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Léon Nautin

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Léon Nautin
Naissance
Saint-Étienne (Loire)
Décès (à 34 ans)
Bordeaux (Gironde)
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de la France Forces françaises de l'intérieur
Drapeau de la France Forces françaises libres
Grade Capitaine
Années de service 19421944
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Chevalier de la Légion d'Honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945

Léon Nautin (Saint-Étienne, - Bordeaux, ) est un résistant français, Compagnon de la Libération.

Léon Nautin naît le à Saint-Étienne dans la Loire[1]. Entré dans la fonction publique, il est chef de cabinet du préfet de la Loire à partir de 1931 et sert parallèlement comme officier de réserve [2]. Relevé de ses fonctions par le régime de Vichy en , il rejoint la résistance en mai 1942 lorsqu'il est recruté par Eugène Bornier, imprimeur stéphanois et chef du réseau Sol qui opère dans la région de Saint-Étienne[3]. Immatriculé au BCRA en tant qu'agent permanent, Nautin participe à des opérations de réception de parachutage, de distribution de tracts et d'impression de journaux clandestins[1]. Recherché par la Gestapo, il s'éloigne de la Loire et gagne la région de Bordeaux où il devient l'adjoint de Guy Chaumet, chef du bureau des opérations aériennes de la région de résistance B[2]. Il est alors chargé de la mise en place des équipes de réception de parachutages[1].

Le , il reçoit l'ordre de rejoindre Londres et réalise une mission dans la région du Puy-en-Velay en tant qu'officier des opérations aériennes[2]. Nommé chef des opérations de la région R4 (Toulouse), il est parachuté le sur le département des Landes[1]. Mais avant d'avoir pu rejoindre son poste, il est arrêté par la police française à Bordeaux le [3]. Plutôt que de compromettre sa mission et la sécurité de ses camarades résistants, Léon Nautin préfère se donner la mort en avalant une capsule de poison[2]. Inhumé dans un premier temps à Bordeaux, son corps est ensuite transféré à Saint-Étienne[1]. Depuis 1995, ses cendres reposent dans la crypte du Souvenir français au cimetière du Crêt de Roc dans sa ville natale[2],[4].

Décorations

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Chevalier de la Légion d'Honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945
Avec palme
Médaille de la Résistance française
  • Une rue et un stade de sa ville natale de Saint-Étienne ont été baptisés en son honneur[5],[4],[6].

Références

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  1. a b c d et e « Biographie - Ordre National de la Libération »
  2. a b c d et e Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)
  3. a et b Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
  4. a et b « Léon Nautin », sur noms.rues.st.etienne.free.fr (consulté le )
  5. « Rue Léon Nautin », sur Google Maps (consulté le )
  6. « terrain de football Léon Nautin Parc des sports de l'etivallière Saint-Étienne », sur Gralon (consulté le )

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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