Pôle judiciaire de la Gendarmerie nationale
Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale | |
Création | |
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Pays | France |
Allégeance | Ministère de l'Intérieur
Ministère des Armées |
Branche | Gendarmerie nationale |
Type | Gendarmerie scientifique |
Effectif | 600 personnes |
Composée de | Direction générale de la Gendarmerie nationale |
Garnison | Pontoise (Val-d'Oise) |
Surnom | PJGN |
Commandant | Général de division Gilles Martin |
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Le Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale (PJGN) est un pôle d'expertise voué à la criminalistique et à l'intelligence judiciaire dont la compétence s'étend à l'ensemble du territoire français. Créé le [1], il est composé d'environ 600 personnes et doté d'une capacité de projection sur le terrain lors de faits les plus graves. Le PJGN est sollicité par les unités de gendarmerie (brigades territoriales, brigades de recherches et sections de recherches notamment) pour la résolution des affaires judiciaires complexes ou demandant de longues investigations. Il peut exceptionnellement apporter son concours à une unité de la Police nationale à sa demande ou celle d'un magistrat.
Auparavant installé au fort de Rosny à Rosny-sous-Bois, le PJGN a déménagé[2] en dans de nouveaux locaux, au quartier militaire Lange[3] à Pontoise (Val-d'Oise). Le PJGN est commandé par le général de division Gilles Martin depuis le 1er août 2022.
Composition
[modifier | modifier le code]Le PJGN regroupe un état-major et plusieurs services[4] :
- l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ;
- le Service central de renseignement criminel (SCRC), anciennement service technique de recherches judiciaires et documentation (STRJD).
Commandement
[modifier | modifier le code]Le commandement du PJGN est assuré par un général de gendarmerie :
Date de nomination | Commandant |
---|---|
[5] | général de division Jacques Hébrard |
[6] | général de brigade François Daoust |
[7] | général de brigade Patrick Touron |
[8] | général de division Gilles Martin |
Événement récent
[modifier | modifier le code]En février 2023, le site d'investigation Mediapart révèle que pendant plusieurs années, le général Patrick Touron aurait exercé un harcèlement moral sur plusieurs de ses collaborateurs, qui aurait amené l'une d'entre elles au bord du suicide. La direction de la Gendarmerie nationale, informée depuis 2018, a signalé à la justice des suspicions de faits commis sur au moins neuf personnes, après le départ à la retraite du général Touron en octobre 2022[9],[10].
Références
[modifier | modifier le code]- Arrêté du 27 août 2010 modifiant l'arrêté du 23 décembre 2009 portant organisation de la Direction générale de la gendarmerie nationale
- Les experts déménagent - Crime-expertise.org
- « La caserne Bossut, Pontoise une tradition militaire », sur ville-pontoise.fr (consulté le )
- « Inauguration du Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale », sur interieur.gouv.fr, .
- Décret du 27 janvier 2011 portant affectation d'officiers généraux
- Décret du 18 juin 2015 portant promotions, nominations et affectations dans la 1re et 2e section des officiers généraux
- Annuaire Service Public PJGN (Pôle judiciaire de la gendarmerie nationale)
- Décret du 24 août 2022 portant promotions et affectations dans la 1re section des officiers généraux
- « Une figure de la gendarmerie soupçonnée de harcèlement moral », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Pascale Pascariello, « La direction de la gendarmerie a couvert un général auteur de harcèlement », sur Mediapart (consulté le )