Temple d'Amon (Soleb)

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Temple d'Amon de Soleb
Temple de l’Égypte antique
Divinité
Époque
Ville
Soleb
Coordonnées
Carte

Le temple d'Amon de Soleb est un temple égyptien voué au culte d'Amon. Soleb (en) est une localité de l'actuel Soudan située sur la rive gauche du Nil, à près de cinq cents kilomètres d'Assouan, en Nubie, entre la IIe et IIIe cataracte. Le temple a été mentionné pour la première fois par l'explorateur suisse Jean Louis Burckhardt en 1813. Une description détaillée du temple est publiée en 1826 dans le récit de voyage de Frédéric Cailliaud, voyage qu'il avait effectué en 1821[1].

Le temple d'Amon est l'œuvre d'Amenhotep fils de Hapou, architecte du temple de Louxor. Il fut construit à l'occasion du jubilé d'Amenhotep III au nord du royaume de Koush. Construit avec un grès trop tendre, il n'est plus aujourd'hui que vestiges de ce qui était sans doute déjà une ruine vers 1000 avant notre ère, à la suite d'une pluie diluvienne. Les statues et sépultures récupérées ont ensuite été réutilisées sur d'autres sites, tel le Gebel Barkal où l'on a retrouvé deux lions en granit rouge qui sont aujourd'hui au British Museum.

De schéma classique (pylône, cour et salle hypostyle), il était orné de nombreuses scènes murales représentant la fête-Sed. Le roi y est divinisé, tandis que son épouse, la reine Tiyi est mise à l'honneur dans un petit temple érigé à son intention à une quinzaine de kilomètres.

Ce temple témoigne non seulement de la grandeur de l'art égyptien sous la XVIIIe dynastie, mais de son idéologie conquérante ; le roi est ainsi le gardien de l'ordre face au chaos des pays étrangers.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Vincent Francigny, Romain David et Alex De Voogt, Soleb & Sedeinga, Paris, Elnour Editions, , 57 p. (ISBN 978-2-9542914-2-0, lire en ligne), p. 4 et 5

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]