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Hespérides (A-33)

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Hespérides
illustration de Hespérides (A-33)

Type Brise-glace (avec hélisurface)
Histoire
A servi dans  Marine espagnole
Commanditaire Armada espagnole
Constructeur Bazan
Chantier naval Bazán, Carthagène (Espagne)
Commandé 1988
Quille posée 13 mars 1990
Commission 16 mai 1991
Statut En service
Équipage
Équipage 9 officiers de marine,
30 hommes d'équipage,
30 scientifiques
Caractéristiques techniques
Longueur 82,5 m
Maître-bau 14,33 m
Tirant d'eau 4,8 m
Déplacement 2 380 t
Port en lourd 2 740 t
Propulsion 4 moteurs diesel Bazán-MAN 1220/27
2 moteurs électriques Allgemeine Elektricitäts-Gesellschaft
1 propulseur d'étrave de 350 ch
1 hélice
Puissance 3 800 ch (2 800 kW)
Vitesse 15 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement Néant
Électronique Origine : 2 radars Racal-Decca 2690, système de communication Inmarsat
Rayon d'action 12 000 milles marins à 13 nœuds
Aéronefs Un hélicoptère léger
Carrière
Pavillon Espagne
Port d'attache Carthagène
Indicatif A-33
MMSI 224886000
IMO 8803563
Emblème du navire

L'Hespérides (A-33) est un brise-glace et un navire océanographique (avec hélisurface) armé par Marine espagnole.

Description

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Ce navire fut construit pour pallier les déficiences du navire océanographique Las Palmas (A-52), un remorqueur hauturier modifié et renforcé pour appuyer la base antarctique Juan Carlos Primero ainsi que la base antarctique Gabriel de Castilla, en plus de sa mission océanographique de base.

Il est fabriqué en acier de haute résistance en accord avec le registre Lloyd 100 A1 certification glace 1C et est propulsé par un système diesel-électrique avec capacité de naviguer durant des périodes prolongées avec des caractéristiques de haute puissance pour opérer en brise-glace. Il est adapté pour les glaces d'été de l'Antarctique. Il dispose d'une hélisurface et d'un hangar rétractable pour son Bell 212. Son autonomie est de 100 jours. Il est équipé de 12 laboratoires d'une superficie totale de 330 m2[1].

Il est financé à l'origine par le ministère de l'Éducation et des sciences sous la direction, depuis sa création en 2003, du Comité pour la coordination et les activités de suivi des navires océanographiques. À la suite d'un remaniement ministériel en 2004, le comité est rattaché au ministère de la Science ; ce dernier est absorbé en 2011 par le ministère de l'Économie[2].

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Notes et références

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  1. Bernard Prézelin, Les Flottes de combat 2002, Rennes, Éditions maritimes et d'outre-mer, , 1153 p. (ISBN 2-7373-2887-X), p. 366
  2. (es) « COCSABO », Ministère de l'Économie, (consulté le )