63 Andromedae

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63 Andromedae
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de 63 Andromedae (PZ And)[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 02h 20m 58,202s[2]
Déclinaison +50° 09′ 05,39″[2]
Constellation Andromède
Magnitude apparente 5,59[3]

Localisation dans la constellation : Andromède

(Voir situation dans la constellation : Andromède)
Caractéristiques
Type spectral B9VpSi[4]
Indice B-V −0,089[5]
Variabilité α2 CVn[3]
Astrométrie
Vitesse radiale −0,30 km/s[6]
Mouvement propre μα = 39,818 mas/a[2]
μδ = −31,607 mas/a[2]
Parallaxe 8,527 5 ± 0,168 4 mas[2]
Distance 382 ± 8 a.l. (∼ 117 pc)
Magnitude absolue +0,26[7]
Caractéristiques physiques
Masse 3,07 ± 0,14 M[7]
Rayon 2,4 ± 0,3 R[7]
Gravité de surface (log g) 4,29 ± 0,11[7]
Luminosité 110 L[7]
Température 11 697 K[7]
Rotation 4,189 j[7]

Désignations

63 And, PZ And, BD+49°640, HD 14392, HIP 10944, HR 682, NSV 790, SAO 37960[8]

63 Andromedae (en abrégé 63 And) est une étoile variable de type Alpha2 Canum Venaticorum de la constellation d'Andromède. Sa désignation d'étoile variable est PZ Andromedae. Avec une magnitude apparente d'environ 5,6, elle est assez brillante pour être visible à l'œil nu. Basée sur un décalage annuel de la parallaxe de 8,53 ± 0,17 mas, elle est située à 382 ± 8 a.l. (∼ 117 pc) de la Terre.

Le type spectral de 63 Andromedae est B9VpSi, ce qui indique qu'il s'agit d'une étoile bleu-blanc de la séquence principale chimiquement particulière avec des raies du silicium anormalement fortes. Bien qu'elle soit classée dans le type B, ce type d'étoile est connu sous le nom d'étoile Ap, un type d'étoiles qui présente des raies spectrales très fortes de certains éléments lourds et de forts champs magnétiques. Ces particularités chimiques sont dues à une stratification dans leur atmosphère, permise par une rotation lente[9].

63 Andromedae fait trois fois la masse du Soleil et 2,4 fois le rayon du Soleil. Elle rayonne 110 fois la luminosité du Soleil et sa température effective est de 11 967 K[7]. L'étoile varie avec une amplitude d'environ 0,05 en magnitude et avec une période de 4,189 jours. On pense que cette variation coïncide avec sa rotation. Ce type d'étoile variable est connu sous le nom d'étoile variable de type Alpha2 Canum Venaticorum, nommées d'après le prototype de cette classe[3].

À l'œil nu, 63 Andromedae apparaît au milieu d'un astérisme faible et dense avec 64 et 65 Andromedae (au sud-ouest et à l'ouest), qui justifie une extension des limites de la constellation d'Andromède. Cette extension est entourée par la constellation voisine de Persée, qui, dans la mythologie traditionnelle, est le sauveur d'Andromède[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « MAST: Barbara A. Mikulski Archive for Space Telescopes », sur Space Telescope Science Institute (consulté le )
  2. a b c d et e (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  3. a b et c (en) N. N. Samus, O. V. Durlevich et al., « VizieR Online Data Catalog: General Catalogue of Variable Stars (Samus+ 2007-2013) », VizieR On-line Data Catalog: B/GCVS. Originally Published in: 2009yCat....102025S, vol. 1,‎ , B/gcvs (Bibcode 2009yCat....102025S)
  4. (en) H. A. Abt et N. I. Morrell, « The Relation between Rotational Velocities and Spectral Peculiarities among A-Type Stars », Astrophysical Journal Supplement, vol. 99,‎ , p. 135 (DOI 10.1086/192182, Bibcode 1995ApJS...99..135A)
  5. (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, S2CID 18759600)
  6. (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048, S2CID 59451347)
  7. a b c d e f g et h (en) P. North, « Do SI stars undergo any rotational braking? », Astronomy and Astrophysics, vol. 334,‎ , p. 181–187 (Bibcode 1998A&A...334..181N, arXiv astro-ph/9802286)
  8. (en) * 63 And -- alpha2 CVn Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) P. Renson et J. Manfroid, « Catalogue of Ap, HgMn and Am stars », Astronomy and Astrophysics, vol. 498, no 3,‎ , p. 961 (DOI 10.1051/0004-6361/200810788, Bibcode 2009A&A...498..961R)
  10. (en) « Constellations.gif » (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'astronomieVoir et modifier les données sur Wikidata :