Eugène Janvier (1800-1852)
Eugène Janvier | |
Fonctions | |
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Député de Tarn-et-Garonne | |
– (13 ans, 6 mois et 24 jours) |
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Élection | 21 juin 1834 |
Réélection | 4 novembre 1837 2 mars 1839 29 décembre 1841 9 juillet 1842 1er août 1846 |
Gouvernement | Monarchie de Juillet |
Législature | Chambre des députés : |
Coalition | Majorité ministérielle |
– (2 ans, 6 mois et 4 jours) |
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Gouvernement | IIe République |
Législature | Assemblée législative (1848-1849) |
Groupe politique | Droite |
Biographie | |
Dynastie | Famille Janvier de La Motte |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Laval (Mayenne) |
Date de décès | (à 51 ans) |
Lieu de décès | Ancien 2e arrondissement de Paris |
Nationalité | ![]() |
Enfants | Eugène Janvier de La Motte |
Profession | Avocat |
Liste des députés de Tarn-et-Garonne | |
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Eugène Janvier (Laval, à Paris - ), est un homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Eugène Janvier étudia le droit, s'inscrit au barreau de Paris et devient, sous Louis-Philippe Ier, le familier et le confident de |Napoléon Joseph Léon Duchâtel.
Chambre des députés (Monarchie de Juillet)
[modifier | modifier le code]Le , Janvier est élu député à la Chambre des députés par le 1er collège de Tarn-et-Garonne (Montauban), avec 167 voix (313 votants, 369 inscrits), contre 144 à Antoine Debia.
Proche de Lamartine et de son Parti social, il appartient à la majorité conservatrice, déclara (août 1835) que la loi sur la presse proposée après l'attentat de Fieschi, « était la plus oppressive qui ait été votée contre l'esprit humain[1] », se prononça pour les lois de septembre 1835, et obtient sa réélection :
- le , avec 214 voix (344 votants, 412 inscrits), puis,
- le , avec 192 voix (323 votants).
Nommé conseiller d'État, il doit solliciter la confirmation de son mandat législatif ; elle lui est accordée, le , par 229 voix (395 votants), contre 151 à M. Mariette-Auriol.
Partisan zélé de la politique de Guizot, Eugène Janvier, réélu encore :
- le , par 221 voix (266 votants, 443 inscrits), puis,
- le , par 224 voix (406 votants, 454 inscrits), contre 175 à M. Bouis.
Il repousse toutes les motions émanées de l'opposition, se déclare contre la réforme électorale, et vote pour l'indemnité Pritchard.
Assemblée législative (1848-1849)
[modifier | modifier le code]Rentré dans la vie privée à la révolution de Février 1848, il est élu à l'Assemblée législative, par les électeurs monarchistes du Tarn-et-Garonne, représentant de ce département, le 1er sur 5, avec 23 303 voix (51 955 votants, 75 233 inscrits).
Janvier siège à droite, vota pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, etc., et meurt en 1852.
Ascendance & postérité
[modifier | modifier le code]- Élie Janvier (Guipry, - Angers, ), avoué à Laval puis juge et conseiller à la cour d'appel d'Angers (1811), président de chambre en cette cour (1821), marié, le 21 floréal an V à Laval, avec Louise, fille de Mathurin Louis Julien Jacquet.
- Élie Janvier de La Motte (Laval, - Angers (Maine-et-Loire), ), 1er comte romain et « Janvier de La Motte », magistrat, député de Tarn-et-Garonne (1852-1869), marié avec Hélène de Surmont (?-1891), sans postérité.
- Eugène Janvier (1800-1852) épousa, le à Angers (Maine-et-Loire), Émilie Adèle Monden-Gennevraye (1803-1888), dont il eut[2] :
- Eugène Janvier de La Motte (Angers, 27 mars 1823 - Paris, 27 février 1884), préfet, député de l'Eure, officier de la Légion d'honneur (26 décembre 1861)[3]. le à Angers, il épouse Marie Louise Gabrielle, fille d'Édouard François Loré, conseiller à la cour d'appel d'Angers, puis le à Nantes, avec Octavie (1831-1902), fille de Jean-Baptiste Étienne (1795-1866), raffineur de sucre, juge et veuve de Louis Octave Say (1820-1857).
- (1) Louis Eugène Janvier de La Motte (Verdun, 23 août 1849 - Paris, 1er janvier 1894), député de Maine-et-Loire, marié le 5 mai 1877 (divorcés le 2 décembre 1887) avec Marie Jeanne (1855-1904), fille de Robert Henry Herbert (1791-1862), 12e comte de Pembroke.
- (1) Édouard Ambroise Henri Janvier de La Motte (Angers, - Paris IXe, ), avocat et auteur dramatique, chevalier de la Légion d'honneur ()[4].
- (1) Suzanne Charlotte Marianne Madeleine (Versailles, - Paris, ), mariée le à Paris, avec Frédéric Guéau de Reverseaux de Rouvray (1845-1916), marquis de Reverseaux, ambassadeur de France en Autriche, dont postérité, puis avec Henri Bacot (1851-1912).
- Louise Claire (?-Paris, ), mariée le , avec Jacques Philippe Auguste Lepic (1812-1868), général de brigade, sans postérité.
- Eugène Janvier de La Motte (Angers, 27 mars 1823 - Paris, 27 février 1884), préfet, député de l'Eure, officier de la Légion d'honneur (26 décembre 1861)[3]. le à Angers, il épouse Marie Louise Gabrielle, fille d'Édouard François Loré, conseiller à la cour d'appel d'Angers, puis le à Nantes, avec Octavie (1831-1902), fille de Jean-Baptiste Étienne (1795-1866), raffineur de sucre, juge et veuve de Louis Octave Say (1820-1857).
- Adolphe Janvier de La Motte (Laval, - Nantes (Loire-Inférieure), ), président du tribunal civil de Nantes, conseiller général du Maine-et-Loire, officier de la Légion d'honneur ()[5], marié avec Louise Aimée Dugué (vers 1811 - ).
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code] : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- « Janvier (Eugène) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, t. III, Edgar Bourloton, , 640 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 401 [texte sur Sycomore]
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Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- « Eugène Janvier : précisez », Eugène Janvier de La Motte 1800-1852, & Émilie Monden-Gennevraye, (consulté le )
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Famille Janvier de La Motte
- Avocat français du XIXe siècle
- Député de Tarn-et-Garonne
- Député de la monarchie de Juillet
- Député de la Deuxième République française
- Conseiller d'État français
- Naissance en avril 1800
- Naissance à Laval (Mayenne)
- Décès en mars 1852
- Décès dans l'ancien 2e arrondissement de Paris
- Décès à 51 ans