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Écuelles (Saône-et-Loire)

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Écuelles
Écuelles (Saône-et-Loire)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes Saône Doubs Bresse
Maire
Mandat
Guy Carlot
2020-2026
Code postal 71350
Code commune 71186
Démographie
Population
municipale
256 hab. (2021 en évolution de −5,19 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 56′ 42″ nord, 5° 03′ 40″ est
Altitude Min. 173 m
Max. 205 m
Superficie 9,93 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Beaune
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gergy
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Écuelles
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Écuelles

Écuelles est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Les inondations historiques de la Saône depuis 1950.

Écuelles est un petit village situé au bord de la Saône à proximité de Verdun-sur-le-Doubs, au nord de la Saône-et-Loire.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 836 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bragny sur Saône », sur la commune de Bragny-sur-Saône à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 845,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −12,9 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Écuelles est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaune, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,8 %), forêts (26,4 %), prairies (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,3 %), eaux continentales[Note 3] (4,1 %), zones urbanisées (2,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Écuelles était auparavant un gros bourg avec sa gare SNCF qui reliait Seurre à Chalon-sur-Saône. Cette voie ferrée a été remplacée par une route qui suit le tracé exact de Seurre à Allerey.

Ce village avait une école de filles et une école de garçons dans des bâtiments distincts.

Le saint patron est saint Louis (roi de France) dont des reliques sont conservées en son église. Jadis la célébration de saint Louis donnait lieu à des processions religieuses importantes jusqu'au hameau de Molaise où était située l'abbaye de Molaise (abbaye de moniales cisterciennes dépendant de l'abbaye-mère de Tart). Il subsiste aujourd'hui peu de vestiges de cette époque, bien qu'une statue de la Vierge soit visible.

1806 : Molaise, alors commune (mais aujourd'hui simple hameau d'Écuelles), est l'une des premières communes de Saône-et-Loire à être cadastrée, conformément aux dispositions de l'arrêté du 12 brumaire an XI établissant le premier système de cadastre dit « par masse de culture » (il s'agissait d’établir la nature des cultures présentes sur le territoire des communes sans introduire toutefois de découpage entre les parcelles, l'administration se chargeant de faire coïncider les déclarations des propriétaires et les superficies concernées)[Note 4].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
? ? Gaston Villard Rad. Médecin
mars 1983 juin 1995 Bernard Tiercin    
juin 1995 avril 2015[13] Jack Brécier DVG Technicien expert
avril 2015[13] en cours Guy Carlot    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

En 2021, la commune comptait 256 habitants[Note 5], en évolution de −5,19 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
417493466459601623605621652
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
648637659626619658665604534
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
524483459396402365335338289
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
257239215167166169211209206
2014 2019 2021 - - - - - -
262262256------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte[Note 6], édifice construit en 1838 sur les plans de l'architecte chalonnais Zola (1797-1864) et dont le chœur est orné d'une « Présentation de Jésus », peinture murale exécutée en 1965 par l'artiste Michel Bouillot[18] à la demande du père Jean Hermann (1923-2014), curé du lieu (les deux hommes ayant fait connaissance à Lugny, où l'un et l'autre enseignaient vers 1950[19]). Autel à saint Louis, reliques du saint et vitrail évoquant la mort du roi[20].
  • L'abbaye de Molaise, d'ordre cistercien, et fondée au XIIe siècle.
  • La fontaine à saint Louis, au hameau de Molaise, lieu de pèlerinage inauguré et béni le , où les malades venaient jadis guérir des écrouelles[20].
  • La grande écluse alimentée par le barrage de Charnay-lès-Chalon, terminée en 1971 et aménagée pour permettre le passage de bateaux de 1350 tonnes et de convois poussés de 3000 tonnes sur l'axe mer du Nord-Méditerranée[21].

Écuelles appartient à la paroisse Saint-Jean-Baptiste-des-Trois-Rivières, qui relève du diocèse d'Autun et a son siège à Verdun-sur-le-Doubs.

Personnalités liées à la commune

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  • Pierre Vaux, né le à Écuelles, qui fut instituteur à Longepierre de 1842 à 1850, année de sa suspension () et de sa révocation (), pour être accusé d'être le chef des « rouges » de la commune[22]. Élu maire de Longepierre le mais destitué par le préfet de Saône-et-Loire, il fut accusé — à tort — d'une série de vingt-cinq incendies qui éclatèrent dans le village et fut condamné par la cour d'assises à Chalon-sur-Saône en , avec d'autres, aux travaux forcés à vie et déporté à Cayenne, où il arriva en . Il y mourut en 1875. Grâce à l'obstination de son fils, Pierre Vaux fut réhabilité le [23].

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. La démarche était expérimentale : 1800 communes avaient été retenues pour l'ensemble du territoire national. Tirées au sort, elles devaient être au moins deux par arrondissement et pas plus de huit, théoriquement. Pour le département de Saône-et-Loire, il subsiste aujourd'hui une quarantaine de plans, disponibles sur le site internet des archives départementales, avec une répartition inégale d'un arrondissement à l'autre. Techniquement, le plan devait être réalisé à l'échelle du 1/5000e, après arpentage et triangulation. Le territoire de la commune était divisé en masses colorées figurant de la même manière les terrains portant des récoltes identiques. Source : Annie Bleton-Ruget, Un département à l'aube du XIXe siècle : images et représentations de la Saône-et-Loire, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire », n° 199-200 de novembre 2019, p. 18-24.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'une des quatre églises du diocèse d'Autun dédiées à saint Cyr et sainte Julitte, avec Bissy-la-Mâconnaise et Viré près de Lugny et Saint-Cyr près de Sennecey-le-Grand.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Écuelles et Bragny-sur-Saône », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Bragny sur Saône », sur la commune de Bragny-sur-Saône - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bragny sur Saône », sur la commune de Bragny-sur-Saône - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beaune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b Le Journal de Saône-et-Loire, 8 avril 2015, Saône-et-Loire / Actualités : Ecuelles, p.  10.
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. Source : « Sur les pas de Michel Bouillot : six circuits à découvrir en Bourgogne-du-Sud », livret édité par la Fédération des associations partenaires du pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » (FAPPAH), juin 2018 (ISBN 978-2-9556826-1-6).
  19. Au sein de l'école créée pendant la guerre par le chanoine Joseph Robert. Source : Marie-Aude Poisson, « Michel Bouillot, l'Émerveilleur. Images Sacrées. », Éditions Doyen, Chevagny-sur-Guye, 2021 (ISBN 978-2905990-29-7).
  20. a et b Jacques Goubin, Paroisse Saint-Jean-Baptiste-des-Trois-Rivières : croix, statues, oratoires et fontaines miraculeuses, Sermesse/71-Pierre-de-Bresse, Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun-Chalon-Mâcon, , 128 p. (ISBN 978-2-9565416-1-5).
  21. Régis Martin, Villes et villages de Saône-et-Loire, Comité départemental d’expansion économique de Saône-et-Loire, Mâcon, 2e trimestre 1971.
  22. « Pierre Vaux (1821-1875) », article d'Alain Dessertenne paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 112 de décembre 1997, pages 5 à 7.
  23. « Longepierre : l'histoire est dans les rues », article de Claude Elly paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 171 de septembre 2012, pages 2 et 3.