Monprimblanc

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Monprimblanc
Monprimblanc
La mairie (avr. 2010)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes Convergence Garonne
Maire
Mandat
Hervé David
2020-2026
Code postal 33410
Code commune 33288
Démographie
Gentilé Monprimblannais
Population
municipale
280 hab. (2021 en diminution de 3,45 % par rapport à 2015)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 37′ 51″ nord, 0° 15′ 40″ ouest
Altitude Min. 24 m
Max. 116 m
Superficie 4,97 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de l'Entre-Deux-Mers
Législatives Douzième circonscription
Localisation
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Monprimblanc
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Monprimblanc
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Monprimblanc

Monprimblanc (Mont Primblan en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Monprimblannais[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située au cœur de l'Entre-deux-Mers, à 41 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 12 km au nord de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 6 km à l'est de Cadillac, chef-lieu de canton[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Donzac au nord, Saint-Germain-de-Grave à l'est, Semens au sud-est sur environ 500 m., Gabarnac au sud et Loupiac à l'ouest.

Communes limitrophes de Monprimblanc
Donzac
Loupiac Monprimblanc Saint-Germain-de-Grave
Gabarnac Semens

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 840 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers à 12 km à vol d'oiseau[6], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 764,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Monprimblanc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (65,9 %), forêts (28,6 %), zones urbanisées (5,5 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Les principales voies de communication routière qui traversent la commune sont la route départementale D230, d'intérêt local, qui mène au nord-est vers Mourens et à l'ouest vers Cadillac-sur-Garonne et la route départementale D229 qui commence dans le bourg à partir de cette D230 et mène au sud vers Sainte-Croix-du-Mont et la route départementale D10 qui, elle, conduit vers Saint-Macaire au sud-est.
L'autoroute la plus proche est la A62 (Bordeaux-Toulouse) dont l'accès Sortie 3 Langon est distant de 13 km vers le sud.
L'accès Sortie Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 25 km vers le sud-ouest.

La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 12 km vers le sud, de Langon sur la Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Monprimblanc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2009 et 2020[18],[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Monprimblanc.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 153 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 153 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom vient du latin montem Primulanum "mont de Primulus" > *mont Primlan (disparition des finales muettes et du u bref) > *mont Primblan (dissimilation)[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

À la Révolution, la paroisse de Saint-Jean de Monprinblanc (sic) forme la commune de Monprinblanc[22].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2008 Laurent Assercq    
2008 En cours Hervé David[23]   Agriculteur

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2021, la commune comptait 280 habitants[Note 2], en diminution de 3,45 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
401378405384365417412407372
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
364367382403392378330363375
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
365354328324344331335321318
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
320330275250257276276272278
2015 2020 2021 - - - - - -
290281280------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 27 juin 2011.
  2. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 34,1 km pour Bordeaux, 8,5 km pour Langon et 3,9 km pour Cadillac. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 27 juin 2011.
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Monprimblanc et Saint-Sulpice-de-Pommiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « St Sulpice De Pommiers » (commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « St Sulpice De Pommiers » (commune de Saint-Sulpice-de-Pommiers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Monprimblanc », sur Géorisques (consulté le ).
  17. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  19. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Monprimblanc », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  21. Boyrie-Fénié (B.), Dictionnaire toponymique des communes, Gironde. InÒc/CAIRN, 2008.
  22. Historique des communes, p. 35, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 10 avril 2013.
  23. Commune de Monprimblanc sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 27 juin 2011.
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. « Inscription de l'église Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00083636 et « description de l'église », notice no IA33000309, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 7 septembre 2011.