Espace Jean-Tinguely–Niki-de-Saint-Phalle

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Espace Jean-Tinguely–Niki-de-Saint-Phalle
Façade du musée, en 2013.
Informations générales
Type
Collection (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Ouverture
Dirigeant
Caroline Schuster Cordone[1]
Surface
500 m2
Visiteurs par an
18 142 (2013)[2]
17 556 (2014)[2]
17 584 (2015)[1]
Site web
Collections
Genre
Époque
Bâtiment
Protection
Bien culturel suisse d'importance régionale (d) (collection)Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Suisse
Division administrative
Commune
Adresse
Rue de Morat 2
CH-1700 Fribourg
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : canton de Fribourg
(Voir situation sur carte : canton de Fribourg)
Géolocalisation sur la carte : Suisse
(Voir situation sur carte : Suisse)

L’espace Jean-Tinguely–Niki-de-Saint-Phalle est un musée inauguré le dans la ville suisse de Fribourg et consacré à l'œuvre de Jean Tinguely et de Niki de Saint Phalle.

Géré depuis sa création par le Musée d'Art et d'Histoire de Fribourg mais dirigé par une fondation[3],[4], ce musée est né de la volonté de Niki de Saint Phalle d’offrir au canton de Fribourg des œuvres de Jean Tinguely. Ce lieu s’est ensuite progressivement enrichi de donations et d’œuvres successives – notamment des œuvres de Saint Phalle[4].

Historique du musée[modifier | modifier le code]

Durant le Moyen Âge et jusqu’au XVIIIe siècle, le lieu même où se trouve le musée était occupé par la chapelle et le cimetière des Cordeliers dont le couvent est situé, aujourd’hui encore, juste à côté. Puis le terrain fut laissé en friche jusqu’à la construction du bâtiment actuel, en 1899, par l’architecte Léon Hertling (de) qui en fit le premier dépôt des tramways de Fribourg. Le dépôt pouvait abriter 8 voitures disposées sur 4 voies desservies par une plaque tournante extérieure. L’espace intérieur, composé de la halle des trams à l’avant et d’un atelier à l’arrière, disposait d’une surface totale de 500 m2 sur une hauteur de 6 m, pourvu d’un éclairage zénithal[4].

Le bâtiment présente une imposante façade en molasse, à pilastres et à pignons néo-baroques. Le choix d’une façade monumentale sur la rue, suivant l’orientation des deux églises qui l’encadrent, souligne le caractère représentatif accordé à l’édifice.

En 1948 le bâtiment fut transformé en « garage du Bourg ». Bien que lourde, cette intervention liée à l’avènement de l’automobile ne présentait pas un caractère irréversible. À la suite des donations successives de Niki de Saint Phalle, le lieu bénéficia d’une réaffectation et d’une transformation qui dura de 1996 à 1998 sous la direction de l’architecte Michel Waeber[5]. Le musée est ouvert le [6].

Pièces notables[modifier | modifier le code]

  • Pièce monumentale : le Retable de l'Abondance occidentale et du Mercantilisme totalitaire réalisé en 1990.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b [PDF] Direction de l'instruction publique, de la culture et du sport, Rapport d’activité : 2015, Etat de Fribourg, (lire en ligne), p. 66.
  2. a et b [PDF] Direction de l'instruction publique, de la culture et du sport, Rapport d’activité : 2014, Etat de Fribourg, (lire en ligne), p. 71.
  3. ATS, « De l’argent manque encore », L'Express,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  4. a b et c (fr + de) « Espace Jean Tinguely – Niki de Saint Phalle : Reconversion du garage du Bourg, ancien hangar de la Société des Tramways de Fribourg – Umbau der Burggarage, ehemalige Halle der Tramgesellschaft von Freiburg » [PDF] (consulté le ).
  5. Margrit Hahnloser et Yvonne Lehnherr (trad. Aude Virey-Wallon et Hubertus von Gemmingen, préf. Isabelle Chassot), Niki de Saint Phalle : aventure suisse, Fribourg et Berne, Fondation pour l'art moderne et contemporain et Benteli, (réimpr. 1998), 3e éd. (1re éd. 1993).
  6. ap/ats, « Fribourg: Tinguely en pleine lumière », L’Express,‎ , p. 16 (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]