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Péri (mythologie)

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Péri
Description de cette image, également commentée ci-après
Peinture rajpoute représentant une péri conduisant un animal composite suivi par ce qui a pu sembler être un démon[1]
Créature
Nom persan پری
Proches Fée[réf. souhaitée][2].
Origines
Origines Mythologie iranienne
Région Iran

Une péri (en persan : پری, pari) est un génie de sexe féminin de la mythologie iranienne[3]. Les péris sont des créatures ailées, élégantes et raffinées, d'une beauté quasi-divine et d'une voix séraphique, semblables à des fées[2]. Les péris sont parfois représentées dans un « paradis », avec à leur tête une péri reine[4].

Leur origine remonte aux pairaka, les sorcières de l'Avesta, considérées comme des forces du Mal agissant principalement pendant la nuit.

Elles possèdent le pouvoir de changer d'apparence et de se transformer en ravissantes jeunes filles, utilisant leurs pouvoirs surnaturels pour influencer les hommes et causer des méfaits.

Les pari, avec leur splendide beauté et leurs pouvoirs surnaturels, occupent une place importante dans le folklore persan.

Le roi Djamchid est présenté dans le Livre des Rois de Ferdowsi comme ayant soumis les dives, les oiseaux et les péris[5].

Sébastien Rhéal a défini les péris ainsi :

« Une des plus ravissantes créations de la mythologie persane est la Péri, génie poétique, emblème de la sagesse et de la beauté. Chaque poète l'a choisi dans ses comparaisons pour le type le plus ineffable. Dans les premiers temps, ce nom paraît avoir appartenu à une race de créatures supérieures dont le règne bienfaisant s'est perpétué dans ce souvenir. Sous cette forme idéale, la Péri est encore la muse familière des poètes de l'Iran et de l'Idumée, le génie ailé qui visite les chaumières, les palais et les tentes ; elle présente des analogies avec les nymphes et les sylphes. L'histoire de plusieurs Péris, parmi lesquelles figure la Péri Margian, fournirait, soit dans leur guerre avec les Diws et les géants, soit dans les traditions postérieures, une suite de légendes non moins attachantes et surtout plus originales que les histoires de nos fées, généralement dénaturées par la lyre énervante et frivole des trouvères du moyen âge[6]. »

Bibliographie

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  • David de Sassoun : Épopée en vers (trad. de l'arménien par Frédéric Feydit, préf. Joseph Orbéli), Gallimard, .
  • Marthe Bernus-Taylor, L'Étrange et le Merveilleux en terre d'Islam, .
  • Michael Barry (trad. de l'anglais), L'Art figuratif en Islam médiéval, Paris, Flammarion, , 399 p. (ISBN 2-08-010205-2, BNF 39299049).
  • Sébastien Rhéal, Les divines féeries de l'Orient et du Nord : Légendes, ballades, gazals, romances, myriologues, petits poèmes indiens, arabes, persans, serviens, turcs, moresques, celtes, scandinaves, traditions pittoresques, mythologiques et populaires des deux mondes, Fournier, , 3e éd. (lire en ligne).
  • (en) « The Garden of Heavenly Creatures », Freer and Sackler.
  • Trésors de l'Islam : Genève 1985, Londres, Philip Wilson Publishers, , 400 p. (ISBN 0-85667-199-1).