roi de Pologne Auguste III, devenu duc de Courlande en 1758.

Il tente ensuite de nouveau sa chance en France, se rendant à Versailles pour chercher un nouvel emploi militaire, mais est finalement rappelé par le duc de Courlande qui l'envoie à son ambassade de Saint-Pétersbourg, à une époque où l'ambassadeur de Pologne est Stanislas Poniatowski. Il se fait apprécier du futur roi de Pologne et son ascension débute. Il parle plusieurs langues et il est à la mode auprès de la jeunesse aristocratique et à la cour. Il est nommé colonel. Il est aussi proche de la grande-duchesse Catherine, future impératrice, alors dans un relatif isolement.

Au service de Stanislas II (1764-1774)[modifier | modifier le code]

Lorsque Stanislas Poniatowski est élu roi de Pologne en 1764, il le nomme dès le lendemain adjudant-général, puis lieutenant-général, puis général d'artillerie de l'armée de Lituanie.

En 1765, le roi l’envoie comme représentant à Berlin. En , il le nomme chevalier de l'ordre de Saint-Stanislas, en décembre chevalier de l'ordre de l'Aigle blanc et en envoyé extraordinaire du roi.

Branicki doit sa faveur à la protection qu'il assure au roi contre l'influence des Czartoryski, que Stanislas-Auguste craint. Il se rapproche de la Russie dans les années 1767-1768, approuvant la loi du en faveur des dissidents religieux prise par la diète sous la pression des ambassadeurs de Prusse et de Russie (Nicolas Repnine).

Branicki est ensuite placé à la tête d'un corps d'armée lors de la guerre contre les confédérés de Bar (1768-1772), aux côtés des généraux russes Apraxine et Kretchetnikov. Cette date est retenue par les historiens polonais modernes comme celle de son entrée au service de la Russie.

En 1772, il est envoyé en mission à Versailles par Stanislas pour demander une intervention de la France, alors que la Prusse, l'Autriche et la Russie envisagent un premier partage de la Pologne, mais c'est un échec.

En 1774, il est nommé grand hetman de la Couronne[18] et reçoit le vaste domaine de Biała Cerkiew en Ukraine.

Dans l'opposition (1774-1788)[modifier | modifier le code]

Portrait de Franciszek Branicki

Branicki se rend alors compte que les marges de manœuvre du roi Stanislas sont limitées. Par opportunisme, il se sépare de lui et se range dans le parti de ses adversaires, les Czartoryski et les Potocki. En même temps, il rêve paradoxalement d'un retour à un hetmanat indépendant.[pas clair] Il est à la tête d'une faction d'opposition, appelé « parti de l'hetman » (stronnictwo hetmańskie[19]) et établit une correspondance avec Potemkine, favori de Catherine II.

En 1781, il se marie avec la nièce de ce dernier, Alexandra von Engelhardt, et rompt nettement avec le roi, son ancien ami[20].

Lors de la diète de 1782, il prend le parti d'une opposition dure, provoquant des discussions houleuses et des désordres.

Jusqu'à la diète de 1788, l'opposition est partagée entre deux tendances, celle des Czartoryski, des Potocki et des Sapieha, plutôt favorable à l'influence prussienne et celle du comte Stanislas Potocki et des Rzewuski, tournés vers la Russie. C'est à cette tendance qu'il appartient, en devenant l'un des porte-parole.

La fin de la République des Deux Nations (1788-1795)[modifier | modifier le code]

La période de la Grande Diète (1788-1791)[modifier | modifier le code]

Cette partie de l'opposition se caractérise par le conservatisme de ses membres, grands seigneurs terriens dans leur majorité, qui ne veulent pas de changements décidés par la Diète. Ils s'opposent en particulier à la petite noblesse sans terre et à toute tentative de mettre fin au liberum veto.

Malgré cela, Branicki accepte dans un premier temps la constitution du 3 mai 1791 et lui prête serment. Il est même chargé de réorganiser le ministère de la Guerre. En sa qualité d'hetman, il préfère ne pas affronter directement le nouveau pouvoir, mais reprend les contacts avec la Russie.

La Confédération de Targowica et le second partage (1792-1793)[modifier | modifier le code]

Le gouvernement russe est catégoriquement opposé à la constitution du 3 mai et va trouver en Pologne un appui chez les conservateurs qui finissent par former la confédération de Targowica en avec l'appui des autorités russes.

Les confédérés, à la tête desquels se trouve le comte Stanislas Potocki, n'attendent que Branicki pour commencer à diriger les troupes insurgées.

Le , Catherine II proclame qu'elle prend la confédération de Targowica sous sa protection. Le jour même des colonnes russes stationnées en Bessarabie envahissent la République des Deux Nations. Les troupes polonaises sont assez rapidement vaincues et le roi Stanislas; reconnaissant le fait accompli, devient membre de la confédération de Targowica, cessant d'applilquer la constitution de 1791.

La Prusse et la Russie procèdent ensuite à un deuxième partage de la Pologne. Branicki participe à la diète de Grodno, rassemblée du au , qui donne sous la contrainte son accord.

L'insurrection de 1794 et le troisième partage (1794-1795)[modifier | modifier le code]

En février 1794, Tadeusz Kościuszko, à la tête d'un groupe d'officiers et d'hommes politiques patriote (groupe de Dresde) lance depuis Cracovie un mouvement insurrectionnel dont l'objectif est de chasser les troupes russes au moins de ce qui reste de la République. Cette insurrection, qui réussit notamment à prendre le contrôle de Varsovie et de Wilno dure jusqu'à sa défaite en octobre-novembre.

Pendant cette « insurrection de Kościuszko », Branicki et d'autres membres de la confédération de Targowica sont jugés par la Cour pénale suprême. Le , il est déclaré traître à la patrie et condamné à mort par pendaison, mais sans effet puisqu'il se trouve en territoire russe (une cérémonie symbolique de pendaison en effigie a cependant lieu).

Après la défaite de l'insurrection, la Russie, la Prusse et l'Autriche procèdent au troisième partage (1795), qui met fin à l'existence de l'État polonais (Varsovie se trouve alors en territoire prussien). Le roi Stanislas II abdique le .

Après le troisième partage (1795-1819)[modifier | modifier le code]

Les domaines des Branicki se situent désormais en territoire russe. On lui donne le rang de général de l'armée russe.

Il se retire sur ses terres (aujourd'hui Bila Tserkva en Ukraine[21]).

Il ne se montre pas à Saint-Pétersbourg, sans doute de crainte de rencontrer Stanislas Poniatowski[22], qui s'y trouve en exil jusqu'à sa mort en 1798.

Il ne quitte plus ses terres à partir de 1798, s'occupant de leur gestion et de sa famille. Il meurt dans son château en 1819, et est enterré dans l'église du bourg.

Famille[modifier | modifier le code]

Portrait de la comtesse Branicka épouse du comte, avec portrait de Catherine II sur la poitrine, et ruban de l'ordre de Sainte-Catherine

De son épouse, Alexandra von Engelhardt, Branicki a eu cinq enfants, deux fils et trois filles.

L'une d'elles, Élisabeth, secret amour de Pouchkine, épouse le comte puis prince Mikhaïl Semionovitch Vorontsov.

Son fils Ladislas (1782-1843) devient sénateur de l'Empire et son titre de comte est confirmé par un oukaze le .

Son petit-fils, Xavier Branicki, échappe aux châtiments promis par le tsar Nicolas Ier et s'exile en France où il fera fortune, deviendra une personnalité et sera lié avec Napoléon III.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. le nom nakazanie signifie « punition »  ; le titre russe du roman de Dostoievski Crime et châtiment est Prestouplenie i nakazanie)
  2. 1976, p. 207.
  3. Page russe Наказ
  4. Quilliet 1994, p. 211.
  5. a et b Quilliet 1994, p. 216.
  6. Quilliet 1994, p. 218.
  7. Quilliet 1994, p. 221.
  8. Quilliet 1994, p. 222.
  9. Quilliet 1994, p. 223.
  10. a et b Quilliet 1994, p. 224.
  11. Quilliet 1994, p. 225.
  12. Ordonnances des Rois de France. Règne de François Ier. Tome Ier : 1515-1516. (Imposition sur le Lyonnais) Pages 191-194. Imprimerie nationale. Paris, 1902.
  13. En 1515, les Pays-Bas bourguignons sont dévolus à Charles de Habsbourg (Charles Quint en 1520), qui en devient souverain après la régence de son grand-père Maximilien.
  14. L'hôtel d'Isabelle de Luxembourg existe toujours : c'est aujourd'hui la plus vieille maison de Béthune qui ait échappé aux destructions dues aux guerres. Cet hôtel, « L'Abiette », est situé au 113 rue de La Délivrance.
  15. Mémoires de la Commission départementale des Monuments Historiques du Pas-de-Calais, tome Ier, p. 423, Arras, 1889. (À voir sur Gallica)
  16. Mémoires de la Commission départementale des Monuments Historiques du Pas-de-Calais, Tome I, Ière livraison, page 423, Imprimerie Crespel, Arras, 1889
  17. Une autre branche de la famille Branicki avait les armoiries Gryf.
  18. Hetman wielki koronny, c'est-à-dire grand hetman du royaume de Pologne, officiellement surnommé « la Couronne » (Korona, par opposition au grand-duché de Lituanie, qui a aussi ses hetmans.
  19. Cf. page polonaise Stronnictwo hetmańskie.
  20. Il existe une théorie selon laquelle Alexandra Engelhardt était en réalité la fille illégitime de Catherine II et de Potémkine, ce qui pourrait expliquer l'immense fortune qu'elle apporta en dot lors de son mariage avec Branicki et l'attention portée par la suite aux Branicki par les Tsars.
  21. « l'Église Blanche », en russe Bielaïa Tserkov ; ce village a aussi porté le nom de Iouriev.
  22. Après son abdication, l'ex-roi de Pologne réside à Saint-Pétersbourg, au palais de Marbre

Liens externes[modifier | modifier le code]

{{Palette|Hetman de la Couronne|Union de Pologne-Lituanie}} {{Portail|XVIIIe siècle|Pologne|Lituanie}} {{DEFAULTSORT:Branicki, Franciszek Ksawery}} [[Catégorie:Naissance en 1730]] [[Catégorie:Décès en 1819]] [[Catégorie:Famille Branicki Korczak]] [[Catégorie:Sénateur séculaire (République des Deux Nations)]] [[Catégorie:Général de la république des Deux Nations]] [[Catégorie:Noblesse polonaise]] [[Catégorie:Confédérés de Targowica]] [[Catégorie:Histoire de la Lituanie]] [[Catégorie:Histoire de l'Ukraine]] [[Catégorie:Histoire de la Biélorussie]] [[Catégorie:Ruthénie]] [[Catégorie:Récipiendaire de l'ordre de l'Aigle blanc]] [[Catégorie:Récipiendaire de l'ordre de Saint-Stanislas (polonais)]] [[Catégorie:Chevalier de l'ordre de Saint-Alexandre Nevski]]

FIN BRANICKI[modifier | modifier le code]

LIVONIE[modifier | modifier le code]

De la Terra Mariana à la Confédération livonienne[modifier | modifier le code]

La Confédération livonienne et ses membres à la veille du conflit :
  • Ordre livonien
  • Évêché de Courlande
  • Évêché d'Ösel–Wiek
  • Évêché de Dorpat
  • Ville de Riga
  • Archevêché de Riga

La Livonie du milieu du XVIe siècle, région prospère[1], est un ensemble territorial issu de la période des croisades baltes du début du XIIIe siècle, l'époque de la « Terra Mariana ». L'organisation territoriale a été établie en 1228 par le légat pontifical Guillaume de Modène, qui a défini

Par la suite ont eu lieu quelques changements territoriaux : en 1346, le Danemark a cédé le duché d'Estonie à l'ordre de Livonie ; des villes ont obtenu des privilèges[2], en particulier dans le cadre de leur appartenance à la Ligue hanséatique : Riga[1],[2], Reval (Tallinn), Dorpat (Tartu)

Un changement institutionnel a eu lieu en 1419 : la création par l'archevêque de Riga de la diète (Landtag[1]) de Livonie, qui marque le passage de la Terra Mariana à la Confédération livonienne, un système qui reste décentralisé[3].

La Confédération livonienne est affaiblie par des tensions politiques internes, notamment entre l'archevêché de Riga et l'ordre de Livonie (en 1491, le maréchal de Livonie Walter de Plettenberg[4] l'emporte dans une bataille livrée à Neuermuhlen (Ādaži), renforçant ainsi l'unité de la Confédération sous l'égide de l'ordre de Livonie) ; par des problèmes sociaux internes à la noblesse ; par des problèmes ethniques : la scission entre l'élite (ecclésiastique, militaire ou marchande), qui est d'origine et de culture allemande, et les paysans baltes.

Les Landmeister et les Gebietiger de l'ordre, ainsi que les propriétaires terriens de Livonie, sont issus de la petite noblesse, et préservent leurs privilèges et leur influence en empêchant la création d'une noblesse plus puissante[5]. Seul l'archevêché de Riga parvient à surmonter la résistance de la petite noblesse[6].[pas clair]

fin de LIVONIE


L'administration territoriale[modifier | modifier le code]

Divisions territoriales[modifier | modifier le code]

La République est divisée en provinces, elles-mêmes divisées en voïvodies. À son apogée au XVIIe siècle, la République des Deux Nations compte 35 voïvodies.

Chaque voïvodie a son propre ensemble de fonctionnaires. La constitution de 1611[réf. nécessaire] (amendée en 1633 et 1635) recommande, sans obligation, la création de nombreux postes de fonctionnaires. Ainsi la voïvodie de Bełz n'a que 4 des 15 fonctionnaires prévus. La plupart des voïvodies du Nord en comptent environ 5.

Les dignitaires de l'administration locales les plus importants sont les voïvodes et les castellans, qui sont membres du Sénat. À partir de 1565, le principe d'incompatibilité leur interdit d'occuper simultanément certaines fonctions, par exemple celle de ministre.

Les voïvodes[modifier | modifier le code]

Les Voïvodes (palatins) sont des gouverneurs de voïvodies. Depuis le XIIe siècle où cet office a été introduit, la puissance des voïvodes n'a cessé de diminuer. Les voïvodes restent cependant les plus hauts dignitaires régionaux et ils sont les plus hauts représentants de leurs voïvodies au Sénat. C'est eux qui ont la charge de rassembler les troupes de la noblesse locale en cas de levée en masse. Chacun d'eux se choisit un vice-voïvode, chargé de fixer les taxes et les mesures locales.

Les voïvodes sont nommés par le roi, à l'exception de ceux des voïvodies de Polotsk et de Vilnius, qui sont élus par la noblesse locale, mais qui doivent cependant être confirmés par le roi.

Les castellans[modifier | modifier le code]

Les Castellans (châtelains) sont des seigneurs à la tête d'une partie de la voïvodie, appelée châtellenie. À l'exception du Castellan de Cracovie (le plus élevé dans la hiérarchie), le Castellan de Vilnius et le Castellan de Trakai qui siègent parmi les voïvodes, les Castellans sont considérés comme étant de rang inférieur aux Voïvodes.

À partir du XVe siècle, le nom châtellenie est réservé aux unités territoriales plus importantes, alors que les plus petites se nomment désormais powiats. Ainsi on distingue des Castellans majeurs (31), Castellans mineurs (49) et Castellans écuyers (3).

Les autres fonctionnaires de l’administration locale de la Couronne[modifier | modifier le code]

Tous les offices de l'ancienne Pologne sont attribués à vie. Leur hiérarchie est la suivante :

  • Chambellan (Podkomorzy)
  • Staroste (Starosta grodowy)
  • Porte-étendard (Chorąży)
  • Juge (Sędzia ziemski)
  • Panetier (Stolnik)
  • Échanson (Podczaszy)
  • Adjoint du juge (Podsędek)
  • Intendant du panetier (Podstoli)
  • Échanson (Cześnik)
  • Maître de chasse (Łowczy)
  • Wojski większy
  • Greffier (Pisarz ziemski)
  • Porte-épée (Miecznik)
  • Wojski mniejszy
  • Trésorier (Skarbnik)

Si ce n'est le nom en français, les Chambellans (Podkomorzy) n'ont rien en commun avec les fonctionnaires du même nom à la Cour (Szambelan). Ils administrent une cour de justice locale qui a juridiction sur les litiges de propriété.

Le Staroste est responsable d'un territoire spécifique. Le Staroste de ville est chargé des villes, tandis que le Staroste rural est responsable de l'administration des terres de la Couronne. Celles-ci doivent être tenues en bon état financier et militaire. Alors qu'avec le temps, ses responsabilités administratives sont de plus en plus réduites, le Staroste conserve la charge des tribunaux municipaux, qui traitent la plupart des affaires criminelles et ont compétence sur la noblesse locale et de passage. Les cas les plus graves (assassinats, viols, vols) sont traités très sévèrement (le brigandage est punissable de mort). Le Staroste détient également le pouvoir de l'épée, ce qui signifie qu'il applique les verdicts de toutes les autres juridictions. Le Staroste rural n'a pas de pouvoirs juridiques.

À quelques exceptions près, les fonctionnaires de l’administration locale sont nommés par le roi. Les diétines locales (parlements locaux) peuvent choisir leur Chambellan (Podkomorzy), Juge (Sędzia ziemski), Adjoint du juge (Podsędek), Greffier (Pisarz ziemski). Ils désignent aussi un Porte-étendard (Chorąży) et les Wojski.

Le Juge, à la tête du tribunal local a juridiction sur les affaires civiles et criminelles impliquant la noblesse locale.

Le Porte-étendard porte la bannière locale lors des cérémonies royales et dans les batailles, lorsque les troupes locales servent dans l'armée.

Le Wojski maintient l'ordre et la sécurité sur le territoire pendant la guerre. Les autres fonctions sont honorifiques[7].

Les autres fonctionnaires de l’administration locale de la Lituanie[modifier | modifier le code]

  • Bailli (Ciwun)
  • Maréchal (Marszałek ziemski)
  • Chambellan (Podkomorzy)
  • Staroste (Starosta grodzki)
  • Porte-étendard (Chorąży)
  • Juge (Sędzia ziemski)
  • Wojski większy (Wojski major)
  • Panetier (Stolnik)
  • Intendant du panetier (Podstoli)
  • Greffier (Pisarz ziemski)
  • Sousvoïvode (Podwojewódzki)
  • Sous-staroste (Podstarosta)
  • Juge (Sędzia grodzki)
  • Greffier (Pisarz grodzki)
  • Échanson royal (Podczaszy)
  • Échanson (Cześnik)
  • Castellan (Horodniczy)
  • Trésorier (Skarbnik)
  • Maître de chasse (Łowczy)
  • Porte-épée (Miecznik)
  • Écuyer (Koniuszy)
  • Maître d'hôtel (Krajczy)

Les fonctionnaires de Prusse polonaise[modifier | modifier le code]

  • Chambellan (Podkomorzy)
  • Porte-étendard (Chorąży)
  • Juge (Sędzia)
  • Échevin (Ławnik)
  • Greffier (Pisarz)
  • Sousvoïvode (Podwojewoda)



Partages de la Pologne[modifier | modifier le code]

Après la mort d'Auguste III en 1763, l'interrègne se déroule sous le contrôle de la faction dirigée par les princes Czartoryski, faction à la fois réformatrice et russophile, avec l'aide de la Russie qui s'est entendue avec la Prusse pour porter sur le trône un des membres de cette faction, Stanisłas Antoine Poniatowski'"`UNIQ--nowiki-0000006F-QINU`"'8'"`UNIQ--nowiki-00000070-QINU`"', ancien amant de Catherine II avant qu'elle devienne impératrice de Russie en 1762.

Discussion[modifier | modifier le code]

« La République polono-lituanienne créa un système étatique qui était insolite pour son temps, bien que des systèmes politiques un peu similaires aient existé dans les cités-États contemporaines comme la république de Venise. Alors que la plupart des pays européens tendaient vers la centralisation, la monarchie absolue et s'empêtraient les guerres de religion et dynastiques, la République expérimentait la décentralisation, le parlementarisme, la tolérance religieuse et même le pacifisme[9]. Ce phénomène, déterminant pour trois siècles le caractère de l’État polonais, le distingua des Etats occidentaux. »

A mon avis, cela relève de l'analyse métahistorique, ou pour être plus précis du « blabla idéaliste ».

On peut évidemment porter aux nues le « parlementarisme » de la RDN, mais il faudrait ajouter qu'il s'agit d'un parlementarisme nobiliaire anarchiste où la corruption, voire la trahison, tenait une place notable, et qui est à l'origine de la disparition de cet Etat en 1795 ! (confédération de Targowica, présent !)

Tolérance religieuse ? OK, peut-être au XVIème, mais pas au XVIIIème, période où les catholiques (majoritaires) prennent de nombreuses mesures pour maintenir les protestants et les orthodoxes en dehors de l'Etat (et de ses prébendes).

Pacifisme ? Un pays où la noblesse forme des « confédérations » à tire-larigot, sans penser aux conséquences possibles (voir la confédération de Bar qui est la cause directe du premier partage).

Et que dire du fait que cette noblesse fait tout pour maintenir son monopole sur le pouvoir ? Fait tout pour maintenir les paysans en état de servage ?

La RDN n'était en rien un modèle. Il est évident que l'Angleterre ou certains cantons suisses pouvaient constituer des modèles d'évolution, pas la RDN.

Mais le but de Wikipédia n'est pas de distribuer des bons et des mauvais points, mais d'exposer des faits (prouvables) de façon à la fois claire et convaincante.

Si certains disposent de preuves du pacifisme polonais, le mieux est qu'ils les donnent. Il ne suffit pas de renvoyer à une publication obscure, qui ne fait pas moins de 33 pages !

PLATER[modifier | modifier le code]

Données fournies par la page russe[modifier | modifier le code]

  • Vennemar Plater, mentionné en 1430 comme Vogt (prévôt) à Grobin (actuelle Grobiņa). Sans descendance.
  • Heinrich Plater, gouverneur de Daugavpils de 1510 à 1525. Sans descendance.
  • Albert Plater, commandeur provincial de l'ordre Teutonique à Wenden (actuelle Cēsis). Sans descendance


  • Friedrich Plater, commandeur de l'ordre et maréchal des terres de Livonie, ambassadeur de la Livonie auprès du pape Léon X (1517), dont le fils unique, Rötger, est à l'origine de la famille Plater.
  • Rötger Plater, fils de Friedrich, a eu deux fils : Johann et Friedrich
  • Friedrich (II) Plater, fils de Rötger, a eu deux fils : Johann et Heinrich. Après la fin de l'ordre de Livonie, il devient propriétaire d'un domaine à Koknese8.


  • Johann Plater, fils de Rötger, maréchal de l'ordre Teutonique7. Sans descendance.
  • Johann Plater, fils de Friedrich II : descendance éteinte en 1908
  • Heinrich Plater, fils de Friedrich II : à l'origine des actuels Plater9. Il devient propriétaire du château et domaine d'Indrica


Les premiers Plater selon le site Geni[modifier | modifier le code]

  • Dietrich Broel-Plater (?1320-?)
  • Heinrich Broel-Plater (?1350-?)
  • Adolf Broel-Plater (?1370-?)


  • Friedrich Plater (1400-1499)???????
  • Rötger von dem Broele gen. Plater (?1430-?)
  • Friedrich von dem Broele gen. Plater (?1465-1533)


  • Heinrich I. von dem Broele gen. Plater (?1500-1546)
  • Heinrich II von dem Broele gen. Plater (?1540-?)
  • Heinrich III. von dem Broele gen. Plater (1570-avant 1630)

Ascendants de Guillaume Jean Plater selon le site Geni[modifier | modifier le code]

https://www.geni.com/people/Wilhelm-Broel-Plater/6000000014695214410

  • Heinrich III. von dem Broele gen. Plater (1570-avant 1630)
  • Wilhelm von dem Broele gen. Plater (?1605-1664)
  • Daniel Broel-Plater (1645-1717)
  • Jan Wilhelm Plater (1676-1757)
  • Wilhelm Jan Broel-Plater (1715-1769)

Ascendants d'Emilie Plater selon le site Geni[modifier | modifier le code]

https://www.geni.com/people/Emilia-Bro%C3%ABl-Plater/6000000002497134356

  • Heinrich III. von dem Broele gen. Plater (1570-avant 1630)
  • Gotthard von dem Broele gen. Plater (1600-1664)
  • Johann Andreas Heinrich Broel-Plater (1626-1696)
  • Fabian Xavier Broel-Plater (1679-1642)
  • Jan Ludwik von dem Broele gen. Plater (1720-1764)
  • Ludwig Thaddeus Broel-Plater (?1740-1787)
  • Francis Xaverius Broel-Plater (1785-1837)
  • Emilia Broel-Plater

Ascendants de César Plater selon le site Geni[modifier | modifier le code]

https://www.geni.com/people/Cesary-Augustyn-Bro%C3%ABl-Plater/6000000002430440865

  • Johann Andreas Heinrich Broel-Plater (1626-1696)
  • Fabian Xavier Broel-Plater (1679-1742)
  • Jan Ludwik von dem Broele gen. Plater (1720-1764)
  • Jan von dem Broele gen. Plater (1759-1789)
  • Kazimierz Władysław von dem Broele gen. Plater (1779-1819)
  • César Plater (1810-1869)
  1. a b et c Rabe 1989, p. 306
  2. a et b Bülow 2003, p. 73
  3. Dybaś et North 2009, p. 193
  4. Plettenberg devient maître provincial (Landmeister) en 1494.
  5. Kreem et al. 2006, p. 50
  6. Kreem et al. 2006, p. 51
  7. « Urzedy i godnosci w dawnej Polsce », sur encyklopedia.interia.pl
  8. Qui en tant que roi est appelé « Stanislas Auguste » ou « Stanislas II ».
  9. Tadeusz Wyrwa, « La genèse du parlementarisme polonais. Contexte socio-économique et interférence des idées européennes », Revue d’études comparatives Est-Ouest, vol. 8, no 1,‎ , p. 131-164