Galerie Agathe Gaillard

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Galerie Agathe Gaillard
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Agathe Gaillard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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La galerie Agathe Gaillard est une galerie d'art photographique parisienne, pionnière sur le marché du tirage photographique [1].

Devenue La Galerie Rouge en 2020, elle est située 3, rue du Pont-Louis-Philippe dans le 4e arrondissement de Paris.

Historique[modifier | modifier le code]

Agathe Gaillard ouvre sa galerie le , au 3 rue du Pont-Louis-Philippe, dans un local appartenant à la mairie de Paris et situé au cœur du quartier du Marais[2]. Elle est alors encouragée par ses amis photographes Jean-Philippe Charbonnier, Henri Cartier-Bresson, André Kertesz, Édouard Boubat, Robert Doisneau.

Sa galerie est la première à Paris consacrée uniquement à l’art de la photographie avec, comme objectif, de faire entrer celle-ci dans l'art contemporain en tant qu'art spécifique. Le premier exposant est l’américain Ralph Gibson[2].

Agathe Gaillard présente presque toujours des photographes vivants ou aujourd'hui disparus, qu'elle a personnellement rencontrés. Elle recherche également des artistes ayant une expression personnelle et un souci de qualité des tirages.

La galerie d'Agathe Gaillard trouve ainsi ses ressources presque systématiquement dans la vente de tirages. Elle a ainsi aidé de grandes collections publiques et privées à se constituer.[réf. nécessaire]

En 2017, Agathe Gaillard quitte la direction de la galerie, qui est rachetée par le banquier David Azéma[3]. En mai 2020, la galerie change de nom pour devenir La Galerie Rouge, en référence à la couleur rouge vermillon de sa façade[4],[2].

Photographes exposés par Agathe Gaillard de 1975 à 2012 (Liste non exhaustive)[modifier | modifier le code]

Photographes exposés par Agathe Gaillard de 2015 à 2018[modifier | modifier le code]

De mai à septembre 2015 a lieu l'exposition intitulée "A découvrir" consacrée aux trois derniers photographes découverts par Agathe Gaillard : Juliette Diemer, Hervé Baudat, et Céline Vomiero. Une façon de boucler la boucle pour Agathe Gaillard[7].

En février-, a lieu la dernière exposition mémorielle avec les photographies d’Édouard Boubat, Manuel Álvarez Bravo, Jean-Philippe Charbonnier, Luc Choquer, Ralph Gibson, André Kertesz[8].

En , Agathe Gaillard réalise son dernier accrochage avec les photographies du lauréat du prix Henri Cartier-Bresson, Claude Iverné[9].

En , avec le nouveau propriétaire David Azéma, elle présente, sous la direction d'une nouvelle directrice artistique, Fiona Sanjabi, l’exposition « Hommage à la beauté » puis, en , une exposition intitulée «De la couleur» des photographies de Claude Iverné.[réf. nécessaire]

Suivent, en , Manuel Álvarez Bravo et Colette Alvarez Urbajtel et, en , Claude Iverné : «Nubie».[réf. nécessaire]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nathalie Moureau et Dominique Sagot-Duvauroux, « La construction du marché des tirages photographiques », dans Études photographiques, no 22, septembre 2008.
  2. a b et c Louis Mespla« L’histoire de la photo perd sa galerie parisienne », L’Obs, 25 janvier 2017.
  3. Eric Le Mitouard, « Paris : la galerie Agathe Gaillard reprend sa liberté et devient une enseigne », Le Parisien, 22 septembre 2017.
  4. Lou Tsatsas, « Visions et destins croisés ou Héritages en mutation », Fisheye, 1er juin 2020.
  5. Voir sur rencontres-arles.com.
  6. Voir sur universalis.fr.
  7. « Trois photographes à découvrir chez Agathe Gaillard », sur www.reponsesphoto.fr, (consulté le ).
  8. « Évènements Archive », sur La Galerie Rouge (consulté le )
  9. Hervé This, « Une consistance sur le fil », Pour la Science, vol. N° 557 – mars, no 3,‎ , p. 96–96 (ISSN 0153-4092, DOI 10.3917/pls.557.0096, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Agathe Gaillard, André Kertesz, « Les grands photographes », éditions Pierre Belfond, 1980
  • Agathe Gaillard, Mémoire d’une galerie, Gallimard, (ISBN 978-2070140312)

Liens externes[modifier | modifier le code]