La Laupie
La Laupie | |||||
Le village perché de La Laupie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Montélimar-Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Yannick Albrand 2020-2026 |
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Code postal | 26740 | ||||
Code commune | 26157 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Laupiards, Laupiardes | ||||
Population municipale |
762 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 79 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 36′ 39″ nord, 4° 50′ 49″ est | ||||
Altitude | Min. 116 m Max. 510 m |
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Superficie | 9,68 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieulefit | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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La Laupie est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont dénommés les Laupiard(e)s.
Géographie
Localisation
La Laupie est située à 13 km au nord-est de Montélimar.
Condillac | Condillac Marsanne |
Marsanne | ||
Condillac Sauzet |
N | Marsanne Bonlieu-sur-Roubion | ||
O La Laupie E | ||||
S | ||||
Sauzet | Sauzet Bonlieu-sur-Roubion |
Bonlieu-sur-Roubion |
Relief et géologie
Sites particuliers :
Géologie
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
- le Roubion[1] ;
- l'Ancelle, affluent du Roubion[1],[2] (voir Soyans) ;
- le ruisseau de Charavel[1] ;
- le ruisseau des Boines[1].
Climat
Voies de communication et transports
Urbanisme
Typologie
La Laupie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66 %), forêts (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (3,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Morphologie urbaine
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Boulon
- Boussas
- Chafrène
- Chapelle Saint-Michel
- Coutellier
- Créssin
- Creux de Barret
- Fangeras
- Gence
- Grande Grange
- Grange Blanche
- Lafarge
- la Montagne
- la Rivette
- la Selle
- le Vallat Blanc
- les Boulats
- les Buis
- les Restouins
- les Reynières
- les Vieilles Vignes
- Marchaut
- Marges
- Mirabel
- Pazin
- Pimpin
- Pont de l'Ancelle
- Quince
- Roussas
- Saint-Jacques
- Sauvan
- Serre Vidal
- Teissières
- Trouiller
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- Andran est un quartier attesté[10] :
- en 1391 : Andrans (choix de documents, 214) ;
- en 1480 : in Andrancio (archives de la Drôme, E 384) ;
- en 1446 : in Andrancii (inventaire de la chambre des comptes) ;
- au XVIe siècle : ce quartier n'est qu'une forêt ;
- en 1891 : Andran, quartier des communes de Cléon-d'Andran, de Bonlieu, de La Laupie et de Saint-Gervais.
Logement
Projets d'aménagement
Risques naturels et technologiques
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11] :
- 1277 : castrum de Laupia (Duchesne, Comtes de Valentinois, 11).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Laupia (pouillé de Valence).
- 1428 : castrum Lauppie in Valentinesio et La Laupi (choix de documents, 292).
- 1509 : mention de l'église paroissiale Saint-Michel : ecclesia parrochialis Beati Michaelis de Laupya (visites épiscopales).
- 1540 : mention de la paroisse : cura Laupie (rôle de décimes).
- 1540 : mention du prieuré : prioratus Laupie (rôle de décimes).
- 1645 : La Loupie (rôle de décimes).
- 1891 : La Laupie, commune du canton de Marsanne.
Étymologie
Le toponyme dérive de l'occitan làupia « pile, tas de bois empilé » puis « abri, tonnelle, appentis »[12] issu du vieux bas-francique *laubja (cf. allemand Laub « feuillage », Laube « tonnelle », néerlandais loof[réf. nécessaire]).
Le sens a évolué vers celui de hutte puis de cabane en bois, de hangar ou d'abri pour les animaux recouvert de feuillage, et enfin vers les sens modernes que nous connaissons[réf. nécessaire].
Histoire
Antiquité
Présence grecque[13].
Les Gallo-romains
Présence romaine[13].
Le village médiéval serait construit sur les restes d'un oppidum gallo-romain[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie[11] :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) appartenait tout d'abord aux abbés de Cruas.
- 1198 : elle est acquise par les comtes de Valentinois.
- 1277 : inféodée aux Châteauneuf.
- 1328 : inféodée aux Mirabel.
- 1428 : passe (par mariage) aux Châteauneuf de Saint-Rémy.
- 1435 : vendue aux Hostun.
- 1463 : acquise par les Tholon de Sainte-Jalle.
- 1567 : vendue aux Mulet.
- 1573 : revendue aux Morges.
- 1589 : rachetée par les Mulet.
- 1657 : passe (par héritage) aux Pingré.
- 1678 : vendue aux Flotte de Montauban.
- Passe (par mariage) aux Brunier.
- 1784 : passe aux Martin de la Porte, derniers seigneurs.
1789 (démographie) : 220 habitants[11].
Avant 1790, La Laupie était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église, dédiée à saint Michel, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (de la dépendance de l'abbaye de Cruas), dont le titulaire avait la collation de la cure et les dîmes[11].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Sauzet. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Marsanne[11].
En 1944, La Laupie est le théâtre d'affrontements entre les troupes d'occupation et les alliés. La bataille dure six jours, au terme desquels le village est entièrement détruit et la chapelle Saint-Michel fortement endommagée.
En 1945, les villageois bâtissent le nouveau village de La Laupie avec sa mairie, son école et une nouvelle église[réf. nécessaire].
Le vieux village est restauré par les habitants, dans le respect du site, à l'initiative de Pierre et Marie-Annick Armand, du milieu des années 1960 à la fin des années 1990. L'ensemble est privatif mais il est ouvert au public sans aucune restriction. Le vieux village de La Laupie est un site protégé. Les habitants du vieux village assurent à leurs frais l'entretien des voies et espaces ouverts au public ainsi que l'éclairage des rues[réf. nécessaire].
Le , lors de fortes pluies, la rivière qui borde le village déborde et un torrent de boue de 70 cm de hauteur dévale l'artère principale du village, dévastant tout sur son passage. Les dégâts peuvent être contrôlés grâce à la rapide intervention des habitants. Dans les mois qui suivent, le statut de catastrophe naturelle est accordé par l'État[réf. nécessaire].
Politique et administration
Tendance politique et résultats
Administration municipale
Liste des maires
Rattachements administratifs et électoraux
Politique environnementale
Finances locales
Jumelages
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2021, la commune comptait 762 habitants[Note 3], en diminution de 3,91 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
Enseignement
Santé
Manifestations culturelles et festivités
- Concerts de musique ancienne[13].
- Fête communale : premier dimanche de juillet[13].
- Fête patronale : dimanche suivant le 29 octobre[13].
Loisirs
- Pêche et chasse[13].
Sports
Médias
Cultes
Économie
Agriculture
En 1992 : céréales, ovins, caprins[13].
- Foire : le 24 août[13].
Tourisme
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château (restauré)[13] : remparts du XIVe siècle). Les façades des bâtiments d'habitation datent des XVe et XVIIe siècles[réf. nécessaire].
- chapelle Saint-Michel (MH) sur promontoire[13].
- Reste de l'ancien prieuré fondé en 804 et dépendant de l'abbaye de Cruas. La chapelle est située à l'extérieur du vieux village, sur une motte féodale fortifiée[réf. nécessaire].
- En 1791, la chapelle cesse de servir de lieu de culte et ses terres sont vendues en 1793. Elle reprend son activité religieuse au début du XIXe siècle[réf. nécessaire].
- Pendant la Seconde Guerre mondiale, le site a servi de poste de défense aux troupes allemandes (la chapelle porte encore des traces d'éclats d'obus)[réf. nécessaire].
- Dans les années 1950, la chapelle est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel
Patrimoine naturel
Personnalités liées à la commune
Héraldique, logotype et devise
La Laupie possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
Bibliographie
- Brochure de l'association la Laupie-Patrimoine[source insuffisante].
Articles connexes
Liens externes
- La Laupie
- La Laupie sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- https://www.annuaire-mairie.fr/riviere-l-ancelle.html
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (Andran).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 190 (La Laupie).
- Louis Alibert, Dictionnaire occitan-français, Institut d'Études Occitanes, Toulouse 1966-1976.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), La Laupie.
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.