Gabarnac
Gabarnac | |||||
La mairie (mai 2009). | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Langon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Convergence Garonne | ||||
Maire Mandat |
André Massieu 2020-2026 |
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Code postal | 33410 | ||||
Code commune | 33176 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gabarnacais | ||||
Population municipale |
356 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 68 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 36′ 58″ nord, 0° 16′ 03″ ouest | ||||
Altitude | Min. 24 m Max. 120 m |
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Superficie | 5,21 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de l'Entre-Deux-Mers | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.gabarnac.fr | ||||
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Gabarnac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune de Gabarnac se situe au nord de la Garonne à 38 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 10 km au nord-nord-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement, et à 4,5 km au sud-est de Cadillac, chef-lieu de canton[1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Monprimblanc au nord-nord-est, Semens à l'est, Sainte-Croix-du-Mont au sud et Loupiac à l'ouest.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 819 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sauternes à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 859,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Gabarnac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (75,6 %), forêts (24,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les hameaux
[modifier | modifier le code]- Balan
- Benel
- Bern
- Bidonnet
- Bonneau
- Bourg (le)
- Doublet
- Faugas
- Fourneau (le)
- Goutey (le)
- Labatut
- Laffitte
- Lamothe
- Loustalette
- Mathelot (le)
- Mestrepeyrot
- Mourlannes
- Peybrun
- Valentin
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est traversé par des routes communales, c'est-à-dire non référencées par la DDE, qui relient le bourg aux différents villages alentour dont, surtout, Sainte-Croix-du-Mont et Loupiac.
L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est le no 2, dit de Podensac, situé à 10 km vers l'est-sud-est, par Cadillac. Le no 3, dit de Langon, est à 11 km vers le sud, par Saint-Maixant.
L'accès no 1, dit de Bazas, à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 23 km vers le sud.
Les gares SNCF de Langon et de Barsac, sur la ligne Bordeaux - Sète du TER Nouvelle-Aquitaine, sont situées toutes deux à 9,5 km de Gabarnac (l'une au sud par Saint-Maixant, l'autre au sud-est par le pont de Cadillac) mais le trafic est plus important à Langon.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Gabarnac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2009 et 2020[16],[14].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 176 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 176 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de Gabarnac viendrait du patronyme attesté Cavarinus, dont le « v » est sonorisé « b » en gascon, auquel est accolé le suffixe gaulois -acum à fonction localisante[19].
La graphie gasconne du nom de la commune est identique à la française.
Ses habitants sont appelés les Gabarnacais[20].
Histoire
[modifier | modifier le code]À la Révolution, la paroisse Saint-Seurin de Garbanac forme la commune de Garbanac[21].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2021, la commune comptait 356 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Seurin date du XIe siècle (certain murs pourraient dater du XIIe ou du XIIIe siècle.). Il est impossible de dater réellement l'église et ses murs car ils ont été rénovés au cours des siècles. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1925[27] pour son portail occidental qui date du XIe siècle[28].
- Le château Faugas à l'origine une ancienne maison forte du XIIIe siècle connut plusieurs modifications au cours des siècles qui suivirent. Il fut notamment la propriété du marquis d'Alon et du duc d'Epernon.
-
Le portail de l'église date du XIe siècle (mai 2009)
-
Le moulin de Ballan, typique de la région[Note 3] (mai 2009)
-
Travail à ferrer au lieu-dit Lamothe (mars 2012)
-
Tombeau singulier près de l'église (mai 2009)
-
Le monument aux morts à une croisée de chemins (mai 2009)
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel de la commune
- Gabarnac sur le site de la Communauté de communes des Coteaux de la Garonne, consulté le 15 juin 2011.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Gabarnac », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Résultats du recensement de la population de Gabarnac sur le site de l'INSEE, consulté le 15 juin 2011.
- Gabarnac sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- La grosse poutre oblique qui vient presque jusqu'au sol est solidaire de la charpente du toit. Elle sert en quelque sorte de gouvernail et permet, mue par un attelage ou un treuil, de positionner les ailes du moulin face au vent (l'axe des ailes disparues reste visible sur le côté droit du toit). Qui plus est, elle sert de support au câble du paratonnerre qui est placé dans une gorge sur la face supérieure de cette poutre.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 34,5 km pour Bordeaux, 7,4 km pour Langon et 3,8 km pour Cadillac. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 15 juin 2011.
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Gabarnac et Sauternes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sauternes » (commune de Sauternes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sauternes » (commune de Sauternes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Gabarnac ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Gabarnac », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Gabarnac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Histoire de Gabarnac sur le site de la mairie.
- Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 15 juin 2011.
- Historique des communes, p. 22, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 9 avril 2013.
- Commune de Gabarnac sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 15 juin 2011.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Notice MH de l'église Saint-Seurin », notice no IA33000155, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 15 juin 2011.
- « Notice MH du portail », notice no PA00083552, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 15 juin 2011.