Discussion:Droite (politique)

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

A refaire[modifier le code]

Bonjour, Je trouve qu'un sujet de cette importance mérite un article bien plus complet. En plus de faire du franco-centrisme ( nécessaire ? ), il me semble faire l'impasse sur pas mal de sujet. Je compte le refaire durant les grandes vacances (2008). Si quelqu'un pouvait proposer un plan provisoire, pour qu'on en discute... Il se pose un assez grand problème sur la question du franco-centrisme. Comment faire un historique de la Droite dans le monde, alors que justement cette notion a une définition très différente suivant les pays durant la même époque : la droite en France et aux États-Unis en 1870 n'a absolument rien à voir.


 # Origine du terme
 # Les principaux concepts ( là encore très différents suivant les époques et les pays )
 -En France-
 # Historique ( évolution de la droite en France ? )
 # Aujourd'hui
 # Principales figures
 -Autres pays..-
 # Suisse
 # etc..

Si quelqu'un à des remarques.. sur ce plan qui, j'en suis conscient, et bien insuffisant.. Je suis ouvert à toutes suggestions! --Grandissime (d) 10 juin 2008 à 21:29 (CEST)[répondre]

N'hésitez pas mais établissez bien vos ajouts (sources, neutralité etc). Discuter des points qui peuvent poser problème sur cette page permet de faire comprendre et accepter les ajouts. Notez aussi que normalement on discute en bas des pages de discussion cad qu'un nouveau sujet s'ajoute en bas et pas en haut. Apollon (d) 13 juin 2008 à 21:54 (CEST)[répondre]

Les droites en France[modifier le code]

Où avez-vous vu que les Girondins sont proches du pouvoir et que c'est pour cette raison qu'ils siègaient au bas de l'Assemblée ? Les Girondins, proches du pouvoir ??? C'est absolument contraire à la vérité historique.


Selon [[René Rémond]], historien politique, spécialiste de la droite en France, il existe en fait trois traditions de droite, ''distinctes et concurrentes'' : 
*le [[légitimisme]] 
*l'[[orléanisme]] 
*le [[bonapartisme]]
Ces différentes traditions sont distribuées inégalement selon les époques, mais les tendances évoluent peu, même si les partis et les hommes qui l'incarnent changent. |}

Ce ne sont pas plutôt les branches du monarchisme ? Sinon ne veut-on pas dire par là que ces "traditions" sont nommées ainsi uniquement par analogie (par exemple les duc d'Orléans étaient connus pour être des libéraux si je ne me trompe.

Turb 27 jul 2004 à 23:02 (CEST)

René Rémond ne nie pas que le mouvement monarchiste soit dans son ensemble de droite, puisque se réclamant de la stabilité et des traditions. Il indique simplement dans son livre que même dans un régime républicain les trois sensibilités correspondantes se regroupent en trois partis différents, ce qui était sans doute vrai à l'époque où il a écrit son livre, mais ne semble plus l'être aujourd'hui. François-Dominique 12 aoû 2004 à 21:32 (CEST)

Périmètre[modifier le code]

En général, la droite désigne les mouvements conservateurs.

Selon les pays et les circonstances, les libéraux se retrouvent à "gauche" (lorsque le libéralisme économique est retenu et que le conservatisme pèse sur les moeurs : cas des USA) ou à "droite" (inversement quand l'interventionnisme économique et les services publics sont retenus mais les moeurs relativement libre : cas de la France).

Cette phrase n'a après relecture aucun sens.

Papillus 3 aoû 2004 à 12:15 (CEST)

Toujours aussi absurde.

Papillus 12 aoû 2004 à 21:21 (CEST)

Je suis assez d'accord. Le "conservatisme pèse sur les moeurs" me semble par ailleurs assez peu neutre. Turb 13 aoû 2004 à 00:42 (CEST)

Ce paragraphe n'a ni queue ni tête

Papillus 13 aoû 2004 à 02:58 (CEST)

Il aurait peut être sa place dans l'article libéralisme

[[Utilisateur:]] 5 déc 2004

Contrairement à ce qui est indiqué , le libéralisme existe encore bel et bien en Angleterre. Il s'agit du parti libéral-democrate.

Je suis d'accord avec les commentaires précédents, on ne peut pas dire que la droite est interventionniste s'il est dit que la gauche est sociale-démocrate. La gauche est interventionniste (à nuancer évidemment) et la droite (dans une perspective économique) est plûtot de tendance libéraliste (dans le sens de libre-marché et capitalisme).

Renommage[modifier le code]

Pourquoi ne pas renommer plus simplement l'article en droite politique.Pixeltoo 26 novembre 2005 à 16:02 (CET)[répondre]


Souverainiste = droite?[modifier le code]

Il est dit dans l'article que le souverainisme est un genre politique de droite. J'ai des doutes. Il n'y a qu'à voir le parti québécois au Québec (parti souverainiste) qui est un parti de gauche (social-démocrate). À moins qu'il y ait une autre signification à souverainisme, j'aimerais qu'on m'explique cette concidération. --Fhennyx 3 février 2006 à 21:11 (CET)[répondre]

Erreur de cheminement...[modifier le code]

Pour comprendre de quel mouvement politique les libéraux sont issus, je suis parti de la droite (actuelle), pour ensuite me diriger vers l'orléanisme (comme l'article le suggère). Ensuite, depuis l'article "orléanisme", je me suis orienté vers "les partisans d'un régime parlementaire, regroupés autour de la Nouvelle Action royaliste de Bertrand Renouvin", pour ne pas aller vers les royalistes les plus farouches. Et ce Bertrand Renouvin s'affirme comme un anti-libéral pure et dur! Je sais bien que mon cheminement n'est pas évident mais il est logique, au regard de mon intention. Que faire pour retrouver les premiers libéraux à partir de l'article "droite politique"?

Ainsi Jacques Chirac (fondateur de l'UMP, parti classé à droite) est couramment décrit par les analystes politiques comme menant une politique de type socialiste sur la fin de sa carrière.

Et beh! C'est pas très précis tout ça. Une source? Pas de sources! pas de sources dans un article traitant d'un courant politique... t-t-t je met un bandeau moi.--BiffTheUnderstudy 3 mars 2007 à 20:14 (CET)[répondre]

La notion Droite/Gauche sous une vision générale[modifier le code]

D'une vision plus générale, on peut constater le jugement Droite/Gauche relatif à chaque pays. En effet, les individus s'identifient en fonction de l'échiquier politique de leur pays. Ainsi, l'on peut être un Français de Droite tout en étant considéré comme Gauchiste dans un pays étranger plus libérale.

La notion de Droite/Gauche doit s'analyser sur un grand échantillonage de concept et d'appréciation du monde. Dés lors, être de droite c'est un "sentiment" de comment l'on perçoit la vie économique, politique et morale par rapport à ce que disent les politiques. Ainsi, être à droite dans un pays consiste à le tirer idéologiquement vers ce concept plus entreprenal, libéral, moral, etc...

Chirac à gauche???!!![modifier le code]

Wahou! C'est la première fois que je lis que Chirac a mené une politique de gauche sur la fin de son mandat!! On peut avoir un peu plus de références pour justifier ce qualificatif? C'est un peu surprenant, alors même que les mouvements anti-CPE grondaient, que la crise de l'intermittence du spectacle était toujours d'actualité... Alors peut être que par raport à ce qu'il a fait avant, ce terme se justifie, mais il faudrait l'expliquer un peu plus. O2 [blabla]

Cause de l'absence de représentation de l'extrême droite[modifier le code]

il est et restera toujours impossible de tenir des pages wikipédia sur le thème de la politique car elle seront toujours empreint de fanatisme d'un coté comme de l'autre. une source doit etre impartial pour etre crédible ce que ne sera jamais wikipedia concernant la politique.


Je ne vois pas le rapport avec le fait que l'UMP soit prétendument de gauche (affirmation pas franchement sérieuse), ou qu'il y ait prétendument un glissement vers la gauche (alors tous les observateurs disent le contraire). Dans tous les cas, c'est un POV et c'est surtout totalement hors-sujet.

L'extrême droite (comme d'autres partis) n'a pas de représentation politique simplement à cause du mode de scrutin appliqué (uninominal majoriraite à deux tours). Cette information me paraît parfaitement neutre et juste. --Ian S 26 juillet 2007 à 20:15 (CEST)[répondre]

Personne n'a dit que l'UMP etait de gauche, mais que Chirac l'etait sur la fin de sa carriere (je l'ai souvent entendu qualifie de rad.-soc. pour ma part), or Chirac etait neanmoins classe a droite sur l'echiquier. La citation de Raffarin montre bien que vu de l'exterieur de la France c'etait assez patent.
Quand au glissement, il faut le remettre dans son espace temporel (annees 1980-2000), puisqu'en effet il y eu un contre-glissement ces dernieres annees, pour justement que ce qu'on appele la droite retrouve sa place. C'est exactement ce qui s'est passe avec le transfert de voix Sarko/Le Pen.
Cette question ne me semble pas hors-sujet dans un paragraphe consacre au "perimetre" de la droite, et au cas particulier de l'extreme droite (on est meme en plein dans la question)
--Chouchoupette 27 juillet 2007 à 10:27 (CEST)[répondre]
Chirac de gauche, c'est un point de vue d'extrême droite. Le gouvernement Jospin était aussi accusé par beaucoup de gens de gauche de mener une politique de droite entre 1997 et 2002 (on peut raisonnablement penser que c'est la cause de sa défaite en 2002), tout ceci est donc une question de point de vue, ni l'un ni l'autre ne sont des vérités universellement reconnues. A moins que tu trouves des sources de personnalités de gauche disant que Chirac a mené une politique de gauche pour étayer tes propos. En attendant on peut reformuler en :
L'extrême droite a souvent accusé Jacques Chirac (fondateur de l'UMP, parti classé à droite) d'avoir mené une politique de type socialiste sur la fin de sa carrière, affirmant que ce dernier aurait permis un glissement progressif de l'échiquier politique français vers la gauche.
Je pense cependant que même comme ça, ça reste hors-sujet car c'est un cas particulier qui n'a rien à voir avec la définition générale. Il serait préférable de dire :
L'extrême droite accuse souvent la droite « modérée » de mener une politique de type socialiste et de permettre un glissement progressif de l'échiquier politique français vers la gauche. Jacques Chirac fut ainsi régulièrement visé sur la fin de sa carrière.
... ou quelque chose dans le genre. --Ian S 27 juillet 2007 à 19:00 (CEST)[répondre]
"Chirac de gauche, c'est un point de vue d'extrême droite." Moué, moué, ça frise le gros mensonge là. A droite tu en trouvera plein parfaitement d'accord avec cela et pareil des observateurs pour te dire qu'il a fait du RadSoc.
Pas besoin de chercher longtemps pourtant, en trois secondes je trouve: [1] l'ami de 30 ans qui le dit clairement son biographe qui le dit aussi, Chirac lui même qui sort "le libéralisme est une perversion de la pensée humaine et serait pire que le communisme" and so forth. Ce n'est pas du tout que l'extrême droite qui l'affirme donc. Je n'ai pas regardé si à gauche d'autres avaient tenu le même discours et je ne sais pas si c'est le cas. Pour l'instant une version correcte doit inclure "droite et extrême droite" et non simplement "extrême-droite"
Et dire que l'extrême droite a influencé la droite est également très pov; La droite a clairement dit pas d'accord avec l'extrême droite là ou la gauche ne l'a pas fait, bien au contraire. Imho ce paragraphe doit jarter.
--Bombastus 27 juillet 2007 à 19:18 (CEST)[répondre]
Je rapelle que le paragraphe est consacre au "perimetre" de ce qu'on qualifie de droite en France (et non pas la representativite ou les accords avec l'extreme droite). En l'occurence, il s'agit d'expliquer les evolutions de la typologie de l'echiquier politique a droite, son evolution dans le temps en France, et sa position par rapport aux autres "droites" et "gauches" dans les autres pays. La citation de Raffarin me semble particulierement interessante dans cette optique, puisqu'elle montre que ce qu'en France on considere a droite est (ou plutot etait avant ces dernieres annees) souvent plus a gauche que les autres gauches europeennes.
Voici une source pour cette citation : page de France Info en cache Google (ca commence a dater.... Elle avait ete reprise dans une chronique d'Yvan Rioufol aussi.
--Chouchoupette 28 juillet 2007 à 08:14 (CEST)[répondre]
Je pense que ce que vous soulignez est intéressant : historiquement en France, les hommes politiques de droite ont souvent tendance à revendiquer un certaine affiliation aux idées de gauche (mais difficile d'en donner les raisons sans tomber dans le POV), par opposition à la droite actuelle dite décomplexée de Nicolas Sarkozy qui s'assume pleinement de droite.
Cependant, ça ne veut pas dire pour autant qu'ils soient de gauche : aucune personnalité de gauche n'a jamais reconnu Jacques Chirac ou Jean-Pierre Raffarin comme tels, le gouvernement Raffarin est au contraire vu à gauche comme le gouvernement qui a fait la politique la plus à droite depuis 1945. Si l'on se contente de ce que dit untel ou untel, on peut aussi dire que le FN est de centre droit puisque Jean-Marie Le Pen l'a dit... (de toute façon la place sur l'axe gauche-droite se définit relativement à ses adversaires politiques)
Au final, OK pour dire que L'extrême droite et une partie de la droite accuse Chirac de mener une politique de gauche, plutôt que simplement L'extrême droite (mais ceci serait plutôt à placer dans l'article sur Jacques Chirac).
Concernant l'influence de l'extrême droite sur la droite dite modérée, il faudrait effectivement rajouter une référence, par exemple une citation de Jean-Marie Le Pen après la Présidentielle 2007 où il estimait que Nicolas Sarkozy avait pillé son programme pour lui prendre ses électeurs, mais sans intention de réellement l'appliquer. --Ian S 28 juillet 2007 à 14:05 (CEST)[répondre]

femmes et aux homosexuels[modifier le code]

Moleq devrait savoir que les traditionalistes s'en prennent aux étrangers, comme aux femmes et aux homosexuels. Pourquoi affirmer le contraire? Je pense qu'il est important de laisser cette phrase tel quel, na pas supprimer femmes et homos. Pablooo 9 août 2007 à 11:55 (CEST)[répondre]

De ma petite culture, il me semble en effet constater une certaine animosité envers les homosexuels. Par contre, les femmes... Aurais-tu des sources? PS: je suis la, pas la peine de parler de moi à la troisième personne. Maloq causer 9 août 2007 à 12:00 (CEST)[répondre]
C'est surtout une phrase sans queue ni tête qui mélange tout: Traditionalisme désigne une frange des catholiques dans l'Eglise et qui donc à ce titre se réfèrent à la morale de l'Eglise sur ces sujets. Dire qu'ils "s'en prennent aux étrangers, comme aux femmes et aux homosexuels" est du grand n'importe quoi. Tu ne parles pas de traditionalistes mais d'un courant de l'extrême droite. Un peu de rigueur.
Ensuite la phrase que tu introduis dans l'article n'est pas mieux: défense d'un "pouvoir fort, voire violent si nécessaire, surtout à l'égard des étrangers, des femmes et des homosexuels". Tu fais des généralisations très hatives et pov et tu exagères la place d'idées franchement minoritaires.
Reformulation et sourçage impératif--Bombastus [Разговор] 9 août 2007 à 12:05 (CEST)[répondre]

Il suffit de lire les textes écrits par le vaticans pour connaître leur positions sur les femmes et les homosexuels. Comme source, je dois mettre la Bible? Non, je rigole. Mais il est clair que les traditionalistes s'en prennent aux femmes: abolition de l'avortement... et aux homosexuels: mariage, adoption, égalité des droits, préjugés...Pablooo 9 août 2007 à 12:15 (CEST)[répondre]

Ca c'est ton interprétation et ton opinion. Et de plus, tu fais un amalgame entre catholicisme et extrème droite. Maloq causer 9 août 2007 à 12:16 (CEST)[répondre]
Va relire lire les textes de l'Eglise sur la question, en particulier le Catéchisme de l'Eglise Catholique et on en reparlera ensuite. Si c'est pour sortir des opinions bistro du commerce, ouvre ton blog mais là c'est totalement hors de propos.--Bombastus [Разговор] 9 août 2007 à 12:20 (CEST)[répondre]
J'ai repris le paragraphe dans son entier en essayant d'apporter de la clarté et en supprimant (au moins en partie) les remarques non encyclopédiques. N'hésitez pas à commenter si vous désapprouvez mais je rappelle que l'on est sur la page Droite et non ED.
Pour la FEL, cet article est scandaleusement mauvais, je n'ai pas le temps de l'améliorer là, je verrai cela plus tard--Bombastus [Разговор] 9 août 2007 à 12:57 (CEST)[répondre]
opinions bistro du commerce, le respect tu connais??? Comment oses-tu affirmer que l'Eglise catholiques n'est pas sexiste et homophobe. Lis les Encycliques puisque visiblement leur idéologie te plait avant d'affirmer des contre-vérités. Pablooo 9 août 2007 à 22:11 (CEST)[répondre]
C'est toi qui affirme que l'Eglise catholiques est sexiste et homophobe. C'est à toi d'avancer les sources, pas à tes contradicteurs de prouver le contraire. Pour ma part l'homophobie est la haine des homosexuels. l'église catholique ne leur reconnait pas le droit au mariage ou a l'adoption, mais il me semble qu'elle ne prone pas la haine, bien au contraire. Quand au sexisme, excuse moi, mais je rejoins l'avis de Bombastus. C'est une fois de plus ton interprétation et ton opinion que tu exprimes la. Maloq causer 10 août 2007 à 11:43 (CEST)[répondre]
Il y a de nombreux éléments plaidant pour le sexisme (originel du moins) du christianisme (à commencer par le commencement et l'histoire d'Adam et Eve), mais c'est de toute façon hors-sujet. Cet article porte sur la Droite en politique, pas sur le christianisme.
Concernant le sujet donc : on peut dire que la gauche accuse la droite d'être sexiste, mais on peut difficilement affirmer qu'elle est sexiste tout court, car la droite ne se revendique pas en tant que telle. --Ian S 10 août 2007 à 11:59 (CEST)[répondre]
Le sujet traite de la droite traditionaliste. Elle affirme bien ses positions sexistes et homophobes. Ce n'est pas contestable je pense. Pablooo 10 août 2007 à 13:32 (CEST)[répondre]
Elle affirme bien ses positions sexistes et homophobes. Ce n'est pas contestable je pense Si, ça l'est. Vous avez tout à fait le droit d'avoir une opinion, mais ici, il va falloir un peu plus. Maloq causer 10 août 2007 à 13:46 (CEST)[répondre]

article à développer svp[modifier le code]

Je pense que l'approche idéologique n'est pas assez développé. Vu que je ne dispose pas de temps en ce moment pour effectuer la modification moi-même, je demande à quelqu'un de l'effectuer merci. Pablooo 9 août 2007 à 12:16 (CEST)[répondre]

Droite et gauche aux USA[modifier le code]

Il était écrit il y a peu, dans cet article, que le Parti républicain (Etats-Unis) est un parti de droite. Mais beaucoup d'observateurs (notamment français) perçoivent le Parti démocrate (Etats-Unis) comme lui aussi à droite. Les articles sur ces deux partis montrent que la question de l'opposition droite/gauche aux USA n'est pas si simple (voir en particulier la page de discussion de l'article Parti démocrate (Etats-Unis), mais il faut vérifier si ce qui est mentionné est bien vrai). Donc j'ai modifié l'article en fonction de ces ambiguïtés.

--Ramblas 30 novembre 2007 à 23:51 (CET)

Pertinence[modifier le code]

J'ai apposé le bandeau pertinence sur une section d'analyse totalement TI et, à mon avis, non neutre. Le raisonnement, évidemment sans la moindre référence, consiste à dire que le libéralisme « économique » est de droite, « sociétal » de gauche. Ce qui occulte toute la perspective historique d'une part, ou des analyses récentes comme celles d'Alberto Alesina & Francesco Giavazzi ou encore Renato Ruggiero. Supprimer ce paragraphe me parait la marche à suivre la plus appropriée mais j'aimerais avoir l'avis des autres contributeurs sur cette question. Supprimer quite à remplacer par un paragraphe qui s'intéresse à la question mais avec des références plus sérieuses et qui ne sombre pas dans le côté café du commerce comme ici. --Bombastus [Discuter] 1 mai 2008 à 18:54 (CEST)[répondre]

L'idée, contestable mais assez reconnue, est que les libéraux sont à gauche quand la question politique concerne les moeurs, à droite quand la question politique est l'économie. Autrement dit, ils sont respectivement contre les conservateurs et les socialistes qui entendent régenter les vies chacun dans un domaine. Un peu simpliste certes. Apollon (d) 2 mai 2008 à 13:13 (CEST)[répondre]
Le sujet est assez débattu mais un exemple de classification en deux dimensions est le diagramme de Nolan ( utilisé par les libertariens pour expliquer leur positionnement ). Suivant l'axe politique le plus critique dans un pays donné les libéraux se retrouvent dans un camp ou dans l'autre, voire dans les deux ou au centre. ( soit dit en passant le même thème est logiquement traité de manière plus développée dans l'article gauche.)
En revanche pour l'accusation de café du commerce, je pense qu'elle est erronée, les données sont correctes et suffisamment connues pour ne pas nécessiter de citation particulière ( concernant les libéraux US et Allemands ) sauf, je l'admet pour la partie "explication" qui mériterait une référence.
Cette petite notice est à mon avis fort utile aux personnes qui ne sont pas familières avec la France et sa politique. En Australie, où j'habite on se dit "libéral de droite" ou "libéral de gauche", aux USA un liberal est toujours de gauche, en France majoritairement de droite, etc.

--149.171.211.162 (d) 9 mai 2008 à 09:52 (CEST)[répondre]

Valeurs de droite[modifier le code]

Bonjour, Je suis étonné de ne pas trouver dans cet article de référence aux "valeurs" qui caractérisent la droite. Je pense par exemple au travail, à la famille, à la patrie (sans intention de vouloir assimiler la droite à Vichy !) mais aussi l'ordre, le mérite, la bravoure, etc. Peut-être faudrait-il également évoquer les valeurs de gauche (l'égalité, la solidarité, la justice sociale...). Qu'en pensez-vous ?? — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 159.50.101.7 (discuter)

L'envie était forte de blanchir ces paragraphes, mais il y a peut-être une bonne section à faire appuyée par des vraies sources… Qui vivra verra. schlum =^.^= 30 janvier 2010 à 15:04 (CET)[répondre]

Réécriture de l'article nécéssaire[modifier le code]

Proposé par : Jertonit (d) 29 avril 2011 à 10:37 (CEST)[répondre]

Raisons de la demande de vérification[modifier le code]

L'article en l'état doit être réécris car certain affirmation sont totalement fausses ou brouillonne. Par exemple, on met souvent dans la droite les libéraux classique (conservateurs fiscaux et progressistes sociaux) avec Philippe de villiers qui lui est un conservateur social et fiscalement à gauche (protectionnisme, etc). L'article ne met pas en évidence cela.

Discussions et commentaires[modifier le code]

Les droites en Suisse[modifier le code]

Il y a pas mal à faire surtout au niveau de la description des partis (il faut qu'elle soit objective et précise). Il me semble que le PDC est un parti du centre, pas de droite. Même chose pour les Verts'libéraux. La brochure distribuée par la Confédération avec le matériel de vote le montre bien, les membres du PDC votent tant à gauche qu'a droite et les Verts'libéraux votent à gauche.

"philosophie"[modifier le code]

Voici pourquoi j'ai supprimé cette section faite de deux sous-sections :

  • la première sous-section concerne la notion de contrat, sans source, et de façon franchement lacunaire. Le paragraphe contient toutefois une idée intéressante, qu'il faudrait restituer, qui est le postulat d'un homme naturellement bon ou méchant en fonction de la gauche et la droite. Mais ça a peu à voir avec le contrat et il est absurde de dire la position de droite plus "pragmatique". Peut-être qu'on pourrait obtenir qqch de correct en partant du philosophie mag actuellement en vente, qui a l'air de traiter le sujet d'après sa couverture.
  • la deuxième sous-section, sur le marché confond droite et libéralisme économique. Elle consiste en plus en une extrapolation (fausse) puis un copiage d'une fiche de lecture de maîtrise de Polanyi...

Enfin les deux notions développées ci-dessus sont loin de renseigner ce qu'on pourrait appeler la "philosophie" de la droite, et réduit le contrat et le marché à des notions de droite... donc pour toutes ces raisons couic couic. Apollon (d) 11 avril 2012 à 12:43 (CEST)[répondre]

Demande de l'intervention d'un spécialiste[modifier le code]

Bonsoir,

je dispose d'un ouvrage de l'historien français Michel Winock, La Droite, hier et aujourd'hui, et j'en ai profité pour travailler un peu sur cet article. Malgrè cela et le fait qu'il soit légèrement mieux que l'article concernant la gauche, cela me paraît loin d'être fameux pour un article d'une importance aussi capitale. Un spécialiste du sujet, ou quelqu'un disposant du livre de René Rémond, mentionné dans la bibliographie, pourrait-il s'y pencher plus sérieusement ? --Melancholia (d) 6 août 2012 à 18:56 (CEST)[répondre]

demande de vérification[modifier le code]

Bonsoir. Spectateurengagé (d · c · b), dont toutes les contributions encyclopédiques consistent à tisser un manteau de gloire en l'honneur de Marc Crapez, a beaucoup contribué sur cette page. Sa manière de rédiger laisse penser que ses travaux pionniers sont suivis ou confirmés par ceux d'auteurs prestigieux. Cela ne correspond pas aux informations sur les citations fournies par Google Scholar, par exemple pour cet article «De quand date le clivage gauche/droite en France?». Une vérification des informations publiées par Spectateurengagé me semble donc nécessaire. --dame éliane alias chansonnette [causer avec la dame] 5 janvier 2013 à 04:13 (CET)[répondre]

J'approuve ; reste maintenant à trouver quelqu'un de compétent pour cela ... Melancholia (d) 5 janvier 2013 à 16:41 (CET)[répondre]
On pourrait déjà poser un bandeau pour signaler l'absence de neutralité ? Qu'en pensez-vous ? --dame éliane alias chansonnette [causer avec la dame] 5 janvier 2013 à 19:59 (CET)[répondre]
Neutralité, vous y allez peut-être un peu fort.

Le fond de cet article est à vérifier (indiquez la date de pose grâce au paramètre date).

Améliorez-le ou discutez des points à vérifier. Si vous venez d’apposer le bandeau, merci d’indiquer ici les points à vérifier.

Ce serait déjà plus l'idée. Il y a un bandeau déjà présent, il ne faudrait pas trop surcharger non plus, amha. Cordialement, Melancholia (d) 5 janvier 2013 à 21:37 (CET)[répondre]

Je parlais seulement de la section "gloire à MC". Émoticône --dame éliane alias chansonnette [causer avec la dame] 5 janvier 2013 à 21:41 (CET)[répondre]
J'avais pas remarqué que c'était à ce point ... Que dit Spectateurengagé ? Il est vrai que cela peut apparaître comme une fixette un peu étrange... Melancholia (d) 5 janvier 2013 à 21:56 (CET)[répondre]
"Fixette un peu étrange" ou "auto-promo" Émoticône ? Spectateurengagé (d · c · b) en est au stade noms d'oiseaux contre les contributeurs qui essayent de vérifier/nettoyer sa page, et ses publications ma vie mon œuvre dans les pages où il a contribué. --dame éliane alias chansonnette [causer avec la dame] 5 janvier 2013 à 23:13 (CET)[répondre]
La RA que vous avez engagée a débouché sur un avertissement ... Un comportement problématique ne durera pas éternellement amha.
Revenons à l'article : vous proposez de sabrer dans le tas ? Faites donc (dans la limite du raisonnable, bien sûr), gente dame, nous verrons les réactions par la suite. Salutations distinguées, Melancholia (d) 5 janvier 2013 à 23:27 (CET)[répondre]
Surtout que je ne trouve quasi aucune source de qualité pour attester de la notoriété de cet auteur…
Revenons, revenons donc. Preux chevalier, je vous confie le sabre portant mon blason, j'ai kék chose sur le feu. --dame éliane alias chansonnette [causer avec la dame] 5 janvier 2013 à 23:54 (CET)[répondre]
Gente dame, votre serviteur vient ici vous exprimer son étonnement : contrairement à ce qu'il pensait, le texte apporté par Spectateurengagé (d · c · b) est intéressant, et bien qu'il gagnerait à être synthétisé et davantage référencé, il n'en est pas moins acceptable pour autant. J'attends ici l'avis du noble rédacteur des paragraphes en questions. Votre humble serviteur vous salue bien. Melancholia (d) 8 janvier 2013 à 21:32 (CET)[répondre]
Le jour où Spectateurengagé (d · c · b) écrira sur une page de l'encyclopédie sans publier en même temps une référence aux publications de Marc Crapez, auteur mineur, sans aucune reconnaissance scientifique, je penserai que cet utilisateur n'est pas là pour instrumentaliser l'encyclopédie à la gloire de Marc Crapez. Ayant vérifié les références de la page Marc Crapez, je sais désormais que Spectateurengagé (d · c · b) est capable de falsifier les références, en faisant dire aux auteurs ce qu'ils n'ont pas écrit. Marc Crapez fait en sorte que sur l'encyclopédie ses petits points de vue pas notoires du tout soient à égalité avec ceux de grands spécialistes reconnus comme tel. Ceci dit, si vous trouvez que c'est de qualité encyclopédique que de faire de telles escroqueries intellectuelles, vous pouvez travailler avec Spectateurengagé (d · c · b), il sera ravi de vous expliquer le point de vue de Marc Crapez sur les analyses de grands spécialistes reconnus internationalement. Vive Crapezpédia. Bien à vous --dame éliane alias chansonnette [causer avec la dame] 12 janvier 2013 à 21:33 (CET)[répondre]
Bonsoir. Je vous prierai de ne plus m'attribuer des points de vue que je n'ai jamais exprimé (« si vous trouvez que c'est de qualité encyclopédique que de faire de telles escroqueries intellectuelles »). Je cherche une sortie honorable à un problème se posant pour cet article, pas celui de Marc Crapez, merci d'éviter de détourner la discussion. J'attends d'ailleurs l'avis ici de Spectateurengagé. Si on fait tous preuve de bonne volonté, il n'y a pas de raison que cela ne fonctionne pas. Melancholia (d) 12 janvier 2013 à 21:45 (CET)[répondre]
Bonsoir. Désolée, mais je ne pense pas qu'il est utile de discuter avec un contributeur de mauvaise foi ; je ne détourne pas la conversation. De mon point de vue, un contributeur qui falsifie des citations est un contributeur de mauvaise foi. Crapez est un auteur très mineur, sans reconnaissance scientifique/universitaire, et selon les recommandations encyclopédiques, il ne mérite pas une place aussi importante dans l'encyclopédie. Toujours de mon point de vue, le problème est Spectateurengagé (d · c · b), à propos duquel il est vraiment difficile de penser qu'il est autre que Marc Crapez lui-même (non, plus de présomption de bonne foi, plus aucune). J'ai fait preuve de bonne volonté en participant à un travail collectif d'améliorant de sa page (en particulier sur les citations) : nous nous sommes faits insultés, et notre travail est saboté. En outre, nous avons pu constater les falsifications. Bien à vous --dame éliane alias chansonnette [causer avec la dame] 12 janvier 2013 à 21:55 (CET)[répondre]
Si des manipulations de sources peuvent être prouvées, la situation est différente, et je suis certain que vous obtiendrez une sanction en RA. Reste maintenant la question des paragraphes de cet article ; comme ce monsieur refuse de venir en discuter malgré plusieurs demandes, et que son avis est largement sujet à caution vu tout ce qui a récemment entouré l'article Marc Crapez, il va falloir qu'on s'en occupe seuls. J'ai fait il y a quelques jours certaines modifications, pensez-vous que l'on doive aller plus loin ? Cordialement, Melancholia (d) 13 janvier 2013 à 16:07 (CET)[répondre]

Internationaliser[modifier le code]

Cet article n'est pas assez abstrait. C'est du pâté rempli par de l'historiographie. Indigeste. Qu'on m'amène un Québecois qui se retrouve dans la distinction entre droite bonapartiste, légitimiste et orléaniste ! Qu'on m'amène un Russe pour qui c'est la droite qui préfère l'ordre ! Vraiment, les gens ne seront pas plus intelligents à la lecture de cet article. Kahlores (d) 7 janvier 2013 à 22:35 (CET)[répondre]

Wp:n'hésitez pas ! J'avais un livre portant sur La droite en France de Michel Winock, et je l'ai exploité. Malheureusement je n'ai pas tous les livres de la bibliographie : si vous avez, faites, nous vous en serons gré. Melancholia (d) 8 janvier 2013 à 21:35 (CET)[répondre]

Bonjour, l'article Droite conservatrice renvoie vers Droite (politique). Ne serait-il pas mieux de le faire rediriger vers conservatisme ?. Si un un expert du sujet pouvait trancher svp... --Dadu (d) 15 juillet 2013 à 17:05 (CEST)[répondre]

Bonjour. Si vous n'envisagez pas la création d'un article séparé, on peut effectivement envisager cette redirection. Sinon, que pensez-vous d'une redirection vers la section Droite « contre-révolutionnaire » de cet article ? Elle est un peu trop « historique », je sais ... Si vous êtes intéressé par le sujet, peut-être pourriez vous le compléter de son histoire plus récente ? Cordialement, Melancholia (d) 15 juillet 2013 à 19:43 (CEST)[répondre]

Parti Populaire (Belgique) d'extrême-droite ?[modifier le code]

Bonjour,

Je trouve que le Parti Populaire (Belgique) ne devrait pas être considéré comme étant d'extrême droite. Je le classerais plutôt au sein de la droite conservatrice (en fait le PP, c'est plus ou moins l'équivalent de la N-VA en Flandre). Cela dit, de même que la N-VA, le PP a des liens étroits avec l'extrême droite. Néanmoins, ceux-ci ne me semblent pas assez importants pour considérer que ces deux partis puissent être considérés d'extrême droite, du moins à l'heure actuelle.

Nombreux nouveaux éléments franco-français[modifier le code]

Bonjour. Les derniers ajouts de RS ne sont pas tous inintéressants, mais je les crois ici clairement peu pertinents, en tout cas à cette échelle (des milliers d'octets sur la situation politique purement française).

Droite (politique) est un article à vocation très générale, ces aspects nationaux particuliers n'ont à mon sens pas à y figurer de manière aussi détaillée (à quand un développement aussi important pour le Tea Party et ses effets sur la droite américaine ? L'historique du Parit Conservateur depuis que Cameron est PM ? on ne s'en sort pas...).

Je vais donc déplacer tout cela ici, et invite Renaudsechet à trouver un article plus approprié pour y greffer ses longs développements, de manière à ne pas totalement déséquilibrer cet article. Melancholia (discuter) 15 novembre 2015 à 20:14 (CET)[répondre]

Voilà la taille des ajouts en question, juste pour se rendre compte... Melancholia (discuter) 15 novembre 2015 à 20:18 (CET)[répondre]

Ascension du Front National, prémices de droitisation[modifier le code]

L'émergence du FN sur le devant de la scène politique française à la fin des années 80 pousse la droite à se positionner par rapport à Jean-Marie Le Pen. Au lendemain de son Discours d’Orléans sur «le bruit et l'odeur», Jacques Chirac pose la question de pourquoi Jean-Marie Le Pen devrait avoir « le monopole de souligner les vrais problèmes » (l'immigration)[1]. Quelques jours plus tard, Jacques Chirac revendique d'avoir renoncé à la langue de bois et d'avoir « exprimé tout haut ce que beaucoup pensent tout bas[2] ». Même s'il a été entamé au milieu des années 1980, en particulier avec la loi dite Pasqua, ce moment marque un tournant à partir duquel la droite parlementaire tente d'utiliser le thème politique de l'immigration, jusque-là chasse gardée de l'extrême droite. Deux jours après le discours, l'explication figure dans Le Figaro : « L'immigration est devenue un enjeu électoral car les électeurs gagnés par Monsieur Le Pen feront défaut à l'opposition parlementaire aux prochaines élections[3]. » Pour Yann Cugny[4], ce qui ressemble à un dérapage (comme l'exprime Simone Veil) au cours d'un discours informel est davantage un positionnement politique calculé, exprimé de manière populaire, afin de regagner du terrain face au Front national, voire à rallier certains de ses cadres[5]. Le néologisme politique « lepénisation des esprits » désigne l'acceptation progressive par les Français de tout ou partie des thèmes développés par Jean-Marie Le Pen. Le premier homme politique à employer ce terme est Robert Badinter, le 4 février 1997, lors des débats parlementaires sur la loi Debré relative à l'immigration[6],[7].

Campagne présidentielle de 2007[modifier le code]

Dès 2006, Nicolas Sarkozy souhaite mettre de côté une droite « qui s’excuse depuis tant d’années de ne pas être de gauche[8] ». Jean-François Copé s’insurge contre les « supercheries grotesques » utilisées contre la réputation de la droite. À titre d’exemple, il cite un sociologue prétextant que la droite « ne voit pas les étrangers d’abord comme des humains[9]». L'expression de « droite décomplexée » fut mise à l’honneur par Nicolas Sarkozy, puis Jean-François Copé, qui en a fait le titre d’un livre[10].

Lors de la campagne présidentielle de 2007, l'objectif clairement assumé de Nicolas Sarkozy était de séduire et faire tomber dans le giron UMP « tous ces sans grade, tous ces anonymes, tous ces gens ordinaires, toute cette majorité silencieuse, auxquels on ne fait pas attention, que l'on ne veut pas écouter, que l'on ne veut pas entendre[11] », toute cette France d'en bas qui par son vote protestataire alimentait l’électorat lepéniste. En mai 2007, Nicolas Sarkozy est élu président de la République en bénéficiant d’un report des voix du Front national vers l'UMP exceptionnel de près de 60% au second tour.

Sous le mandat de Nicolas Sarkozy 2007-2012[modifier le code]

Le débat sur l'identité nationale mené par Éric Besson, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire entre novembre 2009 et février 2010 avait annoncé le retour de l'influence des conseillers les plus à droite de Nicolas Sarkozy[12]. Confronté à un électorat populaire qui, d'affaire Bettencourt en affaire Woerth, le délaisse chaque jour un peu plus, Nicolas Sarkozy choisi de se replacer sur le terrain qui lui a toujours été favorable depuis 2002: celui de la sécurité. Alors que deux tiers des Français estiment que les positions du gouvernement «se rapprochent de celle du Front national»[13], le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy le 30 juillet 2010, marque la prédominance de la « ligne nationaliste » incarnée par Patrick Buisson et Claude Guéant au détriment de la « ligne républicaine » défendue par Henri Guaino, selon le politologue Stéphane Rozès[12]. Après ce discours, c'est la ligne droitière que semble privilégier Nicolas Sarkozy, comme en témoignent la composition du 3e gouvernement Fillon (avec le départ des ministres centristes, notamment Jean-Louis Borloo et Hervé Morin) ou le débat sur l'Islam et la laïcité[12]. Des ténors de la droite dénoncent cette tendance en critiquant la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy. Ainsi l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin dénonce « une dérive droitière qu'il convient de corriger[14] ». Un autre ancien premier ministre, Dominique de Villepin, évoque les « dérives inacceptables du virage sécuritaire de Nicolas Sarkozy[15] ».

Campagne présidentielle de 2012[modifier le code]

Lors de la campagne pour les présidentielles de 2012, Philippe Douste-Blazy, ancien ministre UMP, estime que « la dérive droitière (du candidat UMP Nicolas Sarkozy) s'est accélérée[16] ». Suite à l’échec de Nicolas Sarkozy face à François Hollande lors des présidentielles de 2012, ainsi qu’à la défaite consécutive de l’UMP aux législatives de 2012, des ténors de l'UMP mettent de nouveau en cause la «droitisation» du parti. François Baroin déclare « À trop courir derrière le Front national, on le crédibilise[17] ». Jean-Pierre Raffarin estime que « la stratégie de Grenoble, la dérive droitière de l’UMP a échoué[18] ». La sénatrice UMP Chantal Jouanno parle de « défaite lourde qui condamne la stratégie de droitisation. Ce discours nous a vraiment porté préjudice. On le voit, la sanction se porte beaucoup sur les candidats qui étaient un peu dans l'ambiguïté vis-à-vis du Front national[19] ». Les choix idéologiques et les conseils de Patrick Buisson dans la campagne sont l'objet de diverses appréciations et polémiques. Selon Françoise Fressoz, éditorialiste du journal Le Monde qui souligne son « populisme »[20], et selon le politologue Stéphane Rozès, la « droitisation » à laquelle il réussit à mener l'UMP a participé à provoquer le « dynamitage »[20] de ce parti à la suite des élections pour le renouvellement de ses dirigeants au congrès de novembre 2012[21],[22]. Anne Sinclair critique une droitisation dont les « signes » seraient les réticences de la société face au mariage homosexuel, les hésitations du PS devant l’idée de droit de vote des étrangers aux élections locales et le succès du thème de la droite décomplexée à l’UMP[23]

Sous le mandat de François Hollande 2012-2017[modifier le code]

Le président du Nouveau centre, Hervé Morin, estime qu'un certains nombre d'interdits, «de thèmes brutaux que l'on peut retrouver à travers l'idée de Nation, d'étrangers, de frontières et qui avaient des relents liés au régime de Vichy ont été déverrouillés», conduisant à « une droitisation, non pas de l'UMP, mais de la société française[24] ». Brice Teinturier, directeur général délégué Ipsos France, estime le 4 Décembre 2014 que les sondages donnent raison à « Nicolas Sarkozy sur la droitisation de la société française[25] ».

Nadine Morano, au fil de sorties polémiques récurrentes, devient une des incarnations les plus médiatiques de la « dérive droitière de l'ex-UMP[26],[27],[28] », « stratégie théorisée par Patrick Buisson et amorcée sous la présidence Sarkozy[26] », Nadine Morano « pousse à l'absurde la mission que lui a confiée son chef[29] », « et le président des Républicains paie avec l'affaire Morano, le solde de cette glissade continue[27] », se retrouvant très médiatiquement « défié dans la formation qu'il dirige[30],[31] ». À la suite de ses déclarations sur la «France, pays de race blanche» qu’elle assume et réitère[32], Nicolas Sarkozy cède à la pression locale en écartant[33] Nadine Morano des investitures pour les régionales 2015[34]. La ligne nationale est malgré tout maintenue, Nadine Morano continue son travail au sein du parti Les Républicains « pour concurrencer le Front national sur son terrain dans l’espoir de limiter sa progression[26] », en appelant les électeurs du FN et « ceux qui en ont marre de la gauche et de la droite » à préférer le « rassemblement Nadine au rassemblement Bleu Marine[32] ».

Références[modifier le code]

  1. Régis Guyotat, « Le débat sur l'immigration Le maire de Paris : « Il y a overdose » », Le Monde, 21 juin 1991
  2. « Au RPR : dire tout haut ce que chacun pense tout bas », Le Monde, 22 juin 1991
  3. Charles Rebois, dans Le Figaro, 21 juin 1991, cité par Yann Cugny
  4. Yann Cugny, Délinquance et émeutes urbaines : Traitement médiatique et politique. Section Politique et Société, Séminaire « Histoire contemporaine de la société française », 2002–2003
  5. Le Monde du 2 juillet 1991 note qu'au Parti républicain, des contacts avaient été pris avec des cadres frontistes par le biais d'anciens d'Occident et cite Hervé de Charette : « Le FN est désormais intégré dans la vie politique française. […] le problème principal, c'est Le Pen. Mais beaucoup des siens sur le terrain ne demandent pas mieux que de prendre des places à nos côtés. »
  6. « « En même temps qu'elle nous aliène le cœur de tant de jeunes Français issus de l'immigration, [cette loi] ouvre un boulevard aux succès électoraux du Front national [...] et à la “lepénisation” des esprits. » » (« Robert Badinter accuse Jean-Louis Debré de favoriser la “lepénisation” des esprits », Le Monde, 6 février 1997.
  7. « Badinter: la "lepénisation des esprits" est toujours d'actualité », sur lepoint.fr,
  8. Et un, et deux, et trois zéros. Sarkozy le fossoyeur , Libération, 6 avril 2006
  9. Jean-François Copé, Manifeste pour une droite décomplexée, Fayard, 2012, p. 178-179
  10. Jean-François Copé, Manifeste pour une droite décomplexée, fayard, 2012
  11. Nicolas Sarkozy, Discours à Bercy (29/04/07) Nicolas Sarkozy, Discours à Bercy (29/04/07)
  12. a b et c « Ces conseillers qui ont poussé Sarkozy à lancer le débat sur l’islam et la laïcité », sur lepost.fr, (consulté le Date invalide (11 novembre 2015 2011))
  13. La sécurité au cœur de la stratégie électorale de l'UMP , le Figaro, 29 juillet 2010
  14. Raffarin : "une dérive droitière qu'il convient de corriger" , le Figaro, 24 aout 2010
  15. Villepin : le gouvernement a commis une «faute morale» , le Figaro, 24 aout 2010
  16. Douste-Blazy critique la "dérive droitière" , le Figaro, 31 mars 2012
  17. Des ténors de l'UMP mettent en cause la «droitisation» du parti , le Parisien, 18 juin 2012
  18. L'UMP à l'heure des remises en cause , le Figaro, 19 juin 2012
  19. Premières autocritiques sur la stratégie droitière de l'UMP , le Monde, 18 juin 2012
  20. a et b Françoise Fressoz, « Quand Buisson dynamite l’UMP », fressoz.blog.lemonde.fr, 12 décembre 2012.
  21. Françoise Fressoz, « Derrière la guerre Fillon Copé, le triomphe de Patrick Buisson », sur lemonde.fr
  22. Olivier Laffargue, « UMP : "Cette crise vient d'un décentrement né du discours de Grenoble" », bfmtv.com le 19/11/2012
  23. Anne Sinclair, « Droitisation », Le Huffington Post.fr, 19/11/2012
  24. Pour Hervé Morin, "des interdits liés à Vichy ont été déverrouillés" conduisant à une droitisation de la société, huffingtonpost.fr, 27/11/2012
  25. Sarkozy a raison sur la droitisation de la société française , France24, 4 Décembre 2014
  26. a b et c Nadine Morano, incarnation de la dérive droitière, Alexandre Lemarié pour lemonde.fr, 8 octobre 2015
  27. a et b Nadine Morano, mal à droite, «dérive droitière de l'ex-UMP» , edito de DANIEL MURAZ pour courrier-picard.fr, 7 octobre 2015
  28. Laurent Bouvet : ce que révèle l'affaire Nadine Morano , lefigaro.fr, 30 septembre 2015
  29. Le sarkozysme traîne ses boulets , Jean-Louis HERVOIS pour charentelibre.fr, 8 octobre 2015
  30. Nadine Morano, égérie et... martyre ! Sarkozy défié dans la formation qu'il dirige , Jean-Marcel Bouguereau pour larepubliquedespyrenees.fr, 8 octobre 2015
  31. L'affaire Morano, un "caillou dans la chaussure" de Sarkozy , France24, 8 octobre 2015
  32. a et b Béziers, Nadine Morano met un vent à Ménard, pas à ses électeurs metronews.fr, 30 octobre 2015
  33. Nadine Morano, l'ex-fan de Nicolas Sarkozy perdue dans la droitisation décomplexée ,huffingtonpost.fr, 30 septembre 2015
  34. "Race blanche" : Morano piégée par une course après le FN emmenée par Sarkozy? metronews.fr, le 1er octobre 2015

L'extrême droite fait-elle partie de la droite ?[modifier le code]

L'article comporte une section sur l'extrême droite, ce qui laisse entendre que oui, mais l'intro dit que les extrêmes s'ajoutent à la gauche et à la droite, ce qui fait pencher vers le non.

Je pose la question pour savoir si des formulations comme « de droite et d'extrême droite » sont redondantes.

Apokrif (discuter) 9 octobre 2017 à 18:10 (CEST)[répondre]

Droite et tendance « légitimiste »[modifier le code]

L'article définit à plusieurs reprises la « droite » comme le regroupement de ceux qui sont favorables au régime en place.

Cette définition est discutable. Les électeurs qui votent pour le président sortant, par exemple Emmanuel Macron, sont-ils de droite parce qu'ils soutiennent le gouvernement en place ?

Cet aspect est à revoir. J'ai changé la première formulation. J'attends vos suggestions.

Cordialement, Solange Lanne (discuter) 16 mai 2022 à 12:43 (CEST)[répondre]