Budelière

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Budelière
Budelière
Vue générale de Budelière.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Aubusson
Intercommunalité Communauté de communes Creuse Confluence
Maire
Mandat
Lionel Couturier
2020-2026
Code postal 23170
Code commune 23035
Démographie
Gentilé Budeliérois
Population
municipale
707 hab. (2021 en diminution de 5,48 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 13′ 15″ nord, 2° 28′ 09″ est
Altitude Min. 293 m
Max. 449 m
Superficie 25,07 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montluçon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Évaux-les-Bains
Législatives Circonscription unique
Localisation
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Budelière
Liens
Site web budeliere.jimdo.com/

Budelière est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Budelière est située au nord-est du département de la Creuse, dans le canton de Chambon-sur-Voueize, au cœur du Pays Combraille. Elle se trouve à environ 52 km du chef-lieu de département, Guéret, à 18 km de Montluçon, 6 km de Chambon-sur-Voueize et 8 km d'Évaux-les-Bains. Délimitée à l'Ouest par l'étang de Réberie et à l'Est par les gorges de la Tardes, site classé Natura 2000, Budelière bénéficie d'une nature encore très préservée.

La commune est constituée des villages ou hameaux suivants : Les Bruyères, Chassagne, Chassat, La Chatelane, Le Châtelet, Chaumonteil, Chévechère, Le Clos, Les Coutures, La Denèche, la Gare, Grand Cros, Lonlevade, Madelaine, Maschaumeix, Montbardoux, La Montenelle, Moulin Chaponnet, Petit Cros, Pont et Poirier, Richeboeuf, Rochette, Le Rouchaud, Sac, Saget, Sauzet, Thermont, La Trimouille, Les Trimouilles, Vernon, Vernude, La Villederie.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 837 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montluçon à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 637,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Budelière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,5 %), zones agricoles hétérogènes (25,8 %), forêts (23,4 %), terres arables (7,2 %), eaux continentales[Note 3] (1,9 %), zones urbanisées (1,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Budelière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Budelière.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 14,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 391 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 59 sont en aléa moyen ou fort, soit 15 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Budelière est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Ses habitants sont appelés les Budeliérois[19].

Le nom de la commune provient directement de l'occitan Budalièra.

Histoire[modifier | modifier le code]

Carte postale de la gare vers 1920.

Cette commune est l'héritière d'un passé qui remonte à la fin du néolithique, avec la présence d'un ancien dolmen aujourd'hui en ruine, sur le site des Chavadis.

L'histoire de la commune se confond ensuite avec celle de deux de ces anciennes paroisses : les deux Châtelet. Ce sont le Châtelet ou Châtillon d'Entraigues, au confluent de la Tardes et du ruisseau de Lascaux, et le Châtelet-Landré, sur l'éperon rocheux entre la Tardes et le ruisseau du Châtelet. La première paroisse, ancien oppidum gaulois, avait une église dépendant du diocèse de Bourges. Elle était primitivement dédiée à saint Martin, puis à saint Marien et tardivement à sainte Radegonde. La seconde paroisse, mentionnée dans les bulles de 1119 et 1158, était dédiée à saint Martial et dépendait du diocèse de Limoges.

En 1834, la commune de Sainte-Radegonde (ou Saint de Chatelloy), fut supprimée pour être réunie au Châtelet-Landré ; cette commune de Sainte-Radegonde avait porté, durant la Révolution, le nom de Les Cottes[20].

En 1851, le siège de la commune est transféré du Châtelet-Landré à Budelière où existait déjà un habitat avec deux manoirs, Budelière et Le Clos.

En 1899, le hameau d'Entraigues passe de Budelière à Évaux-les-Bains.

La mine d'or du Châtelet est située sur la commune de Budelière, la mine a produit 11 tonnes d’or entre son ouverture en 1905 et sa fermeture en 1955.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1989 Raymond Aucouturier PCF Conseiller général (1979-1989)
1995 2001 Claude Debouche DVG Enseignant
mars 2001 2020 Jacques Constantin DVD  
2020 En cours Lionel Couturier DVD  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].

En 2021, la commune comptait 707 habitants[Note 4], en diminution de 5,48 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
400408426421439733718767782
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
750760780797809830898896886
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7577891 0667311 1361 019867830915
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
742689623715756755781785773
2017 2021 - - - - - - -
717707-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • x

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Budelière et Montluçon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Montlucon » (commune de Montluçon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Montlucon » (commune de Montluçon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Budelière », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Budelière », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  19. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr.
  20. Nom de l'an II d'après EHESS-Cassini, avéré en tant que nom révolutionnaire sur Archives départementales de la Creuse, p. 6 (prairial an II).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Ancienne église Saint-Martial du Châtelet », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).