Lux (Côte-d'Or)

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Lux
Lux (Côte-d'Or)
Mairie de Lux
Blason de Lux
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées de la Tille et de l'Ignon
Maire
Mandat
Renaud Lehmann
2020-2026
Code postal 21120
Code commune 21361
Démographie
Population
municipale
508 hab. (2021 en diminution de 5,93 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 29′ 30″ nord, 5° 12′ 46″ est
Altitude Min. 244 m
Max. 305 m
Superficie 23,1 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Is-sur-Tille
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Lux
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Lux

Lux [lyks] Écouter est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Bourgogne, vallée de la Saône »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 834 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Poyans », sur la commune de Poyans à 20 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lux est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,2 %), forêts (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), zones urbanisées (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Au moyen âge, le fief de Lux est donné en 1184 à Guy Ier de Til-Châtel par le duc Hugues III de Bourgogne avec la charge d'en fortifier le château[13],[14].

Les prospections aériennes et les fouilles archéologiques ont révélé l'existence d'un site gallo-romain d'une superficie de 9 ha. Le site présente de grands bâtiments organisés autour de cour. Les fouilles et prospection ont révélé la présence de maçonneries importantes, de mosaïques, d'hypocaustes et d'adductions d'eau. La nature exacte du site n'est cependant pas aisée à préciser. Le site ne constitue pas une agglomération ordinaire et ressemble plutôt à une très grande villa. Toutefois les bâtiments résidentiels de la pars urbana manquent et seule semble attestée la résidence d'un vilicus. La présence d'un bras fossile de la Tille le long de bâtiments et le plan de certains bâtiments peut laisser penser qu'il s'agit d'entrepôt liés à la navigation fluviale[15].

À partir de 1917, le village abrita l'un des plus grands hôpitaux vétérinaires de France, destiné aux chevaux et mis en place par l'armée américaine. Il se trouvait sur la route de Spoy, près de la Tille et de la voie de chemin de fer, afin de communiquer avec le camp et la gare régulatrice d'Is-sur-Tille[16].

Passé ferroviaire du village[modifier | modifier le code]

Carte postale de la gare de Lux vers 1908.
Horaire de la ligne d'Is-sur-Tille à Gray en 1914.

De 1882 au 2 mars 1969, la commune a été traversée par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant de la gare de Til-Châtel, s'arrêtait à la gare de la commune, contournait le village par le sud, et ensuite se dirigeait vers la gare de Bèze.
La gare, dont les bâtiments sont encore présents de nos jours, était située au sud en limite de village.
L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, 4 trains s'arrêtaient chaque jour à la gare d'Is-sur-Tille dans le sens Troyes-Gray et 4 autres dans l'autre sens.
À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 mars 1969 au trafic voyageurs. Encore en place, elle est utilisée épisodiquement pour un service de maintenance.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
vers 1970   M. Lucien Lavoignat    
    M. Gabriel Cartaut    
    Mme. Anne Denizot    
mars 1989 mars 2001 M. Bernard Bachotet    
mars 2001 mars 2008 M. François Bécourt   Agriculteur
mars 2008 mars 2014 M. Marcel Font    
mars 2014 en cours M. Renaud Lehmann    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].

En 2021, la commune comptait 508 habitants[Note 3], en diminution de 5,93 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
646693689622656700682690693
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
667616601580620646845582538
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
515543530531509500455437427
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
406389415435468502514516522
2018 2021 - - - - - - -
516508-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de Lux.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Lux et Poyans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Poyans », sur la commune de Poyans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Poyans », sur la commune de Poyans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. Claude Courtépée, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, précédée de l’abrégé historique de cette province, t. 2, Dijon, (lire en ligne), p. 213.
  14. Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, vol. 3, Dijon, Imprimerie Darantière, (lire en ligne), p. 13.
  15. J. Bénard et alii, Les agglomérations antiques de la Côte-d'Or, Besançon et Paris, 1994, p. 204-206
  16. Joël Mangin, COVATI Magazine n°7, janvier 2009
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes[modifier | modifier le code]