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Discussion Wikipédia:Wikiconcours/septembre 2011/Équipes/Équipe 38/Plan « Les Aventures de Tintin »

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Thématique générale[modifier le code]

Histoires[modifier le code]

ATTENTION À NE PAS FAIRE DOUBLON NI AVEC LES PAGES DE CHAQUE ALUBUM, NI AVEC LA SECTION « THÈMES ABORDÉS » CI-DESSOUS, où sera analyser les éléments narratifs de la série faisant référence à tel ou tel événement historique, philosophie, fait de société, etc. Émoticône

Historique[modifier le code]

Pour l'historique s'inspirer fortement de l'article Hergé, lui-même tiré de différentes bios et interviews...

Contexte et création de la série[modifier le code]

Georges Remi, né le à Etterbeek, termine tranquillement ses études secondaires s'intéresse un peu scoutisme et au dessin, ralliant même ces deux domaines en réalisant quelques croquis ou courtes histoires illustrées pour différentes revues pour jeunes scouts. Mais durant ce début des années 1920, les réalisations d'Hergé restent encore très modestes. Sa technique reste maladroite : par exemple, en avril 1925, il croque pour le Blé qui lève quatre dessins sur les « plaisirs du vélo » où un cyclotouriste regonfle son pneu tellement fort qu'il le fait exploser.[N 1]. Au même moment, son chef de troupe René Weverbergh lui offre pour la Saint-Georges, un ouvrage intitulé Anthologie d'Art pour perfectionner son coup de crayon[1]. Ses études secondaires touchant à leur fin, Hergé cherche désormais du travail. Lors d'une réunion scoute, l'abbé Wathiau lui propose un poste d'employé à un journal bruxellois, Le Vingtième Siècle. Acceptant l'offre, il est engagé à partir du  :

« Mon travail consistait surtout à inscrire le nom des nouveaux abonnés sur des formulaires spéciaux (…) à envoyer par la poste, et à établir un fichier. »

— Interview d'Hergé[2].

Le journal est dirigé par l'autoritaire abbé Norbert Wallez (1882-1952) (un prêtre fascisant vouant un véritable culte à Mussolini dont il affichait d'ailleurs un portrait dans son bureau) et sa ligne éditoriale est ultracatholique et nationaliste. C'est d'ailleurs l'administrateur du Boy-Scout belge, le journal du collège où parurent les premières production du jeune dessinateur, René Weverbergh qui présenta le jeune Georges à l'abbé Norbert Wallez, le directeur du Vingtième Siècle en 1925. L'ecclésiastique fait alors la connaissance d'un jeune garçon qui n'avait aucune assurance et qui s'autocritiquait sans cesse. Plus tard, Hergé avoua que Wallez avait profondément influencé sa philosophie, sa personnalité et même sa vie conjugale puisque c'est lui qui lui présenta sa secrétaire Germaine Kieckens au dessinateur[3].

En supplément de son emploi qui ne le passionne naturellement pas, Hergé continue de publier en parallèle pour la revue du Boy-Scout des planches de gags[4]. Dans le numéro de juillet 1926, la double page centrale propose Les Extraordinaires Aventures de Totor, C. P. des Hannetons, un grand film comique d'United Rovers. La suite des aventures de ce scout débrouillard, souvent reconnu comme l'ancêtre de Tintin tant la ressemblance des deux séries est explicite, se déroule en août-septembre à Manhattan. Cependant, le dessinateur est appelé au service militaire le 16 août et Totor qui devait réapparaître dans le Boy-Scout à l'automne 1926, ne fera sa réapparition qu'en février 1927 à partir de la septième planche[5]. Conscients du talent de leur fils, les parents de Georges Remi se décident finalement à l'inscrire à l'école de dessin Saint-Luc, en vain :

« J'y suis allé un soir à l'école Saint-Luc, mais comme on m'y avait fait dessiner un chapiteau de colonne de plâtre et que ça m'avait ennuyé à mourir, je n'y suis plus retourné. »

— Interview d'Hergé[6].

En parallèle, Hergé accepte également la proposition de l'abbé Wallez d'illustrer trois récits de René Verhaegen, aide-comptable au journal, dans la rubrique « Le Coin des petits » : « Une petite araignée de voyage » (novembre 1926-janvier 1927), « Popokabaka » (1er mars-26 juillet 1927) et « La Rainette » (2 août-25 octobre 1927)[7].

Acquitté de son service militaire, Hergé est chargé par l'abbé Wallez des tâches d'illustrateur et de reporter-photographe. Son amie Germaine est embauchée au Vingtième Siècle le comme secrétaire de l'abbé Wallez[8]. Satisfait du travail d'Hergé, ce dernier lui confie la responsabilité du nouveau supplément hebdomadaire destiné à la jeunesse pour agrandir le nombre de lecteurs : Le Petit Vingtième[9]. Poussé par Wallez, Hergé s'instruit en dévorant de nombreux ouvrages afin de donner plus de précisions à ses illustrations. Le premier numéro du Petit Vingtième paraît le 1er novembre 1928 mais se montre aux yeux du public assez décevant[10]. L'artiste y propose dans un premier temps « Les aventures de Flup, Nénesse, Poussette et Cochonnet », une série qui raconte l'histoire de trois jeunes adolescents et d'un porc connaissant diverses aventures, sur un scénario de l'abbé Desmedt, un rédacteur sportif du journal. L'histoire se déroule sur un fond colonialiste et proclérical, toujours en vogue à l'époque, en particulier lorsque les enfants, prisonniers dans un village de « cannibales », sont sauvés par la bienveillance d'un missionnaire catholique. Hergé est peu motivé mais la série se poursuit jusqu'en mars 1929[N 2].

« Je me sentais comme dans un costume mal coupé qui me gênait aux entournures. »

— Interview d'Hergé[11].

Enfin, pour donner plus de clarté à ses dessins, l'artiste abandonne le dessin artisanal du XIXe siècle et adopte la nouvelle technique de la photogravure, technique simple mais efficace (traitement des plaques à l'acide). Pressentant le talent et la personnalité du jeune dessinateur, l'abbé Wallez est le premier à lui donner le coup de pouce décisif :

« L'abbé Wallez a eu sur moi une énorme influence, pas du point de vue religieux, mais il m'a fait prendre conscience de moi-même, il m'a fait voir en moi »

— Interview d'Hergé[12].

Dans la continuité de cette ligne éditoriale, ayant au moins le mérite d'être, Tintin est commandé par l'Abbé Wallez et prêchera les valeurs universelles que sont la générosité, la lutte contre le Mal, etc. tout d'abord au service de ce dogme, avant de petit à petit s'émanciper et accroître d'autant son grand succès.

[A 1],[A 2],[A 3]

Premiers succès et premières évolutions[modifier le code]

La naissance du Journal de Tintin[modifier le code]

L'apogée de Tintin : les Studios Hergé[modifier le code]

Décès d'Hergé et fin de la série[modifier le code]

L'Univers d'Hergé, miroir de sa vie et de son époque[modifier le code]

Thèmes abordés[modifier le code]

Les Aventures de Tintin ont été moult fois analysées et commentées par de nombreux auteurs, connaissances d'Hergé ou simplement fans de l'œuvre de ce dernier. Tous ces auteurs se sont accordés pour dire qu'Hergé s'est fortement inspirer de sa propre vie et de sa propre époque pour réaliser ce qui donne une véritable profondeur à son oeuvre. Et même si Tintin ne fut à la base qu'une commande faite à Hergé pour un supplément du journal belge Le XXe siècle sous la direction de l'autoritaire abbé Norbert Wallez le décrivant volontiers comme un « journal catholique de doctrine et d'information », on retrouve dès les premières cases des premières aventures les éléments caractéristiques du charme de Tintin qui ont garanti et garantissent toujours son indéniable succès.

On l'aura compris, Hergé n'a donc pas eu le choix de la première destination de son héros, et c'est tout naturellement que dans le but très clair d'asseoir encore un peu plus la propagande anti-communiste très en vogue à l'époque, l'abbé Wallez décide d'envoyer Tintin en URSS. Ainsi, dans les pages de Le Petit Vingtième, dont il est le rédacteur en chef, du 10 janvier 1929 (plus tard parues en album sous le titre Tintin au pays des Soviets), le nouveau héros part pour Moscou. N'ayant naturellement aucune liberté quant au scénario, Hergé est tenu de représenter les différents et nombreux clichés qui circulaient au sujet de la vie en Russie et n'a pour unique source documentaire que Moscou sans voiles, un ouvrage signé par un certain Joseph Douillet, ancien consul belge à Rostov-sur-le-Don, paru aux éditions Spes en 1928. D'après certains auteurs s'étant penché sur le livre (pour mieux apprécier les toutes premières inspirations d'Hergé), le parti pris de l'auteur est systématique et les motifs d'indignation parfois étranges, toujours est-il que certaines pages entières du livre ont été quasiment entièrement retranscrites dans l'album[A 2],[A 3].

Après son retour de Russie, c'est en Amérique qu'Hergé voulait envoyé son personnage (comme il l'avait précédemment fait avec Totor et le fera bientôt pour Popol et Virginie). Cependant l'Abbé Wallez choisit le Congo, à l'éreintement assumé de l'URSS succédera l'apologie de l'empire colonial belge. Cette commande est due au fait qu'à cette époque le pays colonisé connaissait un significatif manque de main d'œuvre et avait donc d'après l'Abbé Wallez besoin d'un peu de publicité. Cela n'enchante guère Hergé mais il obéit tout de même à son patron à qui il fait confiance. Tout comme pour Les Soviets, Hergé assume qu'il était à l'époque nourri de préjugés du milieu bourgeois (catholique de droite) dans lequel il vivait, ne connaissait l'Afrique (et l'URSS) que par ce que les gens en racontaient, et a donc dessiné ces deux premiers albums d'après ces critères, dans le pur esprit paternaliste qui était celui de l'époque en Belgique. Certains tintinologues soutiennent donc face aux critiques particulièrement vives au sujet de ces deux albums (surtout le second), qu'une lecture avertie permet de se documenter non pas sur le véritable climat congolais de l'époque mais sur l'imaginaire africain qui occupait alors les esprits européens[A 4],[A 5].

1931, Hergé peut enfin assouvir sa grande hâte d'envoyer Tintin au Nouveau Monde. Bien que sa première idée fut d'axer l'histoire sur la culture amérindienne, son projet évolua beaucoup jusqu'à devenir une sorte de patchwork, en ce sens que de l'Amérique, Hergé veut en montrer le plus possible : avec aussi bien la guerre des gangs et la prohibition que les déserts et prairies où se battent indiens et cow-boys, mais également les usines les plus modernes. Mais malgré cette répartition assez équitable, une des séquences entre indiens et américains (dans laquelle des soldats chassent une tribu à coup de baïonnette après la découverte d'un puits de pétrole) déplut quand même, tant et si bien que plusieurs éditeurs étrangers tentèrent de la faire transformer mais en vain. C'est aussi dans cet album que, pour la première fois, l'auteur intègre dans le récit un personnage réel : Al Capone (1899-1947). Il se documente sur les États-Unis à travers une revue, Le Crapouillot mais aussi d'ouvrages comme Scènes de la vie future de Georges Duhamel ou encore L'Histoire des Peaux-Rouges de Paul Coze[A 6].

Dans Les Cigares du pharaon, Tintin continue son exploration méthodique de la planète. Hergé, s'inspirant alors de nombreux faits-divers par les quelques journaux à scandales qu'il lit (notamment l'affaire de la malédiction du pharaon Toutânkhamon). Ainsi, il profite de ce climat pour faire entrer dans son récit tous les éléments communs à ces affaires : une mystérieuse malédiction, une société secrète, un génie du Mal, du poison qui rend fou, de nombreux trafics. Pour pa]rfaire sa documentation nécessaire à Hergé pour élaborer ce qui devait d'abord s'intituler Tintin en Orient, il lut Les Secrets de la mer Rouge d'Henry de Monfreid.

L'album suivant est considéré par beaucoup d'auteurs comme un tournant dans l'Histoire de la série. En effet, c'est à partir de cet album qu'Hergé est véritablement mis en contact avec la réalité d'une civilisation qu'il veut mettre en scène, et ce changement se fera sentir bientôt dans l'ensemble de son œuvre. Au terme d'une longue et approfondie recherche documentaire, sort Le Lotus bleu, où l'on peut facilement lire l'engagement politique de l'auteur (quasiment inédit dans l'ensemble de son œuvre) en faveur de la Chine dans le conflit qui l'oppose au Japon au moment de la guerre sino-japonaise de 1937-1945. Cet engagement entraîne une obligatoire authenticité rigoureuse du cadre, outre le réalisme du dessin, les péripéties sont parfois même inspirées de faits réels (comme la scène des pseudo-attentats chinois organisé en fait par le Japon, inspiré du véritable incident de Moukden). Par cette prise de position il est aussi intéressant de voir qu'Hergé se place clairement à contre-courant du système occidental pro-japonais en place, en dénonçant par exemple fort explicitement le rôle des Occidentaux de la Concession internationale de Shanghai, ou bien à l'aide d'idéogrammes explicites (mais illisibles par un lecteur non habitué à cet alphabet, soit la plupart des lecteurs et éventuels censeurs belges, français ou américains). La portée de l'action d'Hergé fut telle, que cela déclencha un mini problème diplomatique, lorsque certains responsables japonais passèrent à Bruxelles.

Cependant ce réalisme quasi-documentaire, même si Hergé ne l'oublie pas, se ralentit un peu dès L'Oreille cassée, où les qualités de l'imagination de l'auteur resortent et préfigurent à nouveau, et sont même ici intensifiées par l'entrée dans le récit de la fantaisie avec par exemple l'invention pour l'occasion de deux pays imaginaire d'Amérique du Sud, le San Théodoros et le Nuevo Rico où se passe l'intrigue. Et c'est sous couvert de cette fantaisie, que Hergé peut s'exprimer en premier lieu à travers le cadre qui reste totalement réaliste car très inspiré la mythologie de cette période de l'Histoire dans ces régions où l'instabilité diplomatique (guerres, disputes de frontières, nombreux coups d'État, nombreux généraux se bagarrant le pouvoir, etc.) était organisée par les Occidentaux à buts lucratifs (exploitations pétrolières et vente d'armes notamment), ainsi le Gran Chaco devient le Gran Chapo, le nom de certaines compagnies pétrolières occidentales sont à peine changées, on reconnaît facilement Basil Zaharoff à travers l'homme d'affaire Bazaroff. Mais, contrairement à la plupart des précédentes aventures, ces éléments du décors restent bien un arrière-plan et non pas le prétexte de l'album entier (qui sont parfois considéré comme de simples catalogue des particularités du pays où Tintin a posé ces valises) ; Hergé nous raconte véritablement une histoire (il sait où il va). On avait déjà pré-senti cette dynamique dans Le Lotus Bleu et, même si la publication par épisodes continue d'être effectuée dans un Petit Vingtième de plus en plus rétréci, même si Hergé propose aux lecteurs d'émettre des hypothèses quant à la suite du récit à travers une rubrique « Le Mystère de Tintin », l'histoire semble être véritablement monolithique, un véritable plan a été établi à l'avance et cela se ressent. C'est pour la première fois ici que l'on découvre un des éléments du scénario (si ce n'est le plus important) que l'on retrouvera par la suite dans tous les albums, à savoir : « un élément manque et on le recherche ». Ici, ce concept est même quelque peu exacerbé : on ne peut retrouver l'élément manquant (le fétiche) qu'en découvrant qu'il lui manque un élément à lui même (son oreille).

Dans L'Île Noire, nouvelle expérience pour Hergé. Il s'agit d'une aventure policière où sont confrontées nouvelles technologies et fantastique. Ainsi, sous l'influence facile à discerner du succès de King Kong, alors que Tintin lutte contre des faux-monneyeurs sont mêlées postes de télévision (engins révolutionnaires pour l'époque) et références au Loch Ness quand le héros n'est pas poursuivi par la « bête » (un gros singe énervé).

Le Spectre d'Ottokar est lui aussi essentiel dans l'oeuvre d'Hergé. Tout comme dans Le Lotus Bleu, il y est mis clairement en évidence l'actualité internationale, en l'occurrence l'Annexion de l’Autriche par l'Allemagne nazie. L'auteur déclara clairement que cet album n'était « autre que le récit d'un Anschluss raté » (Numa Sadoul 71). Dans le rôle du petit pays envahit Hergé invente le Royaume de Syldavie sous la menace fasciste de son voisin, la Bordurie (sous le commandement de Mussler, mélange entre les véritables Benito Mussolini et Adolf Hitler). Mais c'est aussi dans cet album qu'est presque explicitée la quête que l'auteur recherche à faire transparaître (consciemment ou non) dans son oeuvre, à savoir chercher à différencier les personnages en fonction notamment de la génération (ou plus généralement du symbole) qu'ils représentent. Cette question de généalogie est due à celle de l'auteur lui-même car, on le saura bien plus tard (après que des auteurs se soient penchés sur sa biographie), son propre père ainsi que son oncle (des jumeaux) sont issus d'une liaison illégitime de la grand-mère de Hergé (leur mère) avec une personnalité de la noblesse belge. Ce phénomène dont on a pu auparavant voir des exemples mais surtout des contre-exemples (prouvant une certaine évolution, d'où le concept de cette quête qui sous-entend que cette différenciation s'affirme d'album en album, de page en page, de case en case, c'est-à-dire que les personnages n'étaient pas ou très peu différencié au départ mais cette distance va progressivement se creuser).

Personnages[modifier le code]

Tintin[modifier le code]

Milou[modifier le code]

Capitaine Haddock[modifier le code]

Professeur Tournesol[modifier le code]

Dupond et Dupont[modifier le code]

Les antagonistes[modifier le code]

Autres personnages[modifier le code]

Lieux[modifier le code]

Les cinq continents et au-delà[modifier le code]

Visite des continents par tintin + Lune !

Lieux fictifs[modifier le code]

Syldavie...

Autres éléments des scénarios et des dialogues[modifier le code]

Chansons, hommages à l'intérieur des albums

Style graphique[modifier le code]

La ligne claire[modifier le code]

De manière générale, Hergé symbolise à lui seul l'art de la ligne claire dont il a parfait la technique... etc.

Décors[modifier le code]

Bruxelles (rue du labrador), Moulinsart..

Personnages[modifier le code]

Au début de la série, Hergé ne considérant pas la publication de cette série comme importante, l'auteur ne prêtait pas vraiment d'importance à aucun élément de ces premières planches (scénario, dialogues, dessins...), c'est pourquoi dans les premières cases de Tintin au pays des Soviets, le héros est quasiment méconnaissable par le lecteur non-averti. Sûrement inspiré de la couverture de Un tour du monde en 44 jours (Palle Huld, 1928, prépublié dans le journal copenhaguois Politiken à l'occasion de l'anniversaire de la mort de Jules Verne) qui n'est qu'en fait qu'une photo de l'auteur (un scout belge), Tintin n'est représenté tout d'abord que comme un gros lourdaud avant de petit à petit s'affiner et surtout adopter quelques gags plus tard sa caractéristique houppe[A 2],[A 3]. En ce qui concerne le premier album, outre ceci, Hergé, qui dans sa jeunesse admirait Benjamin Rabier, a avoué que de nombre de ces premiers dessins reflétaient cette influence, en particulier ceux représentant des animaux[A 7].

Le travail de René Vincent, le dessinateur de mode de la période Art déco, a également eu un impact sur les premières aventures de Tintin : « On retrouve son influence au début des Soviets, quand mes dessins partent d'une décorative, une ligne en S, par exemple (et le personnage n'a qu'à se débrouiller pour s'articuler autour de ce S !) ». L'auteur reconnaîtra sans honte avoir aussi volé l'idée des « gros nez » à l'auteur de bandes dessinées américain George McManus : « Ils étaient si drôles que je les ai utilisés sans scrupules ! »[A 8].

Autres éléments graphiques caractéristiques[modifier le code]

Ce n'est pas à proprement parlé un élément graphique (au niveau du dessin) qui caractérisa en premier lieu l'oeuvre d'Hergé mais plutôt une technique de mise en forme, en effet, il fut un des pionniers de l'utilisation du phylactère à l'intérieur même des cases qui n'était donc vraiment pas courant à l'époque. Pour preuve, lorsque le journal Cœur Vaillant acheta le droit de republier les toutes premières aventures, les responsables du journal décidèrent de rajouter les textes explicatifs en dessous des images jusqu'à ce qu'Hergé intervienne personnellement pour que cela cesse[A 3].

Au cours des nombreuses recherches qu'il a menées pour Le Lotus Bleu, Hergé a également été influencé par le dessin chinois et japonais, et par les estampes. Cette influence est particulièrement visible dans les paysages marins d'Hergé, qui rappellent les œuvres de Hokusai et Hiroshige[13].

Dans l'ensemble de toute son oeuvre Hergé a aussi eu l'occasion de faire partager à ses fans sa passion pour les voitures en en représentant plusieurs dizaines dans chaque album[14].

Style narratif[modifier le code]

Analyse et évolution des méthodes d'écriture[modifier le code]

La technique de narration utilisée par Hergé a beaucoup évolué en fonction notamment des libertés qu'on lui laissait, et ce donc surtout entre les tous premiers albums (Tintin n'étant qu'à la base une commande faite à Hergé dans un but de diffusion de préjugés sur le Monde). Ainsi, dans Tinrin en Amérique, on remarque que le personnage principal se comporte comme un touriste pressé voulant tout voir en un minimum de temps se traduisant par une certaine vivacité des enchaînements. Cet entrain, cette hâte, contraste alors avec la dynamique des précédents albums, le scénario n'étant plus une simple succession de saynètes mais emporte les personnages dans une sorte de grand mouvement vers l'avant[A 6].

Humour[modifier le code]

Critiques contre la série[modifier le code]

Publications[modifier le code]

Éditions originales[modifier le code]

Les dates ci-dessous sont celles de la première édition en album. Les trois premiers albums ont été publiés chez Le Petit Vingtième, Bruxelles, et les autres chez Casterman, à Tournai. L'ensemble des aventures de Tintin sont signées par le seul Hergé, mais on sait que derrière ce surnom ne se cache pas seulement Georges Remi mais toute une équipe d'assistants, scénaristes, etc.

Republications[modifier le code]

Republications des éditions noir et blanc[modifier le code]

Modifications ou réécriture d'albums comme Titin au Congo

Autres republications[modifier le code]

Par exemple correction d'erreur de scripte (numéro du roi Ottokar, etc.)

Hors-série[modifier le code]

Adaptations étrangères[modifier le code]

Succès commercial[modifier le code]

Postérité[modifier le code]

Influence de l'œuvre d'Hergé[modifier le code]

  • Influence sur « la vie des gens » (imaginaire collectif) et éventuelles apparitions importantes dans d'autres oeuvres majeures (DOIT IMPÉRATIVEMENT ÊTRE SOURCÉ ET SURVEILLÉ POUR ÉVITER LISTE NON-ADMISSIBLE SUR WIKIPÉDIA...) Émoticône
  • Hommages « officiels » (fondation hergé, éditions moulinsart, casterman, etc.) et non-officiels (nombreuses pièces de théâtres, chansons, etc.)

Adaptations[modifier le code]

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Films[modifier le code]

Séries et long-métrages d'animation[modifier le code]

Jeux vidéo[modifier le code]

Autres adaptations[modifier le code]

Parodies[modifier le code]

Références[modifier le code]

Renvois[modifier le code]

Renvois 1 à...
  1. P. Goddin (2007), op. cit., p. 92.
  2. P. Goddin (2007), op. cit., p. 97-98.
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées SADOUL_2003
  4. Objectif Tintin, L'abbé Wallez
  5. P. Goddin (2007), op. cit., p. 104-105.
  6. N. Sadoul, Entretiens avec Hergé, Casterman, 1983.
  7. B. Peeters (1987), op. cit., p. 102.
  8. P. Goddin (2007), op. cit., p. 113.
  9. http://www.objectiftintin.com/whatsnew_tintin_1102.lasso Objectif Tintin, L'abbé Wallez
  10. Les premières unes du Petit Vingtième (année 1928), Peeters 1983, p. 13-14
  11. P. Assouline (1996), op. cit., p. 34.
  12. N. Sadoul (1983), op. cit.
  13. Objectif Tintin : Hergé, un grand dessinateur paysagiste
  14. Charles-Henri de Choiseul Praslin (textes), Andy Jacobs (textes (chapitre 6)), Hergé (dessins), Pierre Peeters (photos), Michel Barreau (dir. et photos) et Bernard Tordeur, Tintin, Hergé et les autos, Moulinsart, , 64 p. (ISBN 2-87424-051-6)
Renvois A1 à A...
  1. Jacques Langlois, « Tintin et Milou : un duo pour la vie », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant « Les personnages de Tintin dans l'Histoire », paramètre « date » manquant, p. 19-20
  2. a b et c Frédéric Soumois, « Tintin au pays des Soviets : D'un pamphlet à l'autre », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant « Les personnages de Tintin dans l'Histoire », paramètre « date » manquant, p. 20-21
  3. a b c et d Le monde d'Hergé, p. 25-27
  4. Frédéric Soumois, « Tintin au Congo : Les illusions coloniales », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant « Les personnages de Tintin dans l'Histoire », paramètre « date » manquant, p. 30-31
  5. Le monde d'Hergé, p. 28-33
  6. a et b Le monde d'Hergé, p. 24-37
  7. Entretiens avec Hergé, p. ?
  8. Entretiens avec Hergé, p. ???

Ouvrages de références[modifier le code]


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