Maria Valtorta

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Maria Valtorta
Maria Valtorta en 1912.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
ViareggioVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Basilique de la Santissima Annunziata, Cappella del Capitolo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Ordre religieux
Influencée par
Œuvres principales
L'Évangile tel qu'il m'a été révélé (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Maria Valtorta est une mystique catholique membre du Tiers-ordre des Servites de Marie, née à Caserte en Italie le et morte le à Viareggio en Toscane.

Elle est notamment l'auteur d'un livre en plusieurs volumes, L'Évangile tel qu'il m'a été révélé, qui évoque des scènes de la vie du Christ qu'elle dit recevoir par visions et dictées. Cet ouvrage est d'emblée interdit de publication en 1949 par la Congrégation pour la doctrine de la foi. Le livre est néanmoins publié en 1956-1959. Il est alors mis à l'Index par le Vatican le . L'Osservatore Romano, journal officiel du Vatican, commente l'événement dans un article du . En dépit de cette mise à l'Index, une seconde édition voit alors le jour. De nouveau, L'Osservatore Romano répète les termes de la condamnation, dans un article du [1].

Malgré l'abolition de l'Index en 1966, le cardinal Ratzinger, futur pape Benoît XVI, confirme en 1985 qu'il n'est « pas opportun » de diffuser ou de recommander l'ouvrage de Maria Valtorta, en raison des « dommages qu'une telle publication peut causer aux fidèles les plus naïfs »[2],[3].

En 1993, à l'initiative du cardinal Ratzinger et de la Congrégation pour la doctrine de la foi, la Conférence des évêques italiens demande à l'éditeur de Maria Valtorta de publier un démenti à l'intérieur des volumes « qui indique clairement, dès la toute première page, que les “visions” et les “dictées” auxquelles il est fait allusion sont simplement des formes littéraires utilisées par l'auteur pour raconter la vie de Jésus à sa manière. Elles ne peuvent être considérées comme étant d'origine surnaturelle »[2].

Biographie

Sauf indication contraire, les informations de cette section sont extraites de l'autobiographie de Maria Valtorta.

Maria Valtorta est née à Caserte, au nord de Naples, dans un milieu relativement modeste, d'un père sous-officier de cavalerie pour qui elle avait une grande et profonde affection, et d'une enseignante de français, qu'elle décrit comme une femme très autoritaire et hypocondriaque qui exigeait l'exclusivité de l'attention de sa fille. La famille se déplace suivant les affectations du père.

Maria Valtorta à 21 ans, en 1918

Pendant la Première Guerre mondiale, elle s'enrôle comme infirmière à l’hôpital militaire de Florence, ville où elle réside longtemps. Selon Maria Valtorta, par deux fois, des prétendants sont évincés par sa mère possessive. Le , elle se promène avec sa mère quand un jeune homme la frappe violemment dans le dos avec une barre métallique. Elle doit garder le lit durant trois mois puis se remet partiellement au cours d'un séjour d'une durée de deux ans chez des cousins à Reggio de Calabre.

En 1924, établie avec ses parents à Viareggio, sur la côte toscane, elle s’engage dans sa paroisse comme déléguée de l’Action catholique auprès de la jeunesse féminine, mais ses souffrances augmentent. Sa santé se détériore progressivement. Dès le printemps 1934, elle ne peut plus quitter son lit.

À partir de 1943 jusqu'en 1947, et dans une moindre mesure jusqu'en 1953, Maria Valtorta écrit environ quinze mille pages de cahiers. Les deux tiers à peu près de la production littéraire de Maria Valtorta concernent l’œuvre monumentale de la vie de Jésus qu'elle affirmait connaître à travers des visions.

Selon son confesseur, Maria commence alors à se renfermer graduellement dans une sorte d'isolement psychique qui durera plusieurs années. Elle meurt le à l'âge de 64 ans après avoir vu la publication de l'œuvre qui, selon ce qu'elle disait des directives de Jésus, devait être posthume[4] puis sa mise à l'Index vingt mois avant sa mort.

Après l’autorisation civile et religieuse de transférer la sépulture de Maria Valtorta à la Basilique de la Santissima Annunziata à Florence, celle-ci est effectuée le lundi . C’était alors la fête de la Visitation. Le père Gabriel Roschini, fondateur de la faculté de théologie Marianum à Rome et consulteur auprès de la Congrégation pour la doctrine de la foi, accompagna la dépouille de Viareggio à Florence, toutes deux villes de Toscane. La cérémonie eut lieu dans la chapelle du Chapitre dans le Grand-cloître, lieu où Maria Valtorta repose désormais[5],[6].

L'œuvre de Maria Valtorta

Selon son éditeur, Maria Valtorta a rempli 122 cahiers, soit près de 15 000 pages manuscrites, sans aucune rature[7], avec la description des visions et révélations qu'elle dit avoir reçues de Dieu entre 1943 et 1951 essentiellement. De ces 122 cahiers a d'abord été tirée, en 1956, l'œuvre principale, Le Poème de L'Homme-Dieu (Il poema dell'Uomo-Dio). La traduction française, en 10 volumes, ne reprend que le sous-titre initial : L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. Ce titre est dû à la volonté expresse de son premier traducteur[8].

Les autres écrits de Maria Valtorta se présentent comme des enseignements de Jésus. Ils ont été édités dans l'ordre chronologique de leur rédaction et publiés en trois volumes : Les cahiers de 1943, les cahiers de 1944 et les cahiers de 1945 à 1950. Son œuvre compte aussi une Autobiographie exécutée à la demande de son confesseur[9], des Leçons sur l'épître de saint Paul aux Romains, et le Livre d'Azarias, commentaires des textes de la messe donnés, selon Maria Valtorta, par son ange gardien.

Maria Valtorta déclare qu'elle se sent vivre au milieu de ceux qui suivent Jésus dans les scènes qu'elle décrit, et assure rapporter ce qu'elle voit et entend. Selon l'éditeur, tout en gardant le lit et malgré ses souffrances[10], elle écrivait de sa propre main et d'un seul jet, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit[7]. « Les seuls livres qu'elle pouvait consulter étaient la Bible et le Catéchisme de Pie X » note-t-il dans sa préface[11].

Maria Valtorta précise ce qu'elle appelle son « travail » : « écrire sous la dictée ou décrire ce qui se présente à moi. S'il s'agit de dictée et qu'elle se rapporte à un passage de la Bible, Jésus commence par me faire ouvrir le Livre au passage qu'Il veut expliquer. […] Si c'est la vision qui se présente, comme je l'ai dit, avec une image initiale qui est généralement le point culminant de la vision, et puis se déroule en suivant l'ordre […] je décris ce point, puis ce qui précède et ce qui suit »[12].

Publication et mise à l'index

Le pape Pie XII a reçu en audience spéciale le père Migliorini, confesseur de Maria Valtorta, et le père Berti, son confrère, accompagnés de leur prieur le père Andrea M. Cecchin. L'Osservatore Romano du mentionne cette audience, mais n'en révèle pas la teneur.

En 1949, l'ouvrage est examiné par le Saint-Office chargé de ces questions. Loin de recevoir l'imprimatur, il est interdit de publication, comme l'indique l'article de L'Osservatore Romano en date du  : « Il y a environ dix ans [donc environ 10 ans avant 1960] il circulait d'épaisses pages dactylographiées qui contenaient des prétendues visions et révélations. À ce moment-là l'Autorité Ecclésiastique compétente avait prohibé l'impression de ces pages dactylographiées et avait commandé qu'elles fussent retirées de la circulation[13]. »

Malgré cette interdiction, un ouvrage comprenant Le Poème de Jésus et Le Poème de l'Homme-Dieu est publié à partir de 1956 par un imprimeur, Michele Pisani. C'est cet ensemble de textes qui sera publié en français sous le titre de L'Évangile tel qu'il m'a été révélé).

Le quatrième tome paraît en 1959, sous le pontificat de Jean XXIII. L'ouvrage est mis à l'Index le (avec publication du décret le mardi ) par le Saint-Office. Le décret de mise à l'Index, signé par le notaire Massala est commenté en détail le lendemain par L'Osservatore Romano, l'organe de presse du Vatican[13].

Le commentaire de L'Osservatore Romano

L'article de L'Osservatore Romano[14] explique les raisons de cette condamnation[15], sous le titre « Une Vie de Jésus mal romancée »[16]. Le journaliste conteste la valeur littéraire des quelque 4000 pages de L'Évangile tel qu'il m'a été révélé, notamment en raison de la « longueur des discours attribués à Jésus et à la Très Sainte Vierge » et des « interminables dialogues que tiennent les personnages multiples qui peuplent ces pages », et s'étonne des propos des éditeurs, qui comparent Maria Valtorta à Dante en écrivant dans leur préface qu'elle « a donné une œuvre dans laquelle, au milieu de splendides descriptions des temps et des lieux, se présentent d'innombrables personnages qui nous adressent leur parole, soit douce, soit forte, comme admonition ».

Cependant la question de la valeur de l'ouvrage, toujours selon L'Osservatore Romano, concerne beaucoup plus les problèmes de fond qui ont motivé la mise à l'Index. Ces problèmes tiennent notamment à la personnalité de Jésus tel que le décrit Maria Valtorta. L'article précise : « Les quatre Évangiles nous présentent un Jésus humble et réservé ; ses discours sont brefs et incisifs, mais tombent toujours juste. Par contre, dans cette espèce d'histoire romancée, Jésus est loquace au maximum, presque sur un ton publicitaire, toujours prêt à se proclamer Messie et Fils de Dieu, et à donner des leçons de théologie dans les mêmes termes que ceux qu'emploierait un professeur de nos jours. »

De même, le journaliste relève ce type de contradiction par rapport à l'Évangile à propos de la Vierge Marie. Il oppose « l'humilité et le silence de la Mère de Jésus » que l'on trouve dans le Nouveau Testament et l'ouvrage de Maria Valtorta, où « la Très Sainte Vierge a la faconde d'un propagandiste d'aujourd'hui » et où elle apparaît omniprésente, « toujours prête à donner des leçons de théologie mariale qui suivent les développements les plus récents des spécialistes actuels en la matière ».

Enfin, les développements théologiques de Maria Valtorta frôlent « l'hérésie avérée » au sens où elles comportent « certaines… perles qui certes ne brillent pas par leur orthodoxie catholique ». Par exemple, le journaliste relève que Marie est définie dans l'ouvrage comme « la seconde née du Père » à plusieurs reprises, sans d'ailleurs que cette formule soit explicitée. La vision de la Trinité s'exprime dans un « concept hermétique et […] confus », et « l'impression reste qu'on veut construire une nouvelle mariologie ». Il semble que Maria Valtorta accorde à Marie une place assez éloignée du dogme catholique car il lui est dit : « Pendant le temps que tu resteras sur la Terre, c'est toi qui seconderas Pierre comme hiérarchie ecclésiastique. »

Depuis la mise à l'index

Chronologie des faits

Malgré la mise à l'Index par le Vatican, l'ouvrage est réédité peu après, cette fois en 10 volumes. L'Osservatore Romano publie alors un nouvel article à la une de son numéro du pour exposer une fois de plus les termes de la condamnation[1]

En 1966, l'Index est aboli[17]. À l'époque[18], le cardinal Alfredo Ottaviani, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, précise que si la dissolution de l'Index lève la prohibition sur les ouvrages concernés, l'Index n'en garde pas moins sa force morale[17].

En ce qui concerne les œuvres de Maria Valtorta, dans un courrier daté du adressé au cardinal Siri, archevêque de Gênes, le cardinal Joseph Ratzinger, successeur d'Alfredo Ottaviani à la tête de la Congrégation pour la doctrine de la foi, confirme que leur diffusion ne serait pas « opportune »[19]. Il écrit à ce propos : « L'Index conserve toute sa valeur morale, par laquelle il n'est pas opportun de diffuser ou de recommander une œuvre dont la condamnation n'a pas été décidée à la légère mais pour des raisons mûrement réfléchies, afin de neutraliser les dommages qu'une telle publication peut causer aux fidèles les plus naïfs[20] ».

Mgr Dionigi Tettamanzi, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, demande en 1992 à l'éditeur de l'ouvrage qu'il ne soit pas fait mention d'une origine surnaturelle des visions et dictées[21].

En 1992 un évêque canadien de l'Église gréco-catholique ukrainienne de Toronto, Roman Danylak, siège titulaire de Nevşehir (Turquie), théologien et docteur en droit canonique, après avoir étudié en profondeur L'Évangile tel qu'il m'a été révélé dans sa version originale italienne, avec ses introductions, notes, appendices, ainsi que le décret de mise à l'index et les articles du frère Philip Pavich[22]…réfute les principales critiques et affirme la totale conformité de l'œuvre avec l'orthodoxie catholique romaine[23]. En 2001, L'Évangile tel qu'il m'a été révélé reçoit son imprimatur pour le diocèse de Nevşehir en Turquie[24]. L'imprimatur est au moins recommandé lorsqu'il s'agit de « livres qui traitent de questions touchant à l’Écriture Sainte, la théologie, le droit canonique, l’histoire ecclésiastique ou des disciplines religieuses ou morales (Canon 827, § 2) » ou « les écrits où il se trouve quelque chose qui intéresse particulièrement la religion ou l’honnêteté des mœurs (Canon 827, § 3) ». En l'occurrence, cet imprimatur est délivré par l'ordinaire du lieu de l'auteur ou de l'éditeur[25], condition à laquelle ne répond pas l'ouvrage de Maria Valtorta.

L'année suivante, en avril 1993, l'Église catholique se prononce de nouveau à propos de Maria Valtorta, après l'interdiction de publier dès 1949, la mise à l'Index en 1960 et la lettre du cardinal Ratzinger en 1985. De nouveau, la Congrégation pour la doctrine de la foi répète que les « visions » et les « dictées » qu'aurait reçues Maria Valtorta « ne peuvent être considérées comme étant d'origine surnaturelle ». À l'initiative du cardinal Ratzinger et de la Congrégation, la Conférence des évêques italiens demande à l'éditeur de Maria Valtorta de publier un démenti à l'intérieur des volumes « qui indique clairement, dès la toute première page, que les "visions" et les "dictées" auxquelles il est fait allusion sont simplement des formes littéraires utilisées par l'auteur pour raconter la vie de Jésus à sa manière. Elles ne peuvent être considérées comme étant d'origine surnaturelle »[26].

En Alabama, à Birmingham, une société du nom de « Caritas[27] », qui n'a aucun rapport avec l'œuvre catholique Caritas[28], diffuse l'ouvrage de Maria Valtorta. La société « Caritas » est également présente à Međugorje[1], où deux des « voyants » auraient reçu une apparition mariale leur conseillant de lire le livre de Maria Valtorta : selon Marija Pavlovic et Vicka Ivankovic les écrits et les conversations de Maria Valtorta avec Jésus sont véridiques. Selon Ivankovic, en 1981, la Vierge Marie lui aurait dit : « Si une personne veut connaitre Jésus elle devrait lire L'Évangile tel qu'il m'a été révélé de Maria Valtorta. Ce livre est la vérité. »[29] Dans un autre message à Marija Pavlovic, la Vierge Marie l'aurait confirmé : «  Oui, vous pouvez lire le livre de Maria Valtorta »[30].

Non seulement l'Église catholique n'a jamais, en aucune façon, validé cette rumeur, mais, à la demande de Mgr Boland, évêque de Birmingham, le Saint-Siège a une fois de plus répété que les prétendues « dictées » et « visions » de Maria Valtorta « ne peuvent être considérées comme étant d'origine surnaturelle »[1].

La condamnation

L'Église catholique n'est jamais revenue sur cette condamnation, prononcée au minimum sept fois : en 1949, 1959, 1960, 1961, 1985 et deux fois en 1993. L'ouvrage a été d'emblée interdit de publication en 1949 par la Congrégation pour la doctrine de la foi. Publié malgré cette interdiction en 1956-1959, il a été mis à l'Index par le Vatican le . L'Osservatore Romano, journal officiel du Vatican, commente l'événement dans un article du . En dépit de cette mise à l'Index, une seconde édition voit alors le jour. De nouveau, L'Osservatore Romano répète les termes de la condamnation, dans un article du [1].

Malgré l'abolition de l'Index en 1966, le cardinal Ratzinger, futur pape Benoît XVI, confirme en 1985 qu'il n'est « pas opportun » de diffuser ou de recommander l'ouvrage de Maria Valtorta, en raison des « dommages qu'une telle publication peut causer aux fidèles les plus naïfs »[2],[3].

En 1993, à l'initiative du cardinal Ratzinger et de la Congrégation pour la doctrine de la foi, la Conférence des évêques italiens demande à l'éditeur de Maria Valtorta de publier un démenti à l'intérieur des volumes « qui indique clairement, dès la toute première page, que les « visions » et les « dictées » auxquelles il est fait allusion sont simplement des formes littéraires utilisées par l'auteur pour raconter la vie de Jésus à sa manière. Elles ne peuvent être considérées comme étant d'origine surnaturelle »[2].

Selon l'éditeur

En 1985, Emilio Pisani, fils de Michele Pisani, premier éditeur de Maria Valtorta, crée une société privée ad hoc, le Centro Editoriale Valtortiano (CEV). Les statuts du CEV indiquent que la société a pour « vocation spécifique et prioritaire de développer, documenter et diffuser la connaissance de Maria Valtorta, de sa personne, de ses écrits, de ses idéaux, au moyen de l'impression et de la vente de ses œuvres littéraires »[31].

Le CEV parle du soutien de plusieurs ecclésiastiques de haut rang qu'aurait reçu L'Évangile tel qu'il m'a été révélé, avant et après sa mise à l'Index. Ces témoignages ont été exclusivement publiés par le CEV et n'ont été confirmés par aucune autre source.[réf. nécessaire]

Publications

  • Autobiographie – 1993 - Éditions Centro Editoriale Valtortiano - (ISBN 8879870114)
  • L'Évangile tel qu'il m'a été révélé - 10 tomes – 4.856 pages – traduction française de 1979 – Éditions Centro Editoriale Valtortiano – de (ISBN 88-7987-051-3) à (ISBN 88-7987-060-2)
  • L'Évangile tel qu'il m'a été révélé - 10 tomes – 5.374 pages – traduction française de 2017 – Éditions Centro Editoriale Valtortiano – de (ISBN 978-88-7987-263-8) à (ISBN 978-88-7987-272-0)
  • Les Cahiers de 1943 – 2002 – Éditions Centro Editoriale Valtortiano - (ISBN 88-7987-091-2). Dictées qu'aurait reçues Maria Valtorta sur divers sujets d'ascèse, d'exégèse, de doctrine, incluant des descriptions des scènes évangéliques et du martyre des premiers chrétiens.
  • Les Cahiers de 1944 - 2003 - Éditions Centro Editoriale Valtortiano - (ISBN 88-7987-099-8). Suite du précédent.
  • Les Cahiers de 1945 à 1950 – 2004 - Éditions Centro Editoriale Valtortiano - (ISBN 88-7987-128-5). Suite et fin des précédents
  • Leçons sur l'Epître de saint Paul aux Romains - 1999 - Éditions Centro Editoriale Valtortiano - (ISBN 88-7987-069-6).
  • Le livre d'Azarias – 2002 - Éditions Centro Editoriale Valtortiano - (ISBN 88-7987-094-7)
  • Les Carnets – 2018 - Éditions Centro Editoriale Valtortiano - (ISBN 8879873261)

Documents et bibliographie

Documents de l'Église catholique

Commentaires généraux

Bibliographie du Centro Editoriale Valtortiano

  • La Vierge Marie dans l'œuvre de Maria Valtorta – P. Gabriel M. Roschini O.S.M. – 1973 - Éditions Centro Editoriale Valtortiano - (ISBN 2-920285-01-7). Analyse par un mariologue reconnu, professeur à l'Université du Latran à Rome.
  • Padre Pio et Maria Valtorta - Emilio Pisani – 2000 - Éditions Centro Editoriale Valtortiano - (ISBN 88-7987-073-4). Courte biographie de Padre Pio en liaison avec la vie de Maria Valtorta et tout ce qui les réunit.
  • Valtorta et Ferri – recueil de 447 illustrations couleurs ou bichromie - 2006 - Éditions Centro Editoriale Valtortiano - (ISBN 88-7987-134-X) - Lorenzo Ferri (1902-1975), peintre et sculpteur était un spécialiste de l'art sacré et du Saint Suaire. Il a travaillé avec Maria Valtorta sur ces illustrations, mais toutes n'ont pas pu être validées par elle.

Autres bibliographies

  • Maria Valtorta, qui es-tu ? - Jean Aulagnier - 1992 - (ISBN 2-85268-219-2). Les raisons qui poussent l'auteur à croire dans l'œuvre de Maria Valtorta. Annexes sur Marie d'Agréda et Anne-Catherine Emmerich
  • Avec Jésus au jour le jour – Jean Aulagnier – 1994 – Éditions Résiac - (ISBN 2-85268-253-2). Reconstitution pas-à-pas, à la lueur des données de calendrier, de l'agenda de Jésus dans l'œuvre de Maria Valtorta.
  • L´énigme Valtorta - Jean-François Lavère - 2012 - Éditions Rassemblement à Son Image - (ISBN 9782364630253) - Bilan de dix ans de recherches, cette étude révèle l’immense érudition contenue dans l’Évangile tel qu’il m’a été révélé de Maria Valtorta.
  • Dictionnaire des personnages de l'Évangile selon Maria Valtorta - René Laurentin / François-Michel Debroise / Jean-François Lavère - 2012 - Éditions Salvator - (ISBN 978-2-7067-0961-6) - Ce dictionnaire confronte les descriptifs des 700 personnages des écrits de la mystique Maria Valtorta aux données de l'Évangile et aux connaissances historiques les concernant.
  • L´énigme Valtorta vol 2 - Jean-François Lavère - 2014 - Éditions Rassemblement à Son Image - JF Lavère démontre que les fondements exégétiques des visions de Maria Valtorta restaurent "la simplicité évangélique" de l'Évangile.
  • La Vierge des derniers temps - René Laurentin / François-Michel Debroise - 2014 - Éditions Salvator - (ISBN 978 2 7067 11510) - Dans ses écrits, Grignion de Montfort (1673-1716) prophétise la Vierge des derniers temps. Le siècle de Marie sera le prélude, selon lui, à un déluge du pur amour. Cette nouvelle pentecôte assurera le règne du Christ dans le cœur de tous les croyants et verra se lever les apôtres des derniers temps. Maria Valtorta (1897-1961) actualise ces prédictions.
  • Maria Valtorta et l'Église - François-Michel Debroise - 2015 - Éditions Rassemblement à Son Image - Quelle attitude avoir envers les visions et dictées de Maria Valtorta ?
  • Maria Valtorta, visionnaire et mystique pour notre temps - François-Michel Debroise - 2016 - Éditions Maria Valtorta
  • Dictionnaire géographique de l'Évangile d'après Maria Valtorta - Jean-François Lavère - 2017 - Éditions Maria Valtorta / Rassemblement à Son Image
  • Gabriel Maria Roschini, La Vierge Marie dans l’œuvre de Maria Valtorta, Valtortiano, (ISBN 8879871552).

Notes et références

  1. a b c d et e Chronologie des événements.
  2. a b c et d Texte en anglais sur la position de l'Église catholique. Le document exprimant la position du Vatican, c'est-à-dire la condamnation, est enregistré sous la cote Prot.N. 144/58i et daté du 17 avril 1993.
  3. a et b le texte original de la lettre en italien, cote 144/158, datée du 31 janvier 1985.
  4. Les cahiers de 1943, dictée du 23 août, page 256. La première publication, désormais introuvable, ne portait pas de nom d'auteur, conformément au vœu de Maria Valtorta.
  5. « Maria Valtorta et les Servites de Marie; », sur www.maria-valtorta.org (consulté le )
  6. (it) « Maria Valtorta – Fondazione Maria Valtorta Cev onlus » (consulté le )
  7. a et b L'Évangile tel qu'il m'a été révélé – traduction française de 1985 – Tome 1 – Éditions Centro Editoriale Valtortiano – (ISBN 88-7987-051-3) – Préface de l'éditeur, page 9
  8. Ibid – Préface de l'éditeur, page 10
  9. Introduction de l'autobiographie
  10. « Si vous saviez quel esclavage c’est que d’être instrument de Dieu […] Cela entraîne sommeil, faim, souffrances, fatigues, envie de penser à autre chose, de lire des écrits qui ne soient pas des paroles de source surnaturelle, de parler et d’entendre des choses ordinaires, l’envie d’être et de vivre comme tout le monde, ne serait-ce qu’un seul jour : tout cela, la brûlure inexorable de la volonté de Dieu les empêche de l’avoir et de le réaliser. Sur tout cela, la hargne des hommes dépose son sel et son acide, comme si le maître de la galère mettait du sel et du vinaigre sur les brûlures de ses esclaves. », Les cahiers de 1944, dictée du 24 septembre, page 565 - CEV - (ISBN 88-7987-099-8)
  11. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé – traduction française de 1985 – Tome 1 – Éditions Centro Editoriale Valtortiano – (ISBN 88-7987-051-3) – Préface de l'éditeur, page 1
  12. Ib - Tome 2, Chapitre 21, page 102 - (ISBN 9788879870528)
  13. a et b Voir l'article de L'Osservatore Romano de janvier 1960, cité en lien externe dans la bibliographie
  14. On consultera le Commentaire de la mise à l'Index dans L'Osservatore Romano, 6 janvier 1960.
  15. article du père Mitch Pacwa S.J. dans le New Covenant de février 1994 [1]
  16. Voir aussi la traduction intégrale en anglais de l'article de L'Osservatore Romano publiée par la Libreria Editrice Vaticana.
  17. a et b Voir les Acta Apostolicae Sedis (AAS 58) du cités dans la bibliographie en lien externe
  18. L'Osservatore Romano du
  19. Voir un extrait de la lettre en lien externe et le texte d'origine en italien, 144/158.
  20. « L'Index conserva tutto il suo valore morale per cui non si ritiene opportuna la diffusione o raccomandazione di un'Opera la cui condanna non fu presa alla leggera ma dopo ponderate motivazioni al fine di neutralizzare i danni che tale pubblicazione puo arrecare ai fedeli più sprovveduti. »
  21. Tiré à part mai 1994 du Centro Editoriale Valtortiano, repris dans Pro e contro Maria Valtorta
  22. Moine franciscain américain d'origine croate lié aux pèlerinages de Medjugorje, qui soutient la position de l'Église catholique au sujet de Maria Valtorta.
  23. In Defense of The Poem, 1992 by Bishop Roman Danylak. http://www.sacredheartofjesus.ca/MariaValtorta/inDefense.htm
  24. Imprimatur http://www.bardstown.com/~brchrys/Imprmatur.htm ; http://www.thehostapostolate.org/imprimatur.htm
  25. Boufflet Joachim, Les Faussaires de Dieu, 2007, Presses de la Renaissance, Paris, (ISBN 978-2-7509-0341-1), p. 76-79
  26. Texte en anglais sur la position de l'Église catholique. Le document émanant du Vatican est enregistré sous la cote Prot.N. 144/58i et daté du 17 avril 1993.
  27. Birmingham Post Herald, mars 2001;
  28. Œuvre caritative dont fait partie le Secours catholique. Aux États-Unis, cette œuvre se nomme « Catholic Charities », et non pas « Caritas ».
  29. Voir les liens suivants : http://www.advancedchristianity.com/MariaValtortaWebRing/Images/1988-01-27_Jan_Connell_&_Vicka_Ivankovic_002.jpg ; Semper Fi Catholic :: View topic - Marian Helper Problems.../Medjugorje ;Valtorta Publishing ;002_Correspondence ; Valepic ; Queen of Peace Newsletter (Pittsburgh Center for Peace, P.O. Box 1218, Coraopolis, PA 15108): 1988, vol. 1, no. 2.
  30. "Words from heaven: Messages of Our Lady from Medjugorje: a documented record of the messages and their meanings" page 145. Saint James Publishing, 1990: (ISBN 1878909053) ; Valtorta Medjugorje confirmation http://www.MariaValtortaWebRing.com/Pages/014_1988.htm
  31. Voir le Site officiel du CEV

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