Hans Wilhelm König
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| Hans Wilhelm König | |
| Naissance | Stuttgart, Royaume de Wurtemberg |
|---|---|
| Décès | entre 1962 et 1988 |
| Allégeance | .svg){kind=small} Reich allemand
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| Arme | Schutzstaffel |
| Grade | SS-Obersturmführer |
| Années de service | 1943 – 1945 |
| Conflits | Seconde Guerre mondiale |
| Autres fonctions | Médecin |
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Hans Wilhelm König, né le et mort entre 1962 et 1988, était un Schutzstaffel Obersturmführer allemand et un Lagerarzt dans les camps de concentration d'Auschwitz et de Neuengamme.
Vie et carrière[modifier | modifier le code]
Après ses études primaires, Hans Wilhelm König commence à étudier la médecine. En 1938, Il effectue un stage de neuf mois en tant qu'assistant médical au centre médical de l'Université de Göttingen. Le , il épouse la Suédoise Dagmar Kalling à Oslo. König devient médecin assistant à Höxter en novembre de l'année suivante et emménage à Godelheim en 1941. Hans Wilhelm König termine son doctorat le en soumettant sa thèse à l'Université de Göttingen.[1]
Il rejoint le parti nazi le ,[2] puis la Waffen-SS en juin 1943. À cette époque, il devient Lagerarzt[3] au camp de concentration Auschwitz I ou camp d'extermination Birkenau (Auschwitz II)[4]. Il y participe à la sélection pour les chambres à gaz dans les camps de femmes,[5], teste des drogues sur des prisonniers au nom d'IG Farben et de Bayer[6], et des armes à électrochocs sur des prisonnières[7]. À l'automne 1944, König succède à Horst Fischer comme superviseur d'Auschwitz III. Il passe par le Camp concentration de Dora-Mittelbau lors de l'évacuation d'Auschwitz et reprend son travail au camp de concentration de Neuengamme.[2]
Sous le pseudonyme d'Ernest Peltz, Hans Wilhelm König s’enfuit à Colnrade, où il reçoit des autorités britanniques un permis d'exercer la médecine. Lorsque des rumeurs sur l'authenticité de Peltz commencent à circuler et qu'une enquête est ouverte, il ferme son cabinet en 1962 et fuit le pays.[1] Ses allées et venues sont inconnues.[2]
Conduite à Auschwitz[modifier | modifier le code]
Hermann Langbein rapporte dans People of Auschwitz que Hans Wilhelm König a utilisé son temps à Auschwitz pour faire avancer ses études de médecine. König étudie avec des médecins juifs, qu'il traite cordialement, mais effectue également des procédures dangereuses et invasives pour son propre intérêt. L'un de ces médecins, Ella Lingens-Reiner, décrit que les prisonniers dont la maladie intéressait König recevaient de meilleurs soins jusqu'à ce qu'il s'ennuie de leur état, auquel cas König les assigne à la chambre à gaz[5].
Héritage[modifier | modifier le code]
Hans Wilhelm König est mentionné par son nom dans l'autobiographie frauduleuse Fragments de Binjamin Wilkomirski alors qu'il n'est pas présent à Auschwitz aux dates où Wilkomirski le prétend[8].
Références[modifier | modifier le code]
- Klee 1997, p. 412.
- Klee 2007, p. 325.
- Lagerarzt, traduction libre : médecin de camp.
- Langbein 2004, p. 399.
- Langbein 2004, p. 354.
- « Other doctor-perpetrators », Auschwitz-Birkenau Memorial and Museum (consulté le )
- Klee 1997, p. 434.
- Maechler 2009, p. 170.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (de) Ernst Klee, Auschwitz, die NS-Medizin und ihre Opfer, Fischer Verlag, (ISBN 3-596-14906-1)
- (de) Ernst Klee, Das Personenlexikon zum Dritten Reich: Wer war was vor und nach 1945, Fischer-Taschenbuch-Verlag, (ISBN 978-3-596-16048-8)
- Hermann Langbein, People in Auschwitz, University of North Carolina Press, (ISBN 0-8078-2816-5)
- Stefan Maechler, The Wilkomirski Affair: A Study in Biographical Truth, Knopf Doubleday, (ISBN 9780307493248, lire en ligne)
Liens externes[modifier | modifier le code]
