Amina Benkhadra

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Amina Benkhadra
Illustration.
Amina Benkhadra en 2010.
Fonctions
Directrice générale de l'Office national des hydrocarbures et des mines
En fonction depuis le
(20 ans, 5 mois et 13 jours)
Ministre de l'Énergie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement

(4 ans, 2 mois et 19 jours)
Monarque Mohammed VI
Premier ministre Abbas El Fassi
Gouvernement El Fassi
Législature VIIIe législature
Prédécesseur Mohammed Boutaleb
Mohamed El Yazghi
Successeur Fouad Douiri
Secrétaire d'État chargée du Développement du secteur minier

(7 mois et 1 jour)
Monarque Hassan II
Premier ministre Abdellatif Filali
Gouvernement Filali III
Prédécesseur Abellatif Guerraoui
Successeur Abdelkébir Zahoud
Biographie
Nom de naissance Amina Benkhadra
Date de naissance (69 ans)
Lieu de naissance Salé
Nationalité Marocaine
Parti politique Rassemblement national des indépendants
Diplômé de École nationale supérieure des mines de Nancy
Profession Ingénieur

Amina Benkhadra est une ingénieure et femme politique marocaine. Elle était ministre de l'Énergie, des mines, de l'eau et de l'environnement du Maroc dans le gouvernement El Fassi entre 2007 et 2012. Elle est directrice générale de l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) depuis 2003[1]. Elle siège également au conseil d’administration du groupe Managem[2].

Parcours[modifier | modifier le code]

Amina Benkhadra est née le à Salé. Elle obtient notamment un diplôme en génie civil – spécialité : le secteur minier – de l'École nationale supérieure des mines de Nancy en 1978, un doctorat d'ingénieur en sciences et techniques minières à Mines ParisTech en 1981 et un certificat en formation de gestion à l'université Columbia en 1990[3].

Sa carrière débute en 1982 au Bureau de recherche et de participation minière (BRPM), d’abord en tant que chef de service des Études minières à la division Études et valorisation du BRPM. Elle devient chef du département des Études minières, puis chef de la division des Participations. En 1994, elle est directrice des Mines au sein du ministère de l’Énergie et des Mines. Parallèlement, elle est administratice au sein de conseils d’administration de plusieurs sociétés minières, filiales ou partenaires de l’ONHYM[4].

Elle devient directrice du BRPM en 1998 après avoir mis en place une nouvelle stratégie du développement du secteur minier, alors qu’elle occupait les fonctions de secrétaire d’État chargé du Développement du secteur minier[5].

Elle est directrice générale de l’Office national de recherches et d’exploitations pétrolières (ONAREP) depuis le . Elle est également la présidente de la Fédération de l’industrie minérale (FDIM)[6].

En 2013, elle fait partie des « 25 femmes les plus influentes du business en Afrique » selon le journal Jeune Afrique[7].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Yabiladi.com, « Hydrocarbures : « Le Maroc fait encore ses premiers pas dans l’exploration des gaz de schistes », affirme Amina Benkhadra », sur www.yabiladi.com (consulté le )
  2. Salaheddine Lemaizi, « Au Maroc, l'intense exploitation des mineurs et des sols continue - COP22 Des paroles aux actes », sur Orient XXI,
  3. (en) « Amina Benkhadra : Managing director of the National Office for Hydrocarbons and Mining, Morocco », sur www.energynet.co.uk (consulté le )
  4. « Biographie des nouveaux ministres », sur Forum Marocain - Bladi.net (consulté le )
  5. « source »
  6. « Amina Benkhadra | Executive Interview | Oil and Gas Council », sur www.oilandgascouncil.com (consulté le )
  7. « Les 25 femmes les plus influentes du business en Afrique » (consulté le )
  8. « La France honore la femme marocaine », Aujourd'hui le Maroc, (consulté le )
  9. « Voici les personnalités décorées par le roi Mohammed VI à l’occasion de la fête du Trône », Bladi.net, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dominique Lagarde et Bahia Chami, « La vie des affaires : Amina Benkhadra : pétrole et mines », L'Express, Paris,‎ (lire en ligne)
  • Marianne Meunier, « "Madame Énergie" », Jeune Afrique, Paris,‎ (lire en ligne)

Lien externe[modifier | modifier le code]