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L'Émilie

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L'Émilie
Image illustrative de l’article L'Émilie

Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Langue français
Genre média féministe
Date de fondation 1912 Le Mouvement féministe
1960 Femmes suisses
2001 L'émiliE
Éditeur Association l'émiliE
(présidente : Rina Nissim)
Ville d’édition Genève, Suisse

Site web www.lemilie.org

L'Émilie, stylisé L’émiliE, est un journal féministe en ligne, édité à Genève depuis 2001 par l'association du même nom. Il fait suite à la revue Le Mouvement féministe, fondée en 1912, sans interruption de parution. Ce journal serait ainsi le plus ancien journal féministe d'Europe encore édité dans les années 2000[1].

Historique

La revue Le Mouvement féministe a été fondée en 1912 à Genève par la journaliste Émilie Gourd (1879-1946)[2],[1],[3].

Le Mouvement féministe paraît jusqu'en 1960, il est bimensuel de 1920 à l'été 1948. En 1948 le journal se scinde en deux, avec la création du mensuel Femmes suisses savez-vous ? Les deux titres fusionnent en 1960 sous le nom Femmes suisses, qui devient Femmes en Suisse en 1999, puis l'émiliE en [4]. Le Mouvement féministe puis Femmes suisses sont l'organe officiel de l'Alliance nationale des sociétés féminines suisses.

Simone Chapuis-Bischopf en est la présidente de 1975 à 1981[5]. Sous sa présidence Corinne Chaponnière est engagée comme rédactrice en chef[source insuffisante][5].

La création de l'émiliE est accompagnée d'un important changement d'équipe et de génération (seules trois des 12 membres du comité restent dans la nouvelle structure – Jacqueline Berenstein-Wavre fait partie des anciennes). La nouvelle rédactrice en chef Andrée-Marie Dussault, Québecoise, annonce que l'émiliE se veut « plus politisée, plus proche de l'actualité, plus engagée, plus militante »[6].

L'émiliE paraît sous forme papier jusqu'en 2009[4]. Une page paraît mensuellement dans le quotidien genevois Le Courrier de à [7],[8]. Un site web est créé en parallèle. Aujourd'hui, l'émiliE est un média en ligne[Depuis quand ?]. Grâce au nouveau site et aux réseaux sociaux, l'émiliE est consultée plusieurs milliers de fois par jour[réf. souhaitée].

Tous les numéros depuis la fondation en 1912 sont consultables sur Internet[9].

En 2018 la coopération avec Nathalie Brochard est abandonnée au profit d'un nouveau concept: l'émiliE dégourdie[10].

Membres du comité

Bibliographie

  • Silvia Ricci Lempen et Martine Chaponnière : Tu vois le genre ? Débats féministes contemporains, Éditions d'en bas, Lausanne, 2012, 204 pages.

Notes et références

  1. a et b Ghania Adamo : « Le féminisme, toute une histoire », entretien avec Silvia Ricci Lempen, site de swissinfo.ch, 29 novembre 2012.
  2. « Presse féminine » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne..
  3. « L’audace d’Emilie Gourd », Domaine public,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. a et b « Le mouvement féministe », sur le site de la Bibliothèque nationale suisse.
  5. a et b Stefania Kirschmann, « Interview: Simone Chapuis-Bischof », sur Site de l'emiliE (consulté le ).
  6. « L'Émilie : jeune, jolie, mais pas gentille », L'Hebdo, 14 juin 2001.
  7. « Pages de l'émiliE dans Le Courrier », site de l'émiliE.
  8. rédaction l'émiliE, « L'ÉMILIE - Le Courrier », Le Courrier,‎ 2010 à 2013 (lire en ligne, consulté le ).
  9. L'Émilie-MediaINFO.
  10. rédaction émiliE dégourdie, « Contact », Site de l'emiliE,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Corinne Chaponnière, Nathalie Brochard, Sabine Estier, « 100 ans d'un journal, hors série », l'émiliE,‎

Voir aussi

Liens externes