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Franciade Fleurus Duvivier

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Franciade Fleurus Duvivier
Fonction
Député français
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Caveau des gouverneurs (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Homme politique, militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Général de division (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Archives conservées par

Franciade Fleurus Duvivier, né le à Rouen et mort le à Paris en défendant l'hôtel de ville, est un général de division et homme politique français.

Il joue un rôle important dans la conquête de l'Algérie.

Né à Rouen le 19 messidor an II, il est le fils de François Marie Duvivier, premier commis des subsistances militaires, et de Julie Ursule Lefebvre[2].

Il entre second à l'École polytechnique (Promotion X1812 dont il est sergent-major) en 1812 ; il fait ses premières armes en 1814 lors de la défense de Paris contre les alliés qui cernent la ville alors qu'il commande une section de huit pièces. Sorti de l'École quatorzième de sa promotion, il passe à l'École d'application de l'artillerie et du génie de Metz. Au sortir de cette école, il devient successivement lieutenant, capitaine, chef du génie en Corse, aux Îles d'Hyères, à Saint-Pierre (Martinique).

Conquête de l'Algérie

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En 1830, il suit l'expédition d'Alger comme capitaine du génie et est nommé commandant de l'un des deux bataillons de zouaves, où ont été incorporés les 5 000 volontaires parisiens arrivant des barricades. Le commandant Duvivier est chargé de les discipliner (le bataillon deviendra plus tard le 67e de ligne). Avec eux, en 1831, Duvivier couvre la retraite des troupes françaises à l'expédition de Médéah. Il se signale au passage du col de Mouzaïa (1831), est chargé de divers commandements en Afrique : commandant supérieur de Bougie en 1833, lieutenant-colonel en 1834, il commande les spahis, à Bône ; en 1833 et 1836, il remplit à Alger les fonctions d'agha des Arabes.

À la fin de 1836, il participe à l'expédition de Constantine, attaque avec 400 hommes la porte de Coudiat Aty ; n'ayant pas été soutenu, il ne peut pas entrer dans la ville.

L'année suivante, on l'envoie avec 400 hommes, à Guelma, fonder une ville au milieu de populations exaltées par l'échec des Français devant Constantine. Il remplit sa mission. Nommé colonel, il assiste à la prise de Constantine en 1837, occupe, en 1838 et 1839, le camp de Blidah qu'il fait fortifier, et obtient le grade de général de brigade. Pendant la guerre sainte proclamée par Abd el-Kader, il repousse constamment, avec une poignée de braves, les attaques incessantes des Arabes.

En 1840, il enlève, à la tête de sa brigade, la position la plus difficile de Mouzaïa, le passage du Téniah. Chargé d'occuper Médéah, il engage 900 Français contre 5 000 Arabes, commandés par l'Émir et tue 500 de ces derniers.

Dernières années

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En 1841, il demande et obtient son retour en France, et se livre à l'étude dans la retraite. Il fait paraître plusieurs ouvrages savants.

Chargé, le , par le gouvernement provisoire, de l'organisation de 24 bataillons de garde nationale mobile, il démissionne de ces fonctions pour être représentant du peuple à l'Assemblée nationale pour le département de la Seine. Il défend vaillamment, en , l'hôtel de ville de Paris contre les insurgés, mais reçoit une balle dans le pied. Mal soignée, la blessure s'infecte rapidement et le général meurt le .

Il a publié des écrits reconnus sur l'Algérie et a effectué d'intéressantes recherches sur les rapports entre le tamazight avec le phénicien.

Henri-Alexandre Frère a écrit une Biographie de Duvivier, couronnée par l'Académie de Rouen. Charles Mullié indique que le général Duvivier était le Paul-Louis Courier de l'armée, on l'avait surnommé le général à pamphlets.

Distinctions

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Notes et références

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Articles connexes

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Liens externes

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