La 27e édition du Tour d'Italie féminin (Giro Rosa en italien) a lieu du 1er au . La course fait partie de l'UCI World Tour féminin. Il est au total constitué d'un prologue et de neuf étapes comportant à la fois de la plaine et de la haute montagne. Seule l'Italie du Nord est parcourue. Le départ a lieu à Gaiarine et l'arrivée finale à Verbania. Le passage du col du Mortirolo lors de la cinquième étape constitue un moment fort de l'épreuve. Un contre-la-montre de vingt-deux kilomètres lors de la septième étape doit permettre de connaître le vainqueur.
Après un prologue remporté par Leah Kirchmann. Après une première étape où Giorgia Bronzini s'impose au sprint et où Megan Guarnier s'empare du maillot rose, l'arrivée en côte de la deuxième étape permet à Evelyn Stevens de prendre la tête de la course durant trois journées. Les deux étapes suivantes se concluent par des sprints massifs où les Australienne Tiffany Cromwell puis Chloe Hosking se montrent les plus rapides. L'ascension du col du Mortirolo lors de la cinquième étape redéfinie le classement général. Mara Abbott gagne l'étape et le maillot rose, tandis qu'Evelyn Stevens retombe à la sixième place. Cette dernière se replace dès le lendemain en remportant l'arrivée en côte à Alassio. Megan Guarnier deuxième de l'étape, récupère définitivement le maillot rose. Le contre-la-montre du lendemain confirme la hiérarchie et voit Evelyn Stevens lever les bras une troisième fois. Giorgia Bronzini gagne le sprint de la huitième étape. Une échappée se détache lors de l'ultime étape, Thalita de Jong prend le dessus sur ses partenaires dans la dernière ascension pour s'imposer en solitaire.
Le podium final est Megan Guarnier, Evelyn Stevens, Anna van der Breggen. La première remporte également le classement par points. Katarzyna Niewiadoma est la meilleure jeune, Elisa Longo Borghini la meilleure grimpeuse. Le classement annexe de la meilleure Italienne est remporté par Tatiana Guderzo.
Le parcours du Tour d'Italie 2016 est dévoilé en mars[1]. Cette édition comporte un prologue et neuf étapes. Elle démarre en Vénétie avec un prologue plat long de deux kilomètres à Gaiarine. Le lendemain, la première étape relie cette dernière ville à San Fior et se destine aux sprinters. La deuxième étape se déroule en Frioul-Vénétie Julienne entre les villes voisines de Tarcento et Montenars. La côte de l'arrivée est certes relativement facile avec 4,7 % de moyenne, elle est toutefois longue de 5,8 km. L'étape suivante est la plus longue de l'épreuve. Plate, elle se dispute également entre des villes proches : Montagnana et Lendinara proche de Padoue. La quatrième étape se déroule sur les bords du Lac d'Iseo avec un départ à Costa Volpino et une arrivée à Lovere. Malgré le relief environnant l'étape est plate. La première étape de montagne a lieu un peu plus au nord le lendemain entre Grosio et Tirano avec le passage du versant le plus difficile du col du Mortirolo dans son final[2],[3].
L'épreuve quitte ensuite la Lombardie pour arriver en Ligurie. La sixième étape relie Andora au sanctuaire voisin de Nostra Signora della Guardia à Alassio et est montagneuse. Elle ne compte pas moins de quatre ascensions répertoriées avec un final en côte. Celle-ci est longue de 7,4 km avec une moyenne de 7,7 %. Ses deux derniers kilomètres présentent une pente de 13,5 %[3]. Le contre-la-montre du lendemain est long de vingt-deux kilomètres et également quasiment plat. Il va d'Albisola Superiore à Varazze. Le parcours retourne plus au nord, dans la banlieue milanaise avec une étape plate entre Rescaldina et Legnano. L'ultime étape se dispute en circuit autour de Verbania dans les Alpes. Une côte est placée sur le parcours peu avant l'arrivée[2].
Le circuit présente de nombreuses similitudes avec celui de l'édition précédente. Pas moins de quatre communes étaient déjà villes étapes en 2015 : Gaiarine, San Fior, Varazze et Verbania. Le parcours 2015 a également longé le Lac d'Iseo et avait une étape en circuit en région milanaise. La principale différence est que l'arrivée finale ne se dispute par à San Domenico di Varzo comme en 2014 et 2015. Les profils des étapes les plus vallonnées sont représentés :
Prologue
Première étape
Partie en ligne de la course, du départ au premier passage sur la ligne
Circuit no 1, 13,6 km, parcouru 2 fois
Circuit no 2, 56,9 km, parcouru 1 fois
Deuxième étape
Circuit initial, parcouru deux fois
Partie en ligne de la course
Final, deux passages sur la ligne d'arrivée
Troisième étape
Partie en ligne de la course
Final
Quatrième étape
Partie en ligne de la course
Final
Cinquième étape
Début du parcours
Deuxième partie du parcours
Final
Profil de la cinquième étape
Sixième étape
Partie en ligne de la course
Profil de la sixième étape
Septième étape, contre-la-montre
Partie en ligne de la course
Profil de la septième étape
Huitième étape
Début du parcours
Circuit no 1, 4,7 km, parcouru 1 fois
Deuxième partie du parcours
Final, avec circuit final
Neuvième étape
Circuit principal, 30 km, parcouru 2 fois seul puis une fois avec la boucle supplémentaire
Boucle supplémentaire dans le dernier tour, 14,8 km
Les équipes invitées sont connues mi-mai[4]. L'épreuve accueille vingt-quatre formations UCI. Les sept équipes italiennes UCI sont présentes. Parmi les absentes, on peut noter la formation australienne Orica-AIS numéro cinq mondiale en 2015.
Chaque équipe doit être composée d'entre quatre et six coureuses[5], contrairement aux années précédentes où jusqu'à huit coureuses par équipes étaient autorisées.
Le règlement de la course permet à une coureuse victime d'un accident de course dans les trois derniers kilomètres d'une étape et qui se verrait retardée pour cette raison de ne pas perdre de temps au classement général. La règle ne s'applique pas aux étapes arrivant à Montenars et à Alassio[5].
Lors d'une course cycliste, les coureuses sont tenus d'arriver dans un laps de temps imparti déterminé à partir du temps de la première pour pouvoir être classées. Ces délais sont variables selon la difficulté d'une étape, une étape plus difficile bénéficiant d'un pourcentage de délais plus important. Lors de cette édition du Tour d'Italie féminin, les délais prévus sont de 20 % sur les 1re, 3e, 4e, 7e, 8e et 9e étapes et de 35 % sur les 2e, 5e et 6e étapes. Aucun délai ne s'applique au prologue[5].
Le classement général individuel au temps est calculé par le cumul des temps enregistrés dans chacune des étapes parcourues. Des bonifications et d'éventuelles pénalisations sont incluses dans le calcul du classement. La coureuse qui est première de ce classement est porteuse du maillot rose[5].
Des bonifications sont attribuées dans cette épreuve. Chaque arrivée d'étape, à l'exception du prologue et de la septième étape, donne lieu à dix secondes, six secondes et quatre secondes pour les trois premières coureuses classées. Par ailleurs, durant la course, il existe des sprints intermédiaires dont les trois premiers sont récompensés respectivement de trois secondes, deux secondes et une seconde[5].
Le classement du meilleur grimpeur, ou classement des monts, est un classement spécifique basé sur les arrivées au sommet des ascensions répertoriées dans l'ensemble de la course. Elles sont classées en trois catégories. Les ascensions de première catégorie rapportent respectivement 13, 11, 9, 7 et 5 points aux cinq premières coureuses, celles de deuxième catégorie 7, 5, 3, 2 et 1 point enfin celles de troisième catégorie 5, 4, 3, 2 et 1 point. Sur cette édition 2016, il y a un total de onze ascensions. Le premier du classement des monts est détenteur du maillot vert[6]. En cas d'égalité, les coureuses sont prioritairement départagées par le nombre de premières places aux sommets. Si l'égalité persiste, le critère suivant est la place obtenue au classement général. Pour être classée, une coureuse doit avoir terminée la course dans les délais[5],[7].
Le maillot cyclamen récompense le classement par points. Celui-ci se calcule selon le classement lors de sprints intermédiaires, dits « Traguardo Volante », et lors des arrivées d'étape. Les trois premières coureuses des sprints intermédiaires reçoivent respectivement 4, 2 et un point. Lors d'une arrivée d'étape, prologue y compris, les dix premières se voient accorder des points selon le décompte suivant : 15, 12, 10, 8, 6, 5, 4, 3, 2, 1 point. En cas d'égalité, les coureuses sont prioritairement départagées par le nombre de victoires d'étapes. Si l'égalité persiste, le nombre de victoires à des sprints intermédiaires puis éventuellement la place obtenue au classement général entrent en compte. Pour être classée, une coureuse doit avoir terminée la course dans les délais[5].
Le classement de la meilleure jeune ne concerne qu'une certaine catégorie de coureuses, celles étant âgées de moins de 23 ans. C'est-à-dire aux coureuses nées après le . Ce classement, basé sur le classement général, attribue au premier un maillot blanc[5].
Le classement de la meilleure italienne ne concerne que les coureuses de nationalité italienne. Ce classement, basé sur le classement général, attribue à la première un maillot bleu[5].
Chaque coureuse en tête d'un classement est porteuse du maillot ou du dossard distinctif correspondant. Cependant, dans le cas où une coureuse dominerait plusieurs classements, celle-ci ne porte qu'un seul maillot distinctif, selon une priorité de classements. Le classement général au temps est le classement prioritaire, suivi du classement général par points, du classement général du meilleur grimpeur, du classement de la meilleure jeune et du classement de la meilleure italienne. Si ce cas de figure se produit, le maillot correspondant au classement annexe de priorité inférieure n'est pas porté par celle qui domine ce classement mais par son deuxième[5].
Par ailleurs, à l'issue du classement général final, le meilleur grimpeur remporte 450 €, le 2e 350 € et le 3e 300 €. Pour le classement par points, les montants sont de 350 € pour la 1re, 250 € pour la 2e et 200 € pour la 3e. La meilleure jeune remporte 350 €, la meilleure Italienne 300 €[5].
L'équipe Rabo Liv Women se présente au départ avec la vainqueur sortante Anna van der Breggen ainsi que la championne de Pologne Katarzyna Niewiadoma. Le contre-la-montre de la septième étape semble avantager la Néerlandaise. Mara Abbott, double vainqueur de l'épreuve et une des meilleures grimpeuses du peloton, fait également figure de favorite. La formation Boels Dolmans vient également avec de grandes ambitions. En effet, Megan Guarnier est à la fois la leader de l'UCI Women World Tour et a porté l'année précédente le maillot rose pendant la quasi-totalité de l'épreuve. Elle est épaulée d'Evelyn Stevens qui dispose également de bonnes références sur l'épreuve ainsi que de la championne du monde Elizabeth Armitstead. Enfin Emma Pooley, qui vient de revenir au cyclisme sur route à l'occasion de ce Tour d'Italie, fait aussi partie des toutes meilleures grimpeuses du peloton ainsi qu'une excellente coureuse de contre-la-montre. Chez Lotto Soudal, elle devra cependant peut-être soutenir Claudia Lichtenberg qui a remporté une fois l'épreuve. Parmi les outsiders, on compte également Flávia Oliveira, vainqueur du classement de la montagne l'année précédente, Elisa Longo Borghini ou Shara Gillow[2],[9],[10],[11].
La marque de cycle Colnago est partenaire du maillot rose et du maillot blanc. Le fabricant de selles Selle SMP parraine le maillot cyclamen. Le fournisseur d'électricité BIM apporte son soutien au maillot de la meilleure grimpeuse. Le maillot bleu de la meilleure italienne est fourni par Giessegi, fournisseur des vêtements du Tour d'Italie. Le marchand de vins Astoria, l'eau Acqua Dolmania et le fabricant d'outils Beta sont également partenaires. Les voitures de course sont fournies par System cars. La radio de la course est assurée par Radio Company. Enfin, l'assistance technique est donnée par Bicisupport[1],[12].
Marta Tagliaferro anime l'étape en attaquant dès le départ de l'étape. Elle reste seule en tête durant les deux tiers de l'étape. Dans le grand-prix de la montagne, Elisa Longo Borghini attaque. Elle est rejointe par Katarzyna Niewiadoma, Megan Guarnier et Evelyn Stevens. Un groupe de poursuite se forme et revient également sur la tête. Giorgia Bronzini se trouve donc à l'avant et remporte le sprint devant Megan Guarnier. Cette dernière s'empare du maillot rose.
À environ une vingtaine de kilomètres de l'arrivée, Silvia Valsecchi part en échappée, suivie de Scotti Lechuga. Leur avance culmine à vingt secondes, mais le sprint massif semble inévitable. Chloe Hosking s'impose à sa propre surprise. Elle devance Marta Tagliaferro et Giorgia Bronzini également de l'équipe Wiggle High5[16],[17].
Le parcours plat de l'étape n'incite pas à s'échapper. La course se conclut donc de manière prévisible par un sprint massif. L'équipe Canyon-SRAM forme un train pour Tiffany Cromwell qui s'impose de peu devant Maria Giulia Confalonieri et Aude Biannic[18],[19].
Cinq coureuses partent en échappée en début d'étape : Ane Santesteban, Shara Gillow, Laura Lozano, Sofie De Vuyst et Riejanne Markus. Elles sont reprises dans les pentes du Mortirolo. Le col réduit rapidement le peloton aux seuls favorites. Katarzyna Niewiadoma connait un jour de méforme et est distancée. Mara Abbott attaque et s'isole en tête. Emma Pooley est la seule à tenter de la suivre, mais doit rapidement s'avouer vaincue. Au col, l'Américaine compte ainsi deux minutes d'avance sur la Britannique et quatre sur le groupe maillot rose. Elle chute cependant dans le descente et perd ainsi une partie de l'écart creusé, mais est en mesure de remonter sur le vélo. Elle s'impose en solitaire et s'empare du maillot rose. Emma Pooley, piètre descendeuse, se fait rejoindre puis dépasser par les autres favorites dans la descente du col. Elisa Longo Borghini est deuxième de l'étape, Tatiana Guderzo troisième. Evelyn Stevens concède deux minutes au classement général et devient sixième[20],[21].
Katarzyna Niewiadoma attaque lors de l'ascension du Passo Caprauna. Elle est prise en chasse par Mara Abbott accompagnée d'Evelyn Stevens. La jonction s'opère sur les pentes du col. Derrière la poursuite s'organise. L'écart monte à deux minutes trente à quatre-vingt kilomètres de l'arrivée. Toutefois les trois coureuses sont reprises peu avant l'ultime ascension. Le groupe de tête est alors constitué de Mara Abbott, Megan Guarnier, Evelyn Stevens, Karol-Ann Canuel, Elizabethd Armitstead, Anna van der Breggen, Katarzyna Niewiadoma, Claudia Lichtenberg, Alena Amialiusik, Kneniya Tuhai et Tatiana Guderzo. Dans la montée vers le sanctuaire Mara Abbott multiplie les accélérations, mais n'a pas de succès. Anna van der Breggen attaque plus loin et n'est suivie que par Megan Guarnier. Evelyn Stevens revient et contre les deux coureuses. Megan Guarnier attaque ensuite Anna van der Breggen. Finalement, Evelyn Stevens remporte l'étape devant sa coéquipière tandis qu'Anna van der Breggen prend la troisième place. Mara Abbott paie ses efforts plus tôt dans l'ascension et finit cinquième. Au classement général, Megan Guarnier devient leader devant Mara Abbott et Evelyn Stevens. Elisa Longo Borghini, victime de la chaleur, perd plus de seize minutes durant l'étape et ainsi toute chance au classement général[22],[23],[24].
Sur le contre-la-montre, l'Américaine Evelyn Stevens, déjà vainqueur la veille, récidive en devançant Anna van der Breggen de trois secondes et Elisa Longo Borghini de quatre. Evelyn Stevens dit avoir reconnu le parcours le matin et avoir tout donner dans l'ascension. Son soigneur l'a aidé en lui indiquant les virages dans la descente. Elle se sent prête pour les Jeux olympiques. Au classement général, Megan Guarnier conserve son maillot rose. Elle déclare que la course n'est pas terminé même si elle se trouve en bonne position pour remporter le Tour d'Italie. Evelyn Stevens remonte à la deuxième place à trente-quatre secondes. Anna van der Breggen est troisième à quasiment deux minutes de la leader[25],[26],[27],[28].
Une échappée part au bout de quarante kilomètres. Elle est composée de Dalia Muccioli, Malgorzata Jasinska, Lauren Kitchen, Ana Maria Covrig, Anna Ceoloni, Riejanne Markus et Audrey Cordon. Cette échappée se renforce de deux unités dans la côte de Castiglione Olona avec les retours de Lex Albrecht et surtout d'Alena Amialiusik. L'avance maximale est de une minute vingt. À douze kilomètres de l'arrivée, alors que le peloton va faire la jonction, Ana Maria Covrig et Malgorzata Jasinska attaquent. Elles sont finalement reprises à trois kilomètres de la ligne. Au sprint massif, Giorgia Bronzini s'impose devant Marta Bastianelli et Maria Giulia Confalonieri[29].
Un groupe de neuf coureuses s'extrait du peloton en début d'étape. Il comprend : Mayuko Hagiwara, Sheyla Gutierrez Ruiz, Lauren Kitchen, Thalita de Jong, Charlotte Bravard, Ingrid Drexel, Maria Giulia Confalonieri, Ane Santesteban Gonzalez et Riejanne Markus. Le groupe compte jusqu'à cinq minutes d'avance et aborde la côte dans le final avec trois minutes trente d'écart. Thalita de Jong attaque dans la pente et passe au sommet avec six secondes d'avantage. Elle gagne en solitaire en consolidant cette avance. Ses poursuivantes, réduites à cinq, se disputent la deuxième place au sprint. Riejanne Markus se montre la plus rapide, devant Maria Giulia Confalonieri, une nouvelle fois sur le podium. Au classement général, Claudia Lichtenberg gagne une place en dépassant Mara Abbott et devient donc quatrième. Megan Guarnier remporte pour la première fois le Tour d'Italie[30].
L'équipe Boels Dolmans réalise un très bon Tour d'Italie en gagnant trois étapes, la première et la deuxième place du classement final ainsi que le classement par points[30]. L'équipe Wiggle High5 remporte quatre étapes dont trois au sprint. Mara Abbott finit à la cinquième place du classement général et Elisa Longo Borghini s'impose au classement de la montagne. Rabo Liv Women est certes en retrait par rapport à l'année précédente, elle n'en rapporte pas moins un succès d'étape, le maillot de la meilleure jeune et une place sur le podium pour Anna van der Breggen. Enfin les équipes Canyon-SRAM et Liv-Plantur gagnent chacune une étape.
↑Le maillot maillot vert, au contraire de ce qui se passe au Tour de France récompense le premier du classement du meilleur grimpeur et non celui du classement par points.