Avenue Henri-Guillaumet

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Avenue Henri-Guillaumet
Image illustrative de l’article Avenue Henri-Guillaumet
La partie haute de l'avenue Henri-Guillaumet.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 51″ nord, 1° 28′ 08″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 4 - Est
Quartier(s) Juncasse-Argoulets
Début Avenue de la Colonne et impasse de Salonique
Fin no 119 bis rue Louis-Plana
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne A du métro de Toulouse (à proximité)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus 1937 (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Chemin ou grand-chemin de la Juncasse (XVe siècle-1947)
Chemin de la Font-Servi (XVIe siècle)
Nom actuel 12 avril 1947
Nom occitan Avenguda Enric Guillaumet
Notice
Archives 315553372803
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Avenue Henri-Guillaumet
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Avenue Henri-Guillaumet

L'avenue Henri-Guillaumet (en occitan : avenguda Enric Guillaumet) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle traverse le quartier de la Juncasse-Argoulets, dans le secteur 4 - Est.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

L'avenue Henri-Guillaumet rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Avenue de la Colonne (g)
  2. Impasse de Salonique (d)
  3. Avenue Jacques-Chirac
  4. Rue de la Chaumière (g)
  5. Rue Jean-Jacques-Rousseau (d)
  6. Rue du CEAT (g)
  7. Rue d'Alger (g)
  8. Rue Jean-Poncelet (d)
  9. Rue d'Oran (g)
  10. Rue René-Descartes (d)
  11. Rue Léon-Say (d)
  12. Rue Louis-Plana

Transports[modifier | modifier le code]

L'avenue Henri-Guillaumet n'est pas directement desservie par le réseau de transports en commun Tisséo. Elle est cependant, dans sa première partie presque parallèle à l'avenue Jacques-Chirac, parcourue par la ligne de bus 37, et elle débouche sur l'avenue Léon-Blum, qui permet d'accéder à la station de métro Jolimont sur la ligne de métro Ligne A du métro de Toulouse. Enfin, au nord, l'avenue croise la rue Louis-Plana, où se trouvent les arrêts de la ligne de bus 19.

Odonymie[modifier | modifier le code]

L'avenue a reçu le nom d'Henri Guillaumet (1902-1940). Jeune pilote formé au 1er régiment d'aviation de chasse de Thionville, où il rencontre Jean Mermoz, il s'engage comme pilote de la compagnie Latécoère et participe au développement et au succès de la Compagnie générale aéropostale. En 1930, il échappe à la mort à la suite d'un accident dans les Andes argentines – exploit relaté par son collègue et ami, Antoine de Saint-Exupéry, dans son livre Terre des hommes. En novembre 1940, il meurt abattu par un avion de chasse italien alors que, travaillant pour Air France, il transporte Jean Chiappe, personnalité du régime de Vichy[1]. À Toulouse, son nom a également été donné, dans le quartier de Montaudran, à une école maternelle (actuel no 14 chemin de Bitet) et une école élémentaire (actuel no 30 chemin de Bitet)[1].

Depuis le XVe siècle, l'avenue était connue comme le chemin ou le grand-chemin de la Juncasse, puisque descendant des hauteurs de la colline du Calvinet, il aboutissait dans la plaine marécageuse de l'Hers au lieu-dit de la Juncasse (juncassa en occitan, « lieu couvert de joncs ») : ce nom désignait depuis le XIIe siècle au moins les terres qui se trouvaient au sud du chemin de Montrabé (actuelle route d'Agde)[2],[3]. Au XVIe siècle, on trouve également l'appellation de chemin de la Font-Servi : la font sèrvi (« fontaine » ou « source du réservoir » en occitan), connue aussi comme la font d'amor (« fontaine d'Amour » en occitan) se trouvait en haut de l'actuelle rue Benjarnin-Baillaud, près de l'ancien carrefour qu'elle formait avec la rue Monserby[4]. Ce n'est finalement qu'en 1947 que le chemin de la Juncasse prit, par décision de la municipalité dirigée par Raymond Badiou et largement issue des rangs de la Résistance, le nom d'Henri Guillaumet[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]

Groupe scolaire Jolimont[modifier | modifier le code]

Cité de Jolimont[modifier | modifier le code]

La cité de Jolimont est construite en plusieurs tranches entre 1949 et 1961 par un groupement d'architectes : Roger Brunerie, Marie-Louise et René Cordier, Joachim et Pierre Génard, et Yves Vieulet. L'ensemble est représentatif de la construction des grands ensembles durant la période de la Reconstruction.

  • no  1-7 : immeubles.
  • no  9 : résidence Les Y.
    La résidence les Y, qui correspond à la dernière tranche de la cité de Jolimont, est construite entre 1960 et 1961. Elle tient son nom de son plan même, composé de Y imbriqués. Le bâtiment, long de 550 mètres, se développe en suivant la pente, le long de l'avenue Léon-Blum. Chaque corps de bâtiment compte sept étages, pour une hauteur totale de 26 mètres[5].

Écoquartier Guillaumet[modifier | modifier le code]

Autres maisons[modifier | modifier le code]

  • no  44 : maison (années 1930).
  • no  62 : maison (deuxième moitié du XIXe siècle)[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Salies 1989, vol. 1, p. 555.
  2. Salies 1989, vol. 2, p. 46.
  3. Salies 1989, vol. 2, p. 132.
  4. Salies 1989, vol. 1, p. 484.
  5. « Les Y », sur le site PSS-Archi, mis à jour le 11 décembre 2009.
  6. Notice no IA31123600, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]