Aller au contenu

HitchBOT

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 28 août 2022 à 21:54 et modifiée en dernier par KunMilanoRobot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Photo d'un robot humanoïde assis sur une table.
HitchBOT est exposé à Toronto au Canada.

HitchBOT (de l'anglais « hitch » : « auto-stop », et « bot », abréviation de « robot ») est un robot auto-stoppeur créé par une équipe canadienne dans le cadre d'un projet artistique. Il n'a pas la possibilité de se mouvoir seul, mais, doté de modules de reconnaissance vocale et d'expression orale, il a la capacité de se faire comprendre dans le but d'être transporté vers une destination décidée par les créateurs. Durant ses périples, le robot ne reçoit aucune aide de la part de ceux-ci, qui le laissent seul dans les mains de personnes inconnues. L'équipe chargée de le suivre à distance, sans la moindre intervention physique, récolte seulement des informations sur sa position géographique, ainsi que la réaction, sur les réseaux sociaux, des personnes ayant pris en charge le robot.

Il traverse avec succès le Canada durant l'été . En , en Allemagne, une équipe de tournage le suit en permanence durant les quelques jours de son trajet. Plus tard dans la même année, le robot participe à des démonstrations culturelles aux Pays-Bas. Lors de sa quatrième sortie, organisée aux États-Unis, il est retrouvé démembré le à Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis). Sa carcasse, rapatriée au Canada, est exposée au musée des sciences et de la technologie du Canada.

Historique et description

Le projet débute en [1], à l'initiative de David Harris Smith et Frauke Zeller[2], notamment dans le but d'observer la réaction des humains face aux robots[3]. Bien qu'entouré par des universitaires, le robot ne fait pas officiellement partie d'un programme spécifique, car il ne serait pas possible pour les chercheurs d'analyser directement le comportement du robot[4]. Il s'inscrit plutôt dans des investigations sur ce que ses créateurs appellent la « robotique culturelle », pendant réflexif de l'art robotique[5].

D'après Frauke Zeller, « il s’agit d’un projet artistique à l’état sauvage auquel les personnes sont invitées à participer »[6], « nous souhaitons voir ce que font les personnes avec ce type de technologie lorsque l’on leur en donne l’occasion »[6]. David Harris Smith ajoute qu'« [ils veulent] créer une chose qui soit quelque peu narrative, avec un sens de l'aventure »[7].

L'un des rares souhaits des créateurs, indispensable à la réussite du projet, est que le robot ne se trouve pas dans l'une des deux situations suivantes. Il ne faut pas qu'il soit laissé sur des routes très passantes : les véhicules seraient peu susceptibles de s'arrêter pour observer un objet sur le bord de la route. Il faut également que l'appareil soit régulièrement chargé, dans le cas contraire il ne pourrait plus communiquer[8]. Pour remédier à ce dernier problème, des instructions sont écrites sur le côté du robot[9].

L'équipe de conception

En , le projet est amorcé par David Harris Smith de l'université McMaster de Hamilton et de Frauke Zeller de l'université Ryerson de Toronto. Cette dernière possède un doctorat sur les interactions entre les humains et les robots, ainsi qu'une habilitation universitaire dans l'étude des médias et des communications[2], tandis que David Harris Smith, également titulaire d'un doctorat, est notamment professeur assistant au département des Communications et du Multimédia, et directeur de recherches à macGRID Simulation Research Network[10].

Les deux co-créateurs sont accompagnés par une équipe de chercheurs, parmi lesquels Ebrahim Bagheri, professeur assistant à l'université Ryerson[11], responsable de l'interface de programmation donnant les connaissances au robot, basées sur les données de Wikipédia[4], et Frank Rudzicz, professeur assistant à l'université de Toronto[11], chargé de la communication avec les personnes ayant des particularités linguistiques ou souffrant de troubles cognitifs ou physiques atteignant l'expression orale. D'autres chercheurs participent au projet : Alanna Mager, Colin Gagich, Dominik Kaukinen, Lily Beaul, Jacky Au Duong[12], mais également Diego Santos et Meaghan Carrocci[13].

Le robot

Le robot, de la taille d'un enfant de six ans[14], est équipé de modules de reconnaissance vocale et d'expression orale avec une voix féminine. Ce module lui permet d'avoir des interactions sociales[15], telles que chanter, raconter, jouer aux devinettes, discuter dans une moindre mesure, etc. Les discussions sont parfois difficiles en raison de l'incohérence des réponses du robot[16] et du défaut de capacité de stockage des informations échangées[17]. Lors de son premier voyage, il ne s'exprime que dans une seule langue, l'anglais[18], mais il s'adapte ensuite à l'allemand[19] sans pour autant avoir la capacité de s'exprimer dans les deux langues simultanément en raison de difficultés techniques[2]. C'est une tablette tactile Samsung Nexus 10[5], assistée de modules GPS et de reconnaissance vocale, qui lui sert d'intelligence[20]. Le robot est alimenté par un panneau solaire ou par une prise allume-cigare. Cela permet de subvenir aux besoins de ses composants électroniques. Il est possible de suivre ses pérégrinations sur les réseaux sociaux et sur son site officiel à l'aide d'un GPS et d'une connexion 3G[21]. La caméra installée sur le robot permet de prendre une photographie toutes les 20 minutes, avec la possibilité de les diffuser sur les réseaux sociaux si le conducteur et les autres passagers du véhicule dans lequel il a embarqué sont d'accord[22]. Un panneau de DEL lui sert de visage et lui permet de simuler des yeux et un sourire[23]. Les pièces nécessaires à l'assemblage du robot ont coûté environ 1 000 dollars[3].

Tout est fait dans l'apparence du robot pour inspirer la confiance[24], son aspect simple permet de ne pas rebuter les personnes qui hésiteraient à s'approprier un objet technologique qu'ils ne maîtrisent pas[13]. L'ensemble pèse environ 6,8 kilogrammes pour une taille légèrement supérieure à 1 mètre[25]. Un vieux seau lui sert de corps et les éléments électroniques composant son « visage » sont protégés par une cloche à dessert[4]. Au bout de ses bras réalisés avec des « frites » (flotteurs de natation) de couleur bleue, le robot porte des gants de jardinage jaune canari. Pour son ultime voyage, une de ses mains tient le drapeau des États-Unis et l'autre son pouce levé[26]. Le robot tient debout à l'aide d'une béquille télescopique[6] et dans un véhicule, il peut être attaché comme un siège auto pour enfant[27]. Il est également doté de bottes en caoutchouc[22]. Autour de son corps cylindrique, la mention « San Francisco or bust » (soit « San Francisco ou rien », qui est également un jeu de mot puisque « bust » peut signifier « cassé ») indique son lieu de destination lors de son voyage estival en 2015[28].

Voyages

Canada

Deux personnes debout encadrent en souriant un robot humanoïde assis sur une table.
Deux étudiants de l'Université McMaster posent à côté du robot.

HitchBOT tente de parcourir le Canada en auto-stop depuis Halifax jusqu'à Victoria[29], sur un parcours de plus de 6 000 kilomètres[3]. Le robot part de l'Institut de Créativité Appliquée de l'université Nova Scotia College of Art and Design le [30].

Durant la première semaine, le robot est transporté sur une distance de 2 000 kilomètres et passe par l'île Manitoulin[31],[32]. Il accomplit les 800 kilomètres entre la ville de Québec et de Toronto en un seul trajet[33]. Il passe également par Golden en Colombie-Britannique[32].

Une fois arrivé à Victoria, il est établi que le robot a été transporté sur un total de 10 869 kilomètres en dix-neuf étapes[34]. Après un périple de 26 jours[35] et particulièrement aidé par la curiosité des automobilistes[36], le robot n'est que légèrement endommagé. L'un de ses bras mécaniques ne fonctionne plus et le plastique au niveau de sa tête est détérioré[37].

Europe : Allemagne et Pays-Bas

Photo d'un robot humanoïde tendant une main vers une bouteille de bière vide.
HitchBOT visite le TkkrLab aux Pays-Bas.

À la suite de l'invitation d'une émission télévisée allemande[19], l'expérience est reconduite avec un voyage de dix jours en Allemagne, pays d'origine de la co-créatrice Frauke Zeller, entre le et le [38]. Le robot est notamment conduit à Munich, Cologne, Francfort, Hambourg, Berlin ou au château de Neuschwanstein[1],[39], avec la présence permanente d'une équipe de tournage de l'émission Galileo[2].

Quatre mois plus tard, du au [1], une seconde expérience a lieu aux Pays-Bas[23] dans le cadre d'événements artistiques et culturels organisés à Enschede [40]. L'expérience, qui se déroule sans encombre[41], n'est pas la même que celle conduite au Canada et en Allemagne puisque le robot est reconduit chaque soir dans la galerie d'art de Concordia après avoir participé à des démonstrations durant la journée[1].

États-Unis

Parcours

Après avoir voyagé au Canada et en Allemagne[44], HitchBOT commence le la traversée des États-Unis d'est en ouest[45]. Pour cette nouvelle traversée, l'équipe de conception d'Hitchbot va le déposer au bord d'une route, comme elle l'a fait l'année précédente au Canada. Ensuite, le module linguistique doit permettre au robot de se faire comprendre des passants afin que ces derniers puissent le prendre et le rapprocher de sa destination. Le robot n'a pas d'itinéraire préétabli mais il doit se rendre à San Francisco, en Californie. Son parcours est néanmoins orienté par une liste d'activités à accomplir dans des lieux déterminés[15], telles que passer par Times Square, le mont Rushmore ou le Grand Canyon[22]. Avant le début de la traversée des États-Unis, il est présenté au musée Peabody Essex à Salem dans le Massachusetts[21].

Le , le robot part de Marblehead dans le Massachusetts. Le lendemain, il atteint Gloucester, puis Boston le . Il y connaît des difficultés à trouver un conducteur prêt à lui faire poursuivre son aventure vers New York[46]. Néanmoins, cela lui permet d'assister, le , à un match de baseball des Red Sox de Boston[47], participer à une ola d'un match étant l'un des seize objectifs à réaliser lors du voyage[23].

Il passe une journée à Rhode Island avant d'arriver à New York et visite les studios de NBC[21]. En se rendant à Times Square, il accomplit son deuxième objectif[48].

Destruction

Le , il est vandalisé à Philadelphie, en Pennsylvanie[49], après avoir parcouru 480 kilomètres en deux semaines[3]. Bien qu'il soit équipé d'une caméra prenant des photographies régulièrement, cela ne permet pas d'identifier le vandale[50]. La carcasse du robot est renvoyée au Canada[51].

Les créateurs d'HitchBOT reçoivent une photo du robot démembré via Twitter, mais ils ne parviennent pas à le localiser immédiatement avec précision, ses batteries étant vides. Deux plaisantins de Philadelphie diffusent une prétendue vidéo de surveillance censée montrer les derniers moments du robot, puis reconnaissent qu'il s'agissait d'un faux[52]. Les dégâts, jugés irréparables par les chercheurs canadiens[53], ont peut-être été causés par une personne voulant simplement détruire le robot par plaisir, ou pour récupérer ses composants électroniques[54] ou ayant une crainte des robots[55]. Cependant, des éléments conduisent à soupçonner les derniers conducteurs d'avoir organisé la destruction du robot afin d'être mieux médiatisés sur YouTube[56].

Bilan

Dans la semaine suivant la destruction, les initiateurs du projet « [consacrent] toute [leur] attention à la question suivante : que pouvons-nous apprendre de cet événement[57] ? » Pour l'analyse, ils se basent sur les résultats obtenus par la collecte des données diffusées par des internautes sur les réseaux sociaux[58]. Les échanges avec le robot ne sont pas enregistrés, ils ne peuvent pas servir de base de travail[9].

La popularité du robot le conduit paradoxalement à rencontrer des difficultés à se déplacer : il reste bloqué sept jours à Boston. En effet les personnes qui trouvent HitchBOT préfèrent passer du temps avec lui, en diffusant des photos du robot faisant des activités insolites sur les réseaux sociaux, plutôt qu'à le transporter d'un lieu à un autre[59]. La destruction du robot conduit à la publication de nombreux articles de presse, relatant ses péripéties, au point que le terme « hystérisation » est employé[60].

En raison de l'échec du projet qui consistait à rallier San Francisco, la presse apporte une réponse négative à la question posée avant le lancement : « Les robots peuvent-il avoir confiance en l’Homme ? »[61]. Mais des nuances sont apportées puisque la destruction n'est due qu'à un fait isolé et que le robot est parvenu auparavant à traverser le Canada et à séjourner en Europe sans rencontrer le moindre incident. Pour les créateurs, la réponse est à l'opposé de celle des médias : « À ce stade de l'étude, on peut répondre : habituellement oui »[62]. Kate Darling, experte dans l'éthique des robots au MIT, rejoint l'opinion des concepteurs en s'étonnant que l'incident, qu'elle juge inéluctable, ait tant tardé à se produire[63].

Il y a eu une réaction massive d'internautes déçus par la destruction, et d'autres pour s'en réjouir[60]. Ces derniers s'opposent à l'entrée progressive des robots autonomes dans le domaine public[64].

Pour Richard R. Bennett, professeur de droit à l'American University, et Jeff Ferrell, professeur de sociologie à la Texas Christian University, l'incident de Philadelphie met en exergue la culture de la violence plus développée aux États-Unis que dans d'autres pays[65] : à Philadelphie, au mois de , 33 meurtres sont recensés[66].

Postérité du projet

Un homme joyeux lève le pouce à gauche d'un robot humanoïde assis dans un fauteuil.
La carcasse du HitchBOT original, située dans les locaux du musée des sciences et de la technologie du Canada.

Les créateurs reçoivent de nombreuses propositions afin de permettre la poursuite du projet[62]. Même si aucune décision n'est prise immédiatement après l'incident, l'équipe s'exprime sur Twitter au sujet du robot en ces termes : « Mon voyage vient de prendre fin, pour l'instant »[67]. Pendant que les restes du robot sont acheminés vers le Canada, l'équipe de chercheurs émet plusieurs hypothèses relatives à la poursuite de son projet après la construction d'un nouveau robot[68] dont la durée est estimée à trois mois[69]. Il est proposé que le robot, une fois réparé, se rende dans les écoles à la rencontre des enfants[70], ou poursuive son objectif interrompu en recommençant le parcours pour rejoindre San Francisco.

Parmi les propositions reçues, un groupe proche du lieu de la destruction envisage de réparer HitchBOT. The Hacktory, une association promouvant l'intégration de la technologie dans les arts[71], souhaite obtenir l'aval des créateurs du projet pour se lancer dans les réparations[72]. Selon eux, après avoir réuni les pièces nécessaires, il ne faudrait que deux semaines pour le remettre en état de fonctionnement[35]. Le financement de cette opération est envisagé par une campagne de financement participatif[65]. En , le sort du HitchBOT original est scellé. Les créateurs ne souhaitent pas réutiliser ce modèle. Néanmoins, ils envisagent de l'exposer au musée des sciences et de la technologie du Canada lors de sa réouverture en [73].

Apparition de projets frères

La communauté de The Hacktory met au point le PhillyLoveBOT. Ce projet consiste à réaliser une bonne action et à en diffuser la preuve sur les réseaux sociaux, puis à donner le robot en main propre à une autre personne. Dans le cadre de ce projet, le robot n'est qu'un simple témoin de passage et n'a pas une vocation à se déplacer comme pour le robot Hitchbot[74].

Une radio locale lance également un projet humoristique avec le Pope Bot. Le robot qui a le même aspect que HitchBot mais est accoutré de quelques ornements et insignes pontificaux, a pour objectif de prouver au Vatican la sécurité de la ville de Philadelphie[75]. Cette dernière accueille en effet le pape François au mois de [76]. Ce robot, comme le PhillyLoveBOT, n'a pas vocation à se rendre dans un lieu déterminé. Il doit juste être déplacé par n'importe quelle personne le désirant. Celle-ci a alors deux heures pour le faire et doit indiquer la nouvelle position du robot sur les réseaux sociaux[77].

Analyses du projet

HitchBOT étant une première expérience d'interaction avec un robot dans le monde réel, son histoire fut étudiée du point de vue éthique et social. On en conclut par exemple qu'il est plus difficile de frapper un robot après lui avoir donné un nom et une histoire[20]. Comme la plupart des gens ont répondu avec empathie à HitchBOT, et ce jusqu'à sa destruction, on peut considérer qu'il n'est pas éthique de frapper ou vandaliser un robot[78].

Selon les créateurs du projet, HitchBOT pose non seulement la question de savoir si les robots peuvent avoir confiance en l'Homme mais surtout, il amène à s'interroger sur la capacité des humains à se faire confiance entre eux pour s'occuper des biens communs[5]. Sur ce point, Frauke Zeller et David Harris Smith jugent les résultats globalement positifs[5]. Pour eux, l'expérience permet aussi de s'interroger sur la distinction entre l'utile et l'inutile, HitchBOT étant un robot sans aucune fonction productive. L'anthropomorphisme du robot lui permet de transcender le critère d'utilité habituellement appliqué aux robots et d'être traité d'une façon proche de celle par laquelle un humain en traiterait un autre[5]. Selon les créateurs du robot celui-ci prouve que robots et humains font partie d'un seul et même « mouvement de culture technologique. Ainsi HitchBOT rappelle aux gens une dimension de la vie qui n'est pas mesurée par la productivité et la valeur d'usage[5]. »

Notes et références

  1. a b c et d (nl) « hitchBOT - op kunstvakantie in Twente », sur concordia.nl (consulté le ).
  2. a b c et d (en) « HitchBOT abroad. Talk with hitchBOT co-creator Frauke Zeller about robots, language and academia », sur kanada.diplo.de, (consulté le ).
  3. a b c et d « HitchBOT, le robot auto-stoppeur, retrouvé démembré aux États-Unis », Le Monde/AFP, (consulté le ).
  4. a b et c Claire Arsenault, « Au Canada, l’odyssée du robot auto-stoppeur doué pour la conversation », RFI, (consulté le ).
  5. a b c d e et f (en)David Harris Smith, Frauke Zeller, « The Death and Lives of hitchBOT: The Design and Implementation of a Hitchhiking Robot », Leonardo (ISSN 0024-094X), volume 50, no 1, février 2017, p. 77-78 [lire en ligne (page consultée le 13 février 2017)]
  6. a b et c Arnaud Lefebvre, « Voici HitchBot, le robot qui voyage en stop à travers les États-Unis (vidéo) », sur express.be, (consulté le ).
  7. (en) « This robot was built to do one thing… hitch-hiking », sur thejournal.ie, (consulté le ).
  8. (en) « Hitch-hiking robot takes the highway »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur nzherald.co.nz, (consulté le ).
  9. a et b Michaël Bertiaux, « Cet été, le robot hitchBOT traversera le Canada…en auto-stop! », sur geeksandcom.com, (consulté le ).
  10. (en) « David Harris Smith, Ph.D. York University », sur csmm.mcmaster.ca (consulté le ).
  11. a et b (en) « Meet hitchBOT – a Hitchhiking Robot Traveling from Coast to Coast this Summer », sur ryerson.ca, (consulté le ).
  12. (en) hitchbot.me, « hitchBOT Announces start date for Canadian hitchhiking journey », sur hitchbot.me, (consulté le ).
  13. a et b (en) Frauke Zeller et David Harris Smith, « What a Hitchhiking Robot Can Teach Us About Automated Coworkers », sur hbr.org, (consulté le ).
  14. HAE, « HitchBOT, le robot qui fait du pouce, prépare-t-il un retour? », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le ).
  15. a et b « Hitchbot à la conquête des États-Unis! », sur tvanouvelles.ca, (consulté le ).
  16. (en) Jessica Geller, « HitchBOT, the computerized hitchhiker, is looking for adventures », sur bostonglobe.com, (consulté le ).
  17. (en) Christopher Muther, « What it was like to ride with the sassy hitchhiking robot », sur bostonglobe.com, (consulté le ).
  18. Stéphanie Blanchet, « C'est parti pour le robot voyageur ! », sur ici.radio-canada.ca, (consulté le ).
  19. a et b (en) « HitchBOT rolls through Germany on euro road trip », sur thestar.com, (consulté le ).
  20. a et b (en) David Harris Smith, Frauke Zeller et Andrea Zeffiro, Post-hitchBOT-ism, Wi: Journal of Mobile Media, (lire en ligne).
  21. a b et c Elise Lambert, « Quatre moments forts du périple du robot HitchBot aux États-Unis », FranceTV/AFP, (consulté le ).
  22. a b et c Newsroom, « hitchBOT le robot autostoppeur fait le tour des States », sur humanoides.fr, (consulté le ).
  23. a b et c Erwan Lecomte, « Hitchbot : le robot autostoppeur sauvagement agressé », sur sciencesetavenir.fr, (consulté le ).
  24. (es) Édgar Pérez, « ‘hitchBot’, vida y muerte de un robot autoestopista », sur bajopalabra.mx, (consulté le ).
  25. Shanzelle Fitz-Williams, « HitchBOT: The Robot That Crossed Canada On Kindness », sur bidnessetc.com, (consulté le ).
  26. Jé. M., « États-Unis: triste fin pour HitchBOT, le gentil robot autostoppeur », BFM TV/AFP, (consulté le ).
  27. (fi) Jani Kaaro, « Kanadan halki liftaava robotti ohitti jo Toronton », sur hs.fi, (consulté le ).
  28. (en) The Associated Press, « hitchBOT hits the road: ‘San Francisco or bust’ », (consulté le ).
  29. (en) Michael Posner, « In our love affair with machines, will they break our hearts? », The Globe and Mail, .
  30. AFP, « Un robot auto-stoppeur traverse le Canada », sur nouvelobs.com, .
  31. Justine Cohendet, « De l'Est à l'extrême Ouest du Canada : sur la route du robot HitchBot », France Info, (consulté le ).
  32. a et b Mathilde Berg, « Un robot auto-stoppeur traverse le Canada », La Croix, (consulté le ).
  33. Michel Comte, « Un robot auto-stoppeur traverse le Canada cet été », sur news.yahoo.com, (consulté le ).
  34. (en) Steven Hill, « HitchBOT takes robot road trip to Germany », sur thestar.com, (consulté le ).
  35. a et b Jacques Pezet, « hitchBot : assassiné par des hommes et ressuscité par des hommes », Rue89, (consulté le ).
  36. AFP, « Le robot auto-stoppeur termine sa traversée du Canada », sciencesetavenir.fr, (consulté le ).
  37. Guillaume Champeau, « Le robot auto-stoppeur HitchBot a bien traversé le Canada ! », sur numerama.com, (consulté le ).
  38. (en) Emily Chung, « HitchBOT heads on adventure in Germany », sur cbc.ca, (consulté le ).
  39. (en) Kelly Bennett, « HitchBOT returns from German adventure with souvenirs, stories », sur cbc.ca, (consulté le ).
  40. (en) « Meet hitchBOT », sur connected.pem.org, (consulté le ).
  41. Charles Audier, « Hitchbot, le robot autostoppeur décapité à Philadelphie », GQ, (consulté le ).
  42. (en) « My bucket list », sur hitchbot.me (consulté le ).
  43. (en) « My Bucket List », sur mir1.hitchbot.me (consulté le ).
  44. (en) Emily Chung, « HitchBOT heads on adventure in Germany », CBC News, .
  45. (en) « HitchBOT to start U.S. journey after travelling Canada, Europe », CBC News/AP, .
  46. « HitchBOT, le robot qui voyageait en faisant du stop », sur metronews.fr, (consulté le ).
  47. « Le carnet de voyage de Hitchbot, robot auto-stoppeur détruit à Philadelphie », 20 minutes, (consulté le ).
  48. (en) Daniel Victor, « Hitchhiking Robot, Safe in Several Countries, Meets Its End in Philadelphia », sur nytimes.com, (consulté le ).
  49. (en) « Hitchhiking Robot Visits Boston; Vandalized In Philadelphia », CBS Boston, .
  50. (en) DerekCurrie, « Hitchbot's decapitators avoided capture by the hitchhiking android's cameras », sur The Guardian, (consulté le ).
  51. (en) Jay Jayson, « Kevin Smith Meets Headless Hitchbot », sur comicbook.com, (consulté le ).
  52. (en) « YouTube pranksters admit to faking hitchBOT destruction video », CBC News,‎ (lire en ligne).
  53. Houssen Moshinaly, « Un humain tue le robot hitchBOT », sur actualite.housseniawriting.com, (consulté le ).
  54. Axel Cereloz, « Hitchbot, un robot auto-stoppeur qui traversera (on l’espère) le Canada », sur presse-citron.net, (consulté le ).
  55. (en) Stephen Carter, « Was the hitchbot killing a hate crime », sur nypost.com, (consulté le ).
  56. (en) John Kopp, « Was hitchBOT's destruction part of a publicity stunt? », sur The Guardian, (consulté le ).
  57. « Mais qui a massacré le robot autostoppeur ? », sur 20min.ch, 20 minutes, (consulté le ).
  58. « Hitchbot, le robot en bottes qui fait du stop », sur Libération, (consulté le ).
  59. (en) Tyler Jones, « After Quickly Crossing Canada, HitchBOT Stuck in Massachusetts », sur newswire.net, (consulté le ).
  60. a et b « Les internautes se mobilisent pour un robot démembré », sur L'Express, (consulté le ).
  61. Corentin Pennarguear, « Meurtre du premier robot autostoppeur de l’Histoire », sur Courrier International, (consulté le ).
  62. a et b La Presse Canadienne, « HitchBOT, le « robot canadien qui fait du pouce », pourrait revivre (VIDÉO) », sur quebec.huffingtonpost.ca, (consulté le ).
  63. (en) Katie Collins, « What the death of hitchBOT teaches us about humans », sur wired.co.uk, (consulté le ).
  64. (en) Rafi Schwartz, « What This Hitchhiking Robot Can Teach Us About Ourselves », sur magazine.good.is, (consulté le ).
  65. a et b (en) NBC10 Staff and Wire Reports, « Video of HitchBOT's Destruction in Philly Likely a Hoax », sur nbcphiladelphia.com, (consulté le ).
  66. « Le petit robot auto-stoppeur détruit par des vandales », sur Paris Match, (consulté le ).
  67. @hitchBOT, « Tweet », Twitter, (consulté le ).
  68. « hitchBOT USA tour comes to en early end in Philadelphia », sur cdn1.hitchbot.me, (consulté le ).
  69. (es) « HitchBOT podría volver a viajar en 2016 », sur noticiasmontreal.com, (consulté le ).
  70. (ru) « HitchBot возвращается в Канаду, хоть и не самостоятельно », sur newca.com,‎ (consulté le ).
  71. (en) Upcoming Classes and Events, thehacktory.org, consulté le .
  72. « Fin de voyage pour le robot autostoppeur, retrouvé démembré aux États-Unis », sur L'Express, (consulté le ).
  73. (en) « HitchBOT, hitchhiking robot, settles down at Canada Science and Technology Museum », sur cbc.ca, (consulté le ).
  74. Newsroom, « PhillyLoveBOT un robot en hommage à hitchBOT », sur humanoides.fr, (consulté le ).
  75. (en) Molly Mulshine, « After losing 'hitchBOT' to vandals, people created a religious robot to prove Philadelphia will be kind to the Pope », sur businessinsider.com.au, (consulté le ).
  76. AFP, « La visite du pape à Philadelphie fait flamber les prix sur Airbnb », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  77. Digital Producer Brock Koller, « Pope Bot begins journey across Philadelphia area », sur 6abc.com, (consulté le ).
  78. (en) Mark Coeckelbergh, « Is it Wrong to Kick a Robot ? Towards a Relational and Critical Robot Ethics and Beyond », dans Johanna Seibt, Marco Norskov, Soren Schack Anderson, What Social Robots Can and Should Do: Proceedings of Robophilosophy 2016, IOS Press, (ISBN 1614997071, lire en ligne).

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Liens externes