Pelicans de La Nouvelle-Orléans

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Pelicans de La Nouvelle-Orléans
Logo du Pelicans de La Nouvelle-Orléans

Généralités
Noms précédents Hornets de La Nouvelle-Orléans
2002–2005
Hornets de La Nouvelle-Orléans/Oklahoma City
2005–2007
Hornets de La Nouvelle-Orléans
2007–2013
Fondation 2002
Couleurs
Salle Smoothie King Center
17 956 places
Siège La Nouvelle-Orléans
Drapeau de la Louisiane Louisiane
Drapeau des États-Unis États-Unis
Championnat actuel NBA
Président Gayle Benson[1]
Manager Trajan Langdon
Entraîneur Alvin Gentry
Site web New Orleans Pelicans
Palmarès principal
National[2] Néant

Actualités

Les Pelicans de La Nouvelle-Orléans (en anglais : New Orleans Pelicans, « les Pélicans de La Nouvelle-Orléans ») sont une franchise de basket-ball de la NBA basée à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane. Issue des Hornets de Charlotte (1988-2002), elle change de nom en 2013. C'est la deuxième franchise en Louisiane après le Jazz (1974-1979).

Historique de la franchise

De Charlotte à La Nouvelle-Orléans

L'équipe commence à jouer sous le nom de Hornets de Charlotte durant la saison 1988-1989 en Caroline du Nord, où elle évolue pendant 14 ans. Elle déménage ensuite à La Nouvelle-Orléans à partir de la saison 2002-2003. En 2013, la franchise adopte le nom du pélican (sans accent en anglais), animal emblème de l'état de Louisiane, faute de pouvoir reprendre celui de la franchise historique de la ville, les Jazz, partis en 1979 à Salt Lake City en Utah. Avec le retour des Hornets à Charlotte (Caroline du Nord), les Pelicans de La Nouvelle-Orléans sont dépossédés du palmarès de la franchise entre 1988 et 2002 et sont aujourd'hui considérés comme une franchise d'expansion dont la naissance remonte à 2002[3].

Entre 2002 et 2013, la franchise a pu conserver le palmarès et le nom des Hornets (en français les frelons). Néanmoins, à la suite du changement de nom en 2013 de l'équipe, le palmarès de la franchise entre 1988 et 2002, revient à la ville de Charlotte (Caroline du Nord), qui s'empresse de le transférer aux Bobcats de Charlotte qui deviennent à leur tour les Hornets. Michael Jordan président de la franchise des Bobcats de Charlotte (créé en 2004 soit deux ans après le départ des Hornets vers La Nouvelle-Orléans,) annonce en qu'après avoir reçu l'accord de l'ensemble des équipes de la NBA, les Bobcats de Charlotte, deviendront les Hornets de Charlotte à compter de la saison 2014-2015. De facto, et comme stipulé dans le contrat de vente de la franchise en 2002 pour son départ à La Nouvelle-Orléans, le palmarès de la franchise entre 1988 et 2002, revient à la ville de Charlotte et à ses Hornets. Conséquence, la franchise de La Nouvelle-Orléans devient une équipe d'expansion dont la naissance remonte à 2002.

La Nouvelle-Orléans (avant Katrina)

En raison d'une faible audience dans leur salle, les Hornets obtiennent la permission en de déménager à La Nouvelle-Orléans, où ils deviennent les New Orleans Hornets à partir de la saison 2002-2003. C'est la première fois en 23 ans qu'une franchise NBA revient à La Nouvelle-Orléans depuis le Jazz de La Nouvelle-Orléans, depuis partis à Utah.

À l'occasion du réalignement des équipes NBA pour la saison 2004-2005, les Hornets passent de la Conférence Est à la Conférence Ouest, réputée plus compétitive, pour laisser la place à la nouvelle équipe NBA des Bobcats de Charlotte. Les blessures de Mashburn, Magloire et Davis enfoncent complètement l'équipe qui dans le premier tiers de la saison court vers le pire bilan de l'histoire de la ligue. Malgré le transfert de Baron Davis, désireux de partir, aux Warriors de Golden State (contre Dale Davis qui est laissé libre, et Speedy Claxton), l'équipe se ressaisit, grâce à l'émergence du meneur Dan Dickau et de l'arrière rookie J. R. Smith. Les Hornets terminent la saison sur un bilan de 18 victoires pour 63 défaites, à égalité avec la nouvelle franchise des Bobcats de Charlotte. Cette saison reste néanmoins la pire dans l'histoire du club.

Byron Scott et Chris Paul

L'ouragan Katrina et la relocalisation à Oklahoma City

Durant l'été 2005, les Hornets, comme toute la ville de La Nouvelle-Orléans, ne sont pas épargnés par l'ouragan Katrina et ne peuvent pas remettre les pieds en ville avant la décrue. Ils sont dès lors contraints de jouer leurs matchs à domicile plus au Nord, au Ford Center de Oklahoma City. De ce fait la franchise est renommée New Orleans/Oklahoma City Hornets.

Avec le quatrième choix de la draft 2005, Chris Paul, un jeune meneur de 1,83 m, les Hornets refont une bonne saison 2005-2006. Mais après le break du NBA All-Star Game 2006 ils s'effondrent et perdent énormément de matchs. Les Hornets ne se qualifient pas pour les playoffs et finissent la saison NBA avec un bilan de 38 victoires pour 44 défaites (ils gagnent tout de même 22 matchs de plus que la saison précédente). Chris Paul est nommé Rookie of the Year. Durant l'intersaison, la franchise se renforce en signant Bobby Jackson et le shooteur serbe Peja Stojakovic.

La Nouvelle-Orléans (après Katrina)

Duo de All-Star : Chris Paul-David West et playoffs

Fichier:NewOrleansHornetsLogo2008.png
Logo des Hornets de la Nouvelle Orléans
New Orleans Arena

Pour la nouvelle saison 2007-2008 l'équipe fait son retour à La Nouvelle-Orléans, ils sont accueillis à la New Orleans Arena. La franchise, emmenée par Chris Paul et David West, se qualifie pour les playoffs en accrochant la deuxième place juste derrière les Lakers de Los Angeles.

Les Hornets inaugurent par ailleurs leur palmarès en devenant champions de la Division Sud-Ouest, grâce à une meilleure différence de points par rapport aux Spurs de San Antonio.

Les Hornets font de bons playoffs, la franchise est éliminée lors des demi-finales de conférence lors du match décisif contre les Spurs de San Antonio.

Une saison décevante

Chris Paul s'élance sous les yeux de David West

Les joueurs clés de l'effectif sont conservés pour la saison 2008-2009. Par ailleurs, James Posey, agent libre des Celtics de Boston, est engagé tandis que le remplaçant Jannero Pargo part pour la Superligue de Russie. Avant la draft 2008, les Hornets doivent céder le vingt-septième choix de la draft aux Trail Blazers de Portland, pour des considérations financières[réf. nécessaire].

En décembre, les Hornets renforcent l'arrière en acquérant Antonio Daniels dans un échange à trois équipes, abandonnant Mike James et un futur choix de second tour de draft. Tyson Chandler est envoyé à Oklahoma City en échange de Joe Smith, Chris Wilcox et DeVon Hardin mais l'échange est annulé, la santé de Chandler n'étant pas jugée satisfaisante[réf. nécessaire].

Pour la deuxième année consécutive, les Hornets sont représentés par deux joueurs au NBA All-Star Game : Chris Paul (élu dans le cinq de départ par les fans) et David West (sélectionné comme réserviste par les coachs NBA).

Tyson Chandler et Peja Stojaković se blessent, et les Hornets finissent la saison sur 49-33, ce qui leur permet d'obtenir la quatrième et avant-dernière place de la Division Sud-Ouest, et la septième place de la Conférence Ouest.

Face aux Nuggets de Denver pour le premier tour des playoffs, les Hornets perdant les deux premiers matchs de la série à Denver. Après un retour à 2–1, ils concèdent, lors du match 4, 58 points d'avance à leurs adversaires (121–63). Ils affichent des taux de réussite de 31,5 % sur le champ et 13,3 % à trois points. Les Hornets sont éliminés des playoffs 2009 lors du match 5.

2009/2010 une saison difficile

Les Hornets recrutent Darren Collison et Marcus Thornton (en provenance de Miami) lors de la Draft 2009 de la NBA. Byron Scott est renvoyé et est remplacé jusqu'à la fin de la saison par le gérant Jeff Bower. Chris Paul se blesse et est absent pendant 37 matchs. L'équipe termine avec un bilan de 37 victoires pour 45 défaites, insuffisant pour participer aux playoffs.

À la fin de la saison régulière, Jeff Bower démissionne de sa position d'entraîneur mais garde son poste de gérant de l'équipe.

Le , Monty Williams, qui était alors assistant-entraîneur aux Trail Blazers de Portland, est engagé en tant qu'entraîneur des Hornets pour une durée de 3 ans[4].

2010/2011 : une saison en dents de scie

Malgré une pré-saison calamiteuse (1-7), l'inexpérience de Dell Demps le nouveau gérant général et de Monty Williams, les Hornets débutent la saison régulière par un record de 8 victoires consécutives, grâce à une défense rugueuse empêchant notamment les contre-attaques et les paniers adverses dans la raquette.

Le , la NBA annonce son intention de racheter la franchise à George Shinn, fait inédit dans l'histoire de la ligue[5]. L'affaire est réglée le [6].

Durant le mois de janvier, les Hornets égalent leur record de 10 victoires consécutives établi en 1998, notamment grâce au travail de sape du pivot Emeka Okafor. Monty Williams est nommé entraîneur du mois.

Lors du All Star Game à Los Angeles le , l'équipe est représentée par Chris Paul qui mène le cinq majeur de l'Ouest.

Le , David West se blesse au genou, ce qui le prive du reste de la saison. Son nouveau remplaçant Carl Landry, arrivé des Kings de Sacramento en février en échange de Marcus Thornton, le supplée au pied levé en alignant alors des performances similaires.

Les Hornets terminent la saison régulière sur un bilan de 46 victoires pour 36 défaites. Ils finissent à la septième position à l'Ouest (troisième de la Division Sud-Ouest), à égalité avec les Grizzlies de Memphis, mais les devançant grâce à un meilleur bilan de division. La franchise des Hornets obtient ainsi sa qualification pour les playoffs où son adversaire du premier tour est la franchise des Lakers, double tenants du titre. Lors de cette série, ils remportent la première rencontre, disputée au Staples Center de Los Angeles, sur le score de 109 à 100. Après deux victoires consécutives des Lakers, les Hornets égalisent dans la série en l'emportant à la New Orleans Arena sur le score de 93 à 88, grâce notamment à Chris Paul, auteur d'un triple-double avec 27 points, 15 passes, 13 rebonds[7]. Les Lakers gagnent finalement la série sur le score de 4 victoires à 2 en battant les joueurs de La Nouvelle-Orléans 106-90 puis 98-80, notamment en profitant du manque de solidité des intérieurs.

Ainsi, comme lors de la saison régulière, les Hornets se montrèrent incapable d'aligner plusieurs bonnes performances à la suite. Cependant, peu de pronostiqueurs auraient parié sur plus d'une victoire des Hornets dans cette série.

Durant cette saison, beaucoup de rumeurs font état d'un démantèlement possible de la franchise, depuis son rachat par la ligue et les déclarations de David Stern du début de saison concernant la suppression de franchises[8]. D'autres voix prédisent un déménagement rapide des Hornets[9],[10]. Cette hypothèse s'est affirmée tout au long du mois de janvier, après que les autorités de la ville eurent pressées les fans de remplir l'Arena afin de garantir l'allongement du bail liant la franchise à la ville[11]. Les fans répondront présents, non seulement à cette période mais jusqu'à la fin de la saison.

2011/2012 : la fin du duo Chris Paul-David West

Après 8 ans passés dans la franchise, 2 fois All Star et second meilleur marqueur de l'histoire de la franchise, David West quitte l'équipe le pour rejoindre les Pacers de l'Indiana. Le , Chris Paul est échangé aux Clippers de Los Angeles, contre Chris Kaman, Eric Gordon, Al-Farouq Aminu et un choix de premier tour de la Draft 2012 de la NBA.

Dès le début de la saison, fin décembre (pour cause de lock-out), la réorganisation de l'équipe autour d'Eric Gordon est stoppée net par sa blessure au genou, après seulement deux matchs.

Pour endiguer la spirale de défaites qui suivent, Monty Williams fait confiance aux jeunes : il titularise Greivis Vásquez (arrivé des Grizzlies en échange de Quincy Pondexter) et Gustavo Ayón qui malgré leur inexpérience apportent une motivation dont l'équipe avait besoin. Le choix du pivot titulaire se faisant désormais entre deux joueurs All Star (Emeka Okafor et Kaman), Williams tente différentes tactiques. Il titularise Okafor au début de saison, puis Kaman, puis les associe sans plus de succès. Ce dernier est alors mis sur la liste des joueurs transférables. Cependant, la blessure de l'ancien joueur des Bobcats favorise sa réintégration et l'équipe retrouve un élan offensif.

Le vendredi , Tom Benson, le propriétaire de l'équipe de football américain des Saints de La Nouvelle-Orléans, rachète les Hornets pour 338 millions de dollars, liant ainsi pour plusieurs années la franchise à la ville[12]. Cette ambition est renforcée par sa volonté de changer le nom de « Hornets » pour une appellation plus typique de la capitale de la Louisiane[13].

Malgré une meilleure deuxième partie de saison les Hornets terminent à la dernière place de la Conférence Ouest avec un bilan de 21 victoires pour 45 défaites (le lock-out raccourcissant la saison de 82 à 66 matchs).

À l'issue de la saison, les Hornets récupèrent le premier choix de la draft 2012, malgré un pourcentage de chance plus faible que les Bobcats ou les Wizards[14]. Ils choisissent Anthony Davis en premier lieu, puis sélectionnent l'arrière Austin Rivers au dixième rang et l'ailier Darius Miller en quarante-sixième position du premier tour.

Lors de la période des transferts, ils parviennent à conserver Eric Gordon, alors agent libre restrictif, en s'alignant sur une offre des Suns de Phoenix, puis acquièrent Ryan Anderson, MIP de la dernière saison, en échange de Gustavo Ayón qui est envoyé au Magic d'Orlando. Les arrivées du pivot Robin Lopez et de l'ailier Hakim Warrick en provenance de Phoenix viennent compléter un effectif largement remanié durant l'été pour un renouveau de la franchise[15].

2012/2013 : difficile reconstruction

Anthony Davis

S'appuyant donc sur leur nouveau champion olympique Anthony Davis et sur une équipe très jeune (deuxième équipe la plus jeune avec 23,7 ans de moyenne derrière Houston[16]), les Hornets démarrent péniblement leur reconstruction. La blessure d'Eric Gordon le tient éloigné des parquets et c'est Ryan Anderson qui prend les commandes de l'attaque de l'équipe, épaulé par un Davis qui confirme toutes les attentes placées en lui en s'affichant comme un nouveau Tim Duncan. Cependant, après juste six matchs disputés une entorse à la cheville le tient éloigné des parquets, et les Hornets enchainent alors défaite sur défaite.

Le changement de nom de l'équipe revient sur le devant de la scène lorsque la femme du propriétaire Tom Benson réitère cette volonté ainsi qu'un changement des couleurs de l'équipe en rouge, or et bleu marine. Michael Jordan, propriétaire des Bobcats de Charlotte, montre quant à lui son intérêt à un retour du nom en Caroline du Nord[17]...

Tom Benson étant propriétaire du nom « New Orleans Pelicans », les soupçons se portent désormais sur cette appellation dédiée à l'animal emblème de la Louisiane. Il a été auparavant porté par une équipe de ligue mineure de baseball de 1887 à 1959 et en 1977. Ce changement pourrait prendre effet dès l'année suivante[18]. D'autres surnoms sont aussi considérés, tels que Krewe (chariot sur lequel une organisation parade dans la ville à l'occasion du Carnaval) ou Brass (section instrumentale des cuivres, la ville étant mondialement reconnue pour l'influence de sa musique). Les réactions au surnom Pelicans sont globalement mauvaises, même en Louisiane[19],[20],[21],[22] mais aucune confirmation n'est apportée par la franchise ; la Ligue se dit confiante dans le choix que fera Tom Benson[23].

Le retour de blessure d'Eric Gordon fin décembre coïncide avec une période d'embellie des Hornets. Celui-ci revient d'emblée au niveau qui était le sien ; Greivis Vásquez s'affirme au poste de meneur en occupant désormais le top 3 des meilleurs passeurs de la ligue avec plus de neuf passes par match. Quant à Anthony Davis, son apport dans le jeu se réduit, et les pronostiqueurs parient désormais sur le meneur des Blazers, Damian Lillard, dans la lutte pour le trophée du meilleur débutant.

Le , la franchise confirme que l'équipe sera renommée les « Pelicans de La Nouvelle-Orléans » (New Orleans Pelicans) à compter de la saison 2013-2014.

Lors du All Star Week-end, l'équipe est représentée par Anthony Davis, titulaire lors du Rising Stars Challenge, le match des meilleurs débutants (11 points, 9 rebonds, 2 contres) ; par Ryan Anderson lors du concours de tirs à trois points (éliminé au premier tour en terminant second à l'Ouest derrière Matt Bonner des San Antonio Spurs).

Greivis Vásquez

Lors des mois qui suivent l'équipe se morfond en fin de peloton de la Conférence Ouest. Son manque d'expérience et de cohésion se concrétise particulièrement lors de la défaite du contre les Lakers de Los Angeles, l'équipe californienne remontant un déficit de 25 points avec notamment un 20-0 lors des six dernières minutes de jeu[24]. Le cependant les Hornets mettent fin à l'impressionnante série de victoires consécutives des Denver Nuggets, sans Greivis Vàsquez ni Eric Gordon, remplacés au pied levé par les rookies Brian Roberts (18 passes) et Darius Miller.

Les Hornets finissent la saison à l'avant-dernière place de la conférence Ouest en présentant un bilan de 27 victoires pour 55 défaites. Individuellement, cette saison est celle de l'avènement de Greivis Vàsquez qui finit troisième meilleur passeur de la ligue (9,0 passes décisives de moyenne derrière Rajon Rondo et Chris Paul) et deuxième dans la course au titre de Most Improved Player (joueur ayant le plus progressé) ; de la confirmation Anthony Davis, intérieur longiligne et rapide que beaucoup comparent à Tim Duncan ou à Kevin Garnett[25],[26].

Les Pelicans de La Nouvelle-Orléans (depuis 2013)

Le , la franchise est renommée officiellement les Pelicans de La Nouvelle-Orléans[27]. Le , Michael Jordan, propriétaire des Bobcats de Charlotte, officialise le retour du nom Hornets en Caroline du Nord à compter de la saison 2014-2015[28], de plus il est annoncé que le palmarès de la franchise compris entre 1988 et 2002, reviendrait à la franchise de la ville de Charlotte. Dès lors, les Pelicans de La Nouvelle-Orléans deviennent une franchise d'expansion, dont la naissance remonte à 2002, lors de la délocalisation de la franchise à La Nouvelle-Orléans[29].

L'été 2013 est synonyme d'un large remaniement de l'effectif, toujours en concordance avec les ambitions nouvelles apportées par Tom Benson. Après avoir renoncé à leurs droits sur Roger Mason, Xavier Henry, Lance Thomas et Lou Amundson, les Pelicans enregistrent les arrivées du meneur all-star Jrue Holiday et de Tyreke Evans, rookie de l'année 2010. En contrepartie, Greivis Vásquez est transféré aux Kings de Sacramento, Robin Lopez à Portland, et le pivot rookie Nerlens Noel, choisi en sixième position de la Draft 2013 de la NBA, part à Philadelphie. Les pivots Greg Stiemsma (agent libre) et Jeff Withey (inclus dans l'échange concernant de Lopez) viennent s'ajouter à l'effectif afin de combler les faiblesses de la franchise à ce poste, tandis que l'arrière Anthony Morrow (agent libre) signe dans l'espoir de relancer sa carrière.

Les Pelicans abordent donc la saison 2013-2014 avec un effectif jeune (24 ans de moyenne d'âge) et prometteur, ce qui décide finalement Eric Gordon à rester en Louisiane. Les ambitions de l'équipe sont revues à la hausse, New Orleans vise tout de suite les playoffs pour cette saison attendue comme celle du renouveau depuis le départ de Chris Paul. Les Pelicans obtiennent leur qualification pour les playoffs lors de la dernière journée de saison régulière et se classent 8e de la conférence Ouest, menés par un très bon Anthony Davis[30]. Ils sont néanmoins éliminés dès le premier tour par les Warriors de Golden State sur le score de 4 à 0[31].

En 2014, Joe Dumars, en partance de Detroit, est annoncé comme futur manager avant que finalement, M. Williams ne soit confimé.

Le , Monty Williams est démis de ses fonctions d'entraîneur[32].

Son remplaçant, Alvin Gentry, obtient des résultats insuffisants pendant la saison NBA 2015-2016, et n'arrive pas à mener son équipe de la Nouvelle-Orléans aux playoffs[33]. Anthony Davis, la star de l'équipe, a lui toujours de très bonnes statistiques avec 24.3 points et 10.3 rebonds de moyenne par match, mais il est éloigné des parquets à partir de mi- afin de soigner diverses petites blessures[34].

Le , les Pelicans récupèrent la superstar DeMarcus Cousins lors d'un échange avec les Kings de Sacramento. avec Anthony Davis et DeMarcus Cousins, la Nouvelle-Orléans possède deux des meilleurs intérieurs actuels de la Ligue. DeMarcus quitte la Nouvelle-Orleans en .

Palmarès

Effectif actuel

Pelicans de La Nouvelle-Orléans
Effectif actuel
Entraîneur : Drapeau des États-Unis Alvin Gentry
Meneur / Arrière  0 Drapeau des États-Unis Nickeil Alexander-Walker (R) Virginia Tech
Meneur  2 Drapeau des États-Unis Lonzo Ball UCLA
Ailier 45 Drapeau des États-Unis Zylan Cheatham (R) (TW) Arizona State
Ailier fort / Pivot 22 Drapeau des États-Unis Derrick Favors Georgia Tech
Meneur  5 Drapeau des États-Unis Josh Gray (TW) LSU
Arrière 3 Drapeau des États-Unis Josh Hart Villanova
Ailier fort / Pivot 10 Drapeau des États-Unis Jaxson Hayes (R) Texas
Meneur / Arrière 11 Drapeau des États-Unis Jrue Holiday UCLA
Ailier 14 Drapeau des États-Unis Brandon Ingram Duke
Meneur 15 Drapeau des États-Unis Frank Jackson Duke
Ailier fort 20 Drapeau de l'Italie Nicolò Melli (R) Fenerbahçe SK
Ailier 21 Drapeau des États-Unis Darius Miller Injured Kentucky
Meneur / Arrière 55 Drapeau des États-Unis E'Twaun Moore Purdue
Pivot 9 Drapeau des États-Unis Jahlil Okafor Duke
Arrière 4 Drapeau des États-Unis J.J. Redick Duke
Ailier 34 Drapeau des États-Unis Kenrich Williams TCU
Ailier fort 1 Drapeau des États-Unis Zion Williamson (R) Duke
(C) - Capitaine, (R) - Rookie, (TW) - Two-way contract, Injured Blessé

Mascotte

Hugo the Hornet

Hugo the Hornet (1988-2013)

Hugo the Hornet est la mascotte historique de la franchise de sa création jusqu'à son changement d'identité en 2013. Son nom est le fruit d'un sondage auprès de 6000 fans[35]. En 1989 il est question que ce nom change, à la suite de l'Ouragan Hugo qui dévaste la Caroline du Nord et la côte Sud-Est des États-Unis[36].

Hugo est la première mascotte de NBA à avoir des variantes : Super Hugo puis Air Hugo. Le premier, sa version athlétique, anime les mi-temps par ses dunks et est nommé 3 fois vainqueur du NBA Mascot Slam Dunk Championship. Le second, déguisement gonflable haut d'environ 2,50 m, est utilisé pour distraire les joueurs adverses (et surprendre les fans aux abords du Charlotte Coliseum et de la New Orleans Arena)[37],[38].

Pierre le Pélican (Depuis 2013)

Pierre le Pélican est la nouvelle mascotte de l'équipe depuis 2013. Jugé trop terrifiant il change d'apparence en .

Chronologie

Légende : G : Matchs gagnés ; P : Matchs Perdus ; % : Pourcentage de victoires

Saison G P % Entraîneur Playoffs Confrontations Résultats
Hornets de La Nouvelle-Orléans
2002-2003 47 35 57,3 Paul Silas 1er tour Philadelphie 4, Nlle-Orléans 2 98-90, 90-85, 85-99, 96-87, 91-93, 107-103
2003-2004 41 41 50,0 Tim Floyd 1er tour Miami 4, Nlle-Orléans 3 81-79, 93-63, 71-77, 85-96, 87-83, 83-89, 85-77
2004-2005 18 64 22,0 Byron Scott
Hornets de La Nouvelle-Orléans/Oklahoma City
2005-2006 38 44 46,3 Byron Scott
2006-2007 39 43 47,6 Byron Scott
Hornets de La Nouvelle-Orléans
2007-2008 56 26 68,3 Byron Scott 1er tour
Demi-finale de conférence
Nlle-Orléans 4, Dallas 1
San Antonio 4, Nlle-Orléans 3
104-92, 127-103, 87-97, 97-84, 99-94
82-104, 84-102, 110-99, 100-80, 79-101, 99-80, 91-82
2008-2009 49 33 59,8 Byron Scott 1er tour Denver 4, Nlle-Orléans 1 113-84, 108-93, 93-95, 121-63, 107-86
2009-2010 37 45 45,1 Byron Scott 3-6
Jeff Bower 34-39
2010-2011 46 36 56,1 Monty Williams 1er tour Lakers de LA 4, Nlle-Orléans 2 100-109, 87-78, 100-86, 88-93, 106-90, 98-80
2011-2012 21 45 31,8 Monty Williams
2012-2013 27 55 32,9 Monty Williams
Pelicans de La Nouvelle-Orléans
2013-2014 34 48 41,5 Monty Williams
2014-2015 45 37 54,9 Monty Williams 1er tour Golden State 4, Nlle-Orléans 0 106-99, 97-87, 123-119 (OT), 109-98
2015-2016 30 52 36,6 Alvin Gentry
2016-2017 34 48 41,5 Alvin Gentry
2017-2018 48 34 58,5 Alvin Gentry 1er tour
Demi-finale de conférence
Nlle-Orléans 4, Portland 0
Golden State 4, Nlle-Orléans 1
97-95, 111-102, 119-102, 131-123
123-101, 121-16, 100-119, 118-92, 113-104
2018-2019 33 49 40,2 Alvin Gentry
Saison régulière 643 735 46,7
Playoffs 20 29 46,5

Meilleurs marqueurs de l'histoire de la franchise

Place Nom du joueur Pays Points
1re Anthony Davis 2012 -2019 Drapeau des États-Unis États-Unis 11 059
2e David West 2003 - 2011 Drapeau des États-Unis États-Unis 8 690
3e Chris Paul 2005 - 2011 Drapeau des États-Unis États-Unis 7 936
4e Jrue Holiday 2013 - Drapeau des États-Unis États-Unis 6 934
5e Ryan Anderson 2012 - 2016 Drapeau des États-Unis États-Unis 3 702
6e Eric Gordon 2011 - 2016 Drapeau des États-Unis États-Unis 3 390
7e P. J. Brown 2002 - 2006 Drapeau des États-Unis États-Unis 3 231
8e Peja Stojakovic 2006 - 2010 Drapeau de la Serbie Serbie 3 135
9e Tyreke Evans 2013 - 2017 Drapeau des États-Unis États-Unis 2 982
10e Baron Davis 2002 - 2005 Drapeau des États-Unis États-Unis 2 728
Dernière mise à jour :
En gras : Joueurs évoluant toujours dans la franchise

Récompenses individuelles

Records de la franchise

Les records individuels pour la franchise sont[39] :

Dernière mise à jour: le .

Maillots retirés

Notes et références

  1. (en) « Gayle Benson becomes Saints, Pelicans owner », ProFootballTalk - NBC Sports, sur NBC, (consulté le )
  2. Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  3. « Les Hornets récupèrent une partie du palmarès des Pélicans », sur basket-infos.com, (consulté le )
  4. (en)(en) « Hornets introduce new coach Monty Williams », NBA.com,
  5. (en) (en) « NBA to purchase New Orleans Hornets », NBA.com,
  6. (en) (en) « NBA completes Hornets purchase », NBA.com,
  7. « Les Lakers en danger », sur lequipe.fr, l'Équipe, (consulté le )
  8. (en) « Stern concedes that contraction could be on table », NBA.com,
  9. (en) « Things don't look good for Hornets staying in New Orleans », Shaun Powell, NBA.com,
  10. (en) « If Hornets can't last in New Orleans, give them to Seattle », Fran Blinebury, NBA.com,
  11. (en) « Governor, Mayor Urge Hornets Fans To Pack Arena », WDSU.com,
  12. (en) « Saints owner Benson buys Hornets from NBA », NBA.com,
  13. (en) « Hornets seeking name change, set to build new practice facility », WWLTV.com,
  14. (en) « New Orleans Hornets win lottery for No. 1 draft pick », NBA.com,
  15. (en) « Suns move Lopez, Warrick to Hornets in 3-team trade », USAtoday.com,
  16. (en) « NBA teams average data for the current season », HispanosNBA.com,
  17. (en) « Charlotte might pounce if Hornets give up nickname », CharlotteObserver.com,
  18. (en) « Hornets expect to change name to Pelicans », Yahoo! Sports,
  19. (en) « Initial reaction to Pelicans nickname is far from positive », The Times Picayune,
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  21. (en) « New Orleans Hornets Reportedly Changing Name to Much More Hilarious "Pelicans" », Bleacherreport.com,
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