Aller au contenu

Sérapéum de Saqqarah

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Sérapéum de Saqqarah
Entrée souterraine du Sérapéum
Temple de l’Égypte antique
Divinité
Époque
Ville
Coordonnées
Carte

Le Sérapéum de Saqqarah est une nécropole antique consacrée au taureau sacré Apis, située au nord du complexe funéraire de Djéser en Basse-Égypte. Le taureau, vénéré comme un Dieu, était momifié et enseveli à l'issue d'une vie toute consacrée à des cérémonies et des offrandes dans son temple de Memphis.

L'origine de cette nécropole remonte à la XVIIIe dynastie. Sa fondation serait l'œuvre d'Amenhotep III et sa première extension magistrale au règne de Ramsès II. Elle ne cessera alors d'être agrandie sous les règnes suivants et jusqu'à la fin de l'époque pharaonique, à l'aube de l'époque chrétienne.

Découverte

[modifier | modifier le code]

Le sérapéum fut découvert par Auguste Mariette le [1]. Le jeune chercheur guidé et inspiré par le témoignage de l'auteur antique et géographe Strabon dégagea dans un premier temps le dromos et poursuivant cette allée bordée de sphinx, il découvre alors l'entrée des catacombes destinées à abriter les corps momifiés des taureaux sacrés Apis.

La découverte fit grand bruit notamment à cette époque où une véritable chasse au trésor était organisée et financée par les gouvernements sans cesse rivaux d'une Europe impériale et où l'égyptologie n'existait pas encore… Cette découverte sera l'un des éléments fondateurs pour Mariette dans sa volonté de stopper ce pillage systématique des richesses culturelles de l'Égypte. Il créa alors le tout premier Service des antiquités égyptiennes.

Deux pharaons célèbres du Nouvel Empire sont à l'origine de cette nécropole. Tous deux confièrent à l'un de leurs fils, prince héritier et grand prêtre de Ptah, la charge d'organiser le culte et de veiller à l'édification des édifices sacrés et au creusement des sépultures qui devaient abriter les dépouilles mortelles du dieu vénéré à Memphis sous la forme du taureau sacré.

C'est Thoutmôsis qui inaugure les lieux pour le compte du règne de son père, Amenhotep III.

Puis, près d'un siècle plus tard, Khâemouaset sur les traces de son prédécesseur, développe pour le compte de son père Ramsès II le culte funéraire du dieu et supervise un immense chantier consacré au creusement de la sépulture divine : les premières catacombes.

Avant cette date, les taureaux Apis étaient inhumés dans des tombes individuelles surmontées d'une chapelle destinée à leur culte funéraire en tant qu'Osiris-Apis. Khâemouaset fait donc creuser la première tombe collective spécialement aménagée pour les dépouilles des taureaux sacrés.

Ces catacombes seront agrandies, puis doublées par une nouvelle grande galerie qui restera en service jusqu'à la fin de l'Antiquité et la disparition du culte des animaux sacrés lorsque l'Empire romain embrassera le christianisme comme seule religion d'État.

Description

[modifier | modifier le code]
Vue de l'hémicycle des philosophes du dromos du Sérapéum à Saqqarah

L'ensemble formait à l'époque ptolémaïque et romaine un vaste périmètre sacré relié à la vallée par le fameux dromos que Strabon décrivit. Plusieurs chapelles longeaient cette allée sacrée qui était empruntée par les processions lors des funérailles du dieu Apis.

Cette voie traversait donc la nécropole antique sur plus d'un kilomètre, partant de la colline du Bubastéïon, longeant le complexe funéraire de Téti, laissant sur sa gauche ceux d'Ouserkaf et de Djéser, elle s'enfonçait toujours plus à l'ouest dans le désert.

La voie sur le dernier quart était bordée de diverses chapelles et monuments commémoratifs édifiés par les dévots et personnalités puis, marquant un coude, aboutissait sur une sorte d'esplanade sur laquelle des chapelles et sanctuaires gréco-romains furent aménagés avec notamment la construction d'un hémicycle destiné aux principaux auteurs et philosophes grecs. Les statues découvertes dans cet hémicycle sont aujourd'hui conservées au Musée égyptien du Caire et sont pour certaines les seules représentations de ces personnalités que l'Antiquité nous a livrées. Étrange apparition de ces illustres penseurs, dans un désert entièrement consacré aux cultes égyptiens, qui traduit bien la volonté des deux cultures de s'associer.

Cet hémicycle jouxtait un édifice dont il devait dépendre. Il fermait l'esplanade et on l’a baptisé le Temple Est. Plus loin au nord de l'allée pavée, une chapelle dédiée à Apis a été mise au jour contenant encore une statue grandeur nature du dieu taureau portant un disque solaire enserré entre ses cornes et orné d'un uræus. Cette statue est aujourd'hui conservée au Musée du Louvre.

Le dromos se poursuivait alors vers l'enceinte du Sérapéum et s'achevait par un portail encadré par des lions couchés, monument édifié par Nectanébo Ier. C'est d'ailleurs à ce pharaon que l'on doit la plupart des sphinx qui bordaient cette longue voie processionnelle et qui ornent aujourd'hui les collections de plusieurs grands musées d'Europe et des États-Unis.

Statue du taureau Apis provenant d'une chapelle ouvrant sur le dromos
Calcaire, Musée du Louvre.
Statue du dieu Bès trouvée dans la cour du temple dédié à Apis
Musée du Louvre.

Du temple consacré à Osiris-Apis il ne reste rien de visible aujourd'hui et il est bien difficile de se faire une idée de son ampleur même s'il est plus que probable qu'il comprenait les éléments classiques du temple égyptien, avec pylônes, cours à portiques, pronaos et naos. Seuls les relevés faits à l'époque de Mariette permettent d'évaluer les dimensions du téménos avec une enceinte de plus de 300 mètres de côtés s'ouvrant donc à l'est par ce portail placé dans l'axe du temple.

C'est juste à l'entrée du temple principal que se trouvaient les tombeaux individuels aménagés sous la XVIIIe et au début de la XIXe dynastie. Cinq hypogées individuels surmontés de leur chapelle de culte ont été dégagés et identifiés. Chaque tombeau était constitué d'une descenderie débouchant sur une chambre funéraire avec pour deux cas des chambres annexes. Il s'agissait donc de véritable tombe qui étaient creusées et édifiées en l'honneur du dieu.

Au vu des fondations dégagées lors des premières campagnes de fouilles, le temple devait mesurer plus de 150 mètres de longueur pour une largeur de près de 100 m et possédait un double mur d'enceinte ouvert sur deux axes. L'un principal d'est en ouest prolongeant l'axe du dromos, l'autre secondaire ouvrant au nord sur les nécropoles. Des reliefs de différentes époques ont été retrouvés notamment de l'époque de Nectanébo Ier dont des éléments d'un temple ou d'une chapelle consacrée à Isis qui était associée à la mère du dieu Apis[2].

Stèle de l'Apis enterré sous le règne de Darius Ier.

Les souterrains

[modifier | modifier le code]

Les catacombes d'Apis se trouvaient sous le temple d'Apis. Aujourd'hui l'élément principal de ce sanctuaire est donc souterrain et consiste en deux galeries que les égyptologues pour les différencier qualifient de "petite" et "grande".

  • Les « petits souterrains » ont été aménagés sous Ramsès II et utilisés jusqu'au début de la XXVIe dynastie. Ils suivaient un développement nord-sud et contiennent dix-sept chambres creusés dans le roc.
  • Les « grands souterrains » ont été inaugurés sous le règne de Psammétique Ier et seront utilisés jusqu'à la fin de l'Antiquité, selon un axe est-ouest plusieurs fois agrandi. Ils contiennent eux plus de trente chambres, certaines colossales, reliées entre elles par des couloirs et passages. Un grand nombre de ces vingt-quatre caveaux possèdent toujours d'énormes sarcophages de granite sombre.

Ainsi, et à dater de Ramsès II, chaque taureau Apis possédait un caveau qui lui était spécialement dédié dans cette grande tombe collective et dont l'accès était muré une fois la momie déposée dans son sarcophage. Sur ce mur, on apposait des stèles dédicatoires qui le plus souvent indiquaient le règne sous lequel le taureau était né, son année d'intronisation dans le temple de Ptah, sa durée de vie ainsi que la date de son enterrement, précisant le règne sous lequel cette cérémonie avait lieu. Ces stèles sont aujourd'hui des éléments précieux car elles permettent d'éclairer des règnes que les annales royales ne nous ont pas conservés ou pour lesquels nous n'avons que peu de précisions.

De plus dans la mesure où la plupart des documents antiques nous donnant des listes de pharaons remontent au Nouvel Empire et que ces catacombes partent précisément de cette période, ces stèles qui couvrent toute la fin de l'antiquité égyptienne sont parfois les seuls éléments probants dont l'égyptologue dispose pour connaître les durées de règnes, éléments bien plus fiables pour établir la chronologie de cette période de l'histoire de l'Égypte antique que la seule liste attribuée à Manéthon.

Ces stèles permettent également de nuancer quelque peu les histoires rapportées par les auteurs antiques sur la période perse qui précéda immédiatement l'époque ptolémaïque. En effet, non seulement on a retrouvé l'Apis enterré sous le règne de Darius Ier, mais également sous celui de Cambyse II, ce qui démontre que l'histoire rapportée par Hérodote fut quelque peu influencée par la propagande anti-perse qui avait cours à cette époque dans l'ensemble des satrapies de l'empire achéménide. Propagande savamment orchestrée par les Grecs notamment...

Chaque taureau était momifié et enterré avec faste dans un sarcophage massif. Pendant le Nouvel Empire ces sarcophages étaient en bois et n'ont pour la plupart pas survécu à leur découverte ; pour les périodes suivantes, ces sarcophages furent taillés dans du granite et pèsent plusieurs tonnes. Ils reposent toujours dans les caveaux de la grande galerie.

Les taureaux étaient enterrés avec un mobilier funéraire proche de celui que l'on retrouve dans les tombeaux égyptiens classiques. Bijoux, amulettes, ouchebtis, vases canopes, sont autant d'objets funéraires nécessaires à la momification et destinés à faciliter le passage du dieu dans l'occident, le monde des morts. Certaines momies d'Apis ont été retrouvées intactes et sont exposées aujourd'hui au Musée égyptien du Caire.

Le Sérapéum de Saqqarah a fait l'objet de travaux de restauration et de consolidation pendant plusieurs années et a rouvert au public en .

Liste des Apis découverts au Sérapéum de Saqqarah par Auguste Mariette à partir de 1851

[modifier | modifier le code]
Dynastie Apis Règne Tombe
XVIIIe dynastie Apis I Amenhotep III Tombeau individuel situé dans l'enceinte du Sérapéum
Pillé
Chapelle aux noms du roi et de son fils le grand prêtre de Ptah Thoutmôsis
XVIIIe dynastie Apis II Toutânkhamon Tombeau individuel situé dans l'enceinte du Sérapéum
Partiellement pillé :
Vases canopes
Parois du sarcophage en bois
Débris du viatique funéraire
XVIIIe dynastie Apis III Horemheb Tombeau individuel situé dans l'enceinte du Sérapéum
Pillé
Un seul couvercle de Vase canope découvert
Peintures sur stuc sur les parois représentant Apis et des scènes d'offrande
XVIIIe dynastie Apis IV Horemheb Chambre annexe du tombeau précédent
Intact :
Quatre vases canopes
Sarcophage en calcaire
Momie
XVIIIe dynastie Apis V Toutânkhamon? Aÿ? Tombeau individuel situé dans l'enceinte du Sérapéum
Pillé
Quatre vases canopes
Stèles
XIXe dynastie Apis I Séthi Ier Tombeau individuel situé dans l'enceinte du Sérapéum
Pillé
Chambre annexe intacte contenant quatorze grands vases en céramique
Stèles
XIXe dynastie Apis II Ramsès II, an 16 Tombeau individuel situé dans l'enceinte du Sérapéum
Intact :
Fresques sur les parois représentant le roi et son fils Khâemouaset faisant des offrandes au dieu Apis
Trois sarcophages en bois s'emboîtant et contenant un dernier sarcophage momiforme
Momie
Amulettes
Bijoux en or cloisonné
Quinze ouchebtis à tête de taureau
Plus de trois cents ouchebtis aux noms de Khâemouaset, de Ramsès II, Paser et de membres de la cour du roi
XIXe dynastie Apis III Ramsès II, an 26 Même tombeau que le précédent, sarcophage introduit dans la même chambre
Intact :
Trois sarcophages gigognes, en bois contenant également un sarcophage momiforme
Momie
Naos en or contenant six ouchebtis à tête de taureau
XIXe dynastie Apis IV Ramsès II, an 30 Même tombeau que le précédent, niche aménagée dans la descenderie menant à la chambre intacte
Pillé
Un seul canope au nom d'Apis et de Khâemouaset découvert
Stèles
XIXe dynastie Apis V Ramsès II Petits souterrains, caveau 2
Pillé
XIXe dynastie Apis VI Ramsès II Petits souterrains, caveau 3
Pillé
XIXe dynastie Apis VII Ramsès II Petits souterrains, caveau 4
Pillé
XIXe dynastie Apis VIII Ramsès II, an 55 Petits souterrains, caveau 5
Partiellement intact
Sarcophage en bois brisé
Ouchebti au nom d'Apis
Stèle au nom du prince Mérenptah
XIXe dynastie Apis IX Ramsès II, an 55 Petits souterrains, caveau 5
Partiellement intact
Sarcophage momiforme en bois doré
Momie humaine
Masque d'or
Bijoux en or cloisonné et amulettes au nom de Khâemouaset
Ouchebti au nom de Khâemouaset
XXe dynastie Apis I Ramsès III, an 26 Petits souterrains
Pillé
XXe dynastie Apis II Ramsès IV Petits souterrains
Pillé
XXe dynastie Apis III Ramsès VI ? Ramsès IX ? Petits souterrains
Pillé
Deux vases aux noms des deux rois
XXe dynastie Apis IV Ramsès IX ? Petits souterrains
Pillé
XXe dynastie Apis V Ramsès XI ? Petits souterrains
Pillé

Les énigmes du Sérapéum de Saqqarah

[modifier | modifier le code]

Plusieurs points restent énigmatiques depuis la découverte du Sérapéum de Saqqarah.

  • Le premier point concerne la découverte par Auguste Mariette d'un sarcophage inhumé en même temps que le taureau Apis enterré en l'an 55 du règne de Ramsès II[3]. Les conditions de cette découverte et la nature des objets retrouvés avec ce sarcophage ont depuis donné diverses interprétations. En effet, en 1851 il mit au jour plusieurs sépultures intactes de taureaux sacrés dans la « petite galerie » remontant toutes au règne de Ramsès II. Parmi celles-ci, il mit donc au jour un sarcophage qui abritait une momie (détruite aujourd'hui) couverte de bijoux princiers et d'amulettes prophylactiques destinées à protéger le mort dans son voyage dans l'au-delà. Ces amulettes portaient les titres et le nom de Khâemouaset. Le contenu du tombeau a été en grande partie préservé du pillage par l'effondrement du plafond de la salle qui le contenait. Pour parvenir à dégager l'espace, Mariette utilisa des explosifs. Cette méthode brutale très critiquée depuis révèle la précipitation avec laquelle le découvreur chercha à mettre au jour le maximum d'objets précieux avant que d'autres collectionneurs et marchands d'arts ne s'emparent du site[4]. Au vu des circonstances, aucun compte rendu précis de cette découverte n'a été publié, rendant l'identification des restes retrouvés plus complexe. De ce fait, certains égyptologues soutiennent l'idée que cette sépulture était bien celle d'un taureau et non celle du prince. Les bijoux, le masque en or, bien qu'à figure humaine, les autres amulettes et objets prophylactiques seraient donc des dons princiers et royaux qui constituaient le viatique funéraire de l'animal sacré[5].
  • Autres points non résolus jusqu'à présent :
    • Si on y trouve la plupart des Apis enterrés depuis le règne d'Amenhotep III, la nécropole des taureaux sacrés qui précède ce règne n'a toujours pas été mise au jour. Ce dernier point tendrait à prouver pour certains égyptologues que c'est ce souverain qui aurait initié le culte du taureau sacré et aurait pour la première fois créé une nécropole pour abriter les dépouilles des taureaux sacrés. Or le culte d'Apis préexistait au règne du père d'Akhenaton. De même, si aucun Apis n'a été retrouvé pour le règne de ce dernier, un taureau a bien été inhumé sous le règne de Toutânkhamon, et un autre sous le règne d'Aÿ ou à la charnière de ce règne et de celui de son successeur Horemheb.
    • Les XIXe et XXe dynasties sont bien documentées dans la petite galerie, en revanche la XXIe dynastie est étrangement absente. Aucun caveau d'Apis n'a été retrouvé pour les règnes des pharaons de cette dynastie, et les inhumations ne semblent reprendre qu'à dater de la XXIIe dynastie[6].

L'absence n'étant pas une preuve en archéologie, il faut sans doute rechercher ailleurs ces nécropoles. Il est probable qu'en ce qui concerne la XXIe dynastie, qui pour mémoire était complètement inconnue jusqu'à la découverte de la nécropole royale de Tanis par Pierre Montet en 1939, ses souverains voulurent sans doute fonder leur propre nécropole pour le dieu Apis. Ces catacombes resteraient à découvrir sous les sables de Saqqarah.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Jean Leclant, FranceArchives, « Auguste Mariette découvre le Sérapeum de Memphis : 1er novembre 1851 », sur francearchives.fr (consulté le ).
  2. Celle-ci recevait également un culte à Memphis et disposait de catacombes spécialement destinées aux momies de cette vache sacrée située au nord-est du complexe du Sérapéum de Saqqarah
  3. Apis IX.
  4. Il n'existait pas à cette époque de service consacré à la sauvegarde et à la conservation des antiquités égyptiennes. Une grande rivalité existait entre les différents explorateurs qui travaillaient alors pour les grands musées d'Europe.
  5. On notera la présence d'un second Apis enterré en l'an 55 de Ramsès II par Mérenptah, devenu l'héritier en titre. L'Apis VIII de la liste de Mariette. Cette double inhumation contemporaine pose un problème. Il n'y a jamais eu plus d'un taureau Apis vénéré à la fois et donc enterré en même temps. Il est troublant de noter que l'Apis VIII est inhumé sous les auspices du prince héritier Mérenptah l'année même où disparaît Khâemouaset dont le nom se retrouve abondamment dans le tombeau voisin baptisé Apis IX par son inventeur.
  6. Cette lacune fait l'objet de spéculations chronologiques depuis peu, qui tenteraient à prouver que cette dernière dynastie n'a purement et simplement pas existé en tant que telle et qu'elle est à confondre avec la XIXe dynastie, la XXe dynastie se confondant donc avec la XXIIe dynastie etc. L'objet de cette interprétation serait de décaler toute la chronologie de l'Antiquité et ainsi de mieux la faire correspondre aux textes bibliques.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Auguste Mariette, Le Sérapéum de Memphis, Paris, Gide, Libraire-éditeur,  ;
  • Auguste Mariette, Le Sérapéum de Memphis par Auguste Mariette-Pacha, publié d'après le manuscrit de l'auteur par Gaston Maspero - Tome premier, Paris, F. Vieweg, Libraire-éditeur, .