Thoras (ancienne commune)

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Thoras
Ancienne commune
Thoras (ancienne commune)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Brioude
Code postal 43170 et 43580
Code commune 43P01
Démographie
Population 210 hab. (2013)
Densité 5,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 51′ 57″ nord, 3° 33′ 47″ est
Altitude Min. 960 m
Max. 1 371 m
Superficie 37,56 km2
Élections
Départementales Gorges de l'Allier-Gévaudan
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Thoras
Localisation
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Thoras
Ancienne commune

Thoras [tɔʁas] est une ancienne commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le , Thoras fusionne avec la commune voisine de Croisances pour donner naissance à la commune nouvelle de Thoras sans instituer de communes déléguées[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Située dans les monts de la Margeride, à 30 km au sud-ouest du Puy-en-Velay, la commune de Thoras est en zone de moyenne montagne, en limite du département de la Lozère.

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Les dix-sept hameaux que compte la commune, sont accrochés pour la plupart à des promontoires.

Relief[modifier | modifier le code]

Le relief est une alternance de creux et de bosses. À l'ouest la montagne de la Gardille ferme la commune qui s'ouvre à l'est sur la vallée du Panis.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est semi-montagnard avec des hivers rigoureux, froids et de plus en plus secs. Les étés chauds connaissent des variations de températures parfois élevées.

Végétation[modifier | modifier le code]

La végétation est surtout constituée de résineux, une forêt primaire de pins peu élevés auxquels se mélangent des hêtraies, et des plantations d'épicéas sur les zones les plus élevés. Le sol granitique, acide est recouvert de landes sur les zones d'altitude et les coteaux escarpés des vallées sont colonisés par des genêts ou de l'herbe à pâturage. Le fond plat des vallées laisse la place aux prés à fourrages.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est drainée par le Panis, rivière de 18 km qui traverse le territoire communal en arrosant les hameaux de la Fageolette, de Montrezon, du Cheylot et de Babonnès. Il reçoit sur sa rive droite les eaux du Crouzet de Thoras en aval du Cheylot et du Donaldès à Babonnès, avant de rejoindre l'Ance du Sud à La Romaine.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

La commune de Thoras, plutôt difficile d'accès, est desservie par la route départementale 585, qui la relie à Saugues, Langeac et Brioude au nord et Châteauneuf-de-Randon, en Lozère, au sud, et par la RD 34 d'est en ouest. Elle compte 35 km de routes goudronnées.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune est issu du catalan turó signifiant « colline ». En occitan, le village se nomme Toras et se prononce « Tourasse ».[réf. nécessaire]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration territoriale[modifier | modifier le code]

Situé dans l'arrondissement de Brioude, Thoras appartient au canton de Saugues jusqu'au élections départementales de mars 2015, où la commune rejoint le nouveau canton de Gorges de l'Allier-Gévaudan.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1971 mars 1983 Émile Barlet    
mars 1983 mars 2001 Gaston Roussel    
mars 2001 mars 2008 Serge Barlet dvd Artisan
mars 2008 décembre 2015 Ludovic Leydier[2]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[4],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 210 habitants, en diminution de −6,25 % par rapport à 2008 (Haute-Loire : 4,87 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1001 1009229339369901 040998977
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9901 0259259881 0061 0601 1231 0411 058
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1001 1031 068904921835786658594
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2013
590517412356316271226208210
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[6].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cultes[modifier | modifier le code]

La paroisse catholique, intégrée au sein de l'ensemble paroissial Saint-Bénilde en Margeride, dont le siège est à Saugues[7], fait partie du diocèse du Puy-en-Velay.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le père André Eyraud, curé de la paroisse de 1944 à 1994, à l'origine de la construction de l'école Notre-Dame, sous la tutelle du diocèse et des religieuses de la congrégation de Saint-Charles.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Arrêté préfectoral du 18 décembre 2015 portant institution de la commune nouvelle de Thoras », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Haute-Loire,‎ , p. 72-73 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  2. Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 27 août 2014).
  3. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  4. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  5. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  7. Secteur pastoral du Haut-Allier sur le site officiel du diocèse du Puy