Georges Picot
Président Société de législation comparée | |
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Secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques | |
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Président Société de l’histoire de France | |
à partir de | |
Directeur des Affaires criminelles et des Grâces | |
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Président Société antiesclavagiste de France (d) | |
Naissance | |
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Décès |
(à 70 ans) Allevard |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Famille | |
Père |
Charles Picot (d) |
Mère |
Henriette Bidois (d) |
Conjoint |
Marthe Bachasson de Montalivet (d) |
Enfants |
Charles Georges-Picot François Georges-Picot Geneviève Georges-Picot (d) |
Parti politique | |
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Membre de | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Archives nationales (AB/XIX/503-AB/XIX/508)[1] |
Georges Picot, né le à Paris et mort le à Allevard (Isère), est un juriste, historien et philanthrope français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et études
[modifier | modifier le code]Fils de Charles Picot, conseiller à la Cour d'appel de Paris, et d'Henriette Bidois, Georges-Marie-René Picot obtient sa licence de droit en 1859.
Le , à Saint-Bouize (Cher), il épouse Marthe de Montalivet, fille du comte Camille de Montalivet qui fut ministre de l'intérieur de Louis-Philippe. Ils ont sept enfants, dont le financier Charles Georges-Picot qui sera président du Crédit industriel et commercial (CIC), le diplomate François Georges-Picot, signataire des accords Sykes-Picot, l'avocat Robert Georges-Picot, et Geneviève Georges-Picot, épouse de Jacques Bardoux et grand-mère maternelle de Valéry Giscard d'Estaing.
Son fils, Robert-Georges Picot, est mort en 1946 des suites des privations de la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle il a participé à un réseau d'aide à la Résistance[2].
Il est proche d'Émile Boutmy[3].
Parcours professionnel
[modifier | modifier le code]Il devient secrétaire de la Conférence des avocats du barreau de Paris en 1863[4], puis juge au tribunal de la Seine.
Sous la IIIe République de 1877 à 1879, il est directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice auprès du ministre et président du Conseil, Jules Dufaure, dont il écrit la biographie. Avec le soutien de ce dernier, il lance, avec Alexandre Ribot le journal de centre gauche Le Parlement en 1879.
Il publie en 1872 son grand œuvre, l'Histoire des États généraux, couronnée deux fois par le grand prix Gobert de l'Académie française en 1873 et 1874.
Il est élu en 1878 à l'Académie des sciences morales et politiques, dont il devient le secrétaire perpétuel en 1896. Il est également membre British Academy, de la Société générale des prisons et de législation criminelle, de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, du Comité des inscriptions parisiennes de la Ville de Paris, membre résident du Comité des travaux historiques et scientifiques (dont il préside la commission du répertoire des travaux historiques). Il devient président de la Société de l'histoire de France (1885) et de la Commission supérieure des bibliothèques nationales et municipales.
Très impliqué dans les œuvres philanthropique, Georges Picot est l'un des cofondateurs des Sociétés des Habitations à bon marché et préside l’assemblée annuelle de l'Œuvre de l'hospitalité de nuit.
Il est membre du comité de direction de l'Union libérale républicaine.
Ancien secrétaire de la Conférence des avocats du barreau de Paris, il en est président de l'association de 1898 à 1899, avant de présider la Société de législation comparée de 1899 à 1900.
Il succède à Henri Wallon à la présidence de la Société antiesclavagiste de France, fondée par le cardinal Charles Lavigerie.
Il est l'un des « Cardinaux verts » signataires de la Supplique aux évêques en 1906.
Il est vice-président du Comité pour la propagation des exercices physiques.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Histoire des États généraux : considérés au point de vue de leur influence sur le gouvernement de la France de 1355 à 1614. – Paris, 1872 (4 tomes) – version électronique : tome 1, tome 2, tome 3, tome 4 ;
- M. Dufaure Sa vie et ses discours. - Paris : Calmann Lévy, 1883 ;
- Socialisme et devoir social. – Paris : A. Picard, 1890 Document électronique ;
- L'Usage de la liberté. – Paris, 1893 ;
- La Lutte contre le socialisme révolutionnaire. – Paris : A. Colin, 1895 Document électronique ;
- Notice historique sur la vie et les travaux de Jules Simon : lue dans la séance publique annuelle de l’Académie des sciences morales et politiques du . – Paris : Firmin Didot, 1896 Document électronique ;
- Notice historique sur le comte de Montalivet, 1899 ;
- Barthélemy Saint-Hilaire : notice historique. – Paris : Hachette, 1899 Document électronique ;
- Notice historique sur la vie et les travaux de Charles Renouard, (1794-1878), jurisconsulte, magistrat et homme politique), Compte-rendu des séances et travaux de l'Académie des sciences morales et politiques, 1902,volume 157, p. 49-92 ;
- Gladstone. – Paris, 1904.
- Théophile Roussel : notice historique, lue en séance publique le , Paris : chez Hachette / Institut de France (éditeur scientifique), 1905, 76 p. [1]
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Alfred de Foville, Georges Picot, notice historique, 1910
- Alfred de Foville, Notice sur la vie et les travaux de M. Georges Picot, Publications de l'Institut de France, 1909, no 29
- Claire Lévy-Vroelant, Logements de passage: formes, normes, expériences, 2000
- Charles de Franqueville, Le Premier Siècle de l'Institut de France, t. I, Paris, Rothschild, 1895, no 858, p. 337.
- Notices biographiques et bibliographiques, 1906-1907. Membres titulaires et libres, associés étrangers, Paris, Académie des Sciences morales et politiques, 1907, p. 149-160.
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la littérature :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Fonds Georges Picot (Archives de France)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/POG/FRAN_POG_05/p-af5i20yzg--1h04y5gjbw558 »
- Article dans Le Monde du 1er juillet 1980
- François Leblond, Sciences Po et la question sociale : le progrès social dans une démocratie libérale: L’Ecole Libre des Sciences Politiques et le Musée Social à l'aube du XXe siècle, Librinova, (ISBN 979-10-262-0484-8, lire en ligne)
- « La Conférence des Avocats du Barreau de Paris », sur laconference.net (consulté le ).
- Naissance en décembre 1838
- Naissance dans l'ancien 12e arrondissement de Paris
- Magistrat français du XIXe siècle
- Historien français du XIXe siècle
- Juriste français du XIXe siècle
- Secrétaire de la Conférence (barreau de Paris)
- Membre de l'Académie des sciences morales et politiques
- Membre de la British Academy
- Philanthrope français
- Lauréat du grand prix Gobert
- Directeur des affaires criminelles et des grâces
- Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1895
- Famille Georges-Picot
- Décès en août 1909
- Décès en Isère
- Décès à 70 ans