Lupé

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Lupé
Lupé
Mairie de Lupé.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Intercommunalité Communauté de communes du Pilat rhodanien
Maire
Mandat
Farid Cheriet
2020-2026
Code postal 42520
Code commune 42124
Démographie
Gentilé Lupéens, Lupéennes [1]
Population
municipale
302 hab. (2021 en diminution de 3,21 % par rapport à 2015)
Densité 205 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 22′ 23″ nord, 4° 42′ 18″ est
Altitude Min. 263 m
Max. 382 m
Superficie 1,47 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Pélussin
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Pilat
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Lupé
Liens
Site web mairielupe.wordpress.com

Lupé est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Lupé
Bessey Malleval
Maclas Lupé
Maclas Maclas Maclas

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Nord-est du Massif Central  » et « Sud-est du Massif Central »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 795 mm, avec 8,3 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sablons », sur la commune de Sablons à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 805,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lupé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pélussin, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[11] et 8 104 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (55,6 %), zones urbanisées (25,6 %), forêts (18,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Le site fut d’abord occupé par une villa gallo-romaine (latin : villam lupoicam).

Lupé apparaît dans l’histoire à travers quelques dates. À l’époque mérovingienne, en , un des premiers seigneurs de Lupé, Valdebert, assiste son parent, saint Ennemond, archevêque de Lyon, dans ses derniers moments.

On retrouve mention en d’un seigneur de Lupé, Guigo Falasterius, dans le cartulaire du monastère de Saint-Sauveur-en-Rue. Cette noble famille Falasterius (nom francisé en Falatier) fait construire le castrum à la fin du XIIe siècle et le conserve pendant plus de cinq cents ans en le transmettant toujours par les femmes.

La dernière descendante des Falatier, Louise, épouse un seigneur voisin, Gastonnet de Gaste qui, chambellan de Charles Ier de Bourbon, comte de Forez, en obtient les droits de moyenne et haute justice pour sa seigneurie de Lupé. Leur fils fut chambellan du roi Louis XI et leur petit-fils, chambellan du roi Charles VIII.

Le personnage le plus marquant de cette famille fut Marguerite de Gaste de Lupé, d’une rare beauté, qui inspira Honoré d'Urfé pour son roman L'Astrée. Son frère Anne d'Urfé, poète, très amoureux de la dame lui dédia de nombreux vers. Mais c'est Jean d'Apchon, baron de Montrond, qu’elle épousa en 1570. Restée veuve, elle se remarie en 1580 avec Aymard de Grolée-Mouillon, baron de Bressieu en Dauphiné.

De leur union va naître Catherine qui transmet en 1598 la terre de Lupé à son mari Rostaing de la Baume, comte de Suze. Commence alors pour Lupé une période de fastes et de splendeur. Les différentes alliances par mariage ont fait des descendants des Falatier, des personnages riches et titrés. Ils vivent entre leurs cinq châteaux : Lupé, Rochefort, Bressieu en Dauphiné, Montrond en Fôrez et Suze la Rousse, en Provence. Cette période de prospérité dure pendant tout le XVIIe siècle.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1989 mars 2001 Henri Faure    
mars 2001 2015 Eddie Blanc    
2015 En cours Farid Cheriet    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

En 2021, la commune comptait 302 habitants[Note 2], en diminution de 3,21 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
287237313321317370313333329
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
344313314326313304322336313
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
298283266210199194191168168
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
171161184168208251294302312
2014 2019 2021 - - - - - -
316296302------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Blasonnement[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Lupé se blasonnent ainsi :

: au 1er d'or au loup ravissant de sable, allumé et lampassé de gueules, au 2e de gueules à trois fasces cousues d'azur et au loup ravissant brochant de l'un en l'autre.
Ce blason s'inspire de celui de la famille Gaste de Lupé :Mi-parti d'or et de gueules, à trois fasces d'azur sur les gueules. d'après Anne d'Urfé (rapporté par Malte-Brun dans La France illustrée, tome III, 1882). Le loup est le symbole de la commune (étymologie latine de Lupé).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. https://www.habitants.fr/loire-42
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Lupé et Sablons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Sablons », sur la commune de Sablons - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Sablons », sur la commune de Sablons - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Pélussin », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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