Accroupissements

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 10 novembre 2020 à 16:21 et modifiée en dernier par Parisienne19 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Sur les autres projets Wikimedia :

Accroupissements
Informations générales
Titre
AccroupissementsVoir et modifier les données sur Wikidata
Auteur
Date de création
Publication
Date de publication
Dédicataire
Contenu
Incipit
« Bien tard, quand il se sent l’estomac écœuré… »Voir et modifier les données sur Wikidata

Accroupissements est le titre d'un poème d'Arthur Rimbaud écrit en 1871. Il est inséré dans la lettre adressée à Paul Demeny du (dite « Seconde lettre du voyant »).

Ce poème, le dernier des trois contenus dans cette lettre (après Chant de guerre parisien et Mes petites amoureuses) est présenté ironiquement par son auteur comme un « chant pieux ».

Composé de sept quintils d'alexandrins, Accroupissements raconte les trois moments de la journée de « frère Milotus », rythmés par ses défécations.

Derrière la figure de frère Milotus, le critique Steve Murphy estime qu'il faut en fait reconnaitre l'essayiste ultramontain Louis Veuillot[1].

Notes et références

  1. Cf. Setve Murphy, « Accroupissements ou la physiologie d'un obscurantiste voyant », in Rimbaud et les sauts d'harmonie inouïs, Actes du colloque international de Zurich, 24-26 février 2005, Eurédit, 2007, p. 241-251.

Liens externes