Musée de Brou
Type | |
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Ouverture |
1854 |
Surface |
2 198 m2 |
Visiteurs par an | |
Site web |
Collections |
peintures, sculptures, mobilier |
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Pays |
France |
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Commune | |
Adresse |
Monastère royal de Brou (second cloître)63, boulevard de Brou01000 Bourg-en-Bresse |
Coordonnées |
Le musée municipal de Bourg-en-Bresse ou musée de Brou, est un musée fondé en 1854. Il est abrité dans l'une des ailes du deuxième des trois cloîtres du monastère royal de Brou depuis 1922[3]. Il présente une riche collection de peinture, notamment flamande et française, du XVe siècle jusqu'à l'art moderne. La sculpture est aussi représentée, surtout la sculpture religieuse ancienne. Le fonds principal du musée est composé des 120 tableaux donnés au milieu du XIXe siècle par Thomas Riboud (1765-1835), avocat et député de l'Ain qui sauva l'abbaye de la destruction et la protégea en tant que monument national[4].
Collections
[modifier | modifier le code]Peinture flamande et hollandaise
[modifier | modifier le code]On retrouve, pour la peinture flamande et hollandaise, quatre peintures du peintre officiel de l'empereur Charles Quint, Bernard Van Orley, dont deux sont les portraits de Charles Quint jeune et Marguerite d’Autriche, la fondatrice du monastère de Brou, ainsi que de beaux anonymes des XVe et XVIe siècles et des œuvres de Jan de Beer, Adrien Ysenbrandt, Jan Brueghel l'Ancien, Frans Snyders, Frans Franken, Pieter Codde, Adam Frans van der Meulen, Adriaen van der Kabel, Gerard Seghers, Bartholomeus Breenbergh, Pieter Neefs le Jeune ou encore Melchior d'Hondecoeter.
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Bernard Van Orley, Marguerite d’Autriche, (1518).
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Bernard Van Orley, Charles Quint jeune, (1516).
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Bernard Van Orley, Vierge à l’Enfant.
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Ecole flamande, brugeoise (15e), détail de Sainte Véronique.
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Colijn de Coter, Le Christ de douleur (1480-90).
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Grégoire Guérard,Triptyque de saint Jérôme, 1518.
Peinture italienne
[modifier | modifier le code]L'Italie est présente avec le peintre de la Renaissance Defendente Ferrari (deux tableaux) et Pietro della Vecchia, ainsi que Francesco Fontebasso.
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Defendente Ferrari, La déposition de la croix, (1505-1507)
Peinture française
[modifier | modifier le code]Pour la peinture française jusqu'au XVIIIe siècle, on peut voir des œuvres de Benoît Alhoste, Jacques Bizet (Nature morte aux vieux livres), Jean Jouvenet (son morceau de réception à l'académie royale de peinture), Nicolas Pierre Loir, René-Antoine Houasse, François de Troy ou Nicolas de Largillierre.
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Une des salles du musée consacrée à la peinture.
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Jacques Bizet, Nature morte aux vieux livres (vers 1650).
Pour le XIXe siècle, on peut voir un bel ensemble de peintures de style troubadour : des œuvres de Fleury François Richard, Pierre Révoil, Gustave Moreau, Gustave Doré (avec aussi une sculpture de sa main), Jean-François Millet, Elisa Blondel ou le lyonnais Louis Janmot.
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Jean-Augustin Franquelin, Jeune femme devant son miroir, vers 1830.
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Claudius Jacquand, Vert-Vert, 1835.
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Auguste Mathieu, Visite de François 1er à Brou, 1842.
Le XXe siècle, enfin, se retrouve au musée avec des artistes tels que Jacques-Émile Blanche, Ahmed Shahabuddin, Pierre Soulages ou Olivier Debré.
Autres collections
[modifier | modifier le code]L'autre point fort du musée est la collection de sculpture religieuse ancienne (XIIe au XVIIe siècle) qui est exposée dans le réfectoire. Le musée abrite aussi du mobilier et une collection de faïences.
Expositions
[modifier | modifier le code]Le musée organise régulièrement des expositions temporaires.
Au XXIe siècle
[modifier | modifier le code]- Mars- : Balthazar Jean Baron, dessinateur et graveur lyonnais[5].
De 2010 à aujourd'hui
[modifier | modifier le code]- Du au : L'or du Japon[6].
- Du au : Trésors de l’Ain, objets d’art du Moyen Âge au XXe siècle.
- Du au : Gustave doré, un peintre né[7].
- Du au ; Lumières sur le XVIIIe siècle.
- Du au : L'invention du passé. « Gothique, mon amour », 1802-1830.
- Du au : À l’ombre d’Éros – l’amour, la mort, la vie ![8].
- Du au : Marie Madeleine : la passion révélée[9],[10],[11],[12].
- Du au : Georges Michel, le paysage sublime[13].
- Du au : Primitifs flamands. Trésors de Marguerite d'Autriche.
- Du au : Voilé.e.s - dévoilé.e.s
Notes et références
[modifier | modifier le code]- [PDF]« Fréquentation des musées de France de 2012 à 2014 », sur culturecommunication.gouv.fr (consulté le ).
- « Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse », sur patrimoines.ain.fr (consulté le ).
- Guide du patrimoine en France : 2500 monuments et sites ouverts au public, Éditions du patrimoine - Centre des monuments nationaux, , 957 p. (ISBN 978-2-7577-0695-4), p. 12.
- Jérôme Croyet, « Thomas Riboud. Un magistrat humaniste », sur histoire-empire.org.
- Balthazar-Jean Baron, 1788-1869 : dessinateur-graveur lyonnais, catalogue d'exposition, notice bibliographique de la BNF.
- Caroline Guérin, « Une exposition rare de laques anciens du Japon à Brou », Voix de l'Ain, (lire en ligne, consulté le ).
- Institut National de l’Audiovisuel – Ina.fr, « Installation exposition Gustave Doré au monastère de Brou », sur Ina.fr, (consulté le ).
- .
- Caroline Guérin, « Marie Madeleine, la passion révélée à Brou », Voix de l'Ain, (lire en ligne, consulté le ).
- « Les visages de Marie Madeleine à Brou », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
- « Marie Madeleine. La Passion révélée », sur latribunedelart.com (consulté le ).
- « Marie-Madeleine, la vedette de Brou », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le ).
- « George Michel, le peintre qui influença Van Gogh, au Monastère de Brou », sur culturebox.francetvinfo.fr, (consulté le ).
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative au tourisme :