66 Andromedae

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
66 Andromedae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 02h 27m 51,77815s[1]
Déclinaison +50° 34′ 11,9081″[1]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 6,16[2]
(7,26 / 7,46)[3]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral F4 V[3]
Indice B-V 0,435 (0,42 / 0,45)[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −5,3 ± 4,3 km/s[3]
Mouvement propre μα = +31,700 mas/a[1]
μδ = −90,312 mas/a[1]
Parallaxe 18,293 1 ± 0,041 6 mas[1]
Distance 178,3 ± 0,4 a.l. (∼ 54,7 pc)
Magnitude absolue 3,1 ± 0,1 / 3,4 ± 0,1[3]
Caractéristiques physiques
Masse 1,38 M[3]
Rayon 1,7 ± 0,1 R[3] / 1,5 ± 0,1 R[3]
Gravité de surface (log g) 4,21[4]
Luminosité 4,9 ± 0,5 L[3] / 3,8 ± 0,4 L[3]
Température 6 627 ± 225 K[4]
Métallicité −0,14 ± 0,08[2]
Rotation 4,2 ± 1,0 km/s[3] / 4,4 ± 1,0 km/s[3]
Âge 1,273 Ga[4]
Orbite
Demi-grand axe (a) 9,9 R[3]
Excentricité (e) 0,192 36 ± 0,000 57[3]
Période (P) 10,989 861 ± 0,000 024 j[3]
Argument du périastre (ω) 250,55 ± 0,18°[3]
Époque du périastre (τ) 2 454 007,675 ± 0,006 JJ[3]

Désignations

66 And, BD+49°666, HD 15138, HIP 11465, HR 709, SAO 23353[5]


66 Andromedae (en abrégé 66 And) est une étoile binaire[3] de la constellation d'Andromède, située près de la frontière nord avec la constellation de Persée. 66 Andromedae est sa désignation de Flamsteed. Elle a une magnitude apparente combinée de 6,16[2], ce qui est proche de la limite inférieure des étoiles visibles à l'œil nu dans de bonnes conditions visuelles. Le système présente un décalage annuel de la parallaxe de 18,29 ± 0,04 mas[6], ce qui permet d'estimer une distance de 178,3 ± 0,4 a.l. (∼ 54,7 pc). Sa vitesse radiale nette est mal contrainte, mais la paire semble se rapprocher du Système solaire avec une vitesse radiale héliocentrique d'environ −5 km/s[3].

La vitesse variable de 66 Andromedae a été rapportée par Reynold Kenneth Young (en) de l'observatoire David Dunlap en 1945. Il s'agit d'un système binaire spectroscopique à raies doubles avec une période orbitale de 11 jours et une excentricité de 0,19[3]. Les deux composants sont des étoiles similaires, chacune de magnitude 7[3], avec un type spectral combiné de F4 V[3], correspondant à celui d'une étoile jaune-blanc de la séquence principale. Le système est âgé d'environ 1,3 milliard d'années[4] et les deux étoiles tournent lentement sur elle-mêmes, avec une vitesse de rotation de 4 à 5 km/s[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, S2CID 119257644)
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v et w (en) Francis C. Fekel et al., « New Precision Orbits of Bright Double-lined Spectroscopic Binaries. IV. 66 Andromedae, HR 6979, and HR 9059 », The Astronomical Journal, vol. 139, no 4,‎ , p. 1579−1591 (DOI 10.1088/0004-6256/139/4/1579, Bibcode 2010AJ....139.1579F, hdl 2152/34408, S2CID 10950822)
  4. a b c et d (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154, S2CID 33401607)
  5. (en) * 66 And -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, S2CID 18759600)

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'astronomieVoir et modifier les données sur Wikidata :