SU Andromedae

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SU Andromedae
Description de cette image, également commentée ci-après
SU Andromedae en lumière optique.
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 00h 04m 36,4076s[1]
Déclinaison +43° 33′ 04,7264″[1]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 8,0 à 8,5[2]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral C6,4(C5II)[2]
Indice U-B +4,13[3]
Indice B-V +2,58[3]
Variabilité Étoile variable irrégulière à longue période[2]
Astrométrie
Mouvement propre μα = −3,362 ± 0,058 mas/a[1]
μδ = −2,097 ± 0,040 mas/a[1]
Parallaxe 0,697 9 ± 0,043 9 mas[1]
Distance 4 700 ± 300 a.l. (∼ 1 440 pc)
Magnitude absolue −2,2[4]
Caractéristiques physiques
Rayon ? / 1,95 R[1]
Luminosité 2,535 L[5] / 9,833 L[1]
Température 2 905 K[5] / 7 311 K[1]

Désignations

SU And, HD 225217, HIP 363, BD+42°4827

SU Andromedae est une étoile carbonée de la constellation d'Andromède. Il s'agit d'une étoile variable irrégulière à longue période avec une magnitude apparente qui varie de 8,0 à 8,5[2].

Variabilité[modifier | modifier le code]

Courbe de lumière de SU Andromedae[6].

T. H. E. C. Espin (en) a noté la variabilité possible de cette étoile en 1895[7]. Williamina Fleming examinait en 1906 des plaques photgraphiques prises dans le but de créer le catalogue Henry Draper lorsqu'elle l'a découverte et confirmée de manière indépendante comme une étoile variable[8].

Spectre[modifier | modifier le code]

Il est dominé par des raies de Swan avec la molécule C2. Ces étoiles ont été classées comme type N selon la classification de Harvard, étoiles dont le continuum bleu est complétement obscurci par les bandes d'absorption moléculaire. Les types spectraux d'étoiles de carbone ont ensuite été affinés dans le système Morgan-Keenan et SU Andromedae était généralement classée comme C64[9], indiquant une étoile carbonée assez froide et l'indice 4 montrant une intensité modeste de la raie de Swan[10].

Selon le système Morgan-Keenan moderne révisé, SU Andromedae est classée C-N5 C26-[11]. Le type spectral CN sert à distinguer les étoiles du type CR où le continuum bleu n'est pas entièrement caché par les bandes d'absorption. Une classification basée sur le spectre infrarouge est C5 II, encore une fois une étoile carbonée modérément froide avec une classe de luminosité II pour une géante brillante[3].

Compagnon[modifier | modifier le code]

SU Andromedae est à 22" d'une étoile de magnitude 12,77, probablement une étoile de la séquence principale avec un type spectral de F0. Cette étoile a une parallaxe (Gaia Data Release 2) de 0,747 9 ± 0,090 5[1] et une magnitude absolue d'environ +2,4. Il a un mouvement spatial presque identique à celui de SU Andromedae et est supposé être un compagnon co-mobile éloigné. Sur la base de cette hyptohèse, la magnitude absolue de SU Andromedae est estimée à environ -2,2[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i A. G. A. Brown et al., « Gaia Data Release 2: Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365)
  2. a b c et d N. N. Samus, O. V. Durlevich et al., Combined General Catalog of Variable Stars (GCVS4.2, 2004 Ed.), CDS
  3. a b et c Harvey B. Richer, « Some Intrinsic Properties of Carbon Stars », Astrophysical Journal, vol. 167,‎ , p. 521–535 (DOI 10.1086/151049, Bibcode 1971ApJ...167..521R)
  4. a et b B. I. Olson et H. B. Richer, « The absolute magnitudes of carbon stars - Carbon stars in binary systems », Astrophysical Journal, vol. 200,‎ , p. 88–94 (DOI 10.1086/153763, Bibcode 1975ApJ...200...88O)
  5. a et b J. Bergeat, A. Knapik et B. Rutily, « Carbon-rich giants in the HR diagram and their luminosity function », Astronomy and Astrophysics, vol. 390, no 3,‎ , p. 967–986 (DOI 10.1051/0004-6361:20020525, Bibcode 2002A&A...390..967B)
  6. Richard Miles, « SU Andromedae Light curve », British Astronomical Association Variable Star Section Circular, vol. 144,‎ , p. 27 (Bibcode 2010BAAVC.144...27M)
  7. T. E. Espin, « Stars with remarkable spectra », Astronomische Nachrichten, vol. 137, no 22,‎ , p. 369–376 (DOI 10.1002/asna.18951372202, Bibcode 1895AN....137..369E)
  8. E. C. Pickering et W. P. Fleming, « Stars having peculiar spectra. Thirteen new variable stars », Astrophysical Journal, vol. 23,‎ , p. 257–261 (DOI 10.1086/141337, Bibcode 1906ApJ....23..257P)
  9. B. A. Skiff, « Catalogue of Stellar Spectral Classifications (Skiff, 2009-2016) », VizieR On-line Data Catalog: B/Mk. Originally Published in: Lowell Observatory (October 2014),‎ (Bibcode 2014yCat....1.2023S)
  10. Philip C. Keenan et W. W. Morgan, « The Classification of the Red Carbon Stars », Astrophysical Journal, vol. 94,‎ , p. 501–510 (DOI 10.1086/144356, Bibcode 1941ApJ....94..501K)
  11. Cecilia Barnbaum, Remington P. S. Stone et Philip C. Keenan, « A Moderate-Resolution Spectral Atlas of Carbon Stars: R, J, N, CH, and Barium Stars », Astrophysical Journal Supplement, vol. 105,‎ , p. 419–473 (DOI 10.1086/192323, Bibcode 1996ApJS..105..419B)

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'astronomieVoir et modifier les données sur Wikidata :