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Charles Lecocq (compositeur)

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Charles Lecocq
Description de cette image, également commentée ci-après
Charles Lecocq en 1910.
Nom de naissance Alexandre Charles Lecocq
Naissance
Ancien 12e arrondissement de Paris
Décès (à 86 ans)
16e arrondissement de Paris
Activité principale Compositeur
Style Opéra, opérette
Lieux d'activité Paris, Bruxelles
Années d'activité 1857-1914
Collaborations Eugène Leterrier, Albert Vanloo, Henri Chivot, Alfred Duru
Éditeurs Brandus / Joubert
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Jacques Fromental Halévy, François Bazin
Signature de Charles Lecocq

Charles Lecocq est un compositeur français d'opérettes, opéras bouffes et opéras-comiques, né le à Paris où il est mort le .

Né dans une famille pauvre (son père grattait des copies d'exploits ou de jugements au Tribunal de commerce de la Seine et cinq enfants vivaient du produit de ce travail dans un petit logis de la montagne Sainte-Geneviève puis dans l'île Saint-Louis à Paris), Charles Lecocq fut atteint dès son enfance de tuberculose coxo-fémorale[1], ce qui l'obligea à utiliser des béquilles toute sa vie. Doué des meilleures dispositions musicales, il donnait dès l'âge de 16 ans des leçons et gagnait sa vie[2].

Il étudie au Conservatoire de Paris, en même temps que Georges Bizet, auprès de Jacques Fromental Halévy et de François Bazin. Il aborde le genre de l'opérette à l'occasion d'un concours organisé en 1856 par Offenbach, dont il remporte le 1er prix ex æquo avec Bizet. Ceci détermine sa carrière, qu’il consacre dès lors à ce genre léger et divertissant alors très à la mode. Il débute avec Le Docteur Miracle (1857).

Il obtient son plus grand succès en 1872 avec La Fille de Mme Angot, qui reste aujourd’hui une des œuvres les plus représentées du répertoire lyrique. On distingue encore Giroflé-Girofla (1874), La Petite Mariée (1875) ou Le Petit Duc (1878)[3].

Il meurt en 1918 au no 59 boulevard Exelmans (16e arrondissement de Paris)[4].

Non-représentés

  • Le Chevrier, livret de Charles Narrey et Michel Carré
  • Don Japhet d'Arménie, livret de Guillot de Saix et Michel Carré
  • Los Picaros
  • Ma cousine d'après Scarron
  • Renza

Notes et références

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  1. Marie-Aude Roux, Le Monde, 16 mai 2014, p. 16[réf. à confirmer].
  2. Louis Schneider, Hervé et Charles Lecocq, librairie académique Perrin, 1924.
  3. Dictionnaire Hachette Tout en Un, 1921-1958, Musiciens célèbres (p 1141).
  4. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Boulevard Exelmans », p. 490.
  5. « Fleur de thé : opéra-bouffe en 3 actes », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  6. « Les Cent vierges : opéra-bouffe en 3 actes », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  7. « Les Prés Saint-Gervais : opéra-comique en 3 actes », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  8. « La Camargo : opéra-comique en trois actes », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  9. « Le Petit Duc : opéra-comique en 3 actes », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  10. « La Petite Mademoiselle : opéra-comique en 3 actes », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  11. « La Princesse des Canaries : opéra-bouffe en 3 actes », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )

Liens externes

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